FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 3 janvier 1890
Réponse à la lettre d'Alexandre Tisserant en date du 22 décembre 1889 : vœux de nouvelle année ; relations de Tisserant avec le centre swedenborgien de Paris ; publication des manuscrits de Godin ; sur la vente des ouvrages de réforme sociale.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 2 janvier 1892
Réponse à la lettre de Tisserant en date du 31 décembre 1892 : vœux de bonne année 1892 de la part de la famille Moret-Dallet ; rhume de Marie Moret.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 17 janvier 1892
Adresse ses remerciements et transmet son affection pour Mlle Marguerite. Difficultés pour obtenir les clichés photographiques du mausolée et de la statue de Godin que Tisserant réclamait. Critique et commentaires des deux photographies qu'elle a pu trouver et envoyer. Citation de Swedenborg. Marie Moret s'inquiète des voyages de Tisserant à Guise et à Paris.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 6 décembre 1892
Emménagement à Nîmes qui a retardé l'écriture de cette lettre. Sur la mort de Lucien, fils de Tisserant, et celle de « votre petite Lilie ». Partage la tristesse de Tisserant en attendant leur « réunion nouvelle ». Philosophie sur la mort. Fabre, qui a lui aussi perdu un fils, Émilie, Marie-Jeanne et elle offrent leurs condoléances. Explique être venues dans le sud pour la température, le temps plus clément mais aussi pour « la vraie, la vivante chaleur de l'affection » d'amis chers.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 5 janvier 1881
Moret répond à la place de Godin, qui est trop occupé pour lui formuler une réponse lui-même. Ainsi, Moret évoque les suites judiciaires de « l'affaire d'Émile » et annonce qu'il a envoyé des pièces du dossier à monsieur Falaize pour connaître l'étendue de la décision prise par le juge taxateur. Dans cette affaire, les juges arbitres étaient messieurs André et Godet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 8 février 1885
Sur l'acquisition de capital apport et de certificats d'épargne par Marie Moret et Hippolyte Dallet : Tisserant recommande de recourir à une cession enregistrée. Marie Moret attendait l'avis de Tisserant pour acquérir les titres d'épargne de Monsieur Englebert d'une valeur de 6 000 F. Émilie et Marie-Jeanne Dallet seront de retour à Guise au début du mois de mars.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 24 janvier 1885
Sur la révision des statuts de la Société du Familistère : réponse de Godin à la lettre de Tisserant datée du 22 janvier 1885. Nouvelles de la famille Godin-Moret-Dallet : bonne santé de Godin ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont à Jersey et reviendront aux beaux jours.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 20 janvier 1885
Relatif à la révision des statuts évoqués dans un précédant courrier par Godin, dans la section « Authenticité des parts d'intérêts ». Marie Moret a acquis auprès de Godin, le 5 mars 1881, 70 000 F du capital apport de la Société du Familistère : est-il possible aujourd'hui de faire un acte authentique correspondant à cette cession ? Faut-il de même établir un acte enregistré pour les acquisitions de titres d'épargne à diverses personnes par Marie Moret pour des montants de 8 000 et 6 000 F ? Le problème touche aussi Émilie Dallet, dont le mari avait acquis 20 000 F de capital apport.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 20 mars 1885
Marie Moret espère savoir quand son correspondant compte se rendre au Familistère. Compliments d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet, de Godin (« oncle André ») et de Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 avril 1885
Marie Moret évoque le séjour récent de Tisserant au Familistère. À propos de la propriété achetée par Marie Moret, celle-ci souhaite y élever « un modeste pavillon déjà pompeusement baptisé « Villa André-Marie » ». Elle fait parvenir à Tisserant « tous nos divers documents dont j'ai tiré le duplicata ». Elle mentionne la séance du conseil de gérance de l'Association qui a lieu le jour même.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 4 janvier 1894
Vœux de bonne année. La famille Moret-Dallet à Nîmes pour l'hiver. Tisserant perd la vue : Marie Moret évoque à ce propos la visite au Familistère d'Hodgson Pratt qui, à l'âge de 70 ans environ, s'était fait opérer à Bruxelles de la cataracte, opération bénigne et réussie d'après lui. Réception des vœux de Marguerite Tisserant. Sur Marie-Jeanne Dallet, devenue une jeune femme de 21 ans. Selon Marie Moret et Auguste Fabre, Tisserant est l'un des rares esprits à avoir compris l'œuvre de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 16 avril 1894
