FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Louis Henri Villain, 5 octobre 1875
Sur l'inauguration de la ligne de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise : Godin se demande s'il se contentera de se joindre au cortège à son arrivée à Guise ou si les députés ne devraient pas se concerter pour mettre à profit la circonstance. Il indique à Villain qu'il pourrait prendre le train arrivant à Saint-Quentin à 10 heures pour pouvoir s'entretenir avec eux et lui propose de lui montrer le Familistère à cette occasion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 28 octobre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur la fabrication d'un outil pouvant s'adapter au trépan utilisé par Chamolle : Godin renonce à le fabriquer à Guise faute de pouvoir le faire en acier fondu ; il envoie le modèle en bois à Chamolle pour qu'il le fasse faire à l'aciérie d'Imphy. Il fait des observations sur les travaux de sondage. Il rappelle que Boussard doit collecter des échantillons de charbon près du chemin de Montliffé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1875
Godin demande à Émile d'envoyer la brochure Au suffrage universel dans les cantons de Wassigny, du Nouvion-en-Thiérache, de Guise et de Sains-Richaumont. Il indique que la circonscription n'est pas changée, mais que le ministère s'efforcera d'empêcher une élection. « Il serait donc bon de voir dès maintenant si je puis avoir à Wassigny et au Nouvion des groupes amis qui se chargeraient d'appuyer ma candidature. » Il voudrait également savoir si les conseillers généraux Maréchal et Parmentier le soutiendront ou au moins resteront neutres, comme l'espère la préfecture. Il recommande de ne pas choisir des partisans parmi les opposant à Parmentier au Nouvion.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benoist et Fourmestraux, 18 novembre 1875
Sur un emploi d'institutrice. Godin rappelle à Benoist et Fourmestraux qu'il leur a demandé il y a deux mois de lui fournir un instituteur. Il leur demande de lui fournir une institutrice pour tenir une classe de jeunes filles de 8 à 12 ans au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1875
Sur les élections sénatoriales. Godin explique à son fils Émile que Ganault et lui ne voient pas d'un bon œil que Waddington veuille introduire dans la liste le royaliste de Saint-Vallier à côté d'Henri Martin, plutôt que deux candidats moins conservateurs comme Joseph Soye ou François Malézieux. Il indique que la plupart des députés sont favorables à la liste Waddington, de Saint-Vallier et Henri Martin. Sur les élections législatives. Godin pense qu'avec le scrutin uninominal, les efforts de l'administration tourneront contre lui, aussi veut-il s'assurer s'il a des groupes sympathiques à sa candidature dans les quatre cantons. En ce qui concerne le canton de Sains-Richaumont, Godin veut attendre pour savoir si Turquet se présente contre lui. Il recommande de s'occuper avant tout des grandes communes. Sur l'envoi des brochures : Godin observe qu'elles n'ont pas été envoyées proportionnellement au nombre d'habitants des communes ; il recommande d'envoyer les 7 000 exemplaires restants de Au suffrage universel dans toute la circonscription, y compris le canton de Sains, proportionnellement à la population des communes. Sur une visite à faire à Maréchal : Godin laisse chacun faire ce qu'il pense devoir faire ; il précise que Waddington a été hostile à la candidature de Maréchal et que les articles de L'Argus contre celui-ci ont été inspirés par Waddington ; il conseille à Émile de dire à Maréchal qu'il ne doit pas compter sur l'appui de Waddington. Godin annonce que le plus important dans l'immédiat est de savoir si les électeurs de Guise et de Wassigny sont bien disposés à son égard.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 novembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à son fils Émile qu'il lui communique une lettre adressée à Alphonse Grebel au sujet de difficultés signalées par Édouard Larue. Il souhaite que son fils rassemble en toute discrétion des éléments lui permettant d'apprécier sa situation d'un point de vue nouveau. Il lui explique que le jugement de la cour d'Amiens a reconnu que Godin travaillait pour son propre compte depuis le 1er janvier 1864, que les bénéfices depuis ce jour lui appartenaient et qu'il devait payer à Esther Lemaire la moitié des loyers des choses de la communauté et 6 % des valeurs industrielles qui ne produisent pas de loyer. Il demande à Émile de lui communiquer les bénéfices de l'usine de Guise, du Familistère et de l'usine de Laeken de 1864 à 1875 pour qu'il puisse calculer ce qui lui revient et ce qui revient à Esther Lemaire. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : sur le calcul du prix de revient des marchandises produites dans un deuxième établissement en France selon la présence ou non de charbon dans le sous-sol ; dans le cas de la présence de charbon, il est persuadé qu'il aurait un avantage pour une grande partie du marché, en France, en Suisse et en Italie ; dans le cas où il ne trouverait pas de charbon, Godin explique à son fils qu'il devrait se contenter de faire de la seconde fusion et qu'il devrait s'installer plus près de Paris dans la région de Montereau ou de Montargis, où il ferait arriver avantageusement, grâce à la concurrence des canaux et des chemins de fer, la fonte et le charbon d'Angleterre et de Belgique. Le post-scriptum porte sur les intentions d'Esther Lemaire à l'égard du jugement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Graillot, 7 décembre 1875
Godin confirme à Graillot son recrutement en qualité de comptable pour l'usine de Guise. Il l'informe qu'il a prévenu son fils Émile Godin et Eugène André, directeur, qu'il allait faire une visite préalable de l'usine. Il l'invite à venir le voir à nouveau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à mademoiselle E. David, 10 décembre 1875
Godin accuse réception de la lettre de mademoiselle David du 5 décembre 1875. Sur les prétentions salariales de David. Godin avait indiqué à Paul Bert que les émoluments des maîtres adjoints en seconde classe s'élevaient de 1 200 à 1 500 F. Il souhaite que David aille à Guise le plus vite possible. Il précise qu'elle aurait pour le moment à tenir une classe de filles de 8 à 12 ans de 40 à 50 élèves.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Kaltenheuser, 12 décembre 1875
Godin demande à Kaltenheuser à quel titre monsieur Le Moine l'a accompagné lorsqu'il est venu lui soumettre des dessins de modèle. Il lui explique que Le Moine lui avait proposé de placer les produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, mais qu'il n'avait pas fourni ses références. Il demande à Kaltenheuser de fabriquer des spécimens d'après les dessins, qu'il ira voir à Paris s'ils sont achevés avant la séparation de l'Assemblée nationale ou qu'il lui demande d'expédier à Guise dans le cas contraire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 21 décembre 1875
Sur des documents conservés par l'expert Hachet.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Marcheix, 29 décembre 1875
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France ou près de Paris. Godin indique à Marcheix qu'il désire acheter une propriété située sur l'une des lignes de Lyon à proximité de voies navigables et qu'il désire comparer les prix des terrains des environs de Villeneuve-Saint-Georges avec d'autres situés plus loin. Il lui pose une série de questions sur les terrains de la vallée de la Seine compris entre Villeneuve-Saint-Georges et Juvisy et il lui demande s'il y a une propriété à vendre aux environs de Draveil. Dans le post-scriptum, il lui demande d'adresser sa réponse à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame E. David, 31 décembre 1875
Godin annonce à E. David qu'il est de retour à Guise, prend des nouvelles de sa santé et lui demande de lui indiquer le jour de son arrivée à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 12 janvier 1876
Godin demande à Ganault de faire copier pour lui à la préfecture de Laon la liste des conseillers municipaux des cantons de sa circonscription, ceux de Guise, de Sains, de Wassigny et du Nouvion.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Poëtte, Henry Levasseur et Auguste Adolphe Hourdequin, 12 janvier 1876
Godin demande à son correspondant de lui adresser la liste des abonnés à son journal dans les cantons de Guise, de Sains, de Wassigny et du Nouvion.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 22 janvier 1876
