FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Coulon, 18 février 1888
Marie Moret accuse réception de la lettre de Coulon du 17 janvier 1888 et du télégramme de madame Coulon. Elle lui explique qu'elle est accaparée par la gérance de la Société du Familistère alors qu'elle voudrait se consacrer aux manuscrits de Godin et à l'achèvement de l'ouvrage que son mari évoquait dans sa lettre à Coulon du 3 décembre 1887. Elle fait référence au Devoir pour évoquer son élection à la gérance et la délégation de certains de ses pouvoirs à des conseillers de gérance. Elle lui demande d'intervenir dans la question soulevée par Godin dans sa lettre du 29 novembre 1887, relative à des poursuites en contrefaçon contre Faure père et fils à Revin, et Deville, Paillette et Cie à Charleville. Elle soutient que les deux affaires doivent être plaidées ensemble. Sur la succession de Godin : elle explique à Coulon que deux députés de l'Aisne, Ganault et Ringuier, ont été désignés exécuteurs testamentaires et que Ringuier est décédé. Elle transmet à madame Coulon les compliments d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 18 février 1888
Sur le choix de Dequenne en qualité de gérant désigné : Marie Moret demande à Ganault si le fait que Dequenne soit belge, qu'il n'ait obtenu que la petite naturalisation (le droit de séjour et les droits civils) et qu'il ait envoyé son fils de 20 ans en Belgique pour échapper au service militaire ne constitue pas un obstacle ; elle lui demande s'il ne faut pas désigner un autre conseiller de gérance pour accepter le legs de Godin. Elle lui explique que cette objection émane de la rumeur dans Guise et que la validité de son mariage a même été remise en question du fait que Dequenne était un témoin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 22 février 1888
Sur une demande de prêt de 35 000 F de la part d'Anseele. Marie Moret regrette que cette demande n'ait pas été faite du vivant de Godin, qui avait des capitaux disponibles. Elle lui explique sa situation financière et celle de la Société du Familistère : Godin a légué la moitié de sa fortune à la Société du Familistère, plus 200 000 F destinés à ses héritiers, dont 300 000 F en titres dans la Société destinés à elle-même ; après règlement de la succession, la Société du Familistère disposera de 2 millions dont une partie en espèces mais qui lui est indispensable comme fonds de roulement. Elle regrette de ne pouvoir personnellement réunir des capitaux pour satisfaire la demande d'Anseele.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Coulon, 24 février 1888
Marie Moret demande à Coulon s'il lui est possible d'examiner les statuts de la Société du Familistère et le testament de Godin pour savoir si l'on peut introduire des modifications dans les statuts, devenues nécessaires. Elle lui communique l'adresse de monsieur Barberon, avoué chargé de ses intérêts dans une affaire dont il a été question entre eux. Elle le remercie pour sa lettre et lui indique qu'elle avait lu dans Le Temps comment il était intervenu à la Chambre sur la question du budget des Postes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 24 février 1888
Marie Moret remercie Ganault pour son information sur la possibilité qu'a Dequenne de devenir gérant désigné. Elle lui confie qu'elle songe à remettre la gérance au triumvirat composé d'Eugène André, Dequenne et Pernin, solution qui conviendrait aux « trois dissidents ». Elle lui communique la copie de la lettre qu'elle a écrite à Tisserant à ce sujet. Il est question de consulter Vavasseur, qui avait déjà été consulté pour la rédaction du pacte statutaire, bien qu'il ait été oublié à l'occasion de l'envoi du faire-part du mariage de Godin et de Moret et du faire-part de décès de Godin : elle demande à Ganault s'il peut aller le voir ; elle l'interroge sur le montant des honoraires et lui rappelle que Vavasseur avait demandé 4 000 F pour donner son avis sur la rédaction des statuts rédigés par Tisserant et que ce dernier lui apporta seulement 2 000 F ; elle se demande si Vavasseur leur en a gardé de la rancœur. Elle signale qu'elle pourrait aussi demander conseil à Georges Coulon, conseiller d'État, directeur général des Postes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edmond Turquet, 24 février 1888
