FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 novembre 1854
Godin reproche à Émile ses mauvais résultats scolaires, même si ce dernier n'aime pas les reproches : après avoir été 17e sur 40 élèves de sa classe, Émile se retrouve 31 sur 41. Il lui fait remarquer qu'il s'efforcerait d'obtenir de meilleurs résultats s'il aimait ses parents. Godin critique la qualité de l'écriture d'Émile. Il l'enjoint à reprendre courage en pensant à la promesse de bien travailler qu'il avait faite à Godin à Paris alors qu'il était malade : « Ton père fait toujours ce qu'il promet. Sois donc son fils [...] »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 novembre 1854
Godin reproche à Émile de ne pas répondre aux questions qu'il lui pose dans ses lettres. Il lui reproche également d'être à nouveau indolent au collège Chaptal comme en témoignent ses bulletins scolaires : « Où sont les trésors que tu m'avais promis de faire mettre dans ta tirelire pour envoyer au Texas et y faire inscrire ton nom ? » Il lui annonce qu'il mettra 20 F dans la tirelire à chaque fois qu'il sera parmi les vingt premiers de la classe, 40 F quand il sera parmi les dix premiers et 100 F s'il arrivait parmi les quatre premiers. Il lui explique qu'il pourrait alors disposer une importante somme et « être un jour cité dans les annales du Texas comme le plus fort des actionnaires de la colonie ». Godin donne à Émile des nouvelles de ses cochons d'Inde, d'une petite chienne et de la domestique. Il félicite Émile pour ses remarques sur le sang « mais le corps humain est une machine sur laquelle tu as bien des choses à apprendre ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 décembre [1854]
Godin constate que la dernière lettre d'Émile fait apparaître qu'il a conscience de la négligence dans laquelle il laisse ses devoirs. Émile se plaint qu'on ne tient pas compte de ses efforts, aussi Godin l'encourage-t-il à les poursuivre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 décembre 1854
Godin est heureux de constater qu'Émile a fait des progrès et l'encourage à continuer. Il lui annonce qu'il ira le voir avant la nouvelle année.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 janvier 1855
Godin constate qu'Émile occupe la 23e place dans le classement hebdomadaire et l'encourage à figurer parmi les vingt premiers la semaine suivante, classement qui pourra lui valoir 20 F. Il lui annonce que Topin fils a quitté Le Havre pour le Texas le 12 janvier 1855 et que Victor Considerant est parti d'Ostende le 15 janvier. Godin encourage Émile à faire des progrès au collège. Il lui donne des nouvelles de ses cochons d'Inde.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881) ; Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Esther Lemaire et Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 février 1855
Esther Lemaire explique à Émile qu'elle ne lui a pas répondu plus tôt car elle se trouvait auprès de sa mère, malade et qui se remet maintenant. Elle lui annonce qu'elle est heureuse de donner à manger à sa tirelire et qu'elle aimerait pouvoir le faire une fois par semaine. Elle lui indique qu'elle n'a pas apporter ses cochons d'Inde chez madame Béranger car cette dernière n'a plus de lapins pour leur tenir chaud. Sous la signature d'Esther Lemaire, Godin a ajouté un texte pour annoncer à Émile qu'ils s'entretiendront pendant les vacances de Pâques à Guise des hautes températures du fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 5 mars 1855
Sur les résultats scolaires d'Émile : « Faute d'un point, Martin n'a pas perdu son âne, mais un point de plus, il en gagnait quatre. » Godin félicite Émile pour son bulletin scolaire, qui montre une grande amélioration, mais il voudrait qu'en disparaisse la mention « conduite un peu légère ». Il lui rappelle que l'argent qui était dans la tirelire en 1854 a été mis sur son bulletin au Texas, mais que depuis le 1er janvier 1855 s'y trouve tout l'argent qu'il a gagné, soit 140 F. Il lui demande de penser avant les vacances de Pâques à la question de la température du fer en fusion. Dans le post-scriptum, il annonce que la grand-mère Lemaire va mieux, que des petits cochons d'Inde sont nés et que peut-être naîtront des chiots.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Jean-Baptiste André Godin et Esther Lemaire à Émile Godin, 14 mars 1855
Fable sur l'éducation d'un cochon d'Inde. Godin et Esther Lemaire annoncent la mort des cochons d'Inde nouveau-nés.

