FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Louis Oudin-Leclère, 29 octobre 1848
Ether Lemaire est chargée par Godin de demander à Oudin-Leclère s'il s'occupe activement de du procès contre Degon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 24 janvier 1865
Sur la liquidation de la fonderie de Barthélemy Godin. Jean-Baptiste André Godin rappelle à son frère que son intention de liquider son entreprise remonte à plusieurs années et lui fait observer qu'il pourrait éviter de lui servir des phrases entortillées et des insultes pour lui demander de l'aide dans cette liquidation. Jean-Baptiste André Godin voudrait d'abord qu'il soit reconnu qu'il n'est pour rien dans la fondation de la fonderie de son frère, concurrente de la sienne, pas davantage que dans sa ruine, et qu'il a même renoncé à le poursuivre pour contrefaçon et surmoulage. Godin veut bien étudier les propositions de son frère sur le rachat de marchandises et de matériel. Il l'avertit toutefois qu'il ne fera que le strict nécessaire si son frère continue à penser, comme il l'a exprimé dans sa lettre du 19 janvier, qu'il est cause de sa ruine, car il vaut avant tout sauvegarder les intérêts de la population du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du télégramme de Tisserant. Godin prévient Tisserant qu'il ne veut pas engager Richon à diriger les opérations. Il explique à Tisserant qu'il a demandé 70 m² de surface pour exposer dans les classes 25 et 27 de l'Exposition universelle de 1878 et que Muller, ingénieur au 19 rue des Martyrs à Paris et président de la commission d'exposition de la classe 27, vient de lui apprendre qu'on ne lui accorde que 8 m². Godin demande à Tisserant de se rendre dans les bureaux de l'administration de l'Exposition universelle pour s'informer sur la place accordée à Boucher et Cie ; Godin soupçonne que Boucher et Cie a obtenu bien plus de surface que lui pour exposer les contrefaçons de ses produits. Godin annonce à Tisserant que, fort de ce renseignement, il pourra intervenir auprès de Krantz, son ancien collègue à l'Assemblée nationale. Godin demande à Tisserant de se renseigner également sur le sort réservé à sa demande d'exposer des tables d'école dans la classe n° 6 consacrée à l'enseignement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin confirme à Tisserant que Delpech lui a appris que la cour d'Amiens l'avait condamné à 80 000 F de dommages et intérêts envers Boucher et Cie. Godin considère que la cour est prévenue à l'égard du « républicain socialiste Godin » depuis 30 ans dans ses procès en contrefaçon. Godin est inquiet du silence de Tisserant. Il lui demande conseil sur la possibilité d'un pourvoi en cassation, sur un procès à Nancy et un autre contre Sougland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 25 février 1873
Godin annonce à Tisserant qu'il a reçu sa lettre à Guise et qu'il repart le lendemain à Versailles. Il l'informe qu'il avertit Cresson de son intention de se trouver à Paris du samedi au lundi suivants. Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin répond à plusieurs questions de Tisserant sur les brevets pour l'émaillage de la fonte et l'usage fait par Boucher et Cie de l'application des émaux opaques par voie sèche, qu'il a le premier mis en œuvre. Godin précise que son brevet de 1852 avait pour objet la vitrification incolore de la fonte pour prévenir sa rouille et que son brevet de 1862 permet l'émaillage polychrome de la fonte pour donner aux appareils un caractère luxueux. Godin indique à Tisserant que les appareils présentés à la cour feront voir les résultats obtenus par les différents procédés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin est heureux que Tisserant ait recouvré la santé. Tisserant lui propose de se charger de ses procès : Godin ne voit pas comme cela pourrait se passer en pratique car Tisserant réside à Nancy, ce qui nécessiterait d'entretenir avec lui une correspondance chronophage, mais il est prêt à en discuter avec Tisserant ; il lui demande quel rôle il pourrait jouer à côté de ses avoués locaux et quels honoraires il demanderait. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin explique à Tisserant que Grebel lui a appris que Senart, l'avocat de Boucher, se refuse à plaider le 14 décembre 1876 dans le procès en contrefaçon que celui-ci lui a intenté il y a deux ans ; Godin pense que son avocat Cresson ne pourra refuser le report ; il demande son avis à Tisserant sur la question. Il l'informe qu'il a transmis son souvenir à monsieur Tenant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Tisserant qu'il renonce à confier ses procès en contrefaçon à Eugène Pouillet en raison des conditions indélicates posées par Guillaume Ernest Cresson. Il regrette que le corps des avocats de Paris ne fasse pas respecter la discipline parmi eux et se dit prêt à se passer de leur concours. Il demande à Tisserant de reprendre son dossier si Pouillet ne fixe pas le montant de ses honoraires avant de plaider son affaire à Amiens. Il lui demande de lui télégraphier quand il arrivera à Valenciennes, où il le retrouvera à l'hôtel de la Poste.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 16 novembre 1872
