FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Désiré Masset, 5 octobre 1893
Demande de Désiré Masset et les deux lettres de M. Flamant l'accompagnant transmises à la Société du Familistère Dequenne et Cie.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 2 mars 1895
Sur l'état du compte financier du journal Le Devoir, les ajouts ou suppression de services du Devoir mentionnés dans une note jointe à la lettre et les échanges avec plusieurs revues : La Revue libérale, La Revue immortaliste, La Vie marseillaise (refus de l'échange), Le Progrès spirite. Demande à Doyen de remettre l'Almanach de la coopération française envoyé avec cette lettre à la bibliothèque du Familistère et de lui retourner le numéro du Devoir de mai 1892. Sur la note jointe sont indiqués : « à effacer » du service d'échanges, la Revue des institutions de prévoyance et La Femme et l'enfant ; « à ajouter » aux services gratuits, F. Aimé à Paris et F. Bitard à Bordeaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 29 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin juge que Gauchet spécule sur l'argent qu'il peut gagner à placer les capitaux d'Esther Lemaire et qu'il a des relations étroites avec Cottenest, dont il est également le notaire ; aussi il estime qu'il va manquer d'impartialité dans la liquidation de la communauté et pense qu'il faudrait exiger un second notaire, par exemple monsieur Flamant de Guise, qui jouit d'une réputation d'intégrité. Godin demande à Delpech de lui confirmer qu'il doit se rendre à Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 29 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la nomination de notaires liquidateurs de la communauté de biens : Godin n'a pas de motif pour repousser la nomination du notaire choisi par sa femme, avec lequel il a eu de bons rapports, mais estime qu'il est mu par l'intérêt et qu'il n'a pas eu une attitude loyale les jours précédents ; il pense qu'il faudrait un second notaire et nomme Flamant, notaire et premier adjoint au maire de Guise, qui jouit d'une réputation d'intégrité. Il demande conseil à Lecoq de Boisbaudran avant l'audience du tribunal d'Amiens.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 16 mars 1888
Au sujet de la nécessité de réunir une assemblée générale afin d'inscrire au règlement des modifications déjà mises en pratique, notamment en ce qui concerne les assurances mutuelles. Marie Godin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de modifications concernant le conseil de gérance de la Société du Familistère. Elle soumet le projet de modification à Ganault. Moret l'informe que Steüer va venir au Familistère au début du mois d'avril pour l'édification du mausolée de Godin et que Tony-Noël lui a déjà proposé quatre projets pour le mausolée de Godin. Dans le post-scriptum il est question d'un litige avec Patoux au sujet de fontes et de l'attente d'un jugement remis sous huitaine.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Ségard, 30 mars 1888
Demande d'adresser à M. Flamant, notaire, tous les titres de la société du journal Le Glaneur possédés par Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 20 avril 1888
Rappelle que la Société du Familistère est légataire à titre universel de Jean-Baptiste André Godin. La somme versée à la veuve d'Émile Godin doit être débitée du compte particulier de Godin, et non de celui de la Société.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 20 janvier 1888
Marie Moret indique à Ganault qu'elle vient d'écrire à monsieur Flamant pour lui annoncer que lui-même va lui écrire. Elle le remercie pour son aide : « Vous m'êtes comme un rayon de mon bien aimé André, depuis surtout que dans vos adieux sur sa tombe, vous avez exprimé, touchant l'avenir de l'Association, des pensées qui étaient siennes ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 21 janvier 1888