Sur l'admission d'Audoy, candidat aux élections, à une réunion électorale à Guise le lendemain : Godin explique à Ganault qu'il ne pourra pas y accéder pour une raison légale et qu'Audoy devra provoquer lui-même des réunions pour se faire entendre. Godin a l'espoir que Ganault sera réélu député à Laon. Il lui confie que lui ne se représentera pas : « Pour ce qui me concerne, quoi que je n'en dise, mon parti est pris de ne pas poser ma candidature ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gaucher, 2 avril 1876
Godin accuse réception de la lettre de Gaucher du 30 mars 1876. Il l'informe qu'il se trouvera à Guise à son arrivée le 5 ou 6 avril. Il indique que les appointements du sous-chef de comptabilité sont de 350 F par mois. Il rappelle à Gaucher que sa visite a pour but d'examiner les livres de comptabilité pour la rédaction d'un mémoire sur le sujet, visite et travail qu'il indemniserait à hauteur de 50 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Ducruet, 14 avril 1876
Godin explique à Ducruet que ses domestiques actuels gagnent 1 000 F par an, mais qu'il veut bien offrir 110 F par mois pour lui et sa femme. Il lui demande s'ils sont en état de faire le service des chambres et si sa femme peut faire le service de lingerie de la maison.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Ducruet, 18 avril 1876
Godin annonce à Joseph Ducruet que lui et sa femme sont employé·es à son service à partir de la fin de la semaine. Il lui demande d'arriver au milieu de la semaine suivante en raison de son absence au conseil général. Il lui communique les horaires des trains de Paris à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Seydoux, 12 mai 1876
Godin explique à Seydoux que le conseil général de l'Aisne a maintenu la concession de la ligne du Cateau à Hirson et a émis le vœu que le gouvernement et les députés de l'Aisne intègrent la ligne dans le prochain projet de loi sur l'intérêt général des chemins de fer. Sur la ligne du Cateau à Saint-Erme et le message de Plichon [président du conseil général du Nord] à Waddington, président du conseil général de l'Aisne. Godin signale à l'attention de Seydoux de Saint-Vallier, sénateur, Turquet, député, et Waddington, intéressés au sort de la ligne du Cateau à Saint-Erme, que soutient Godin et dont il défend le caractère d'intérêt général. Sur une ligne de chemin de fer d'Amiens à Dijon concédée à la Compagnie du chemin de fer du Nord et à la Compagnie du chemin de fer de l'Est, et sur la ligne de Lille à Dijon.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 9 juin 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin envoie le dossier de l'affaire et lui demande le jour de sa venue à Guise pour en parler avec lui. Sur le procès intenté par Boucher à Vervins pour contrefaçon de boutons de porte et d'objets de fonte creuse, en parallèle au procès en appel à Amiens : Godin espère obtenir une indemnité équivalente à celle que le tribunal de Nancy avait accordée à Boucher et Cie ; il expose à Delpech une stratégie pour confondre Boucher et Cie. Sur l'affaire du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise relative à la responsabilité de dommages subis par des marchandises, en appel à Amiens : Godin propose une stratégie à Delpech.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 20 juin 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Gaston Ganault de venir à Guise pour préparer la réunion qui aura lieu samedi sur le compte présenté par Gauchet.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Maréchal que les cantons de Guise, de Sains, de Marle et de Sissonne sont en train de signer une pétition en faveur du chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Il lui demande si le canton de Wassigny va s'y associer.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à Levasseur une pétition en cours de signature dans les cantons de Guise, de Sains et sur toute la ligne du Cateau à Saint-Erme, pour qu'elle soit publiée dans Le Courrier de l'Aisne. Il ajoute à sa lettre un court texte d'introduction à la publication de la pétition.