Alexandre Tisserant a écrit à Marie Moret pour l'informer que son opération de la cataracte s'est bien passée. Remerciements pour la nouvelle et espère qu'il va se remettre complètement de l'opération comme ce fut le cas pour Hodgson Pratt.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 17 mars 1888
Au sujet de la nécessité de réunir une assemblée générale de l'Association du Famillistère afin d'inscrire au règlement des modifications déjà mises en pratique, notamment en ce qui concerne les assurances mutuelles. Marie Godin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de modifications concernant le conseil de gérance. Elle soumet le projet de modification à Tisserant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 29 mars 1886
Marie Moret envoie un exemplaire de Travail et consommation et demande à Tisserand s'il a bien reçu sa lettre ainsi que celle de Godin.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 3 juillet 1886
Marie Moret écrit en hâte, à quinze jours de son mariage avec Godin et de leur départ au Mont-Dore avec Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Le mariage de Marie Moret et Jean-Baptiste André Godin suscite beaucoup de joie dans la population. Il a été fixé le 14 juillet, jour de la fête nationale, pour éviter un chômage de l'usine. Marie Moret demande à Tisserant d'arriver deux jours avant. Leur notaire habituel, Carré, est interdit par le tribunal de Vervins de signer des actes pendant trois mois, mais contourne l'interdiction en faisant signer des confrères à sa place. Envoie de 500 francs pour ses études et déplacements.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 27 décembre 1886
Marie Moret compatit à la douleur de madame Ast, la fille de Tisserant qui a perdu son mari. Elle lui demande s'il a suivi les travaux de Godin sur le suffrage universel et lui envoie l'Étude sociale numéro 10. Elle le remercie pour ses vœux et décrit le bonheur de sa vie en famille.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 10 mars 1887
Réception de la copie d'un testament et des modifications proposées par Tisserant. Marie Moret remercie Tisserant en son nom et au nom de Godin. Elle signale à Tisserant qu'elle a rêvé de lui la nuit précédente. Elle fait référence à la dernière lettre de Tisserant qui évoque la brave attitude des populations de l'Est. Elle transmet à Tisserant les meilleurs sentiments de la famille Godin-Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 9 décembre 1887
Marie Moret demande des nouvelles de son correspondant et s'il est délivré de l'affaire de Brouvelieures. Elle lui raconte que les affaires et les visites les ont obligées à quitter Lesquielles depuis longtemps et que le mauvais temps les emprisonne désormais. Elle évoque sa bonne réponse à une question d'intérêts soulevée par Godin. Elle lui indique que le numéro du 2 octobre du Devoir publie le compte-rendu de l'exercice 1886-1887 de l'Association et traite des « petits embarras que des anarchistes cherchaient à créer à l'Association ». Elle lui explique que des « attaques d'une certaine presse », qui durent depuis juin 1887, cherchent à exciter les rivalités, que monsieur Barbary a été évincé de l'Association, mais qu'il réside toujours à Guise, où les bruits courent qu'il serait devenu « le séide d'Émile ». Elle lui annonce que Godin prépare la rédaction de son volume La République du Travail, dont des extraits ont été publiés dans le Devoir depuis le 20 novembre 1887. Elle lui demande des nouvelles de sa famille et ce qu'il pense de l'avenir du pays. Elle lui transmet les amitiés de Godin (« André ») et d'Émilie Dallet ainsi que le souvenir de Marie-Jeanne Dallet, et elle présente ses respects à madame Tisserant et à Marguerite Tisserant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 3 janvier 1888
Marie Moret remercie Tisserant et sa fille pour leurs lettres. Elle adresse à la famille Tisserant les vœux de bonheur de la famille Godin-Dallet. Elle l'informe du décès d'Émile Godin, mort la veille à 10h00 d'une congestion pulmonaire, et qui laisse 3 enfants de 9, 7 et 5 ans. Elle lui explique que Godin supporte l'événement « avec la profondeur de sentiment et de résignation d'un homme qui a depuis longtemps pesé et jugé ce que nous appelons vie et mort par ici ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 21 janvier 1888
