FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 2 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin signale à Oudin-Leclère qu'il ne partage pas entièrement l'opinion exprimée par Lecoq de Boisbaudran dans sa lettre. Il lui demande s'il doit se rendre à l'audience du tribunal de Vervins et il lui indique qu'il pourrait fermer son usine s'il devait partager le fruit de son travail actuel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 19 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin communique à Lecoq de Boisbaudran le jugement du tribunal de Vervins sur la question des fruits de la communauté, qui exclut les brevets des biens de la communauté et qui lui semble rendu avec équité. Godin pense que son intérêt est de faire « éterniser » l'affaire et considère que la licitation en masse serait une affaire périlleuse, car il serait contraint de racheter l'usine pour exploiter ses brevets. Il veut provoquer des lenteurs dans la procédure pour continuer à développer l'usine et le Familistère malgré les avis contraires de Jules Favre et de Lecoq de Boisbaudran. Godin évalue ce qui reviendrait à Esther Lemaire du Familistère si la licitation intervenait dans 10 ans : 200 000 F sur 1 200 000 F. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran si le tribunal peut se prononcer sur la possibilité de développer l'usine et le Familistère et il le prie d'attirer l'attention de Jules Favre sur le sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 24 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin pense qu'à la réflexion, le jugement du tribunal de Vervins ne lui paraît pas équitable. Sur la licitation en masse des immeubles demandée par ses adversaires : ceux-ci comptent que Godin n'a pas d'autre choix que de racheter l'usine ; la licitation a été présentée comme la seule voie de la liquidation de la communauté et le partage a été rejeté. Godin explique à Lecoq de Boisbaudran les avantages qu'il voit dans la solution du partage : l'usine peut se diviser en deux parties exploitables ; Esther Lemaire ayant sa part de biens immobilier, il ne serait pas contraint de lui céder toute la partie liquide de sa fortune et conserverait ainsi des capitaux ; l'exploitation par Esther Lemaire de la partie de l'usine lui revenant serait ruineuse ; le Familistère pourrait aussi être divisé en deux lots ; seule l'usine de Belgique devrait être licitée. Godin pense que son exemple montre l'absurdité des lois sur la séparation des biens industriels. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran s'il doit demander au tribunal la division par lots en vue du partage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remercie Oudin-Leclère pour la copie du jugement du tribunal de Vervins sur la licitation et les brevets d'invention. Godin est surpris par la rapidité de la décision du tribunal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 juillet 1865
Sur le conflit avec son frère Alexandre Barthélémy Godin. Godin lui remet une assignation et il fait à Oudin-Leclère l'historique de ses relations avec son frère : il n'a pas réussi à associer son frère à l'établissement industriel de Guise ; celui-ci s'est installé à Étreux et s'est mis à contrefaire ses modèles et à imiter sa fabrication ; Godin laissa faire mais interrompit ses relations avec lui ; son frère, dont la fonderie était proche de la faillite, lui a écrit en début d'année pour lui demander de l'aide : « Vous lirez cette correspondance qui vous fera connaître les faits. » ; Godin consentit à lui reprendre son matériel pour l'aider et éviter que les contrefaçons tombent en d'autres mains et ainsi prévenir d'autres procès ; Godin et son frère établirent un contrat ; Godin versa 26 000 F à son frère, lui racheta même sa matière première pour 7 924 F et à écouler pour lui ses marchandises non écoulées pour un montant de 2 749,05 F. Godin juge que le procès intenté par son frère, qui voudrait être payé pour ses marchandises avant leur vente, est ridicule ; il signale à Oudin-Leclère que son frère a omis de produire une lettre écrite par lui qui se trouve en contradiction avec ses prétentions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 12 août 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Delpech une lettre contenant les réflexions faites par Godin à Dauphin sur le jugement du tribunal de Vervins qui s'est prononcé pour la licitation des biens de la communauté Godin-Lemaire : « En présence de la haine [, cette décision] se prête à tous les excès dont elle est susceptible. » Il demande à Delpech de lui communiquer ses impressions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 janvier 1866