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Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 24 avril 1855
Esther Lemaire remercie Émile pour sa lettre et la chanson qu'elle va apprendre pour la lui chanter. Elle lui recommande de continuer à bien écrire et de prendre soin de sa santé. Elle lui donne des nouvelles de ses cochons d'Inde et de la chienne Debertrude qu'elle frictionne. Elle joint 10 timbres postaux à sa lettre. Elle lui fait part de son regret de ne pas avoir été avec lui dimanche dernier ; elle l'informe qu'elle écrit à Godin et demande à Émile de l'embrasser pour elle.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 7 mai 1855
Esther Lemaire annonce à Émile que Godin est parti aujourd'hui à Bruxelles et qu'il reviendra vers la fin de la semaine. Elle lui donne des nouvelles des animaux domestiques de la maison : les chiots se portent bien et elle a donné le blanc à Clovis ; la chienne Debertrude est encore boiteuse ; le chat est guéri, mais boiteux ; la mère des cochons d'Inde n'a pas encore fait ses petits. Elle lui présente les compliments de Fanie. Esther Lemaire demande à Émile d'écrire à sa grand-mère Lemaire et elle lui envoie des enveloppes.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 14 mai 1855
Esther Lemaire informe Émile que Godin reste encore quelques jours à Bruxelles et qu'il va mieux après avoir été indisposé. Elle l'informe également qu'elle est allée voir la grand-mère Lemaire et sa marraine qui sont heureuses d'avoir reçu une lettre de lui. Elle lui donne des nouvelles des cochons d'Inde et des chiots qu'elle a donnés, l'un à Clovis et l'autre à l'émailleur Hutin car Beaudot n'en voulait plus pour ne pas avoir à acquitter l'impôt sur les chiens qu'il faudra payer l'année prochaine. Elle lui envoie des enveloppes. Dans le post-scriptum, elle demande à Émile s'il a besoin de quelque chose qu'elle pourrait confier à madame Moreau qui doit venir à Esquéhéries.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 12 juin 1855
Godin accuse réception du dernier bulletin d'Émile ; ce dernier n'a pas envoyé le précédent bulletin qui, probablement, ne le classait pas parmi les vingt premiers de la classe. Il regrette qu'Émile soit irrité à l'égard de ses maîtres et lui recommande l'indulgence et un comportement plus raisonnable. Il le prévient qu'il n'a pas envie de jouer le rôle du pion si Émile étudiait à Guise. Il l'informe qu'une nichée de cochons d'Inde est née et lui demande d'écrire chaque semaine pour que sa mère ne s'inquiète pas.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 juin 1855
Émile se plaint d'être injustement puni au collège et c'est l'occasion pour Godin d'un exposé de la question du respect des règles au collège. La règle du collège est de faire la prière avec recueillement. Si un camarade a chatouillé Émile pendant l'Ave Maria et que ce dernier rit et faire rire l'assistance, ne faut-il pas qu'il soit puni alors qu'il n'est pas responsable du dérangement ? Émile doit comprendre qu'il est difficile dans les sociétés de punir la cause première d'un mal. Godin envisage la question comme une question sociale, « de celles qui servent au gouvernement des hommes et des sociétés humaines ». Godin compare le cas d'Émile à celui du jugement d'un voleur en cour d'assise : faut-il punir le voleur ou les causes qui l'ont poussé à voler - ses parents qui lui ont donné une mauvaise éducation, ses fréquentations qui l'ont influencé ou la faim qui l'a tiraillé ? « Pour moi, mon enfant, je crois que tout homme est responsable de ses propres actions dans les limites et la portée de ces actions elles-mêmes. » Godin demande à Émile d'être moins irritable, de se mettre à la place d'autrui pour raisonner sur le juste et l'injuste, et de prendre garde à ne pas devenir injuste à cause de l'injustice des autres.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 1er juillet 1855
Godin confirme à Émile que ce dernier ne lui a pas demandé cette année une permission pour aller au bain. Il lui envoie la permission sans comprendre à quoi elle sert.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 juin 1855