Marie Moret informe Edmond Turquet qu'elle a répondu à monsieur Lefèvre qu'elle ne peut augmenter le personnel de l'Association.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret explique à Ganault qu'elle veut faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la perpétuité de l'Association, que Godin et elle convenaient que le poste de gérante n'était pas fait pour elle, qu'elle a confiance comme Godin en Eugène André pour la direction industrielle et commerciale, et qu'un triumvirat à la gérance permettrait de contrebalancer les décisions d'André. Elle indique qu'André doit obtenir le titre d'associé, même dans le cas où la gérance n'était pas modifiée, car Dequenne ne veut pas de la gérance définitive et que Pernin ne peut ni ne doit l'occuper. Elle lui soumet une proposition de modification des statuts, entendue avec Tisserant, pour accorder à André le titre d'associé sans qu'il soit obligé d'habiter au Familistère, ce que lui interdit l'état de santé de sa femme. La modification (devenir associé après 25 ans de travail consécutif en faveur de l'Association) profiterait également à quelques vieux travailleurs comme le père Damien. Elle s'interroge sur la réaction possible à cette modification des « dissidents » Donneaud, Sekutowicz et Bernardot, raccommodés avec le nouveau régime, mais qui « n'en cherchent pas moins à me tirer aux jambes après m'avoir poussé à accepter la gérance ». Elle informe Ganault que Donneaud est entré à l'économat du Familistère, où ses débuts sont prometteurs, et que Sekutowicz et Bernardot ont conservé leurs fonctions précédentes, mais que les ouvriers trouvent qu'ils sont trop payés ; elle espère que les esprits se calmeront à leur sujet. Dans le post-scriptum, elle transmet le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jenny Fumet, 28 février 1888
Marie Moret remercie Jenny Fumet pour sa lettre du 14 février 1888. Elle lui explique qu'elle ne peut contribuer financièrement et intellectuellement au journal La Rénovation et à la Ligue du progrès social, car elle doit se consacrer à l'édition du journal Le Devoir et à la publication des manuscrits de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Hippolyte Destrem, 28 février 1888
Marie Moret communique à Hippolyte Destrem sa lettre à Jenny Fumet du 28 février 1888 et le prie de la lui remettre. Elle lui explique qu'elle doit se consacrer entièrement à ses travaux personnels, à commencer par la publication du livre posthume de Godin, tâche qu'elle n'a pas encore commencé en raison de la succession de Godin et de la gérance de l'Association du Familistère. Ainsi, poursuit-elle, elle doit renoncer à toute proposition pouvant la distraire de cette mission. Elle lui signale que ce n'est pas elle mais Gustave Rouanet qui a reproduit dans Le Devoir son article paru dans L'Arbitre. Si elle repousse à plus tard le projet de Destrem de s'entretenir avec elle, elle l'assure que pour autant le Familistère reste ouvert à la visite.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret remercie Tisserant pour sa lettre du 28 février 1888. Elle est résolue à réorganiser la gérance mais ne veut pas réaliser son projet en « casse-cou ». Elle lui explique que Ganault pense que le changement ne peut advenir qu'après le règlement complet de la succession de Godin. Elle veut, en attendant, conférer à Eugène André la qualité d'associé, projet auquel pourraient s'opposer les trois « dissidents » ; elle expose le projet de modification des statuts pour conférer le titre d'associé à ceux qui ont travaillé 25 ans consécutivement au service de l'Association ; elle demande à Tisserant s'il confirme son accord pour un tel changement ; elle l'informe qu'elle est résolue à accomplir cette modification car Dequenne ne veut pas être gérant définitif et que Pernin ne doit pas devenir gérant, et que l'idée d'un triumvirat pourrait faciliter l'acceptation de ce changement ; elle fait valoir que Godin était favorable à une gérance partagée, plus efficace qu'une gérance individuelle.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 28 février 1888
Marie Moret explique à Demeur qu'elle a été élue administratrice-gérante par les associés de l'Association par 85 voix sur 89 votants, que la réorganisation de la gérance est en cours et que la succession de Godin est en voie de règlement. Elle s'adresse à Demeur au sujet de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère ; elle cite à ce propos une lettre d'un employé de l'usine de Laeken et une lettre du notaire de Guise Aimé Flamant ; elle signale à Demeur le nom et l'adresse d'un notaire, Gustave Éliat au 59 rue Neuve à Bruxelles. Elle informe Demeur que le couple Brullé vit à Saint-Mandé, qu'Alexandre Brullé est atteint de paralysie grave depuis plusieurs années et qu'il est soigné par sa femme, elle-même de santé fragile.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 29 février 1888