Godin a été averti le 29 décembre 1865 par le sous-préfet de Vervins que le préfet n'avait pas accordé l'autorisation d'ouverture d'un débit de boissons de droit commun au Familistère. Godin estime que le rejet de sa demande du 13 novembre 1865 repose sur une erreur d'interprétation : ce n'est pas dans son usine mais au Familistère que ce débit doit être ouvert ; ce n'est pas une cantine dont il s'agit mais d'un café public ou estaminet. Godin plaide auprès du préfet la cause du Familistère : « il n'est pas dans la pensée du gouvernement de l'Empereur de faire obstacle aux études et aux fondations qui ont pour but l'amélioration du sort des classes ouvrières et ce ne peut être au moment où le Familistère reçoit une publicité extraordinaire en Europe et surtout en Angleterre que l'administration française ne s'en occuperait que pour lui refuser de le placer dans le droit commun. » Godin annonce au préfet qu'il maintient sa demande et le prie de reconsidérer la décision prise par son administration à son insu.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech les pièces relatives à un procès qu'il veut intenter à Jacquet auprès de la cour d'Amiens. Godin résume l'affaire : Godin a conclu une convention avec Jacquet en janvier 1865 pour exploiter ses brevets ; Jacquet est venu à l'usine de Guise de février à août 1865 pour faire fabriquer ses appareils ; il s'installa à Paris pour vendre lui-même ses produits ; il choisit des émaux décoratifs qui n'offrent pas de garanties hygiéniques ; il fit analyser ces émaux par Salvetat, qui les jugea dangereux pour la santé, et il lui intenta un procès en lui réclamant 800 000 F ; il obtint un arrêté du maire de Reims interdisant la vente d'appareils Jacquet ; le tribunal de Vervins a ordonné une expertise ; Godin n'accepte pas l'expertise et fait appel car Jacquet a choisi lui-même l'émail dont il ne s'est jamais plaint. Godin voit dans l'affaire Jacquet la main des agents d'Esther Lemaire par l'entremise de Vigerie, son ancien comptable. Jacquet a demandé à Godin des marchandises d'une valeur de 10 000 F et refuse de les payer, bien qu'un seul des sept appareils fabriqués soit concerné par le procès ; Godin a fabriqué 20 000 F de marchandises qu'il n'est pas nécessaire d'émailler ; si les marchandises ne convenaient pas à Jacquet, il aurait pu lui en faire part. Godin juge que le concours de monsieur Dauphin va lui être nécessaire dans cette affaire dans laquelle Jacquet se présente comme le défenseur de l'intérêt public sacrifiant ses propres intérêts et fait passer Godin pour un empoisonneur public. Godin juge que l'arrêté de Reims, qui interdit la vente de tous ses ustensiles de cuisine, dépasse le but qu'il s'est fixé et lui cause un préjudice ; il veut restreindre l'interdiction aux seuls appareils Jacquet. Il demande son avis à Delpech. Dans le post-scriptum, Godin informe Delpech qu'il ajoute à son envoi des lettres de messieurs Didier et Houlon de Reims.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a envoyé à son retour de Vervins la copie du jugement du tribunal, le décret du maire de Reims et d'autres pièces à Delpech pour lui demander de notifier son appel du jugement aux experts en l'absence de monsieur Dauphin, en vacances. Godin souhaite savoir s'il est utile de faire appel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Schülzemberger, 10 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe son correspondant qu'il fait appel du jugement du tribunal de Vervins et qu'ainsi la réunion d'expertise prévue le jeudi 12 avril n'a pas lieu d'être, l'appel étant suspensif des opérations d'expertise. Il lui signale qu'il adresse le même avis à messieurs Poinsot et Juette.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 29 mai 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Lecoq de Boisbaudran que les craintes de Borgnon sur la régularité de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire ne sont pas fondées, que les juges de Vervins sont ignorants de la comptabilité et que des renseignements imprécis avaient été fournis en son absence à Oudin-Leclère sur les bénéfices. Godin rétablit le chiffre réel des bénéfices de la manufacture. À propos de brevets d'invention dans la liquidation de la communauté.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Blanquinque, 8 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Blanquinque a réalisé des expériences sur les émaux de Godin sans pouvoir se former complètement un jugement. Godin observe qu'il ne peut satisfaire la question soulevée par le tribunal de commerce de Vervins car il ne dispose pas de gaz dans sa ville. Godin l'invite à venir examiner la question à Guise et de prendre à cette occasion le risque de s'empoisonner un peu avec de la cuisine faite au gaz en acceptant de partager sa table. Godin précise qu'il entend rémunérer les études faites par Blanquinque.