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin communique à Levasseur un article qu'il voudrait voir publier dans le numéro du dimanche du Courrier de l'Aisne. Le manuscrit de l'article intitulé « Chemin de fer du Cateau à St Erme » est copié à la suite de la lettre sur les folios 25r à 30r : l'article soutient la réalisation de la ligne de chemin de fer qui permettrait de relier les ports de mer du Nord à Marseille en passant par Lille, Valenciennes, Le Cateau, Guise, Marle, Reims, Châlons, Chaumont, Dijon et Lyon ; Godin passe en revue les avantages de la nouvelle ligne pour les cantons de l'Aisne qu'elle traverserait, et pour le département de l'Aisne qui pourrait faire l'économie de frais d'entretien des routes ordinaires ; il appelle le gouvernement à donner la possibilité aux capitaux inactifs de s'employer dans une entreprise d'utilité publique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les concessions de chemins de fer du département de l'Aisne pour lesquelles le gouvernement a refusé le décret d'utilité publique. Godin explique que le département du Nord a obtenu un projet de loi pour la concession définitive du chemin de fer de Lens à Armentières et de Valenciennes au Cateau à la Compagnie du chemin de fer du Nord, mais que le gouvernement a refusé l'exécution par une compagnie locale du prolongement de la ligne du Cateau à Saint-Erme en passant par Wassigny, Guise, Sains, Marle et Sissonne sous prétexte qu'il s'agit d'une ligne d'intérêt général de premier ordre. Il ajoute que la ligne est passée sous silence dans le projet de loi actuel, que le conseil d'arrondissement de Laon souhaite que les députés de l'Aisne fassent que la ligne soit comprise dans le projet de concession à la Compagnie du Nord, et que le gouvernement a promis au Département du Nord qu'il obligerait la Compagnie du Nord à réaliser toutes leurs lignes d'intérêt local. Godin demande à Leroux ce qu'il fait à ce sujet auprès du gouvernement et en particulier auprès de Waddington, ministre, président du conseil général de l'Aisne et père de la loi de 1871.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin se plaint auprès de Larue de la lenteur avec laquelle ses affaires sont conduites à Vervins, en particulier son procès avec le chemin de fer de Guise. Il explique que la gare de Guise lui est fermée et il veut que Larue presse le règlement de l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Goblet qu'après leur entrevue et sur sa suggestion, il a fait réaliser [par Tisserant] un travail qu'il adressé à Delpech et que ce dernier lui a probablement communiqué. Il lui annonce que Tisserant pourra se rendre à Amiens lui exposer le fondement des chiffres présentés dans ce travail.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur le projet de conclusions pour le procès en appel : Godin est en accord avec le projet de Delpech mais souhaite qu'y figurent certaines données établies par Tisserant dans son étude. Il suggère à Delpech de commencer son mémoire par un tableau comparant l'état de la fortune commune au moment du mariage et au moment de la dissolution de la communauté pour mettre en valeur les avantages qu'Esther Lemaire retire de la situation. Il lui explique que la note de Tisserant reflète exactement la position qu'il compte adopter à l'audience, et que celui-ci a réuni les différents documents demandés, sauf le plan de l'usine de Guise qui sera prêt dans quelques jours. Il souhaite que Tisserant puisse leur donner des explications sur leur travail commun. Godin insiste sur l'importance de l'audience du procès pour sauvegarder ses intérêts.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur un sondage à réaliser : Godin invite Henri de Hulster à venir à Guise pour discuter de son projet de sondage.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du télégramme de Tisserant. Godin prévient Tisserant qu'il ne veut pas engager Richon à diriger les opérations. Il explique à Tisserant qu'il a demandé 70 m² de surface pour exposer dans les classes 25 et 27 de l'Exposition universelle de 1878 et que Muller, ingénieur au 19 rue des Martyrs à Paris et président de la commission d'exposition de la classe 27, vient de lui apprendre qu'on ne lui accorde que 8 m². Godin demande à Tisserant de se rendre dans les bureaux de l'administration de l'Exposition universelle pour s'informer sur la place accordée à Boucher et Cie ; Godin soupçonne que Boucher et Cie a obtenu bien plus de surface que lui pour exposer les contrefaçons de ses produits. Godin annonce à Tisserant que, fort de ce renseignement, il pourra intervenir auprès de Krantz, son ancien collègue à l'Assemblée nationale. Godin demande à Tisserant de se renseigner également sur le sort réservé à sa demande d'exposer des tables d'école dans la classe n° 6 consacrée à l'enseignement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin propose à Henri de Hulster de signer le traité qui les lie le samedi suivant, mais l'avertit qu'il ne pourra se rendre avec lui sur le lieu du sondage que le lundi matin ou mardi et qu'il faudra qu'il couche à Guise la veille.