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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 9 septembre 1870
Godin félicite Jules Favre pour le langage tenu par le ministre des affaires étrangères du gouvernement de la Défense nationale dans sa circulaire [parue dans le Journal officiel du 6 septembre 1870], glorieuse page d'histoire selon Godin. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Favre qu'il part pour Paris où il espère pouvoir se rendre utile à la patrie, en passant par Saint-Quentin pour se rendre compte de ce qui s'y passe. Godin joint à sa lettre une note intitulée « Défense nationale pour le Département de l'Aisne », datée du 9 septembre 1870 : il appelle à réorganiser l'administration du département ; il décrit l'état de découragement de la garde mobile et donne l'exemple des 1 500 gardes mobiles stationnés à Guise, qui « fuiraient devant quatre Uhlans » et sont dans l'incapacité d'assurer la surveillance des 60 000 kg de poudre stockées dans le fort de la commune ; il réclame qu'on nomme de nouveaux chefs à la garde mobile dans l'Aisne et le Nord pour lui donner un nouvel élan patriotique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la Banque de France à Tours, 4 octobre 1870
Godin demande au directeur de la Banque de France d'autoriser, compte tenu de la guerre et de l'absence de communications avec Paris, le versement de sommes de son compte à la Banque de France à Paris, crédité de 455 000 F le 12 septembre 1870, dans une succursale de la Banque à Saint-Quentin ou à Lille pour lui permettre de payer les salaires des 900 ouvriers qu'il emploie à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard et Cie, 1er mars 1847
Sur un mandat de représentation d'un « procédé fumivore applicable aux fourneaux de chaudière à vapeur » : Godin répond à la lettre du 11 février 1847 de Richard et Cie en les informant qu'il pourrait accepter d'être leur mandataire à la condition que cela ne nuise pas à l'activité de sa manufacture qui emploie 35 à 50 ouvriers ; il n'a pas de commentaire à faire sur la part de bénéfices perçue par les correspondants de Richard et Cie ; il demande si le correspondant de l'Aisne a la possibilité de placer le procédé dans un haut-fourneau d'un autre département ; Godin indique que Richard et Cie peut se renseigner sur lui auprès des banquiers, auprès de Véran Sabran, connaissance phalanstérienne et négociant au 3 rue Saint-Joseph à Paris, auprès du frère de ce dernier, auprès de la maison Allez au 2, quai de La Mégisserie à Paris ou auprès de la Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Tourneur, 19 septembre [1845]
Expédition et facturation de poêles et d'une cuisinière de la manufacture Godin-Lemaire. Godin précise que la cuisinière a une table élargie pour satisfaire le client du département du Nord dont monsieur Tourneur lui avait parlé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. À propos des dommages et intérêts réclamés par Godin à l'encontre de Degon. Godin indique avoir réalisé un chiffre d'affaires de 108 000 F l'année précédente et qu'il est en mesure de présenter sa comptabilité au tribunal de Vervins. Il affirme qu'il a subi un préjudice d'au moins 20 000 F, bénéfice qu'il aurait fait en cédant une partie de ses brevets pour la fondation d'un établissement dans le Midi de la France. Il mentionne ensuite le détournement de sa clientèle par Degon, qui, en tant qu'ancien ouvrier des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, a pu connaître ses clients dans les départements de l'Aisne, du Nord, de la Somme, de l'Oise, de la Seine et de la Marne, et leur proposer ses marchandises contrefaites. Godin craint que si le procès ne lui donne pas clairement raison, les contrefacteurs de ses produits se multiplieront. Parmi les préjudices que lui cause l'affaire, se trouvent également le temps que Godin n'a pas consacré à ses affaires et l'argent déboursé pour les voyages ou les expertises, au moins 1 200 F. La loi considère principalement comme préjudice la valeur de la marchandise contrefaite, que Godin estime à 22 080 F, correspondant à la valeur de 80 cuisinières et poêles saisis chez Degon, et l'estimation de la marchandise fabriquée par Degon à partir de la quantité de fonte qu'il a acquise en Belgique. Godin informe Oudin-Leclère que le président du tribunal de Vervins lui a donné connaissance de la lettre de l'expert Bouchez qui lui est défavorable.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Wagret fils, 2 janvier 1861
Godin répond à une lettre de Wagret fils lui fournissant des renseignements sur un candidat [non nommé] à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin l'informe que le candidat lui serait plus utile pour la comptabilité que pour voyager pour son compte dans le Nord, la Somme, le Pas-de-Calais et la Belgique, et lui demande de nouveaux renseignements à cet égard. Il sollicite d'autres renseignements sur deux autres candidats [non nommés] qui vivent dans une ville où il pense que Wagret fils a des relations de famille.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 13 mai 1861