Godin félicite Émile pour ses progrès scolaires : son classement à la 9e place de la classe lui vaut une récompense de 40 F. Il l'encourage à poursuivre. Il constate qu'Émile est en bonne santé car il fait de la contrebande de pain, l'appétit étant un signe de bonne santé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 juillet 1855
Émile se plaint d'être privé de l'amitié de ses camarades : Godin lui fait observer que pour être aimé des autres, il faut les aimer soi-même. Godin espère qu'Émile se console en obligeant son père à lui verser 20 F par semaine [pour le récompenser de son bon classement scolaire]. Il l'informe qu'il a été à la fête d'Esquéhéries le dimanche précédent et il lui demande d'écrire à la grand-mère Lemaire qui est encore indisposée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 juillet 1855
Godin demande à Émile de lui dire quand seront les vacances du collège, de manière à organiser un voyage à Paris pour qu'il puisse aller visiter l'Exposition universelle avec Esther Lemaire en sa compagnie.

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Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 24 octobre 1855
Esther Lemaire avertit Émile que Godin est parti le matin à Paris, qu'il pourra le retrouver rue de Beaune car il ne descend plus à l'hôtel Voltaire. Elle l'informe que Godin a un paquet pour lui contenant des vêtements. Elle l'encourage à bien étudier. Elle lui indique qu'elle n'a pas eu le temps de lire car Fanie était malade et qu'elle a dû faire le travail à sa place. Elle l'informe que le petit Wateau l'a vu à Paris et lui demande d'embrasser Godin. Elle ajoute qu'elle n'a pas retrouvé son couteau et qu'il doit en acheter un nouveau.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 12 novembre 1855
Esther Lemaire demande à Émile de lui envoyer les chansons qu'il évoquait dans sa lettre du 3 novembre 1855. Elle l'informe que Godin est à Bruxelles depuis jeudi et qu'elle ira à Esquéhéries voir la grand-mère Lemaire qu'au retour de celui-ci. Elle transmet ses compliments à Léonce Wateau, dont elle a vu le père à Guise. Elle lui donne des nouvelles de ses animaux, en particulier de son lièvre. Elle le félicite pour ses bons résultats scolaires. Elle évoque le mur d'Émile et des semailles de luzerne. Elle lui indique qu'elle n'a pas eu le temps de lire son feuilleton depuis que Fanie est guérie car elle a reçu des parents du Fayt et de Frasnoy. Elle l'informe que la fille du cousin Gosse est en pension à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1855
Godin répond à « l'affligeante lettre » écrite par Émile samedi dernier, relative à la justice. Godin lui demande comment il peut parler de justice alors que son bulletin scolaire fait part de son inconduite et de sa dissipation. « La justice comme tu l'entends est de n'écouter que l'inspiration de ton humeur hautaine et tracassière [...] » Il lui fait observer que le respect des règles du collège par les élèves est indispensable au fonctionnement de l'établissement.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 décembre 1855
Godin accuse réception de la lettre d'Émile écrite au crayon. Godin constate que le bulletin scolaire d'Émile est meilleur, qu'il est classé 31e (après avoir été 43e) et que la « conduite légère » qui est mentionnée ne signifie pas mauvaise conduite. Il espère qu'Émile va progresser pour ne pas laisser sa tirelire mourir de faim. Il donne à Émile des nouvelles de son mur en béton : il a été fait tardivement et n'a pas séché ; l'eau qu'il contient gèle et la surface se délite. Godin en conclut qu'il faut édifier les murs en béton à la belle saison comme toutes les maçonneries en général.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 décembre 1855
Dans sa dernière lettre, à nouveau écrite au crayon, Émile a annoncé qu'il avait obtenu une note totale plus élevée que la semaine précédente, mais que son classement était moins bon : selon Godin, c'est la preuve que le niveau de ses camarades s'est élevé. Godin demande à Émile de cesser dans ses lettres de se plaindre de ses maîtres et de lui montrer sinon qu'il progresse en chimie, en physique ou en mathématique, au moins qu'il ne perd pas entièrement son temps. Godin revient sur les causes de la dégradation du mur en béton construit par Émile et des briques qu'il a réalisées avec le même matériau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 janvier 1856
