Godin précise à Boulanger que le tarif de la manufacture Godin-Lemaire mentionne bien que le prix des cuisinières augmente si elles sont dotées de couvercles à anses.

L'état de santé de Godin ne lui permet pas de se rendre à Paris. Il envoie 108 F pour des abonnements à La Démocratie pacifique et au numéro de huitaine de la Démocratie pacifique pour lui-même à Guise et pour messieurs Drucbert, à l'hôtel Saint-Nicolas à Saint-Quentin, et Lécolier, et pour des versements à la rente de l'École sociétaire en son nom et au nom de Lhermitte. Godin commande cinq douzaine d'almanachs et fait des observations sur la vente de livres par l'École sociétaire : les libraires bénéficient d'une remise de 25 %, il leur achète les livres publiés par l'École avec une réduction de 15 %, alors que lui-même ne bénéficie pas d'avantage lorsqu'il achète directement à la Libraire sociétaire 50 ou 100 F de livres qu'il distribue en partie gratuitement ; Godin envisage de fonder une librairie à Guise. Godin demande des nouvelles de l'École car il ne peut plus lire La Démocratie pacifique depuis deux mois. Observation sur le versement de la rente de l'École sociétaire.

Godin répond à une lettre de Tourneur qui signale qu'il n'a pas reçu les poêles qu'il a commandés : Godin indique que les appareils ont été remis le 23 octobre 1846 à Degraviaire, voiturier de Noyon qui a la réputation d'être négligent.

Godin informe Briatte qu'il peut venir charger six cuisinières à la manufacture Godin-Lemaire.

Godin informe Lucq qu'il compte confier au messager de Maubeuge à son retour de Paris la cuisinière demandée par Lucq. Il lui signale qu'il n'a pu payer à un batelier le prix d'un transport faute de lettre de voiture.

Godin demande que Coulbeaux précise le nombre d'appareils qu'il souhaite obtenir ; un seul poêle lui a été expédié. Envoi d'une facture de 128 F

Godin informe Lobbez qu'il pourrait lui accorder l'exclusivité de la vente des appareils Godin-Lemaire à Péronne à la condition qu'il fasse une publicité suffisante et qu'il le dédommage des ventes au comptant auxquelles il renoncerait.

Godin envoie des dessins d'appareils pour que Derenty précise le modèle du poêle qu'il veut recevoir en échantillon.

Sur le montant d'une facture émise par Bertrand. Sur des étaux trop tendres. Sur une livraison de deux douzaines de boules que Godin affirme ne pas avoir réceptionnées. Envoi d'une facture pour marchandises livrées par la manufacture Godin-Lemaire et demande d'une facture pour des marchandises livrées par Bertrand. Demande à Bertrand à quel prix il peut fournir des bottes de fil de fer très doux de 8 mm.

Sur une livraison de poêles par le voiturier Degraviaire de Noyon : Godin tient la lettre de voiture pour preuve que les couvercles des poêles faisaient bien partie de la livraison ; il suppose que les couvercles ont été oubliés à Ham.

Sur le retard de livraison d'une cuisinière : Godin assure à Bayart qu'il n'y a aucune mystification à cet égard et que l'occasion d'envoyer la cuisinière se présentera prochainement.

Godin envoie à son correspondant des dessins et un tarif de ses appareils ; il précise qu'il n'a pas de dépôt à Paris, que le transport à Paris coûte 5 F les 100 kg et qu'il est à la charge du destinataire.

Godin regrette que les commandes de monsieur Foy lui parviennent chaque année au moment où les expéditions sont nombreuses, ce qui l'empêche de lui donner rapidement satisfaction. Il signale que les couvercles ont été remis à monsieur Vinchon.

Godin promet de s'occuper de la commande que monsieur Fosset a réitérée le 7 novembre.

Godin envoie 247,85 F à Marcaille en paiement de boules et à-valoir sur une commande de 500 boules de 40 mm.

Godin envoie des valeurs pour un montant de 1 489,15 F à verser sur son compte.

Godin s'apprête à expédier deux cuisinières à son correspondant : il lui précise que le prix du tarif ne comprend pas les casseroles et marmites. À propos de limes proposées par son correspondant : Godin l'informe qu'il achète de véritables limes d'Allemagne à 2 F le paquet transporté à Guise et qu'il doute que les limes en acier fondu proposées à 2,10 F soient de bonne qualité ; il demande l'envoi d'un échantillon pour savoir si elles peuvent remplacer les « Spencer » dont il se sert.

Sur une commande de gril : Godin informe son correspondant qu'il peut fabriquer un gril au prix de 30 F les 100 kg, plus 3 F de frais de modèle.