Marie Moret confirme la lettre d'Émilie envoyée la veille ainsi que son télégramme expédié ce jour. Elle explique à Tisserant qu'elle espérait ne pas avoir à assumer la charge de la gérance de l'Association et qu'elle avait accepté que Godin écrive dans son testament qu'elle aurait à publier ses manuscrits et éditer Le Devoir ; elle ajoute qu'elle doit achever le dernier ouvrage de Godin mais qu'on la presse de prendre la gérance pour éviter « l'inquiétude, l'insécurité, un trouble profond ». Elle exprime son inquiétude et sollicite les conseils de Tisserant. Elle explique qu'elle aurait voulu partir en Suisse ou à Jersey avec Émilie et Jeanne « pendant le retour de la période de 89 à 93 » : « J'ai une épouvante puérile, maladive du retour de ces terribles années. Guerres civiles ; guerres étrangères, bouleversements sociaux surtout, je redoute tout, et nous avons déjà eu les anarchistes ici ! » Elle imagine que Dequenne aurait été nommé administrateur-gérant et Pernin gérant désigné (car monsieur André est simple participant). Elle demande pourquoi il est besoin d'avoir une gérante fictive alors qu'elle voudrait se vouer à la publication des manuscrits inédits de Godin et à la rédaction d'une biographie de celui-ci. Elle affirme qu'à côté de la gérante fictive, André et Dequenne seront les gérants réels, déchargés de la responsabilité illimitée qu'elle devrait assumer. Elle précise que l'assemblée générale qui doit l'élire aura lieu le dimanche 29 janvier. Elle demande à Tisserant de l'éclairer sur sa responsabilité en tant que gérante, en particulier si l'Association devait subir des pertes financières, et exprime sa crainte de devoir être un jour à la charge d'autrui. Dans le post-scriptum, elle transcrit le télégramme qu'elle lui a adressé et l'informe qu'à la demande de Gaston Ganault, Aimé Flamant va organiser la réunion d'inventaire de la succession de Godin le mercredi suivant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle lui demande si elle ne doit pas être assistée par un ou deux conseillers de gérance et par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter. Sur le notaire chargé de la succession : Marie Moret évoque d'éventuelles difficultés entre Aimé Flamant, qui a marié Godin et Moret en qualité de maire de la ville, chargé de la succession d'Émile et chargé du testament de Godin par la Société du Familistère, et Oury, que Godin avait choisi pour notaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 23 janvier 1888
Sur la volonté de Godin que soit publié le contenu de son testament dans les colonnes du journal Le Devoir. La veuve d'Émile Godin « s'émeut, selon Marie Moret, des blâmes pourtant contenus et je dirais presque indirects qui atteignent son mari et elle-même sans doute. Elle a trois petits enfants qui pourront lire cela ». Marie Moret réfléchit à sa demande de « laisser sous quelques points de suspension certains passages ? ou certains mots ? ». Elle transmet à Tisserant les passages qui pourraient être blessants pour la veuve d'Émile, bien que celle-ci n'ait pas directement donné d'indications à Marie Moret. Il est enfin question de l'inventaire de succession à réaliser. Dans le post-scriptum, elle accuse réception d'un télégramme de Tisserant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 26 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que les opérations d'inventaire vont commencer le mercredi 1er février 1888 et elle lui fait part de ses craintes sur des réclamations qui pourraient être formulées sur la donation réciproque des époux Godin-Moret et sur sa fortune personnelle. Sur la créance hypothécaire : « Cette dette me répugne. » Elle aimerait que Tisserant puisse vivre ici un temps comme autrefois ; elle lui explique que les préoccupations d'affaires liées à la succession lui sont odieuses. Sur l'emprunt hypothécaire. Elle envoie ses compliments et ceux de sa sœur et de sa nièce à la famille Tisserant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 janvier 1888