Godin reproche à Émile de ne plus écrire à ses parents, un éloignement qu'il percevait dans ses dernières lettres écrites au crayon. S'il n'avait pas été malade, Godin aurait déjà écrit à Émile pour lui rendre compte des expériences qu'il a faites sur les bétons, pour « pouvoir construire des maisons à peu de frais ». Trois matériaux sont propres à faire du mortier : la craie convertie en chaux, l'argile et le plâtre. La chaux donne de bons résultats si elle est bien fondue. Godin termine sa lettre en adressant ses vœux de bonne année à Émile, espérant qu'il soit le premier de sa classe et qu'il ne fasse plus de fautes de français.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, vers le 11 janvier 1856
Esther Lemaire indique à Émile qu'elle a tiré d'un almanach l'histoire qu'elle lui a envoyée, et que Godin se rétablit après avoir été malade. Elle lui annonce que quatre cochons d'Inde sont nés, qu'elle en a donné un à Carlier, et que son lièvre pèse 3 kg. Elle lui demande ce qu'il a fait pendant les vacances du Nouvel An et s'il ne souffre pas du froid.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 janvier 1856
Godin adresse à Émile une lettre à remettre à Goubaux pour l'autoriser à mettre un caban. Il l'avertit qu'il ne peut écrire de longues lettres en moment sans se fatiguer et qu'il remet à la semaine prochaine son récit des expériences sur le béton.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 janvier 1856
Émile ayant attendu avant de se faire soigner, Godin lui fait la leçon : il vaut mieux soigner immédiatement une souffrance plutôt que d'attendre que le mal ait progressé. Il reprend le compte rendu de ses expériences sur le béton. Godin a constaté que le mélange de la chaux fondue avec de l'argile donnait un matériau résistant aux intempéries. Il a réalisé cinq différents mélanges avec deux qualités d'argile, l'une siliceuse, l'autre grasse. Il en a fait cinq briques qu'il a exposées à l'air pendant plusieurs mois. Quatre mélanges ont donné un matériau d'une dureté comparable à de la pierre blanche. Godin conclut qu'on peut se servir de ces mélanges comme un mortier dans lequel on introduit des corps durs, qu'on peut mouler ensuite pour obtenir des pierres.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, vers le 24 janvier 1856
Esther Lemaire avertit qu'elle n'a pas eu le temps de lui écrire des histoires car Godin est toujours malade ; elle précise qu'elle n'est allée voir la grand-mère Lemaire qu'une seule fois depuis le retour d'Émile au collège. Elle lui demande d'aller voir au Jardin des plantes « deux animaux du genre cheval », inconnus en France, donnés par le roi d'Égypte à l'impératrice, dont celle-ci a fait don au Muséum d'histoire naturelle. Elle l'informe que Wateau est venu la voir et lui a dit qu'il avait trouvé Émile très grand et très fort. Esther Lemaire demande à Émile si c'est madame Marchal qui soigne ses blessures.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Jean-Baptiste André Godin à un Émile Godin, 11 février 1856
Godin poursuit le compte rendu de ses expériences sur le béton. Il souhaite qu'Émile puisse se classer dans les quatre premiers élèves de sa classe, lui indique qu'il a mis dans sa tirelire ce qu'il avait gagné avant les dernières vacances, mais qu'il craint qu'elle meurt désormais de faim. Il l'informe que son filleul est venu le voir et qu'il marche seul maintenant. Il lui donne des nouvelles de son lièvre, de la grand-mère Lemaire et de sa marraine. Émile a écrit à ces dernières que Topin est en route pour revenir du Texas : Godin lui fait remarquer qu'il a sans doute mal compris ce que quelqu'un lui a dit, que Topin est allé à Houston chercher des plantes pour les ramener à La Réunion, où il se trouve. Godin transmet à Émile les compliments de son oncle Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 février 1856
Godin remercie Émile pour sa lettre qui lui donne grande satisfaction. Il se réjouit qu'Émile fasse revivre sa tirelire. « Que Dieu t'entende et te vienne en aide car je serais bien heureux de te voir faire des rapides progrès. » Il l'informe qu'Esther Lemaire est arrivée à Guise avec lui samedi « avec tous ses doigts bien portants ».