Marie Moret confirme la lettre d'Émilie envoyée la veille ainsi que son télégramme expédié ce jour. Elle explique à Tisserant qu'elle espérait ne pas avoir à assumer la charge de la gérance de l'Association et qu'elle avait accepté que Godin écrive dans son testament qu'elle aurait à publier ses manuscrits et éditer Le Devoir ; elle ajoute qu'elle doit achever le dernier ouvrage de Godin mais qu'on la presse de prendre la gérance pour éviter « l'inquiétude, l'insécurité, un trouble profond ». Elle exprime son inquiétude et sollicite les conseils de Tisserant. Elle explique qu'elle aurait voulu partir en Suisse ou à Jersey avec Émilie et Jeanne « pendant le retour de la période de 89 à 93 » : « J'ai une épouvante puérile, maladive du retour de ces terribles années. Guerres civiles ; guerres étrangères, bouleversements sociaux surtout, je redoute tout, et nous avons déjà eu les anarchistes ici ! » Elle imagine que Dequenne aurait été nommé administrateur-gérant et Pernin gérant désigné (car monsieur André est simple participant). Elle demande pourquoi il est besoin d'avoir une gérante fictive alors qu'elle voudrait se vouer à la publication des manuscrits inédits de Godin et à la rédaction d'une biographie de celui-ci. Elle affirme qu'à côté de la gérante fictive, André et Dequenne seront les gérants réels, déchargés de la responsabilité illimitée qu'elle devrait assumer. Elle précise que l'assemblée générale qui doit l'élire aura lieu le dimanche 29 janvier. Elle demande à Tisserant de l'éclairer sur sa responsabilité en tant que gérante, en particulier si l'Association devait subir des pertes financières, et exprime sa crainte de devoir être un jour à la charge d'autrui. Dans le post-scriptum, elle transcrit le télégramme qu'elle lui a adressé et l'informe qu'à la demande de Gaston Ganault, Aimé Flamant va organiser la réunion d'inventaire de la succession de Godin le mercredi suivant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle explique à Ganault que le juge de paix lui a conseillé de se faire assister par un ou deux conseillers de gérance, et elle lui demande si elle doit se faire assister par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle lui demande si elle ne doit pas être assistée par un ou deux conseillers de gérance et par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter. Sur le notaire chargé de la succession : Marie Moret évoque d'éventuelles difficultés entre Aimé Flamant, qui a marié Godin et Moret en qualité de maire de la ville, chargé de la succession d'Émile et chargé du testament de Godin par la Société du Familistère, et Oury, que Godin avait choisi pour notaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 janvier 1888
Elle annonce à Ganault qu'elle s'est entendue avec le juge de paix pour que la réunion d'inventaire de la succession de Godin ait lieu le mercredi 1er février. Elle demande à Ganault de prévenir Ringuier de la date de la réunion. Elle lui signale que la Société du Familistère a préparé le compte spécial de Godin au 15 janvier 1888. Sur les difficultés qui pourraient être soulevées au nom des enfants d'Émile sur la donation réciproque faite entre elle et Godin ou sur sa fortune personnelle : elle envoie à Ganault une copie de son contrat de mariage pour qu'il examine si les exécuteurs testamentaires ont la qualité pour faire respecter le testament ou bien si les services d'un avoué comme Falaize à Vervins ou d'un avocat comme Reitsch à Saint-Quentin sont nécessaires. Elle lui communique une copie du codicille du testament.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 30 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault qu'elle a été nommée la veille administratrice-gérante par 86 voix sur 90 votants et qu'elle doit communiquer le procès-verbal de la réunion à Aimé Flamant avec qui elle a parlé de l'inventaire. La réunion se passera dans la salle du conseil de gérance, attenante à son appartement et qui peut accueillir 10 à 12 personnes ; chacun ira déjeuner à l'extérieur pour prendre l'air. Sur l'évaluation des meubles meublants et autres objets de la succession Godin : Picot, le tapissier qui avait dressé le catafalque de Godin dans le pavillon central, évalue à 25 000 F les meubles meublants et leur contenu ; Godin avait fait assurer pour 50 000 F l'ensemble du mobilier et des objets. Elle l'informe que Tisserant recommande de ne faire aucune déclaration compromettante au cours de l'inventaire et de protester contre toute prétention contraire aux conventions testamentaires.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 15 février 1888