Marie Moret, occupée par la prochaine assemblée générale de l'Association du Familistère, remercie brièvement Tisserant pour sa lettre du 25 janvier 1888. Elle lui demande s'il pourra venir à Guise quelques jours à partir du 3 février et que sa visite est attendue par messieurs Ganault et André, et par elle-même, Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Elle l'informe que les opérations d'inventaire commenceront le 2 février et qu'elle pourrait retenir Ringuier et Ganault s'il arrivait dès le 3 février pour qu'ils discutent ensemble au cas où des incidents se produisaient au cours de l'inventaire. Elle lui annonce : que le conseil de famille des enfants d'Émile a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin et ancien homme d'affaires d'Émile, a été nommé subrogé tuteur et assistera à l'inventaire ; que Ganault et Ringuier séjourneront à Guise trois jours et qu'ils ne feront venir Falaize qu'en cas d'incident ; que Dequenne, probable futur gérant désigné de la Société du Familistère, représentera celle-ci accompagné de monsieur André, le plus au courant des affaires de l'usine. Sur la modification de la raison sociale de la Société du Familistère : Veuve Godin et Cie au lieu de Godin et Cie.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 15 février 1888
Marie Moret indique à Tisserant lui avoir retourné, la veille, 3 lettres à Nancy. Elle l'informe du décès brutal de monsieur Ringuier, dans la nuit de son retour à Paris, d'une congestion cérébrale. Elle en informe Ganault. Elle évoque la publicité légale à la ratification de la nomination de M. Dequenne en qualité de gérant désigné, prononcée dans la dernière assemblée générale. Elle interroge son correspondant sur la manière de procéder à cette publicité ; faut-il la faire immédiatement ou bien attendre que le gérant-désigné devienne gérant, comme le pense Aimé Flamant. Elle transmet ses sentiments à Tisserant et à sa fille Marguerite qu'elle remercie pour sa lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, vers le 20 février 1888
Marie Moret informe Tisserant que le nécessaire se fait pour la publication de la nomination du gérant désigné, conformément à ses indications. Elle explique à Tisserant qu'elle a retrouvé un peu de sommeil en prenant définitivement le parti de transmettre la gérance, et que c'est pour elle une nécessité afin d'avoir le temps de publier les manuscrits de Godin. Elle donne l'exemple de Ringuier pour évoquer l'incertitude du lendemain. Elle explique ensuite qu'André, Dequenne et Pernin sont d'accord pour prendre ensemble la gérance de la Société et qu'une modification des statuts est nécessaire. Elle prend pour exemple le magasin Le Bon Marché, Veuve Boucicaut et Cie, qui vient de passer d'une commandite simple à une commandite par actions. Elle informe Tisserant qu'André, Dequenne et Pernin pensent consulter Vavasseur sur cette question, projet dont elle informe également Ganault. Elle lui transmet les compliments d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret remercie Tisserant pour sa lettre du 28 février 1888. Elle est résolue à réorganiser la gérance mais ne veut pas réaliser son projet en « casse-cou ». Elle lui explique que Ganault pense que le changement ne peut advenir qu'après le règlement complet de la succession de Godin. Elle veut, en attendant, conférer à Eugène André la qualité d'associé, projet auquel pourraient s'opposer les trois « dissidents » ; elle expose le projet de modification des statuts pour conférer le titre d'associé à ceux qui ont travaillé 25 ans consécutivement au service de l'Association ; elle demande à Tisserant s'il confirme son accord pour un tel changement ; elle l'informe qu'elle est résolue à accomplir cette modification car Dequenne ne veut pas être gérant définitif et que Pernin ne doit pas devenir gérant, et que l'idée d'un triumvirat pourrait faciliter l'acceptation de ce changement ; elle fait valoir que Godin était favorable à une gérance partagée, plus efficace qu'une gérance individuelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 11 décembre 1872
Godin indique à Tisserant qu'il a vu Guillaume Ernest Cresson et il l'informe que des produits de son usine seront transportés à Nancy quand il le jugera utile pour les présenter à la cour.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 17 février 1873
Sur un procès industriel en appel à venir à Nancy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 25 février 1873