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur le conflit avec Richon [beau-fils de Desplanques-Bontou] : Godin rappelle à Desplanques-Bontou qu'il est venu à Guise lui confirmer que Richon voulait poursuivre lui-même les travaux de sondage, mais que ce dernier rend désormais impossible la continuation des travaux. Godin annonce à Desplanques-Bontou qu'il est obligé de recourir à la justice pour poursuivre le sondage avec le matériel de Richon, conformément à leurs accords.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Max Veyrac a écrit le 28 mai 1877 à Godin pour lui demander un emploi au Familistère. Godin le prévient qu'il ne trouvera pas son idéal social au Familistère. Il lui envoie un billet de passage de Montréal à Liverpool et de Liverpool au Havre et lui annonce qu'il ne dépendra que de lui de trouver sa place au Familistère ou à l'usine. Il l'invite à répondre aux questions de sa dernière lettre et de celle envoyée à Oneida quand il se trouvera à Guise. Il signale à Max Veyrac qu'il a lu dans le Journal des économistes un article qui lui semblait inspiré par leur correspondance et qu'il lui a attribué.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin sollicite Maréchal pour créer, sur la suggestion d'Edmond Turquet, un comité électoral républicain pour la circonscription de Guise en vue des prochaines élections législatives. Il fait valoir qu'il est important que la majorité républicaine soit écrasante, et il l'invite à déjeuner chez lui le jeudi 19 juillet. Il informe Maréchal que David et lui-même ont convenu qu'il fallait réunir deux personnes par canton, et il lui demande de venir avec une deuxième personne d'influence, de Wassigny ou d'une autre commune de son canton.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin n'a pas répondu à la lettre de Turquet du 29 juin car il pensait le voir à la commission d'étude du projet d'école normale de Laon. Il l'avertit que lui-même et David de Sains ont décidé de constituer un comité électoral dans la circonscription de Guise, et qu'une réunion aura lieu chez lui jeudi 19 juillet. Il l'invite à déjeuner ce jour-là à 11 heures du matin et lui signale qu'il a écrit à Parmentier et Maréchal pour leur demander de réunir deux représentants par canton.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Joseph Soye qu'à l'occasion de la réunion préparatoire du comité électoral de la circonscription de Guise, à laquelle a assisté le docteur Dupuy de Vervins, il a été chargé de rédiger un manifeste électoral en faveur de la candidature d'Edmond Turquet et de la sienne, que le manifeste a été approuvé le mardi précédent, et que les membres du comité ont souhaité que le manifeste soit signé par 8 à 10 personnes dans la circonscription de Guise et par autant dans celle de Vervins. Il lui demande de faire signer le manifeste par Dupuy, Ravaux, Mambour et par ceux qu'il jugerait bon de faire signer. Il précise que les 1 000 exemplaires du manifeste coûteront 30 F.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Levasseur qu'il lui a adressé le 30 juillet précédent une liste de 25 abonnements au Courrier de l'Aisne, en tête desquels figurait Louis Diot (?), cordonnier au faubourg de Villers à Guise, qui ne reçoit pas le journal. Il lui demande de réparer l'erreur.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Dupuy que Devillers lui a communiqué une lettre qu'il lui avait écrite et l'informe qu'il lui adresse une épreuve du manifeste électoral [du comité électoral républicain de Guise] pour qu'il y appose sa signature. Il l'informe également qu'il a envoyé le matin même à Joseph Soye une épreuve du manifeste pour le faire signer notamment par lui, par Ravaux, et par Mambour de La Capelle. Godin indique qu'il a besoin d'être fixé sur les signataires de la circonscription de Vervins. Dans le post-scriptum, il précise que les 1 000 exemplaires du manifeste coûteront 30 F.