Marie Moret indique à Tisserant lui avoir retourné, la veille, 3 lettres à Nancy. Elle l'informe du décès brutal de monsieur Ringuier, dans la nuit de son retour à Paris, d'une congestion cérébrale. Elle en informe Ganault. Elle évoque la publicité légale à la ratification de la nomination de M. Dequenne en qualité de gérant désigné, prononcée dans la dernière assemblée générale. Elle interroge son correspondant sur la manière de procéder à cette publicité ; faut-il la faire immédiatement ou bien attendre que le gérant-désigné devienne gérant, comme le pense Aimé Flamant. Elle transmet ses sentiments à Tisserant et à sa fille Marguerite qu'elle remercie pour sa lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 18 février 1888
Sur le choix de Dequenne en qualité de gérant désigné : Marie Moret demande à Ganault si le fait que Dequenne soit belge, qu'il n'ait obtenu que la petite naturalisation (le droit de séjour et les droits civils) et qu'il ait envoyé son fils de 20 ans en Belgique pour échapper au service militaire ne constitue pas un obstacle ; elle lui demande s'il ne faut pas désigner un autre conseiller de gérance pour accepter le legs de Godin. Elle lui explique que cette objection émane de la rumeur dans Guise et que la validité de son mariage a même été remise en question du fait que Dequenne était un témoin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 28 février 1888
Marie Moret explique à Demeur qu'elle a été élue administratrice-gérante par les associés de l'Association par 85 voix sur 89 votants, que la réorganisation de la gérance est en cours et que la succession de Godin est en voie de règlement. Elle s'adresse à Demeur au sujet de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère ; elle cite à ce propos une lettre d'un employé de l'usine de Laeken et une lettre du notaire de Guise Aimé Flamant ; elle signale à Demeur le nom et l'adresse d'un notaire, Gustave Éliat au 59 rue Neuve à Bruxelles. Elle informe Demeur que le couple Brullé vit à Saint-Mandé, qu'Alexandre Brullé est atteint de paralysie grave depuis plusieurs années et qu'il est soigné par sa femme, elle-même de santé fragile.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 29 février 1888
Marie Moret annonce à Ganault qu'elle envoie à Offroy et Cie des coupons de titres de rente pour en encaisser le montant et en créditer le compte de Godin. Sur la modification des statuts de l'Association du Familistère : Tisserant doit lui confirmer la légitimité de la modification de l'article relatif au titre d'associé ; elle le prévient qu'elle lui soumettra ainsi qu'à Tisserant le projet de lettre qu'elle va écrire à Vavasseur sur ce sujet. Elle l'informe que Bernardot est allé à Vervins et a vu Falaize à propos de la succession de Godin : elle a écrit à Falaize que seul Ganault, en qualité d'exécuteur testamentaire, a le pouvoir de lui donner des instructions sur la succession de Godin. Elle demande à Ganault s'il a reçu sa lettre du 25 février 1888 relative au mausolée de Godin. Sur le chantage exercé par Marcel Laporte : Marie Moret raconte à Ganault que Marcel Laporte, fils naturel prétendu d'Émile Godin, a demandé si une part lui avait été réservée dans le testament de Godin, qu'il est venu à Guise lui apporter une lettre de menaces en vue d'obtenir quelque chose ainsi qu'un article de lui contre Godin refusé par le Nouvelliste et qu'il a écrit une nouvelle lettre de menaces à son retour à Alger ; elle demande à Ganault comment empêcher le chantage exercé par Laporte ; elle rapporte que la veuve d'Émile Godin aurait proposé 1 000 ou 2 000 F à Laporte pour récupérer des lettres par lesquelles Émile lui aurait promis 10 000 F ; elle précise que Laporte est employé à la compagnie du chemin de fer Paris, Lyon, Méditerranée et se demande s'il faut saisir le procureur de la République ou avertir son employeur. Elle transmet à Ganault le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa double lettre de la veille. Elle fournit à Demeur des indications complémentaires sur la Société du Familistère et la succession de Godin en vue de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère. Elle lui explique que la Société du Familistère a été enregistrée à Molenbeek-Saint-Jean le 19 août 1880, que la publication légale a été faite dans le Moniteur belge du 30 août 1880 avec la