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 8 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin communique à Delpech ses observations sur l'expertise faite à Reims de ses émaux. Il ne nie pas qu'il y ait du plomb dans les émaux expertisés, mais pense qu'une main malintentionnée a pu y mettre de l'acide avant l'expertise pour que le plomb se détache aussi facilement de l'émail. Il lui explique qu'il ne pouvait pas refuser à Jacquet l'emploi de ses émaux brevetés dont il avait fait une condition du traité conclu entre eux. Il pense que les avocats de Jacquet vont utiliser l'argument - ridicule - de l'action du gaz sur les émaux. Il propose d'ajouter aux conclusions la proposition de supprimer le plomb des émaux. Il indique qu'écrit à Blanquinque de Vervins à ce sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 18 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Delpech qu'il a fait venir Blanquinque à Guise pour faire des expériences sur les appareils Jacquet afin de connaître l'action du gaz sur les émaux, dans la mesure où le gaz n'est pas distribué dans la ville de Vervins. Il lui communique le résultat des expériences et précise qu'il avait auparavant informé Blanquinque du rapport du comité d'hygiène de Reims qui avait relevé que le morceau de mouton rôti contenait une quantité sensible de plomb. Blanquinque n'a pas trouvé trace de plomb dans le poulet cuit dans la rôtissoire Jacquet ni dans la sauce ni sur la rôtissoire. Godin demande à Delpech s'il ne connaît pas à Amiens un chimiste qui pourrait faire cuire un gigot dans la rôtissoire et examiner si du plomb se trouve dans la sauce.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 12 juillet 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran s'il doit faire appel du jugement du tribunal de Vervins rendu le 11 mai 1866.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 5 novembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'il n'a pu lui remettre le dossier de l'affaire Jacquet qu'il veut que ce dernier suive et pour laquelle il veut qu'il plaide à Vervins. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Il lui signale également qu'il doit reprendre l'examen de l'affaire de la liquidation de la communauté de biens Godin-Lemaire. Il l'avertit que le notaire Borgnon s'en entretiendra avec lui à Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 17 novembre 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Favre que Delpech lui apprend qu'Esther Lemaire fait appel du jugement du tribunal de Vervins. Il lui demande de plaider sa cause dans laquelle un intérêt supérieur est engagé. Il lui envoie la brochure rédigée par un journaliste sur le Familistère. « Si le Familistère n'est pas dans l'ordre des idées sociales à la défense desquelles vous vous êtes consacrés, vous n'en êtes pas moins le seul aujourd'hui parmi les avocats qui puissiez vous faire le véritable interprète de la part que cette fondation prendra au milieu des événements contre lesquels j'aurai à lutter. » Il l'informe que Borgnon est à Paris et doit s'entretenir avec Lecoq de Boisbaudran, et que Delpech lui enverra les pièces du dossier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, 20 novembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Le secrétaire de la Société d'encouragement a écrit le 8 novembre 1866 à Godin pour l'informer que Jacquet a demandé qu'il soit sursis à l'examen des produits de sa manufacture par les commissions nommées par la Société d'encouragement. Godin assure le président de la Société que le motif du procès que lui intente Jacquet est d'ordre commercial et que la fabrication de ses appareils est récente et accessoire au regard de la production des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire depuis 20 ans. Il lui demande que les commissions des arts chimiques et celle des arts économiques statuent sans tenir compte de la manœuvre déloyale de Jacquet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 26 février 1867
Sur l'élection législative de 1867 (élection d'un député de la circonscription de Vervins au Corps législatif en remplacement d'Antoine Vilcocq, décédé). Godin estime que les électeurs veulent sortir de l'apathie électorale dans laquelle est plongé le pays. Il déclare être favorable à une candidature d'Odilon Barrot ; il indique qu'il sait que l'opposition à Paris soutiendrait cette candidature ; il demande à Souplet quel appui il trouverait parmi les journaux de Saint-Quentin en faveur d'Odilon Barrot. Il pense que les amis de la liberté doivent se mobiliser pour susciter la candidature d'Odilon Barrot qui pourrait bénéficier de la concurrence des autres possibles candidats : Besson (maire de Guise), Chérubin, de Madrid (de Le Hérie) et Soyer (de Vervins).