Godin annonce à Tisserant qu'il a reçu sa lettre à Guise et qu'il repart le lendemain à Versailles. Il l'informe qu'il avertit Cresson de son intention de se trouver à Paris du samedi au lundi suivants. Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin répond à plusieurs questions de Tisserant sur les brevets pour l'émaillage de la fonte et l'usage fait par Boucher et Cie de l'application des émaux opaques par voie sèche, qu'il a le premier mis en œuvre. Godin précise que son brevet de 1852 avait pour objet la vitrification incolore de la fonte pour prévenir sa rouille et que son brevet de 1862 permet l'émaillage polychrome de la fonte pour donner aux appareils un caractère luxueux. Godin indique à Tisserant que les appareils présentés à la cour feront voir les résultats obtenus par les différents procédés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 5 avril 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin prévient Tisserant qu'il lui envoie deux fourneaux Rogeat et non un seul car le premier ne porte pas le nom du fabricant. Sur les émaux utilisés par Rogeat : émaux appliqués par voie humide sur la fonde froide comme on le faisait avant 1852.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 4 avril 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin prévient Tisserant que, pour faire suite à son entrevue avec Alphonse Grebel, il lui envoie un fourneau de Rogeat dont l'enveloppe est émaillée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 17 avril 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin soumet à Tisserant sa réponse aux conclusions de Boucher et lui signale qu'il en adresse une copie à Cresson.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 10 mai 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin explique à Tisserant que les fabrications de Barbedienne et de Christofle n'ont rien à voir avec l'émaillage de la fonte et qu'il préfère donner au tribunal les noms de personnes versées dans l'industrie de la céramique, qui ne sont par ailleurs pas des concurrents : Brianchon, fabricant de porcelaines au 201 quai Valmy à Paris ; Mouzin, fabricant de faïences à Tergnier ; Loebnitz, fabricant de faïences au 4 rue de la Pierre-Levée à Paris ; Baury, fabricant de porcelaine de la maison Vion et Baury au 28 rue de Paradis-Poissonnière à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 mai 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant qu'Aimé Girard et Ferdinand Barbedienne ont accepté d'être experts ; il regrette que l'expertise doive traîner en longueur car Girard et Barbedienne vont se rendre à l'Exposition universelle de Vienne. Il informe également Tisserant que Charles Dietz-Monnin n'accepte pas la fonction d'expert : Godin pense que les relations de Dietz-Monnin avec Viellard-Migeon, associé de Boucher et président d'une union des usines dont fait partie la maison Japy dont il est administrateur, lui interdisent d'être expert dans l'affaire. Godin demande à Tisserant s'il doit lui envoyer une nouvelle liste de chef d'industrie et lui indique que Dietz-Monnin a mentionné Guignet, répétiteur à l'École polytechnique, très compétent sur la question des émaux. Godin signale enfin que Ferdinand Barbedienne est très lié à monsieur Sénart et qu'il était déjà informé de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 29 mai 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin adresse à Tisserant la renonciation de Dietz-Monnin à prendre part à l'expertise, et lui recommande Guignet, répétiteur à l'École polytechnique, qui doit également se rendre à l'Exposition universelle de Vienne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 13 juin 1873
Sur l'affaire Barbet et Cie. Godin informe Tisserant qu'Ernest Guignet, répétiteur à l'École polytechnique résidant au 106 rue Bonaparte à Paris, accepte la fonction d'expert ; il précise qu'il ne sera pas empêché à cause de l'exposition de Vienne. Il lui annonce qu'il verra les autres experts pour qu'ils se mettent d'accord sur les opérations à accomplir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 25 juin 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant qu'il se met à la disposition des experts, mais qu'il ne sait pas quand Aimé Girard et Ferdinand Barbedienne pourront opérer, en raison de l'Exposition universelle de Vienne, et qu'il ne pense pas que Guignet puisse agir seul. Godin compte toutefois presser l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 2 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accuse réception de la lettre de Tisserant du 1er juillet 1873 et de la copie de la lettre qu'il a écrite à Cresson. Godin s'en remet à Tisserant pour le choix d'un avoué à Paris. Sur l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 11 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. En 26 points, Godin explique à Tisserant comment selon lui doit se dérouler l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 9 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accuse réception de la lettre de Tisserant du 9 juillet 1873 et il lui fait part de ses