mention des apports de Godin, et que les modifications apportées aux statuts ont été déposées et publiées en 1882, 1885 et 1888. Elle ajoute que l'achat par la Société du Familistère d'un terrain attenant à l'usine de Laeken aux hospices de Bruxelles lui semble une preuve supplémentaire que la Société du Familistère est reconnue en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Sur l'audience de conciliation devant le juge de paix de Guise. Godin ne croit pas à la sincérité de cette demande de conciliation de la part de sa femme. Il explique à Oudin-Leclère que c'est Flamant qui siégera à l'audience qui ne sera pas publique. Il ajoute que sa femme « a la vanité des apparences » et que c'est « un levier avec lequel on pourrait agir sur elle » car elle ne veut pas apparaître comme une mauvaise mère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Oudin-Leclère une nouvelle citation d'Esther Lemaire. Sur l'évaluation des biens de la communauté par les notaires : Godin pense que le notaire Gauchet s'est rangé du côté des intérêts d'Esther Lemaire, mais qu'il n'a pas de relations de confiance avec Flamant et avec Borgnon ; il demande conseil à Oudin-Leclère. Sur une opposition faite par Dupont sur le salaire de l'ouvrier Chimot, qui consent à verser 5 F tous les 15 jours : Godin regrette que les sommes versées par les ouvriers ne servent qu'à payer les frais d'huissier et ne les libèrent pas de la dette principale. Dans le post-scriptum, Godin évoque sa demande de remboursement des droits arbitrairement versées à l'octroi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il ne va rien publier contre le maire de Guise mais souhaite se servir de l'audience du procès pour faire ressortir l'hostilité permanente du maire à son égard. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et le choix des notaires pour la liquidation. Sur l'opposition faite sur le salaire de Chimot : Godin explique que Chimot père gagne 60 F par mois mais qu'il a de grands enfants qui sont plus forts ouvriers que lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 28 juillet 1869
Godin rappelle à Larue qu'en allant le voir au sujet de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, Grebel lui a parlé d'une affaire à terminer avec son frère Godin d'Étreux. Godin explique à Larue qu'il avait confié au notaire Flamant père le dossier qui contenait des preuves graves contre son frère et qui permettait de conclure que son frère lui devait 300 F au terme de la liquidation, mais que Flamant fils a restitué la totalité du dossier à Barthélémy Godin. Godin demande à Larue s'il peut se charger de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 25 août 1869
Godin résume les derniers épisodes du règlement du litige qui l'oppose à son frère : le règlement du litige avait été décidé par des arbitres nommés par le tribunal de Vervins ; Godin a versé à son frère une somme excédentaire de 285,90 F que celui-ci ne veut pas rembourser ; Barthélémy Godin s'est emparé des titres attestant leur convention et il a pris les pièces du dossier confié à monsieur Flamant justifiant leurs comptes. Godin demande à Larue de mettre un terme à l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 14 octobre 1869
Sur le litige avec Barthélémy Godin. Godin récapitule les faits : Barthélémy Godin s'est saisi des preuves des conventions passées avec lui sur la reprise de son fonds d'industrie ; pour éviter le scandale, Godin a demandé un arbitrage et a suivi sa décision, mais Barthélémy Godin a reçu un trop perçu qu'il refuse de rembourser ; Barthélémy a enlevé auprès du notaire Flamant le dossier des pièces justificatives des paiements, que Godin lui avait confié. Godin n'est pas d'accord avec Larue qui voudrait renvoyer l'affaire à un nouvel arbitrage ; il veut que Larue trouve le moyen de pousser le « délinquant » dans ses retranchements. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : à propos des arrêts de la cour d'Orléans du 12 juin 1869 et de la cour de Paris du 28 août 1837 sur lesquels Esther Lemaire s'appuie pour réclamer un paiement ; Godin demande à Larue de lui confirmer son avis de résister à la demande d'Esther Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 13 novembre 1869