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Levasseur une liste de 11 abonnements au Courrier de l'Aisne pour un mois ou pour trois mois d'un montant total de 37,50 F à porter au débit de son compte. Il lui confirme sa lettre de la veille indiquant que Louis Diot (?), cordonnier au faubourg de Villers, abonné pour 3 mois depuis le 30 juillet 1877, ne reçoit pas le journal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin est heureux d'apprendre que la revue de Fauvety se porte bien. Fauvety se plaint d'être seul pour conduire son œuvre : « Combien je puis dire la même chose pour celle que j'ai entreprise ici ! » ; Godin indique à Fauvety qu'il achève le Familistère et tente l'organisation pratique de l'association du capital et du travail, et il estime qu'il occuperait une place inutile dans le comité de rédaction de la revue. Sur la politique, qui ne laisse pas de place aux idées d'avenir ; Godin annonce à Fauvety qu'il ne songe pas à la députation et qu'il ne veut plus se mêler aux actes de cette politique confuse : « L'œuvre de décomposition sociale à laquelle elle nous conduit revient à d'autres qu'à moi. J'ai à faire d'autres choses dont peut-être la société profitera quand elle sera arrivée à se demander sur quoi bâtir. » Godin veut cependant bien recevoir des exemplaires des brochures de Fauvety, qu'il trouve excellentes et qu'il essaiera de distribuer avec son manifeste électoral dans la circonscription de Guise qu'il a laissée à Edmond Turquet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le sondage de La Capelle. Godin informe Henri de Hulster qu'il a reçu des échantillons du sondage de La Capelle qui lui laissent croire qu'il a atteint des couches de schiste argileux, qu'il a demandé à Maurois de prélever un cylindre qu'il ira voir le lendemain à La Capelle. Il avertit Henri de Hulster que s'il se confirme qu'il s'agit de schiste ardoisier, il donnera l'ordre d'arrêter le sondage et de remonter à Guise le matériel.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Henri de Hulster qu'il voudrait le voir à Guise pour arrêter l'emplacement du nouveau sondage et pour résoudre le litige entre eux.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Ganault qu'à défaut d'un accord à l'amiable avec Esther Lemaire, il doit terminer l'affaire par un nouveau procès, et que Goblet n'est pas disponible car il est occupé par les élections. Godin demande si Ganault peut s'en occuper et s'il peut venir à Guise pour examiner le dossier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin a appris par Turquet que Fouquet et Villain font partie de la commission sur le chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Godin explique à Fouquet que le gouvernement avait eu l'idée de ce tracé dès 1857 et qu'une convention avait été passée par l'État avec la Compagnie du chemin de fer du Nord pour relier Soissons à la frontière belge en rejoignant la ligne du Nord entre Busigny et Landrecies. Godin cite les termes de la convention ; il indique que la Compagnie du Nord obtint de reporter la ligne d'Aulnoye à Hirson, laissant Guise déshéritée. Il poursuit en informant Fouquet que la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes a repris le projet et que l'État a refusé le décret d'utilité publique, considérant que la ligne était d'intérêt général et non local. Godin cite la réponse faite par le ministre des Travaux publics de Larcy aux questions posées à ce sujet, réponse publiée dans le journal officiel du 18 décembre 1873. Il explique que sous le ministère de Caillaux, le département de l'Aisne a été dépouillé de toutes les concessions faites en 1872-1873, car il n'était pas représenté par des députés cléricaux, bonapartistes ou monarchistes, mais par les républicains Godin et Turquet. Godin envoie deux cartes de lignes ferroviaires à Fouquet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin explique à de Pompéry qu'il veut fonder à Guise un journal hebdomadaire et qu'il en cherche le rédacteur. « Ce serait naturellement un journal local, s'occupant de politique et d'économie sociale, de manière à servir les intérêts du Familistère et à en propager les faits utiles à faire connaître au public. » Godin pense que le journaliste recherché devrait être familier des questions de coopération et d'association ou au moins être « bon républicain à tendances libérales ». Il demande à de Pompéry le montant des appointements qu'il devrait lui verser.