Marie Moret annonce à Ganault qu'elle envoie à Offroy et Cie des coupons de titres de rente pour en encaisser le montant et en créditer le compte de Godin. Sur la modification des statuts de l'Association du Familistère : Tisserant doit lui confirmer la légitimité de la modification de l'article relatif au titre d'associé ; elle le prévient qu'elle lui soumettra ainsi qu'à Tisserant le projet de lettre qu'elle va écrire à Vavasseur sur ce sujet. Elle l'informe que Bernardot est allé à Vervins et a vu Falaize à propos de la succession de Godin : elle a écrit à Falaize que seul Ganault, en qualité d'exécuteur testamentaire, a le pouvoir de lui donner des instructions sur la succession de Godin. Elle demande à Ganault s'il a reçu sa lettre du 25 février 1888 relative au mausolée de Godin. Sur le chantage exercé par Marcel Laporte : Marie Moret raconte à Ganault que Marcel Laporte, fils naturel prétendu d'Émile Godin, a demandé si une part lui avait été réservée dans le testament de Godin, qu'il est venu à Guise lui apporter une lettre de menaces en vue d'obtenir quelque chose ainsi qu'un article de lui contre Godin refusé par le Nouvelliste et qu'il a écrit une nouvelle lettre de menaces à son retour à Alger ; elle demande à Ganault comment empêcher le chantage exercé par Laporte ; elle rapporte que la veuve d'Émile Godin aurait proposé 1 000 ou 2 000 F à Laporte pour récupérer des lettres par lesquelles Émile lui aurait promis 10 000 F ; elle précise que Laporte est employé à la compagnie du chemin de fer Paris, Lyon, Méditerranée et se demande s'il faut saisir le procureur de la République ou avertir son employeur. Elle transmet à Ganault le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 18 janvier 1892
Sur un transfert d'argent de vingt mille francs de son compte courant à la Société du Familistère sur son compte personnel chez Offroy et Cie.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 20 janvier 1892
Accusé de réception de l'information du transfert d'argent vers la Banque cantonale de Berne. Envoi du certificat de dépôt de 94 obligations signé pour la Compagnie universelle du canal maritime de Suez.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ernesto Teodoro Moneta, 27 janvier 1892
Sur un article paru dans Le Devoir de janvier 1892 au sujet des positions de l'Union lombarde. Doit refuser une proposition de soutien financier de Moneta et explique que ses ressources financières ne lui permettent pas d'aider les causes défendues par Godin (paix, féminisme, mouvement ouvrier, etc.). Sur l'administration et l'édition du Devoir, la gestion de la Société du Familistère de Guise et la Société de paix du Familistère dont Marie Moret est membre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Francisco Albarracin, 19 février 1892
M. Albarracín demandait des informations sur les débouchés commerciaux, les catalogues et les gravures de la Société du Familistère mais Marie Moret ne peut lui répondre et lui indique que ces questions sont du ressort de l'administrateur-gérant de la Société du Familistère. Remerciements pour l'envoi d'une photographie « en souvenir de Godin ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Doerflinger, 1er juin 1892
Informe de l'état de santé et des occupations de Bernardot. N'a pas de temps pour le voir car occupée par l'édition et l'administration du journal Le Devoir. Ne saurait répondre à ses questions ses questions sur l'habitation au Familistère et l'admission dans l'Association. Elle le renvoie au dernier numéro du Devoir pour les réponses aux questions concernant le Congrès de la Fédération des sociétés féministes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Savoye frères et Cie, 14 octobre 1892
Envoi d'une circulaire propre pour « écarter le petit quiproquo qui me parait exister entre nous » : ce n'est plus elle qui dirige la Société du Familistère mais M. Dequenne, bien qu'elle habite les locaux de la Société. Elle s'occupe exclusivement du journal Le Devoir.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Roger et Laporte, 20 octobre 1892