Sur la succession des parents de Jean-Baptiste et de Barthélémy Godin. Godin remet à Larue une citation de son frère pour conciliation sur le partage de la succession de leurs parents. Godin souhaite terminer rapidement l'affaire mais n'a pas voulu signer une déclaration soumise par son frère qu'il juge contraire à la vérité. Sur le litige avec Barthélémy Godin : Godin informe Larue que le notaire Flamant lui a envoyé la déclaration de l'enlèvement de son dossier par son frère ; il l'avertit qu'il a vu monsieur Delabarre qui accepterait la mission d'arbitre rapporteur et que Denisart se rendra à Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 28 novembre 1869
Sur le litige avec Barthélémy Godin. Godin croit qu'il vaut mieux que son frère signe un double de la convention qu'ils ont passée ensemble plutôt que d'être l'objet d'une plainte comme le conseille Larue ; Godin pense que son frère pourrait difficilement contredire monsieur Flamant qui a déclaré lui avoir remis le dossier contenant l'original de la convention. Il demande à Larue de faire la démarche auprès de l'avoué de son frère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 28 avril 1896
Sur la réorganisation du service de la maison de Marie Moret dont il faudra qu'elle s'occupe à son retour. Sur l'intérêt d'Élise Pré à trouver du travail à l'usine ou au Familistère, maintenant que son mari est décédé. La loterie du Familistère tirée le 26 avril 1896 rappelle à Marie Moret l'invitation de monsieur Leblon, maire de Flavigny (Aisne), à participer à la tombola pour les soldats de Madagascar. Ayant confié l'affaire à Piponnier et étant occupée de son côté, Marie Moret a oublié la tombola mais se réjouit de savoir qu'elle s'est bien déroulée. Fabre touché par les paroles de Flore Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 12 septembre 1896
Remercie la banque d'avoir répondu à sa demande de renseignements concernant le transfert de titres à un tiers. Au sujet du transfert des titres bancaires de Marie Moret en cas de décès : Émilie et Jeanne Dallet sont ces seules héritières, elle n'a pas d'autres parents ; les certificats de décès sont, comme en Suisse, délivrés par un notaire ; à Guise, le notaire de Marie Moret est Aimé Flamant, également maire de Guise. Un certificat de propriété délivré par Aimé Flamant en sa qualité de notaire sauvegarderait pleinement sans autre formalité la responsabilité propre de la banque. Marie Moret demande à ce que toute démarche soit facilitée pour Émilie et Jeanne Dallet si elle venait à décéder.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 30 décembre 1896
Marie Moret contente d'avoir fait plaisir à Marie Buridant par son cadeau. La famille Moret-Dallet et Fabre envoient à Buridant et sa famille leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année. Marie Moret, sa famille et Fabre compatissent à la douleur de madame Buridant. Remercie Buridant pour les nouvelles de mademoiselle Demolon, le mot concernant la facture, les divers envois. Au sujet des cartes de visite : demande à Buridant de lui faire un envoi tous les 3 jours à partir du 2 ou 3 janvier 1897. Suspendre le service du Devoir avec le journal Il Secolo et auprès d'Aimé Flamant. Quatre exemplaires du Devoir sont déposés à la mairie de Guise, il n'y a pas lieu d'inscrire également le maire dans les services du journal. Attend avant de prendre une décision concernant Le Saint-Quentinois. Refus d'échange de service du Devoir avec trois autres journaux et suppression du service avec La Revue mutualiste qui a cessé de paraitre. Demande l'envoi du nouveau numéro des Annales des sciences psychiques. À propos des élections municipales : « il semble que la ville est coupée en deux et que la marche des choses doit être à la fois difficile et précaire. » En post-scriptum, demande à Buridant de transmettre ses meilleurs vœux à madame Roger.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 14 mai 1897