Godin informe Collin que lui et Wallerand se sont abstenus de toute démarche car ils ont appris que la commission d'enquête se proposait d'agir seule, et que Demadrier, Besson et Chenest ont demandé audience au ministre et non à l'Empereur, de laquelle rien n'est sorti : « La vanité et les questions de personnes sont toujours à la traverse de l'intérêt véritable des questions. Cela sera sans doute cause que la démarche collective des intéressés du Nord et de l'Aisne que nous aurions voulu organiser n'aura pas lieu auprès du Gouvernement. » Godin ajoute qu'il a appris dans les bureaux du ministère que la question de ce chemin de fer ne resterait pas longtemps en suspens.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boittelle, 14 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer dans le Nord et l'Aisne. De retour de Paris, Godin explique à Boittelle qu'il est urgent que les représentants des intérêts houillers du Nord et du Pas-de-Calais se concertent pour adresser au gouvernement leurs griefs sur les prétentions de la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il juge que les députés du Nord (« vos députés ») croient utile de soutenir le tracé de la Compagnie du Nord plutôt que celui par Guise dans l'espoir d'obtenir le prolongement jusqu'à Lille. Godin évoque ses rendez-vous manqués à Paris avec Boittelle, chez lui ou à l'hôtel de Godin, et il relate la séance de la veille du Conseil des ponts et chaussées ajournée du fait du député Godard-Desmarest. Godin incite Boittelle à mettre à profit ce délai pour faire ses observations au Conseil des ministres ou directement à l'Empereur : « L'Empereur s'est déjà occupé de la question et je pense qu'il est de la plus grande utilité de donner des armes au gouvernement pour lutter contre la puissance de Rothschild. Et les armes du gouvernement c'est la volonté des populations. » Godin pense que le gouvernement est favorable au tracé par Guise et que le soutien des houillères que Boittelle représente peut lui être utile pour s'opposer à la volonté de Rothschild. Il rappelle que le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord serait au seul bénéfice des charbonnages belges au détriment des intérêts locaux et des houillères françaises. Godin analyse le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord et conclut qu'il serait préjudiciable à l'industrie houillère dans son ensemble.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 9 juillet 1861
À propos de conditions de représentation des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire par Darras, voyageur de commerce. Godin fait observer à Darras qu'il a omis dans sa lettre du 16 juillet 1861 de préciser qu'il était entendu entre eux qu'il parcourrait quatre fois par an les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de l'Oise et de la Somme, mais non l'Aisne et la Seine-Inférieure. Godin reproche à Darras de lui causer un préjudice en délaissant le Nord et le Pas-de-Calais. Il lui confirme une commission de 2,5 % sur les ventes qu'il fera, mais précise qu'il lui imputera 10 % des pertes de mauvais placements.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 23 avril 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin adresse à Bertrand des brevets ainsi que deux certificats d'addition. Il évoque la santé de Dureteste, qui s'est améliorée. Godin explique à Bertrand que c'est parce que Corneau frères copiaient certains de ses modèles récents qu'il leur a demandé pourquoi ils se disaient brevetés pour les calorifères à foyer en forme de seau mobile. Il fait un historique détaillé de ses recherches sur le brevet de Corneau frères pour établir que les dispositions dont ils se prétendent les inventeurs ont été mises en œuvre depuis longtemps dans le Nord et en Belgique, et il analyse les brevets de Corneau frères au regard des lois sur les brevets.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal de Saint-Quentin, 14 juin 1868
Sur le projet de voie de chemin de fer de Guise à Bohain. Godin répond à un appel du journal aux partisans du tracé de Guise à Bohain. Il rappelle au journal que le Journal de l'Aisne a publié en 1867 plusieurs lettres sur le sujet. Il indique qu'il écrit du chemin de fer à l'occasion d'un changement de convoi. Il met en valeur l'avantage d'un chemin de fer desservant Guise pour l'industrie, pour son approvisionnement en matières premières et pour la distribution de ses produits. Il décrit les avantages du tracé de Guise à Bohain sur celui de Guise à Saint-Quentin par Séry-les-Mézières ou par Ribemont pour relier Guise à la ligne du chemin de fer du Nord : le tracé de Guise à Bohain est deux fois plus court ; les usines et sucreries du canton de Guise s'approvisionnent en matières premières en Angleterre, dans le Nord et le Pas-de-Calais et en Belgique transportées via Bohain ; le coût du tronçon de Guise à Bohain serait deux fois moindre que celui de Guise à Saint-Quentin par Ribemont.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Despret, 24 décembre 1872
Godin donne suite à la lettre de Despret en date du 22 décembre. Il l'exhorte à sortir de l'inaction pour permettre l'ouverture de l'enquête [sur la voie de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme passant par Guise].