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 21 mars 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin se plaint que le rapport des experts ne soit pas en sa faveur. Il se demande si un procès en déchéance du brevet de rôtissoire de Jacquet serait suspensif du jugement du tribunal de commerce de Vervins. Il lui demande de s'entendre avec Oudin-Leclère pour la suite à donner à l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 12 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet : à propos de la venue à Vervins de Lecoq de Boisbaudran avec Jules Favre et de la visite qu'ils pourraient faire au Familistère. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : leur visite au Familistère serait l'occasion de parler des suites de la liquidation. Sur une affaire de déchéance de brevet à porter devant le tribunal de Metz et d'un futur procès en contrefaçon à intenter.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 27 mai 1867
Godin rappelle au sous-préfet qu'à l'occasion de la visite du préfet au Familistère, l'autorisation d'ouvrir aux étrangers le débit de boissons du Familistère avait été évoquée. Godin signale au sous-préfet qu'il n'a pas encore reçu l'autorisation et que la fête du Travail approche. Il indique au sous-préfet que le conseil municipal de Guise n'a pas été convoqué sur la question du chemin de fer malgré la recommandation du préfet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 1er mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin répond aux réflexions d'Odilon Barrot sur sa candidature que lui a communiquées Jules Favre. Godin explique à Barrot qu'il veut faire sortir le suffrage universel de sa coupable apathie. Il l'informe des candidatures possibles de Piette, président du tribunal de commerce de Vervins, de Besson, maire de Guise, et de Chérubin, médecin à Guise, et lui fait part de l'opposition des électeurs de Guise aux candidats de Vervins et réciproquement. Il fait valoir que le nom de Barrot rallierait à lui les électeurs favorables à un candidat jouissant d'une notoriété, et indique que les comités électoraux pourront s'organiser complètement à partir de la déclaration de sa candidature. Il explique que le succès n'est pas garanti, mais qu'il y croit, et que même l'insuccès ne serait pas une défaite. Il lui communique deux lettres de soutien à sa candidature. Godin précise que l'agriculture est mécontente dans l'arrondissement et que la population ouvrière souffre de la cherté du pain. Il signale à Barrot que le journal Le Siècle a fait appel le 27 février aux candidats libéraux pour l'arrondissement de Vervins, il lui indique qu'il écrit à Jules Favre et lui communique une circulaire de Besson.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 1er mars 1867
Godin demande à Souplet d'insérer une annonce dans le journal Le Glaneur. Le texte de l'annonce est copié sous la lettre : annonce de la formation d'un comité électoral de soutien de la candidature d'Odilon Barrot, pour reprendre la tradition de l'élection de députés de notoriété dans la circonscription de Vervins comme le général Foy et le maréchal Sébastiani ; Victor Lefèvre, cultivateur à Courcelles, est le membre correspondant du comité.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin remercie Alexandre Chaseray pour sa lettre qu'il communique à Odilon Barrot. Il l'informe des progrès de la candidature d'Odilon Barrot dans les cantons de Wassigny et de Guise et lui demande s'il peut utiliser sa lettre auprès des électeurs et s'il s'est entendu avec Matton de Vervins. Il lui fait part des démarches de lui-même à Sains et de monsieur Lefèvre à La Capelle. Il lui demande de lui communiquer les noms des personnes qui peuvent aider le comité électoral et lui indique qu'il a écrit à Cardot du Fay à Tenailles et à Loth d'Hirson. Il incite Chaseray à écrire à Odilon Barrot, dont la candidature devrait être annoncée publiquement dans quelques jours.