Au sujet de la composition de la brochure du compte-rendu de l'assemblée générale annuelle de la Société du Familistère : Roger et Laporte pourront se servir de l'épreuve faite pour Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Roger et Laporte, 28 octobre 1892
Lettre écrite lors du voyage de Marie Moret, Marie-Jeanne et Émilie Dallet à Paris, du 21 au 30 octobre 1892. En fonction de la date d'arrivée des épreuves, Pascaly leur donnera le bon à tirer. Demande d'expédier 340 exemplaires à Doyen au Familistère en grande vitesse. Rappelle qu'elle les autorise à se servir pour la brochure de la Société de la composition du compte-rendu de leur assemblée générale faite pour Le Devoir pour leur brochure. Les 60 exemplaires restants devront être envoyés à Fabre, à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 3 avril 1896
Sur la position d'Élise Pré au Familistère, maintenant que son mari est décédé : elle a travaillé plusieurs années à l'usine du Familistère avant de faire du blanchissage et du ménage ; elle peut espérer que ses années de service au sein de l'Association et le fait qu'elle habite le Familistère puisse lui permettre d'obtenir un emploi dans les services du Familistère ou dans les ateliers de l'usine. Marie Moret lui indique qu'elle ne peut employer une cuisinière qu'une partie de l'année.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Zavattari, 29 avril 1896
Marie Moret ne possédant pas les exemplaires du Devoir demandés par Zavattari, elle lui envoie les bilans de la Société du Familistère de Guise pour les années 1893-1894 et 1894-1895. Informe qu'elle écrit à la Société du Familistère pour que soient envoyés à Zavattari les bilans des années demandées.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 25 août 1896
Remercie James Johnston pour la photographie de Robert Owen mais il est trop tard pour qu'elle figure dans la brochure de Fabre « Un socialiste pratique : Robert Owen », dont Marie Moret lui en envoie un exemplaire. Sur le décès de Miss Martyn qui « nous avait laissé le plus pur, le plus charmant souvenir. » Informe qu'elle transmettra à Fabre, « très versé dans ces questions », la demande de Johnston concernant l'existence à Paris d'entreprises similaires à celles de Leclaire ou du Familistère. Marie Moret a rappelé à l'Association coopérative du Familistère la demande de James Johnston. Remercie Johnston de sa proposition d'envoi d'un journal anglais mais en reçoit déjà à titre d'échange avec Le Devoir. Souhaite un bon voyage à Lisbonne et Madrid à Johnston et à sa fille.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Contadeur, 16 septembre 1896
Réponse à la lettre de madame Contadeur du 17 septembre 1896 : Marie Moret n'est pas la directrice du Familistère, elle ne peut y faire rentrer madame Contadeur. Celle-ci la confond probablement avec Esther Lemaire car Marie Moret n'a jamais connu monsieur Contadeur bien qu'elle lui adressait Le Devoir car elle le savait sympathique à l'idée du Familistère.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 5 octobre 1896
Remercie Juliette Cros de l'envoi de la caisse de raisins noirs qu'elle pensait être envoyée de Nîmes. Pensant que Juliette Cros a sans doute prolongé ses vacances à Corbarieu, Marie Moret a retardé l'envoi de cette lettre et le numéro de septembre du Devoir pour les envoyer à Castelsarrasin. L'assemblée générale de l'Association coopérative du Familistère s'étant tenue la veille [4 octobre 1896], Marie Moret songe aux préparatifs de retour à Nîmes. Sur la rapidité de l'apprentissage de l'anglais par Auguste Fabre. Transmet la confirmation de l'envoi de la lettre d'Émilie Dallet. Sur le compte-rendu de la fête de l'Enfance dans Le Devoir et la participation de Marie-Jeanne Dallet à l'organisation de la matinée théâtrale.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy, Guiard et Cie, 6 octobre 1896
Informe la banque de plusieurs opérations bancaires : a demandé à Dequenne et Cie de transférer 10 000 F sur son compte chez Offroy, Guiard et Cie (solde créditeur entre 33 000 et 34 000 F après l'opération) ; demande le transfert de 5 000 F sur son compte chez Molines père et fils.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame veuve Laporte, 10 octobre 1896
Envoi de documents pour la composition du prochain numéro du Devoir. Confirme le tirage à part de la brochure du compte rendu de l'assemblée générale de la Société du Familistère. La date du voyage à Nîmes n'étant pas fixée, Marie Moret demande l'envoi des épreuves et des manuscrits au Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy, Guiard et Cie, 12 octobre 1896