Sur la liste des électeurs des prudhommes. Sur une expertise. Sur les expéditions : Godin juge que « c'est franchement un peu tard, depuis 6 mois que je demande à tout le monde de considérer cela comme le fait capital de cette année ». Sur des modèles faits pour Maraille : Godin reproche à Denisart de n'avoir pas été consulté sur la confection de ces modèles. Dans le post-scriptum, il demande à Denisart d'expédier à Cayla à Cahors les accessoires du calorifère n° 2 et ses commandes antérieures.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 28 novembre 1873
Godin accepte qu'une avance sur son compte soit faite à Ed. Carme. Sur la paye de Froment : Godin est partisan de le payer proportionnellement aux services rendus ; il suggère à Denisart de demander conseil à Delaruelle pour se faire une opinion du personnel du magasin. Au sujet d'appareils à gaz : Godin souhaite que Grebel examine les brevets déposés pour éviter de tomber dans la contrefaçon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise du procès en contrefaçon Degon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise d'un procès en contrefaçon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il paiera « à la prochaine réunion du congrès ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il payera « à la prochaine réunion du congrès ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Delpech qu'il a demandé à Jules Bozérian son avis sur la portée du renvoi de l'affaire Boucher et Cie devant la cour d'Amiens, étant donnée la différence d'interprétation entre lui et Cresson. Godin cite une lettre de Cresson lui demandant de consulter son avocat à la Cour de cassation, et il cite la réponse de Bozérian lui demandant le jugement du tribunal de Rocroy, l'arrêt de la cour de Nancy et l'arrêt de la Cour de cassation pour pouvoir émettre un avis. Godin juge que les arrêts de la cour d'Amiens et de la Cour de cassation sont obscurs et il demande à Delpech s'il revient à la cour d'Amiens ou à celle de Nancy de les interpréter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin avertit Delpech que Godin partira demain pour lui porter les réponses à ses questions. Il l'informe qu'il ne se rendra pas à Amiens le mardi suivant car il est convoqué par le substitut du procureur de Vervins pour le procès en contrefaçon Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 9 juin 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin envoie le dossier de l'affaire et lui demande le jour de sa venue à Guise pour en parler avec lui. Sur le procès intenté par Boucher à Vervins pour contrefaçon de boutons de porte et d'objets de fonte creuse, en parallèle au procès en appel à Amiens : Godin espère obtenir une indemnité équivalente à celle que le tribunal de Nancy avait accordée à Boucher et Cie ; il expose à Delpech une stratégie pour confondre Boucher et Cie. Sur l'affaire du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise relative à la responsabilité de dommages subis par des marchandises, en appel à Amiens : Godin propose une stratégie à Delpech.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 6 mars 1874
Sur une pompe : Godin félicite Grebel pour la conception de la pompe n° 1 mais lui indique qu'il a peur de livrer au public des appareils dont l'usage est complexe et souhaite que l'appareil puisse être simplifié. Sur les calorifères Huet : Godin recommande d'emmagasiner uniquement les appareils susceptibles d'être contrefaits. Sur une cuisinière à portes rabattantes à acquérir pour être examinée. Sur une addition au brevet des buanderies. Sur un nouveau brevet d'émaillage : Godin ne souhaite pas intenter de nouveaux procès à ce sujet car le brevet est compromis. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin est préoccupé par le fait que les experts ne déposent par leur rapport, craint que de nouveaux procès en contrefaçon soient une complication dans la licitation, et souhaite en parler avec Cresson.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 7 décembre 1873
À propos d'un défaut des buanderies. Godin demande à Grebel de réaliser une expérience sur la manière d'obtenir le plus vite l'ébullition de l'eau. Sur une étude de cuisinières : Godin lui demande de concevoir un appareil le plus simple possible. Sur les appareils à gaz : Godin avertit Grebel sur le danger de contrefaçon et sur un piège que pourrait tendre Jacquet, pour éviter un procès qu'il pourrait lui faire s'il gagnait celui contre Boucher et Cie. Godin pense que la crise industrielle et commerciale pourrait entraîner un fâcheux contrecoup pour l'établissement Huet. Sur un torréfacteur et des poursuites pour contrefaçon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 8 juillet 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Observations sur les documents établis par Grebel et transmis par Émile Godin : Godin ne souhaite pas soumettre aux juges des annotations visant notamment des personnes, mais ne s'oppose pas à ce qu'il les communique aux experts. Sur le brevet du moulage mécanique : sur la translation des wagons. Sur les évaluations à faire en vue de la licitation de la communauté Godin-Lemaire. Godin avertit Grebel que Quaintenne va occuper un emploi dans l'usine et peut-être remplir la fonction d'architecte de la ville de Guise : Quaintenne doit parler avec Grebel du projet des écoles de la ville ; Godin ne veut pas attendre l'architecte de Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 17 janvier 1874