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin tient Odilon Barrot informé de la propagande électorale. Le canton de Wassigny attendait la candidature d'Alexandre Chaseray, qui s'est présenté à toutes les élections depuis 1848 et rassemblait une petite minorité de 2 000 voix environ. Il communique à Barrot la copie de la lettre que Chaseray lui a écrite et l'encourage à lui écrire. Il lui indique que le canton de Wassigny se mobilisera sur son nom, qu'il emploie 900 ouvriers à Guise et que Chenest, qui en emploie un certain nombre, se croit des devoirs envers lui malgré ses relations avec Besson. Il l'informe que le comité va le lendemain visiter Sains et La Capelle et lui demande des noms de personnes dans les cantons d'Aubenton, de Rozoy et de Marle. Il remet à Barrot une note extraite du Journal de l'Aisne relative à la candidature de Piette.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Matton, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. À sa demande, Godin tient Matton au courant de la propagande électorale. Il pense que le canton de Wassigny est complètement acquis à Odilon Barrot, que celui de Guise a été moins travaillé, qu'Alexandre Chaseray du Val-Saint-Pierre se met à la disposition d'Odilon Barrot, que le comité va visiter le lendemain le canton de Sains et celui de La Capelle. Godin demande à Matton d'agir principalement sur les cantons de Vervins, Hirson, Aubenton, Rozoy et Marle. Il concède que les moyens du comité sont réduits par rapport à ceux des candidats officiels et officieux.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 mars 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin constate que l'expertise ne lui est pas favorable. Il demande à Oudin-Leclère de se mettre en relation avec Lecoq de Boisbaudran à qui il demande d'aller plaider à Vervins. Godin estime que la situation est difficile dans la mesure où le tribunal a admis qu'il était obligatoire de placer des émaux à l'intérieur des appareils et que ce n'était pas le fait de Jacquet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 10 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a vu Jules Favre et que ce dernier est d'accord pour partir de Paris le 15, dîner le soir à Laon, puis aller à Vervins, et que lui-même se trouvera à Vervins le 16 mars vers 9 heures du matin. Il lui demande s'il reste à Vervins des objets émaillés ayant servi à la première audience. Il lui signale dans le post-scriptum que Lecoq de Boisbaudran accompagnera Jules Favre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Béchet, Dethomas et Cie, 22 mai 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin demande à la banque de déposer à la Caisse des consignations la somme de 10 000 F suite à la condamnation prononcée contre lui par le tribunal de Vervins au profit de Jacquet, 59, boulevard de Strasbourg à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 27 mai 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur un arrêt de la cour que Godin juge équilibré. À propos d'une expertise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Lecointe, 10 juillet 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Lecointe a dit à Godin, qu'il a vu dernièrement, qu'il lui serait difficile d'accepter la mission d'expert confiée par le tribunal de Vervins et la cour d'Amiens : Godin souhaiterait qu'il accepte, ce qui serait le signe d'un soulagement à ses peines de famille.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 juillet 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Oudin-Leclère que la cour d'Amiens a confirmé le jugement du tribunal de Vervins et qu'elle a maintenu l'expertise dans le cas où les parties ne s'entendraient pas. Godin informe Oudin-Leclère que Lecointe, mécanicien, renonce à être expert et l'avertit qu'il faut veiller à ce que le tribunal ne le remplace pas par un homme incompétent en industrie. Godin pense que Mariolle-Pinguet est le seul dans l'Aisne à être à hauteur de la tâche, et qu'à part lui, le constructeur et chef d'industrie le plus habile est Albaret de Liancourt.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 13 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin informe son correspondant qu'il a envoyé à Mondrepuis par la voiture de La Capelle des affiches circulaires, des manifestes et des bulletins. Il l'avertit qu'il va recevoir la visite de monsieur Coulon qui va visiter les plus importantes communes de la circonscription, allant de Vervins à Aubenton avant de se diriger vers Hirson.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 21 juin 1869