réflexions sur les opérations d'expertise à la lecture de l'arrêt de la cour de Nancy. Godin expose le raisonnement à tenir sur la question de la validité de son brevet de 1862 pour l'application par voie sèche d'émaux opaques tamisés sur la fonte rougie ; il présente les arguments en faveur de son brevet et ceux qui pourraient lui être opposés et les questions que devra résoudre l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 12 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin complète les explications de sa lettre du 10 juillet 1873 par un exposé sur la composition des émaux opaques et sur l'amélioration de leur fusibilité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 16 juillet 1873
Sur un voyage de Tisserant à Guise : Godin lui communique les horaires du chemin de fer et il lui indique qu'il pourra visiter l'usine avec Alphonse Grebel. Sur la préparation des émaux à appliquer sur la fonte. Dans le post-scriptum, Godin ajoute que Tisserant sera reçu chez lui à Guise par son fils et que Grebel lui a écrit que Paris n'a pas pris de brevet d'émaillage en 1840, ni Rogeat en 1853, ni Harel ou Henrich en 1855.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 décembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur des expériences d'émaillage faites par les experts qui, pense Godin, ont été non concluantes malgré les échantillons qu'il leur a fournis et doivent être cause du retard du dépôt de leur rapport. Godin précise qu'un ami de l'Assemblée nationale n'a pu obtenir de renseignements sur l'expertise de la part de Guignet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 décembre 1873
Au sujet d'une proposition de Tisserant relative à l'exploitation de minerais de fer en Algérie. Godin compare l'exploitation de mines en Algérie à celle des mines récemment découvertes de Longwy, bien plus avantageuse. Il pense que les mines africaines pourraient alimenter des usines du littoral de la Méditerranée malgré la distance des gisements, mais il avertit qu'en plus du minerai de fer, les usines auraient besoin de charbon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 1er avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Tisserant que la contre-expertise est acceptée par Barral, de Luynes et Péligot, et que Barral est déjà venu faire des expériences d'émaillage à Guise et a conclu que la description de son brevet était suffisante. Godin informe Tisserant que les trois experts viendront à Guise mardi 7 avril 1874 pour procéder à de nouvelles expériences, et que Cresson devrait les accompagner. Godin lui demande s'il veut se joindre à eux. Il l'avertit que Cresson a pensé faire sommation à Boucher et aux trois premiers experts d'assister aux expériences. Sur le caractère de nouveauté du procédé d'émaillage des émaux opaques sur la fonte, contesté de façon incompréhensible par les premiers experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 2 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin avertit que la contre-expertise aura lieu finalement les vendredi 10 avril et samedi 11 avril 1874 et que les experts vont renouveler à Paris les expériences faites par Barral à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accepte l'offre de Tisserant de faire le nécessaire auprès de son successeur pour qu'il se constitue en son lieu et place. Il lui indique qu'ils seront prêts à plaider le 7 mai et lui demande de signaler à Alphonse Grebel tout ce qui est à faire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 28 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur l'expertise. Godin est désappointé : après que Tisserant lui ait assuré à Versailles que les experts recevraient ses pièces avant le 21 juillet, il a appris d'eux vendredi qu'ils n'avaient reçu que les pièces de Boucher. Le notaire Mercier lui a appris que les experts n'avaient rien reçu : l'un d'entre eux n'avait pas prêté serment car il se trouvait encore à Vienne. Sur la présentation des produits de la manufacture à Guise ou à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 7 Août 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur une citation de monsieur Perpigna relative aux brevets d'invention, reproduite par Tisserant dans un document. Sur la fusibilité de l'émail et son application [à la fonte]. Sur la différence des brevets Durand-Morimbau et Boucher avec ses procédés. Sur les appareils à présenter à Paris. « La question de description suffisante est le seul point de débat. ».
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