Godin informe Lobbez qu'il va expédier les marchandises commandées, qui lui seront livrées le vendredi suivant.

Godin annonce à Foyart qu'il prépare l'expédition d'objets qui lui seront livrés le mardi ou le mercredi suivant.

Godin envoie un tarif de ses appareils et précise que le transport à Chauny d'une cuisinière de 100 kg coûterait 3 F.

À l'invitation de monsieur Bailly-Delaby de Guise, Godin envoie à son correspondant un catalogue de ses produits, dans l'espoir de faire des affaires avec lui.

Godin propose à Delleaux de prendre à La Capelle chez l'aubergiste Dupont une cuisinière à deux fours et à table carrée qui n'a pas été enlevée par son commanditaire.

Godin écrit au sujet d'une question de contrefaçon par un concurrent des produits de sa fabrication fondée sur trois brevets de 1840, 1844 et 1846, en indiquant que ce problème personnel n'est pas indifférent à la cause phalanstérienne. Il informe ses correspondants que son concurrent pourrait faire venir de Paris les ingénieurs Chevalier et Migné et leur demande s'ils connaissent parmi les phalanstériens de Paris des personnes ayant des connaissances théoriques et pratiques en caminologie qui pourraient intervenir en qualité d'experts dans cette affaire. Il précise que le tribunal désignera les experts le 2 décembre.

Ne pouvant se rendre à Sains[-Richaumont], Godin écrit à monsieur Martin sur l'indication de monsieur Brasseur pour l'aider dans la propagande des idées phalanstériennes. Godin informe Martin qu'il tient à sa disposition des almanachs et une brochure, et l'invite à le visiter à Guise.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que Georges Barral, « physicien et chimiste répétiteur à l'École polytechnique, professeur au collège François Ier et au collège Sainte-Barbe, possédant à un haut degré la connaissance des questions industrielles », a accepté de servir d'expert dans l'affaire ; il est prêt à intervenir auprès du tribunal au cas où celui-ci « ne voudrait pas se contenter des lumières du pays » ; Godin ajoute qu'il ne comprend pas que Chevalier, qui ne s'occupe que d'instruments de mathématique, puisse être accepté comme expert.

Godin informe Allez qu'il a expédié les marchandises commandées le 15 novembre 1846 et envoie la facture correspondante. Godin donne avis de recouvrement de sa facture du 11 août 1846. Il s'étonne du peu de commandes passées par la maison Allez au cours de l'hiver.

Godin regrette de n'avoir pu expédier plus tôt les échantillons d'appareils que Budy lui avait demandés ; les marchandises parviendront à Budy dans 4 à 5 jours ; Godin observe qu'il ne peut espérer faire des affaires importantes avec Budy cet hiver. Il lui envoie une facture de 393 F.

Godin informe Delleaux qu'il tient des poêles à sa disposition.

Envoi d'un robinet qui doit être remis au correspondant par l'intermédiaire d'un jardinier. Annonce le recouvrement d'une créance de 185,70 F.

Godin annonce qu'il vient d'expédier des marchandises au faubourg Saint-Sulpice de Ham, et envoie la facture correspondante de 316 F. À propos de couvercles de poêles non livrés par le voiturier Degravière [Degraviaire] de Noyon : Godin espère que Villette-Berlancourt les a récupérés ; dans le doute, il en a envoyé d'autres et signale qu'il pourra ensuite envoyer des poêles sans couvercle.

Godin rappelle à Lenoir-Bry que, selon leurs conventions, celui-ci doit faire connaître à l'avance à Godin ses besoins en appareils.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin regrette que l'expertise doive avoir lieu à Guise et qu'on laisse monsieur Degon, le contrefacteur, retirer ses objets du tribunal ; il reproche à Oudin-Leclère de négliger les moyens de bien présenter les objets liés à son dernier brevet.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Godon qu'il a fait saisir plus de 60 poêles et cuisinières chez son contrefacteur, qu'il a transporté les objets au greffe du tribunal, que son contrefacteur y a présenté des objets sur lesquels il avait opéré des modifications, que le tribunal a nommé des experts locaux et qu'ainsi leur ami Barral n'a pas été sollicité. Godin transmet ses salutations à Glatigny.

Jean-Baptiste André Godin annonce l'encaissement de deux effets d'une valeur de 225,36 F. Reproches adressés par Decroix : Godin conteste avoir privilégié les livraisons d'appareils aux confrères de Decroix ; Godin n'accepte pas que Decroix lui retourne des poêles qu'il avait commandés. Godin informe Decroix qu'il lui expédie le reste de sa commande et lui communique une facture de 240 F.

Godin annonce à Jacquet-Robillard qu'il a confié au roulage de Saint-Quentin le transport des cuisinières qu'il a commandées, et lui en adresse la facture.