Godin signale à Larue qu'il a reçu la visite de Coulon qui lui a parlé de son désir de le charger de ses affaires au tribunal de Vervins, et que Borgnon lui a expliqué la nature de l'affaire. Godin lui expose le contexte de l'affaire : des employés et ouvriers ont l'hiver dernier organisé des représentations privées pour jouer la comédie et chanter des chansonnettes ; les séances ont eu du succès et les habitants de la ville ont demandé à assister aux soirées, qui furent payantes pour couvrir les frais engagés ; un traité fut conclu avec la Société des auteurs dramatiques ; la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique demanda 1,50 F par pièce et 1 F par chansonnette, ce qui fut jugé excessif ; les amateurs résolurent de ne jouer que des comédies et des vaudevilles pendant les soirées payantes ; les chansonnettes et la musique furent réservées aux soirées gratuites conformément à la sommation faite par Baligant, l'agent de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ; cette société prétend que les amateurs n'avaient pas le droit de changer les airs des vaudevilles par des airs connus ou de supprimer les couplets de leurs chansons ; Baligant a voulu se faire nommer agent de la Société des auteurs dramatiques ; Marie Moret est mise en cause. Godin envoie à Larue le dossier de l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 5 novembre 1869
Sur l'affaire Beauporte. Sur une affaire relative au vol de deux draps au Familistère. Godin récapitule l'affaire : deux draps d'une famille du Familistère ont disparu et ont été retrouvés parmi le linge mis à sécher de la population du Familistère ; des jeunes mariés, les Beauporte, sont reconnus être les auteurs du forfait ; plutôt que de les renvoyer, ils sont mis à l'amende avec affichage, ce qui semble être l'objet de la plainte des Beauporte, conseillés, pense Godin par ses ennemis à Guise : « Quand à l'affichage, cela est consacré depuis l'origine du Familistère. Les faits de malpropreté, l'absence des écoles des enfants, les contraventions aux buanderies, aux lavoirs et aux étendoirs, un tapage nocturne et tous les faits qui nuisent à l'intérêt commun sont signalés sur une affiche avec l'amende à laquelle ils donnent lieu. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 13 novembre 1869
Sur la succession des parents de Jean-Baptiste et de Barthélémy Godin. Godin remet à Larue une citation de son frère pour conciliation sur le partage de la succession de leurs parents. Godin souhaite terminer rapidement l'affaire mais n'a pas voulu signer une déclaration soumise par son frère qu'il juge contraire à la vérité. Sur le litige avec Barthélémy Godin : Godin informe Larue que le notaire Flamant lui a envoyé la déclaration de l'enlèvement de son dossier par son frère ; il l'avertit qu'il a vu monsieur Delabarre qui accepterait la mission d'arbitre rapporteur et que Denisart se rendra à Vervins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 janvier 1870
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a confié à Édouard Larue ses intérêts devant le tribunal de Vervins ; il demande à Oudin-Leclère de transmettre à Larue la suite de son affaire en liquidation contre Esther Lemaire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 31 janvier 1870
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin communique à Larue une lettre d'Oudin-Leclère, à qui il a demandé de lui remettre la suite de son affaire en liquidation. Il l'invite à répondre à la demande d'Esther Lemaire. Il lui explique que sa santé ne lui permet pas de se rendre à Vervins pour parler de l'affaire avec lui. Sur le choix d'un expert doué de connaissances en industrie à côté des deux architectes déjà nommés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président du tribunal de Vervins, 19 février 1870
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin exprime au président du tribunal de Vervins sa conviction que l'expert qui doit être nommé, aux côtés des deux architectes déjà nommés, doit posséder une expérience industrielle et manufacturière notoire. Il sollicite un rendez-vous à ce sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 24 février 1870