Godin annonce à Grebel qu'il n'a pas le temps de s'occuper de la contrefaçon Huet mais l'invite à s'entendre avec Cresson pour mener des poursuites. Sur les buanderies et les erreurs de calcul de Grebel : Godin pense que les proportions les plus avantageuses sont celles d'un diamètre double de la profondeur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 18 novembre 1873
Godin fait des observations sur la note remise par Grebel à Marie Moret : une profusion d'idées qui ont besoin d'expérimentation ; Godin n'est pas convaincu par la proposition de Grebel. Sur les contrefaçons de Huet : Godin demande à Grebel de réunir les éléments nécessaires, d'acheter des spécimens des mêmes objets comme cela a été fait pour les bacs à charbon de Sougland. Sur la fabrication de pompes pour Lecocq-Decroix : Godin regrette de ne pas disposer d'un contremaître capable d'organiser la fabrication de telles pompes et d'en imaginer une plus simple ; il n'est pas partisan d'un traité avec Lecocq-Decroix.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 26 novembre 1872
Godin avertit Grebel que son procès en contrefaçon va revenir devant la cour de Nancy et qu'il faut, comme pour le procès de Rocroy, préparer les objets émaillés nécessaires à la plaidoirie de l'avocat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 21 mars 1856
À propos des modèles de la fonderie de Barthélémy Godin. Amédée Guillon a écrit à Godin que monsieur Colas souhaite acquérir des modèles ou des appareils de la fonderie de Barthélémy Godin, et il lui a demandé si des difficultés pouvaient apparaître sur le plan de la propriété intellectuelle des modèles : « Il n'est pas vrai qu'aucune contestation judiciaire eut jamais existé entre mon frère et moi sur la propriété de ses modèles. Il y a longtemps que j'ai pris la résolution de ne me défendre contre le pillage que par mes ressources industrielles. Ce n'est donc pas par mon frère que je recommencerais. Le plus grand nombre de ses modèles est de sa création. Quelques-uns sont la reproduction des miens. » Il indique à Guillon qu'il ne fera pas de difficulté à Colas, mais suggère que celui-ci n'acquiert pas des modèles qui ne seraient que la reproduction des siens. Godin exprime son désir de faire la connaissance de Colas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Amédée Moret qu'il devait lui signaler les appareils de chauffage contrefaits que l'on peut trouver dans les maisons de Paris. Il lui remet une invitation à retirer un diplôme de médaille d'argent et le prie de demander dans les bureaux pourquoi il n'est pas question de la médaille d'or.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 4 août 1873
Sur les Fonderies et manufacture Godin-Lemaire : sur une proposition de siphons par Faure ; sur la vente de boutons et sur une remise de fin d'année. À propos de livres : Godin souhaite obtenir de bons ouvrages concernant la mairie et exprime qu'il est satisfait du livre envoyé par Amédée Moret édité en 1866 ; il recommande que les volumes de l'ouvrage de 16 volumes et de celui de 7 volumes soient de même format et que tous les volumes soient imprimés sur un même papier. Sur l'affaire Boucher et Cie : dans le post-scriptum, Godin demande à Amédée Moret de trouver un magasin d'une dizaine de mètres de longueur pour y exposer des produits émaillés dans le cadre de l'expertise de la contrefaçon Boucher.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 8 mai 1867
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. À propos du brevet de Corneau frères pour un calorifère : Godin fait l'historique de son enquête sur ce brevet dont l'irrégularité semble être la cause de l'accusation de contrefaçon portée à son encontre. Il suggère à Lecoq de Boisbaudran que la nullité du certificat d'addition du 20 mars 1861 est un argument à mettre en avant. Il lui demande si l'agent en brevets recommandé par Jules Favre n'est pas Armengaud qui lui a donné autrefois les mauvais renseignements qui ont conduit au procès. Godin confirme sa volonté d'interjeter appel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 12 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet : à propos de la venue à Vervins de Lecoq de Boisbaudran avec Jules Favre et de la visite qu'ils pourraient faire au Familistère. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : leur visite au Familistère serait l'occasion de parler des suites de la liquidation. Sur une affaire de déchéance de brevet à porter devant le tribunal de Metz et d'un futur procès en contrefaçon à intenter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 23 avril 1867