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 13 mars 1856
Esther Lemaire adresse à Émile une lettre à remettre à Goubaux pour qu'il lui donne les 30 F. Elle donne à Émile les instructions et les horaires de train pour son voyage de Paris à Guise. Elle lui interdit de prendre le train de nuit et lui demande de prendre un billet de 1re classe. Elle souhaite qu'en arrivant à la gare du Nord, il réserve une place de Saint-Quentin à Guise auprès du bureau des messageries impériales. Elle lui signale qu'il fait un peu froid.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 11 avril 1856
Esther Lemaire envoie à Émile du sel de soude pour guérir ses poireaux [verrues]. Elle souhaite que son mal de dents soit guéri. Elle l'informe que messieurs Bureau et Guillon sont venus les voir et qu'ils sont repartis vendredi à midi ; elle a appris qu'Émile avait passé la soirée de dimanche chez Guillon. Elle l'informe que Godin se rétablit peu à peu avec l'arrivée d'un temps doux. Elle souhaite qu'Émile poursuive ses efforts dans ses études et qu'il passe de la 35e place à l'une des premières. Dans le post-scriptum elle l'informe qu'elle revient de l'enterrement de Constant Hamel, dit le singe, mort la veille au soir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 avril 1856
Godin espère que les maux de dents d'Émile vont disparaître avec le temps doux « car ce sont les vents froids et secs du nord qui les occasionnent au printemps et à l'automne à beaucoup de monde ». Il lui recommande l'emploi de la cigarette au camphre pour prévenir le mal. Il pense qu'une simple dissolution de soude est impuissante à guérir les poireaux [verrues] : il faut y additionner de l'eau de chaux pour la rendre caustique ; il lui envoie de la chaux chargée de sels de chaux et un peu de soude. Il espère que le bulletin scolaire de la semaine sera bon.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 29 avril 1856
Esther Lemaire informe Émile que Godin part le soir à Paris et qu'il pourra aller le voir jeudi à l'hôtel Voltaire ou lui demander de venir le chercher au collège Chaptal. Elle l'informe que sa marraine est venue hier et qu'elle et la grand-mère Lemaire se portent bien ; elle lui annonce qu'elle va semer sa luzerne et que Godin laisse pousser sa barbe. Elle note que les jardins de leur propriété à Guise ne sont pas encore beaux et qu'il fait encore trop froid pour que les graines poussent convenablement. Elle le félicite d'avoir gagné d'un coup 15 places dans le classement de sa classe. Elle lui signale qu'elle va semer des soleils comme l'année précédente et qu'elle a acheté à Clovis Doudon (?) une chèvre et son petit qu'Émile soignera pendant les vacances. Elle l'avertit enfin que son père lui apportera du chocolat, du pain d'épice et du sel de soude. Dans le post-scriptum, elle demande à Émile s'il a besoin de papier à lettres, d'enveloppes ou de timbres, et lui demande de présenter ses compliments à Wateau.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 8 mai 1856
Esther Lemaire explique à Émile qu'elle et Godin renoncent à leur projet de lui rendre visite à la Pentecôte car Godin est encore souffrant et qu'il fait un temps exécrable. Elle observe qu'elle n'a pas reçu les derniers bulletins scolaires d'Émile. Elle lui envoie du sel de chaux et lui signale que son père est arrivé à Guise samedi soir.