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Auteurs : Conseil général de l'Aisne ; Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
La commission des chemins de fer du conseil général de l'Aisne au ministre des Travaux publics, 20 décembre 1873
Sur la concession par le conseil général de l'Aisne de la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme, qui relie la ligne de Paris à Erquelinnes et la ligne de Laon à Reims, avec deux embranchements de Guise vers Hirson et de Guise vers Avesnes. La commission informe le ministre que les études ont été faites en 1872 et 1873, qu'elle a été nommée par le conseil général de l'Aisne en août 1873 pour presser la déclaration d'utilité publique auprès du gouvernement, et qu'elle s'est entretenue avec le prédécesseur du ministre, Deseilligny. Elle lui explique que la commission prévoit de le solliciter et qu'un de ses membres, monsieur Godin, est allé voir hier M. de Franqueville qui lui a appris que le décret d'utilité publique était retardé car le ministre de la Guerre étudie un chemin de fer dans le département du Nord qui aboutit à la concession faite par le département de l'Aisne. La commission fait observer au ministre que la concession du département de l'Aisne est indépendante de celle du département du Nord et qu'elle désire obtenir le décret d'utilité publique pour la partie comprise entre Le Cateau et Saint-Erme. La commission ajoute que ce décret serait d'autant le bienvenu que des milliers d'ouvriers du pays sont sur le point d'être sans travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
« Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies (voir L'Opinion nationale des 17 et 21 mars) » : l'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
L'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Aubry, 16 février 1875
Godin s'adresse à Aubry sur la recommandation de collègues de l'Assemblée nationale à propos d'études géologiques. Il lui explique qu'il cherche à collectionner tous les travaux de sondage qui ont été faits dans la vallée de l'Oise, qu'il a recueillis les renseignements pour le département de l'Aisne jusqu'à Hirson mais pas au-delà, dans le Nord et en Belgique. Godin veut savoir où l'on trouve du calcaire carbonifère dans la région d'Anor, la nature du calcaire entre les affluents de l'Oise et ceux de la Sambre et la nature du sous-sol des vallées des affluents de l'Oise au-dessus d'Anor. Il souhaiterait en outre avoir connaissance si des travaux de forage de puits artésiens ont été faits dans ces vallées, quelle est la nature des terrains traversés et à quelle profondeur on a foré.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 10 décembre 1875
Godin renvoie son fils Émile à la lecture des journaux sur les questions politiques qui l'inquiètent. Sur une défaite possible de la droite à l'Assemblée le soir même. Sur un modèle fait par Alphonse Grebel autorisé par Godin et les rivalités qui paralysent l'action utile. Il lui annonce que Graillot, le nouveau comptable, ne pourra aller à l'usine qu'au début de janvier. Godin informe son fils que tous les députés du Nord et la commission semblent résolus à combattre le projet du gouvernement sur le chemin de fer de Valenciennes à Saint-Erme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edmond Turquet, 21 mars 1876
Sur le chemin de fer de Valenciennes à Saint-Erme. Godin rappelle à Turquet que les députés du Nord se sont opposés aux prétentions de Caillaux sur la concession à la Compagnie du Nord de la ligne de Valenciennes au Cateau. Il lui explique qu'il s'est joint à la résistance des députés du Nord en déposant un amendement à la loi proposant l'adjonction à la concession de la partie du Cateau à Saint-Erme. Grâce à ces efforts communs, poursuit Godin, le ministre a renoncé momentanément à sa prétention de concéder à la Compagnie du chemin de fer du Nord un tronçon seulement de la ligne de Valenciennes à Saint-Erme. Sur les conseils généraux et monsieur Christophle.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Juzeaud pour l'envoi de brochures et d'un volume. Il lui demande de lui envoyer le projet de loi déposé par le ministre le 11 août sur les chemins de fer rétrocédés à la Compagnie du Nord par la Compagnie de Lille-Valenciennes dans le département du Nord, qui comprend la ligne de Valenciennes au Cateau à laquelle Turquet et lui-même s'intéressent.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les concessions de chemins de fer du département de l'Aisne pour lesquelles le gouvernement a refusé le décret d'utilité publique. Godin explique que le département du Nord a obtenu un projet de loi pour la concession définitive du chemin de fer de Lens à Armentières et de Valenciennes au Cateau à la Compagnie du chemin de fer du Nord, mais que le gouvernement a refusé l'exécution par une compagnie locale du prolongement de la ligne du Cateau à Saint-Erme en passant par Wassigny, Guise, Sains, Marle et Sissonne sous prétexte qu'il s'agit d'une ligne d'intérêt général de premier ordre. Il ajoute que la ligne est passée sous silence dans le projet de loi actuel, que le conseil d'arrondissement de Laon souhaite que les députés de l'Aisne fassent que la ligne soit comprise dans le projet de concession à la Compagnie du Nord, et que le gouvernement a promis au Département du Nord qu'il obligerait la Compagnie du Nord à réaliser toutes leurs lignes d'intérêt local. Godin demande à Leroux ce qu'il fait à ce sujet auprès du gouvernement et en particulier auprès de Waddington, ministre, président du conseil général de l'Aisne et père de la loi de 1871.

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