A passé écriture conforme à la banque du versement de 10 000 F de Dequenne et Cie sur le crédit de son compte. Demande le versement de 500 F de son compte sur celui de sa sœur Émilie Dallet.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Pascaly, 20 octobre 1896
Comme annoncé dans son télégramme, Marie Moret envoie à Pascaly de la part de la Société du Familistère : une lettre adressée à Pascaly, 2 reçus et un chèque de 545,85 F. Précise que le montant a été versé par la Société du Familistère sur le compte de Marie Moret pour Pascaly, que la Société du Familistère souhaite que Pascaly s'acquitte régulièrement des deux reçus envoyés, et qu'il leur accuse réception de cet envoi. Marie Moret annonce écrire la même chose pour Fabre. Remercie Pascaly des informations sur monsieur Crespin. Elle évoque des « pauvres turcos » dépeints par Pascaly.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 20 octobre 1896
Comme annoncé dans son télégramme, Marie Moret envoie à Fabre de la part de la Société du Familistère : une lettre adressée à Fabre, 2 reçus, un titre d'épargne et un chèque de 790,15 F. Elle précise que le montant a été versé par la Société du Familistère sur le compte de Marie Moret pour Fabre, que la Société du Familistère souhaite que Fabre s'acquitte régulièrement des deux reçus envoyés et qu'il leur accuse réception de cet envoi. Marie Moret annonce écrire la même chose à Pascaly. Sur la visite de Pascaly à monsieur Crespin qui ne connait personne à l'instruction publique.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 7 novembre 1896
Marie Moret en retard dans sa correspondance avec Johnston : les préparatifs de son déplacement dans le midi de la France pour passer l'hiver lui ont pris tout son temps. Sur le paquet remis par Johnston à Fabre lors du congrès des coopérateurs à Paris, à l'intention de Marie Moret et contenant une lettre, un foulard et 6 imprimés dont un avec le portrait de Johnston ayant causé « le plus vif plaisir à toute la famille. » Sur la question de Johnston concernant l'existence d'entreprises similaires à celles de Leclaire ou de Godin à Paris : Marie Moret et Fabre en ont discuté et Fabre répondra lui-même à la question prochainement. Transmet les remerciements de Fabre pour les portraits de Robert Owen et les meilleurs souvenirs d'Émilie et Jeanne Dallet. Sur l'admiration du foulard par la famille Moret-Dallet et par Fabre : « nous félicitons vivement les auteurs de ce joli travail. » En post-scriptum, espère que Johnston a bien reçu de la Société du Familistère les documents demandés.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 mars 1897
Demande à Piponnier de presser l'envoi des documents sur le Texas car elle voit une lacune dans le volumineux dossier sur lequel elle travaille actuellement. Sur la souscription pour l'érection d'une statue en hommage à Charles Fourier : la Société du Familistère a versé 100 F d'après le journal L'Association ouvrière, 100 F ont été aussi réunis par le personnel des bureaux de l'usine, et 100 F ont été envoyés par Marie Moret : « On ne croit guère à la réussite du projet... Le temps prononcera. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 18 mars 1897
Réponse à la lettre de Buridant en date du 16 mars 1897. Divers sujets : mot de Demolon communiqué à Émilie Dallet ; demande de Miss Gurney ; dans le cas de demandes relatives au bilan de la Société du Familistère, envoyer en réponse un tiré à part du compte rendu de l'assemblée générale ; envoyer une Étude sociale n° 5 au lieu de l'Étude sociale n° 1, épuisée, à monsieur Brockhaus, pour ne pas perdre une occasion d'en écouler des exemplaires ; numéro de mars 1897 du Devoir réceptionné par Buridant ; sur les échanges acceptés par Le Devoir ; sur des lettres sans intérêt envoyées de Cholet et de Dijon. Mauvais temps dans l'Aisne et beau temps à Nîmes ; floraison du printemps. Souhaite bon rétablissement à monsieur Rousselle et transmet son souvenir à mesdames Roger, Louis et Allart. Envoi prochain par Buridant de matières pour Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 19 avril 1897