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Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 16 mai 1856
Esther Lemaire regrette de ne pas être allée avec Godin à Paris pour les fêtes de la Pentecôte, d'autant qu'Émile lui apprend qu'il a une semaine de vacances. Elle lui donne des nouvelles de la chèvre, du chevreau et des cochons d'Inde, de sa grand-mère Lemaire et de sa marraine. Elle lui apprend que son père est toujours souffrant de la poitrine. Elle le félicite pour son bulletin scolaire, meilleur que l'avant-dernier. « Le cousin Moret de Brie-Comte-Robert que nous avons vu à l'Exposition ensemble est venu rester à Guise. Il est arrivé il y a eu lundi 8 jours avec sa femme et ses deux filles. Son fils, que tu as vu, viendra dans quelques mois. »

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 19 mai 1856
Esther Lemaire demande à Émile de prendre soin de ses dents. Elle joint à sa lettre des enveloppes et des timbres mais pas de sel de chaux pour soigner ses poireaux. Elle le prie de transmettre ses compliments à Léonie, dont le père est venu la voir. Elle lui donne des nouvelles des cochons d'Inde, de la chèvre et du chevreau.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 26 mai [1856]
Esther Lemaire félicite son fils après réception de son bulletin scolaire. Elle l'informe que des cochons d'Inde sont nés et que son père ira à Paris bientôt.

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Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 5 juin 1856
Esther Lemaire apprend que Godin et Émile ont passé la nuit de samedi à dimanche et le dimanche ensemble. Elle le félicite pour les progrès que mentionne son dernier bulletin scolaire. Elle lui signale que la Saint-Médard aura lieu dans 15 jours et le baptême du prince le 14 juin et non le 9 comme l'a écrit Émile. Elle lui apprend que Godin est à Paris jusque jeudi et qu'il l'emmènera à l'exposition agricole. Elle lui raconte que plusieurs animaux africains curieux sont arrivés au Jardin des plantes, envoyés par Delaporte, consul au Caire : deux fennecs, un guépard, un jaguar, un tigre royal et des oiseaux de proie, qu'elle regrette qu'Émile et Godin n'aient pas été voir dimanche. Elle lui écrit de demander à son père des enveloppes et des timbres postaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Esther Lemaire à Émile Godin, 9 juin 1856
Godin annonce à Émile que la fête de la Saint-Médard a été reportée au dimanche suivant et que lui et Esther Lemaire ne peuvent aller à Paris car leurs parents viennent les voir. Il lui adresse le permis demandé par Émile pour aller au bain froid et prendre des leçons de natation ; il lui demande d'avoir un bon bulletin scolaire hebdomadaire. Le permis, signé par Godin et daté du 9 juin 1856, est copié au-dessous.