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur le paiement de sommes à Esther Lemaire. Sur la nomination d'un expert doué de capacité industrielle et manufacturière. Il demande à Alphonse Delpech de lui communiquer sa note de frais et d'honoraires. Dans le post-scriptum, il indique à Delpech qu'il ne sait rien de la conférence qui a eu lieu à Paris sur le Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 1er mai 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. À la suite de la menace d'un rachat des usines par Esther Lemaire, Godin demande à Cresson de presser la solution d'une licitation en masse des usines. Si la justice tenait compte des accroissements donnés depuis 1863, il pourrait racheter les établissements et poursuivre son œuvre ; dans le cas contraire, il reprendrait ses brevets et les nouveaux modèles qu'il a créés pour fonder ailleurs un nouvel établissement. Godin souligne l'importance d'une licitation rapide qui lui permette de faire les transformations nécessaires dans son usine. Sur l'expertise : Godin voit sa seule planche de salut dans l'évaluation de la plus-value des usines depuis 1863.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 1er novembre 1872
Godin informe Ganault que sa lettre au Journal de l'Aisne lui a valu une assignation à comparaître devant le tribunal civil de Vervins de la part de Delacourt qui réclame 60 000 F de dommages et intérêts. Il lui indique que les quatre journalistes également assignés pour avoir publié sa lettre se sont entendus avec lui pour souhaiter que Ganault et Turquet soient leurs défenseurs, dans l'intérêt de l'opinion républicaine dans le département.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 16 novembre 1872
Sur l'affaire Moine. Godin signale à Delpech qu'il a dû recevoir de Larue les pièces d'une affaire opposant Godin à un de ses anciens employés, jugée au tribunal de Vervins et qu'il désire renvoyer devant le conseil des prudhommes de Guise. Godin explique à Delpech que le tribunal a cru que Moine était un employé comptable alors qu'il dirigeait la fabrication de la fonderie et distribuait le travail à 200 ou 300 ouvriers jusqu'à ce qu'il le remplace à ce poste et lui confie la fonction de suivre toutes les commandes urgentes jusqu'à leur expédition. Il ajoute qu'il préférerait se désister plutôt que perdre son procès en appel à Amiens et il demande à Delpech l'état de la jurisprudence de la cour sur le sujet. Il lui demande de lui répondre au 28, rue des Réservoirs à Versailles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Pétilleau, 21 novembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur le rôle d'Émile Godin, d'Alphonse Grebel, de Lesne et de Pétilleau dans la préparation de l'expertise de la valeur de l'usine, sur la susceptibilité de Pétilleau et sur ses difficultés à répartir le travail. Sur l'affaire Pagès. Sur l'affaire Thiébault.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 26 novembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur l'expertise de la valeur des usines en 1863 et 1872. Sur l'affaire Moine : Godin pense que la jurisprudence relative aux prudhommes est incertaine et qu'il serait prudent qu'il se désiste de son appel ; il voudrait se rendre à Vervins pour l'audience pour expliquer lui-même au tribunal comment Moine a quitté son établissement dans des conditions déplorables.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 11 janvier 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Larue s'il a fait le nécessaire pour que Delpech puisse suivre l'appel d'Esther Lemaire devant la cour d'Amiens. Sur l'affaire Delacourt : Godin veut y mettre un terme. Dans le post-scriptum, Godin rappelle à Larue qu'il souhaite expliquer lui-même l'affaire Moine devant le tribunal de Vervins.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à messieurs les employés de la Poste, 13 octobre 1892
Donne procuration à madame Roger pour récupérer sa correspondance en l'absence de Doyen.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame veuve Laporte, 4 juillet 1895
Demande d'épreuves du prochain numéro du Devoir. Mention du nom du nouveau gérant du journal Le Devoir, H. E. Buridant, qui envoie sa demande ce jour au procureur de la République à Vervins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 janvier 1873
Godin informe Delpech qu'il ne demande pas à Cresson de plaider dans l'affaire Schneider et il lui demande de choisir un avocat d'Amiens. Il le prie de lui communiquer ses observations sur la note qu'il a rédigée sur cette affaire.
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