Marie Moret signale à Piponnier deux articles du numéro d'avril 1897 du Devoir : l'article p. 204-205 sur le but social de la comptabilité selon Godin et « M. de Rochas et la vie future ». Demande à Piponnier si les récompenses exceptionnelles seront nombreuses à la prochaine fête du Travail. Sur une série d'incidents au Familistère, qui doivent y provoquer des discussions nombreuses. Sur les mesures que devraient comporter les statuts pour le classement des membres de l'Association dans les différentes catégories. Remerciements pour la lettre écrite par Piponnier au milieu de lourdes occupations, « si vive, si alerte et si bien documentée qu'elle nous a transportées comme par magie au Familistère même ». L'histoire en cours de l'Association du Familistère méritera d'être rapportée comme ce fut fait pour les essais sociaux aux États-Unis ou comme Marie Moret le fait dans Le Devoir pour les travaux de Godin, « parce que sur ce terrain nouveau, il faut éclairer la marche pour ceux qui suivront ». Sur la famille de Piponnier : études de Marcel, Robert et Antonia, à l'École de ménage.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Ermant, 23 avril 1897
Réponse à la lettre de Georges Ermant du 20 avril 1897 : Marie Moret ne possède pas d'actions du journal Le Courrier de l'Aisne ; les actions que détenait Godin ont été réparties entre ses héritiers et la Société du Familistère. Don de brochures à Georges Ermant, sans précision de titre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 10 mai 1897
Remercie Piponnier pour ses lettres et sa dépêche. Sur l'assemblée générale extraordinaire des associés de l'Association coopérative du capital et du travail du 13 mai 1897 : Marie Moret regrette de ne pouvoir demander à Antoine Piponnier de la représenter ; elle adresse à Piponnier son pouvoir au nom de madame Denis Proix ; elle indique qu'elle joint à sa lettre le pouvoir d'Émilie Dallet. Sur un conflit au sein du Familistère [l'exclusion d'Albert Louis soumise à l'assemblée générale] : Marie Moret fait référence à l'article 74 des statuts de l'Association relatif à l'exclusion d'un associé ; demande à Piponnier de l'informer du vote de l'assemblée. La copie de la lettre est suivie de la copie de la délégation de Marie Moret à madame Denis Proix pour la représenter à l'assemblée générale extraordinaire des associés de l'Association du 13 mai 1897.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 13 mai 1897
Marie Moret indique à Buridant que son départ de Nîmes est retardé, mais souhaite qu'il dise à madame Louis que son appartement au Familistère et celui d'Émilie Dallet doivent être prêts à les accueillir. Remercie Buridant pour l'envoi du Journal de Vervins du 9 mai 1897 ; elle a pu lire aussi Le Réveil de Guise, où se trouvait un compte-rendu de la fête du Travail. Assemblée générale extraordinaire des associés de l'Association coopérative du capital et du travail [du 13 mai 1897] : demande à Buridant de lui télégraphier le résultat du vote (ratification ou rejet [de l'exclusion d'Albert Louis]) ; demande à Buridant de lui procurer des exemplaires des journaux qui traiteraient la question.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 14 mai 1897
Remercie Piponnier pour sa lettre du 12 mai 1897. Marie Moret discute les articles 99 des statuts et 53 du règlement de l'Association coopérative du capital et du travail, relatifs à l'expulsion d'un associé ; se réfère à l'exemple de Barbary, congédié sans approbation de l'assemblée générale des associés ; l'article 53 du règlement s'applique sans restriction à tous les travailleurs, employés ou fonctionnaires de l'Association. Incertitude sur la solution de l'affaire Albert Louis : un tribunal pourrait condamner l'Association à verser plusieurs milliers de francs à Albert Louis et créer un précédent que d'autres pourraient imiter ; Marie Moret pressée de connaître le résultat du vote. Sur les nouvelles de Guise : décès de monsieur Flamant ; Marie Moret plaint « la famille Charade et le cocher ». Marie Moret informe Buridant que le jour de son départ de Nîmes n'est pas encore fixé. Marie Moret termine sa lettre après la réception d'une dépêche de Piponnier donnant le résultat du vote de l'assemblée générale des associés : 157 voix contre l'exclusion d'Albert Louis et 111 voix en faveur de son exclusion ; demande à Piponnier de la tenir informée.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 16 mai 1897