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Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 juin 1856
Esther Lemaire indique à Émile qu'elle a bien reçu ses deux dernières lettres, qu'elle n'a pu lui répondre plus tôt car elle a reconduit la grand-mère Lemaire chez elle, et que sa marraine et grand-mère Lemaire ont été heureuses de lire ses lettres. Elle lui annonce que Godin est parti en voyage depuis vendredi pour aller acheter de la fonte, et qu'elle ne sait pas encore quand ils iront le voir. Esther Lemaire a lu dans la presse qu'on avait distribué des médailles à tous les collégiens et demande si Émile en a obtenu une. Elle lui donne des nouvelles du chevreau qu'elle avait attaché au pommier près de la petite maison d'Émile.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 2 juillet 1856
Godin félicite Émile pour ses résultats scolaires. Il l'encourage à ne pas relâcher ses efforts en fin d'année comme le font les autres élèves, et lui laisse entendre qu'il pourrait rester à Guise après les vacances s'il continue à bien travailler.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 juillet 1856
Godin annonce à Émile qu'il a enfin mis 20 F dans sa tirelire, le félicite et lui annonce qu'il ira bientôt le voir à Paris. Il l'informe qu'il a été à la fête et qu'il a vu la grand-mère Lemaire en bonne santé. Il lui signale qu'il fait édifier une petite construction en béton dans le jardin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 juillet 1856
Godin informe Émile que sa jaquette est à Guise et qu'il doit rapporter pour les vacances tout ce qui ne fait pas partie de son trousseau et le linge donné aux élèves par le collège pour les vacances. Il lui confie qu'Esther Lemaire pense qu'il aura besoin de 12 chemises. La copie de la lettre est suivie de la copie d'une note signée de Godin et datée du 30 juillet 1856 demandant la remise de 30 F à Émile Godin pour les frais de son voyage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 août 1856
Godin donne à Émile l'indication de l'horaire du train pour rentrer à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 avril 1860
Sur l'alimentation en eau du premier pavillon d'habitation du Familistère : Godin expose son projet à Émile qui se trouve à Paris et lui demande de trouver une petite machine à vapeur propre à actionner une pompe pour élever l'eau dans des réservoirs placés dans le comble. Un dessin en coupe légendé du système imaginé par Godin occupe toute la hauteur du folio 116v.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 avril 1860
Sur la réparation d'une locomobile. Godin demande à Émile, avant de quitter Paris, d'aller demander des conseils à Calla au 11, rue Lafayette, et à un autre constructeur rue de La Chapelle. Il précise qu'il n'y a pas à perdre de temps car il a besoin de faire du béton avec la machine. Le reste de la lettre est difficilement déchiffrable. Il est question de maisons de commerce ou d'industrie visitées par Émile.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 avril 1860

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 avril 1860
Godin annonce à Émile qu'il lui a écrit hier une lettre de 4 pages qu'il a adressée poste restante à Saint-Omer car il craignait qu'après Amiens, il soit déjà reparti d'Arras. Il fait observer à Émile qu'il est important de faire connaître les étapes de ses voyages à ceux qui doivent lui écrire. Il l'informe qu'une grande répétition d'orchestre a eu lieu aujourd'hui dans le jardin et que la musique portée par le vent du nord a attiré nombre de curieux. Il précise que sa lettre précédente lui demandait de recueillir des informations sur une petite machine à vapeur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 avril 1860
Godin annonce à Émile qu'il adresse sa lettre à Marquise chez monsieur Dewailly, directeur et associé de Pinart et Cie, fournisseur de fonte des Fonderies Godin-Lemaire. Il l'invite à visiter les hauts-fourneaux et fonderies Pinart et Cie, une importante maison qui a commencé en industrie à peu près en même temps que lui. Il demande à Émile de rappeler à Dewailly que celui-ci avait promis de lui fournir les plans de ses fourneaux de seconde fusion et de le prier de lui en donner les dimensions. Il souhaite qu'en arrivant à Calais, Émile aille voir Dewailly, parent du directeur de Pinart et Cie, à qui il faudra demander s'il a des bois de sapin à leur convenance. Godin souhaite qu'Émile consulte également les autres marchands de bois. Il indique qu'il ne veut plus acheter de feuillets chez Trystram et Crujeot à Dunkerque sans les avoir vus auparavant. Il précise à Émile les dimensions des feuillets en sapin rouge de première qualité qu'il souhaite obtenir. Il souhaite qu'Émile visite les magasins de bois de Calais et de Dunkerque de Trystram et Crujeot pour se rendre compte de la qualité de bois dont ils disposent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 avril 1862
Godin, qui craignait qu'Émile ait rencontré une mer agitée pendant sa traversée [de la Manche], exprime sa satisfaction de recevoir de ses nouvelles : « Tu es ainsi fait que la peur te fera souvent plus de mal que le mal lui-même. » Sur une caisse égarée contenant des planchers pour l'exposition : Godin demande à Émile de faire réclamation à l'administration française.
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