Godin adresse à Bertrand une facture de 558,50 F correspondant à plusieurs livraisons de marchandises. Il souhaite que Bertrand réponde à sa demande relative à la fourniture de fer rond de 8 mm, et lui adresse une facture. Il annonce à Bertrand qu'il tient à sa disposition des marchandises et qu'il va exécuter les poêles demandés.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Oudin-Leclère a suggéré que Jean-Baptiste André Godin attende l'issue de son procès avant de faire usage de son dernier brevet contre monsieur Degon, mais Godin pense que ses droits d'invention ne sont pas contestables et veut une condamnation de Degon ; il indique qu'il va enlever ses poêles du greffe du tribunal et les faire déposer à l'auberge du Soleil d'Or chez Savigny à Guise si l'expertise ne peut avoir lieu chez lui. Godin demande conseil à Oudin-Leclère sur une autre affaire l'opposant à Degon : Godin explique que Degon cherche depuis deux ans à embaucher des ouvriers de la manufacture Godin-Lemaire et qu'il vient d'employer deux d'entre eux, dont l'un doit 80 F à Godin et laisse du travail inachevé ; ni l'un ni l'autre n'ont l'acquit de leur engagement sur leur livret ; Godin pense faire comparaître Degon devant la justice de paix de Guise ; en post-scriptum, Godin signale que le commissaire de police de Guise s'est présenté avec l'ouvrier débiteur envers Godin, parti chez Degon il y a deux jours, pour reprendre son ouvrage chez Godin et acquitter sa dette.

Godin informe Fosset qu'il n'a pu encore trouver l'occasion de lui expédier la cuisinière demandée.

Godin informe son correspondant qu'il peut lui fournir des cuisinières à condition qu'il lui accorde un délai de livraison. Il lui adresse un tarif de ses produits.

Recouvrement d'une créance : Godin retourne à Masse un mandat sur Duhappe arrivé à échéance, après sa demande d'un délai de paiement. Godin accepte pour sa consommation personnelle la proposition de Masse de lui fournir un panier de vin ; il lui signale qu'il en aurait commandé davantage mais qu'il doit prochainement déménager.

Sur le gril demandé par Audubert : Godin l'a fait fabriquer, mais ne trouve pas l'occasion de l'expédier.

Godin annonce à Ducastel qu'il a remis à Saint-Quentin à Louis Allain, transporteur du roulage de Rouen, la cuisinière demandée, mais avec des perfectionnements.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Oudin-Leclère de transmettre directement le jugement à Godon ; Godin accorde à Oudin-Leclère qu'il faut attendre pour prouver que Degon n'a pas créé un objet nouveau malgré les changements qu'il a effectués, mais estime qu'il contrefait son dernier brevet.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin annonce à Godon qu'Oudin-Leclère vient de lui écrire que le contrefacteur Degon a interjeté appel du jugement du tribunal nommant des experts, jugement qu'Oudin-Leclère a envoyé à Godon ; il explique à Godon que Degon et son avoué Larue cherchent à montrer que le procédé n'est pas nouveau et ainsi n'est pas contrefait ; Godin demande à Godon quels sont les droits d'un breveté pour saisir et confisquer des contrefaçons.

Godin répond à une commande de cuisinières à expédier avant le 22 décembre : Godin informe Beaumé que le nombre de cuisinières ne lui permet pas de charger complètement une voiture, et qu'il préférerait faire livrer à La Fère ; il lui demande en outre de préciser son mode de paiement dans la mesure où il s'agit d'une première affaire entre eux.

Godin informe Person qu'il a fait mettre au roulage la cuisinière demandée et trois robinets ; il lui adresse la facture correspondante de 120 F. Il transmet à Person le souvenir de sa femme Esther Lemaire et de sa belle-sœur Rosine « qui désire une occasion favorable pour aller manger du raisin dans vos vignes ».

Sur une commande de deux poêles : Godin regrette de n'avoir pas donné suite à la demande de deux poêles pour échantillons ; il assure son correspondant qu'il lui donnera rapidement satisfaction en cas de commandes à l'avenir.

Godin envoie une facture correspondant à la livraison d'un poêle chez monsieur Dupont à La Capelle, que Bisiaux a refusé, mais qu'il a fait enlever ensuite sans prévenir Godin.

À propos d'une livraison de cuisinières : Godin s'étonne que Delleaux n'ait réceptionné qu'un foyer de cuisinière alors qu'il a lui-même fait charger dans la voiture de monsieur Barret deux cuisinières et trois foyers emballés dans de la paille. À propos d'une cuisinière « de La Capelle » que Godin ne facture pas à Delleaux.