Remercie Piponnier pour sa lettre du 12 mai 1897. Marie Moret discute les articles 99 des statuts et 53 du règlement de l'Association coopérative du capital et du travail, relatifs à l'expulsion d'un associé ; se réfère à l'exemple de Barbary, congédié sans approbation de l'assemblée générale des associés ; l'article 53 du règlement s'applique sans restriction à tous les travailleurs, employés ou fonctionnaires de l'Association. Incertitude sur la solution de l'affaire Albert Louis : un tribunal pourrait condamner l'Association à verser plusieurs milliers de francs à Albert Louis et créer un précédent que d'autres pourraient imiter ; Marie Moret pressée de connaître le résultat du vote. Sur les nouvelles de Guise : décès de monsieur Flamant ; Marie Moret plaint « la famille Charade et le cocher ». Marie Moret informe Buridant que le jour de son départ de Nîmes n'est pas encore fixé. Marie Moret termine sa lettre après la réception d'une dépêche de Piponnier donnant le résultat du vote de l'assemblée générale des associés : 157 voix contre l'exclusion d'Albert Louis et 111 voix en faveur de son exclusion ; demande à Piponnier de la tenir informée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la vente d'un terrain. Godin souhaite avoir une entrevue avec Lefèvre pour conclure la vente rapidement et lui permettre d'occuper des ouvriers aux travaux du chemin pendant la mauvaise saison.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le tracé de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon. Godin informe Turquet que ses adversaires républicains dans la ville de Guise ont fait campagne pour les élections municipales en mettant en avant la question du chemin de fer, mais qu'un seul des 23 de la liste du comité réactionnaire, Chenest, a été élu, alors que 22 membres de la liste de la démocratie républicaine formée par lui ont été élus. Il explique que la veille de l'élection le journal de Vervins Le Libéral de l'Aisne avait publié un article sur la question du chemin de fer annonçant qu'avec lui à la tête de la municipalité, la gare serait située aux Coutures. Godin estime que la ville s'est ainsi clairement prononcée sur le sujet ; il demande à Turquet d'en faire part au ministre des Travaux publics et lui signale que Le Courrier de l'Aisne a fait un compte rendu de l'événement le 12 janvier 1881. Il adresse à Turquet un travail sur les études de Menche de Loisne pour le projet de chemin de fer et il lui signale qu'il en envoie un exemplaire au ministre et à chacun des membres de la commission des chemins de fer de la Chambre des députés.

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Auteur : Ganault, Gaston (1831-1894)
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Sur les opérations d'inventaire après décès de Godin et ses actions de la Compagnie du canal de Panama.

Auteurs : Ganault, Gaston (1831-1894) ; Ringuier, Antoine Ernest (1825-1888)
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Sur un projet d'assignation relatif à l'inventaire après décès de Godin.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de 350 actions de la Compagnie du canal de Panama envoyées conformément aux instruction du notaire Flamant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Au sujet de la succession de Godin. Elle renvoie à Me Flamant et Ganault pour toutes questions car M. Rinquier est mort.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Le rhume de Marie Buridant ne s'aggrave pas. Remercie Buridant pour son mot sur madame Dubos-Foy et les nouvelles des élections municipales. Annonce écrire à Édouard Aude. Demande le nom du notaire reprenant l'étude d'Aimé Flamant : « Bouxin » ou « Boucsin » ? Marie Moret contente d'avoir fait plaisir à madame Allart avec l'envoi de l'Almanach de la coopération.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret indique à Buridant qu'elle joint à sa lettre un mot d'Émilie Dallet sur des biberons. Décès d'Abel Davaud : cessation du service du Devoir. Envoie le mandat postal de 25 F de Charles Gouté et détaille la répartition du montant. Demande à Buridant d'envoyer à Charles Gouté les ouvrages demandés dont elle précise la localisation dans son appartement du Familistère. Remercie Buridant pour ses envois et n'a toujours pas reçu le journal envoyé par madame Allart. Le remercie également pour les résultats des élections municipales et le nom du successeur de Flamant. Rappelle qu'elle souhaiterait savoir quelle photographie de Godin a été envoyée à madame Dubos-Foy. Marie Moret heureuse d'apprendre que la santé de Marie Buridant s'est améliorée.
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