Remercie Buridant pour sa lettre du 14 mai 1897. Au sujet de l'assemblée générale extraordinaire des associés du 13 mai 1897. Remercie Buridant de lui avoir communiquer des documents relatifs à l'affaire Albert Louis et lui demande de recueillir d'autres pièces, comme le numéro du 13 mai de L'Écho de Guise. Marie Moret prévoit de partir de Nîmes vendredi prochain [21 mai 1897] pour arriver à Guise le samedi suivant dans l'après-midi ; demande à Buridant de prévenir madame Louis ; indique qu'elle paiera à son retour monsieur Pourrier pour le démontage et remontage des rideaux de son appartement au Familistère. A pris note des encaissements réalisés sur le compte du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 29 juillet 1897
Marie Moret demande à Chastanier s'il peut se charger de l'impression du journal Le Devoir. Elle indique que Le Devoir est imprimé par l'ancienne imprimerie Roger et Laporte, reprise par madame veuve Laporte à la suite du décès de Jules Laporte en 1893. Elle donne des informations sur le journal : il est édité pour l'avenir, compte peu d'abonnés, a bientôt 20 ans ; il est tiré à 330 exemplaires pour un coût de 194 F, inclus les corrections, les épreuves, etc. ; 280 exemplaires sont livrés sous enveloppe ; les exemplaires sont expédiés en ballot port dû et l'imprimerie est payée à réception par chèque de la banque Molines père et fils à Nîmes. Des travaux complémentaires sont confiés à l'imprimerie : le tiré à part du procès-verbal de l'assemblée de l'Association du Familistère payé 45 F pour 400 exemplaires par la Société du Familistère ; tirés à part de travaux publiés dans Le Devoir, ceux d'Auguste Fabre notamment, à qui sont comptés 27,50 F les 1 000 feuilles, ou les « Documents pour une biographie complète de J. B. A. Godin », comptés 6 F par feuille pour 100 exemplaires.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 28 août 1897
Retourne à Chastanier les échantillons de papier pour la couverture du journal Le Devoir en indiquant son choix. Sur l'impression d'une communication aux membres de la Société du Familistère : Marie Moret demande le délai de composition et le prix d'impression d'un tirage de 500 ou 1 000 exemplaires d'un texte de 12 000 lettres sur 4 pages de papier à lettres de grand format.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 31 août 1897
Sur l'impression d'une communication aux membres de l'Association du Familistère : l'événement qui la motive se produit et c'est dans l'urgence que doit être composé le texte [non copié] que Marie Moret joint à sa lettre envoyée en recommandé. Le texte doit occuper la totalité des 4 pages de papier à lettre de grand format. Quatre épreuves à envoyer : trois à Marie Moret et une à Jules Pascaly.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 1er septembre 1897
Sur le numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir : donner au roman 18 pages. Sur l'impression urgente d'une circulaire aux membres de l'Association du Familistère : Chastanier indique dans sa lettre du 1er septembre 1897 qu'il lui faut 48 heures pour la composition ; Marie Moret reproduit le texte d'un télégramme adressé immédiatement à Chastanier, le priant de soigner la composition de manière à pouvoir faire les corrections éventuelles par télégramme, et d'envoyer à Pascaly le manuscrit avec l'épreuve qui lui est destinée. Marie Moret établit le calendrier de la publication de la circulaire, donne les instructions pour envoyer les épreuves et les exemplaires en recommandé, et demande de lui communiquer les informations par télégramme ; elle espère recevoir la circulaire le jeudi 9 septembre 1897. Demande d'imprimer la circulaire sur un papier fort pour une meilleure lisibilité du texte sur le recto et le verso des pages.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 2 septembre 1897
Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère. Marie Moret reproduit le texte d'un télégramme qu'elle vient d'envoyer à Chastanier, indiquant une modification du texte de la circulaire au dernier alinéa : « À vous d'agir maintenant. Puisse votre vote assurer l'avenir de l'Association et la consolider pour longtemps, etc. » Indique que la circulaire sera tirée à 500 exemplaires. Demande l'envoi d'une feuille du papier utilisé pour l'impression, afin de choisir des enveloppes de bon format.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 3 septembre 1897
Retourne à Chastanier l'épreuve corrigée de la couverture du numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir. Rappelle que la composition des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » doit être conservée pour un tirage à part. Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère, affaire la plus urgente : elle demande à Chastanier si ses lettres et télégrammes lui sont bien parvenus. Le post-scriptum reproduit le texte d'un télégramme qu'elle lui adresse le jour même, confirmant le tirage de la circulaire à 500 exemplaires.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 4 septembre 1897
Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère : Marie Moret retourne à Chastanier l'épreuve corrigée de son « manifeste » et le bon à tirer. Remercie Chastanier pour sa diligence et lui demande d'envoyer les exemplaires de la circulaire en recommandé le lundi 6 ou le mardi 7 septembre 1897 pour qu'elle les reçoivent à Guise le mercredi 8 ou le jeudi 9 septembre 1897.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 6 septembre 1897
Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère : Marie Moret confirme à Chastanier l'envoi le 4 septembre 1897 du bon à tirer. Préparation du numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir : Marie Moret retourne à Chastanier toutes les épreuves avec quelques corrections ; envoi retardé par la fête de l'Enfance du Familistère. Marie Moret s'excuse de la mauvaise qualité de son écriture, l'usage de son bras droit lui étant encore difficile. Rappelle à Chastanier : que le journal est tiré à 330 exemplaires, dont 280 exemplaires doivent être mis sous enveloppe ; qu'un exemplaire sorti de presse doit être envoyé à Pascaly et à elle-même ; que le ballot des exemplaires doit être expédié en petite vitesse à la gare de Guise à l'adresse d'Henri Buridant ; qu'il faut garder la composition des « Documents pour une biographie complète... » pour un tiré à part lorsqu'il y aura assez de texte pour remplir une feuille. Demande à Chastanier de lui envoyer sa facture dès l'achèvement du numéro du journal et de son « manifeste ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 13 septembre 1897
Marie Moret a reçu les pages spécimens présentant les caractères typographiques proposés par Chastanier pour les prochains numéros du Devoir et choisit la plus grande taille. Accuse réception de l'exemplaire du numéro de septembre 1897 du journal, s'étonne que Chastanier ait affranchi l'envoi à 0,06 F au lieu de 0,05 F, constate que l'exemplaire pèse 132 grammes au lieu des 126 grammes des exemplaires des numéros précédents, et se demande si cet excès de poids ne serait pas dû à un reste d'humidité du papier. Elle indique que le poids sera vérifié sur les exemplaires du ballot et qu'elle ajustera l'affranchissement des numéros expédiés aux lecteurs. Informe Chastanier qu'elle a reçu le 8 septembre 1897 les exemplaires de son manifeste aux membres de l'Association du Familistère, rédigé en vue de l'assemblée générale du 12 septembre 1897, le remercie de sa diligence, et indique qu'il faudra modifier la raison sociale de la Société du Familistère sur la quatrième page de couverture du Devoir : Colin et Cie au lieu de Dequenne et Cie, François Dequenne ayant souhaité prendre sa retraite.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Babut, 14 septembre 1897
Retourne à Babut la lettre jointe à sa carte du 31 août 1897 sur laquelle figuraient deux adresses relevées par Marie Moret. Remercie Babut pour sa recommandation touchant la bibliothèque de l'École normale supérieure. Informe Babut que le retard de sa réponse est dû à deux faits : la fête de l'Enfance du 5 septembre 1897 et l'élection le 12 septembre 1897 d'un nouvel administrateur-gérant en remplacement de François Dequenne ; Louis-Victor Colin, directeur de l'atelier des modèles depuis 8 ans, âgé de 31 ans, a été élu. Envoie à Babut la brochure Le Féminisme de Fabre et un exemplaire de Solutions sociales.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 16 septembre 1897
Marie Moret justifie le retard de sa réponse à Isanie Ducruet par les événements du Familistère : la fête de l'Enfance du 5 septembre 1897, la mise à la retraite le 31 août 1897 de François Dequenne et l'élection le 12 septembre 1897 d'un nouvel administrateur-gérant, Louis-Victor Colin, élu par 193 voix sur 285 votants, qui devance Antoine Piponnier qui a recueilli 91 voix, un bulletin étant nul. La famille Buridant ou la famille Lavabre lui « conteront les incidents de la lutte » quand elle les verra. Henri Buridant doit lui écrire prochainement. Nouvelles météorologiques : l'hiver semble précoce et les hirondelles sont parties plus tôt que d'habitude. Émilie, Marie-Jeanne Dallet et elle-même transmettent leurs meilleurs sentiments à Isanie, Maria et Joseph Ducruet.
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