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin remercie de Pompéry de l'aider à trouver un rédacteur. Édouard de Pompéry a proposé à Godin de collaborer au journal : Godin ne juge pas que ce soit une bonne idée car de Pompéry est positiviste et lui spiritualiste, et il lui en coûterait de ne pas être d'accord avec lui ; par ailleurs la vie à Guise n'a rien de comparable avec la vie à Paris, ajoute Godin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin estime que l'opinion de Henri Douvillé, qui juge que le sondage de Sardy a toujours été en plein porphyre, ne fait pas autorité. Godin considère que le sondage a atteint des zones granitiques. Il demande à Massoulard de vérifier la réalité des échantillons envoyés. Il lui signale qu'il doit se rendre à Laon mais qu'il peut lui écrire à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Turquet qu'il ne peut lui donner l'autorisation qu'il demande et qu'il ne souhaite pas être à nouveau maire de Guise. Il pense que monsieur Delorme est le plus à même d'administrer la commune et indique que monsieur Devillers, en tête de la liste, refuse toute fonction. Il annonce à Turquet qu'il en parlera avec eux dans la soirée. Il estime que Delorme et Devillers pourraient être maire et premier adjoint et que monsieur Pouillard pourrait être deuxième adjoint. Sur la pétition relative au chemin de fer de Le Cateau à Saint-Erme : Godin avertit Turquet qu'il lui a envoyé, ainsi qu'à tous ses collègues de la Chambre des députés sauf Godelle, des exemplaires de la pétition avec la carte du tracé. Il lui demande de faire signer ses collègues sur un exemplaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rend compte à Ganault de son action pour éviter que l'administration municipale retombe dans les mains des bonapartistes ou des ennemis de la République. Il résulte des entretiens qu'il a menés qu'une première combinaison possible est la suivante : Delorme, propriétaire, maire ; Pouillard, propriétaire, premier adjoint ; Coutte, meunier, deuxième adjoint. Sur Delorme : ancien entrepreneur de bâtiments, otage des Prussiens en 1870, membre du conseil municipal, premier adjoint de Godin maire, exerçant les fonctions de maire pendant le mandat de Godin à l'Assemblée nationale et après la révocation de Godin en tant que maire ; sur Pouillard : premier adjoint de Delorme, propriétaire ancien commerçant ; sur Coutte : meunier propriétaire du moulin de Guise ; les trois figuraient sur la liste républicaine. Une deuxième combinaison comprend : Baré, maire ; Dezaux, manufacturier, premier adjoint ; Coutte, deuxième adjoint. Sur Baré : président du conseil des prudhommes et imprimeur à Guise, rallié à la République. Godin conclut que le gouvernement n'aura pas de peine à former une combinaison qui ne soit pas bonapartiste et qui ne fasse pas appel à lui. Il ajoute que Devillers, comme lui, ne veut pas participer à l'administration municipale. Sur la fondation du journal Le Devoir : Godin annonce à Ganault qu'il va fonder un journal intitulé Le Devoir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rend compte à Turquet de son action pour la formation d'une administration municipale. Il l'informe que la préfecture lui a fait la même demande. Il explique que pour éviter que l'administration municipale soit aux mains des bonapartistes ou des monarchistes ennemis de la République, deux combinaisons sont possibles. La première combinaison comprend : Delorme, propriétaire, maire ; Pouillard, propriétaire, premier adjoint ; Coutte, meunier, deuxième adjoint. Sur Delorme : ancien entrepreneur de bâtiments, otage des Prussiens en 1870, membre du conseil municipal, premier adjoint de Godin maire, exerçant les fonctions de maire pendant le mandat de Godin à l'Assemblée nationale et après la révocation de Godin en tant que maire ; sur Pouillard : premier adjoint de Delorme, propriétaire ancien commerçant ; sur Coutte : meunier propriétaire du moulin de Guise ; les trois figuraient sur la liste républicaine. La deuxième combinaison comprend : Baré, maire ; Dezaux, manufacturier, premier adjoint ; Coutte, deuxième adjoint. Sur Baré : président du conseil des prudhommes et imprimeur à Guise, rallié à la République. Godin ajoute que Devillers, comme lui, ne veut pas participer à l'administration municipale. Il termine en affirmant que toute autre combinaison proposée au ministre serait une manœuvre bonapartiste.
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