Godin informe Lecoq de Boisbaudran que son fils Émile reprendra dans quelques jours la malle qui lui a été adressée par erreur. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Il l'avertit qu'il va lui envoyer les pièces du dossier qu'il vient de perdre à Charleville-Mézières et les lettres de son avoué et de son avocat qui l'enjoignent à interjeter appel. Il prie Lecoq de Boisbaudran de voir si Jules Favre voudrait se charger de l'affaire dans la mesure où il va déjà plaider contre Jacquet. Il lui indique qu'on lui avait conseillé Boulange du barreau de Metz, qu'il va entamer un nouveau procès en contrefaçon au tribunal de Charleville, dont l'appel pourrait être jugé à Metz, et qu'il faut estimer l'influence qu'une affaire pourrait avoir sur l'autre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bertrand, 22 février 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin estime que puisque des poursuites en nullité de brevet ne sont pas possibles, il faut amener le tribunal correctionnel à se prononcer avant tout sur la valeur des brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Thiébaut et à Piat qu'il a écrit à Tresca et lui demande de presser l'expertise dans l'affaire Boucher et Cie, et de venir dans les ateliers de la manufacture de Guise le plus tôt possible. Il les avertit qu'il est important qu'il soit délivré rapidement de la menace de contrefaçon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 13 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Armengaud qu'il a besoin des dessins du brevet de Corneau frères, cédé par Haunet et relatif à un système de chauffage central, pour prouver notamment la nullité de la certification d'addition pris par Corneau frères en 1861.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 31 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin discute des brevets et additions de Joly et de Corneau frères. Il demande à Armengaud de lui communiquer la copie du brevet de Joly.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 6 mai 1872
Godin demande à Larue de surseoir aux poursuites contre Sougland jusqu'au jugement du tribunal de Rocroi. Il ajoute qu'il a un nouveau motif de plainte en contrefaçon contre Sougland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 28 novembre 1869
Sur le litige avec Barthélémy Godin. Godin croit qu'il vaut mieux que son frère signe un double de la convention qu'ils ont passée ensemble plutôt que d'être l'objet d'une plainte comme le conseille Larue ; Godin pense que son frère pourrait difficilement contredire monsieur Flamant qui a déclaré lui avoir remis le dossier contenant l'original de la convention. Il demande à Larue de faire la démarche auprès de l'avoué de son frère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Barrault, après le 5 septembre 1872
Sur les procès en contrefaçon de Godin. Godin demande à Barrault de lui indiquer le montant de ses honoraires dans ces affaires ou de lui communiquer l'état explicatif des 2 000 F qu'il lui a déjà versés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 9 décembre 1874
Sur l'affaire de Rivière. Godin juge que la pièce envoyée par André relative à de Rivière confirme que ce dernier est excité par des esprits corrupteurs. Il y voit une manipulation de sa femme ou des Boucher, Huet et consorts qui auraient à perdre si Godin gagnait son procès en cassation. Il veut qu'André s'entretienne du problème avec l'avoué Larue. Il rappelle à André que c'est de Rivière qui lui a proposé ses services et qu'il ne l'a pas engagé à faire venir sa famille. Il l'avertit que madame Dallet lui remettra les annonces parues dans les journaux et les lettres des autres candidats. Il lui demande de s'informer sur des relations de monsieur de Rivière avec Esther Lemaire ou tout autre de ses ennemis. Sur une expédition à Buenos Aires : Godin informe André qu'il n'est pas favorable à l'expédition de marchandises à Jules Biron à qui il pourrait être écrit que la manufacture fait à Buenos Aires des affaires exclusivement avec Bullrick, si toutefois la maison Bullrick tient ses engagements.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Eugène Nus a demandé à Godin s'il peut être utile pour lui qu'il connaisse un avocat à la Cour de cassation. Godin lui explique que depuis 10 ans il est en procès contre Boucher, industriel ancien avocat du barreau de Paris qui est parvenu, tout en étant déclaré contrefacteur, à annuler un de ses brevets sur l'émaillage de la fonte, et lui a intenté un procès en contrefaçon, aujourd'hui en cassation. Il estime que les magistrats le condamnent d'avance en qualité de socialiste, fouriériste, républicain radical et spirite. Il lui envoie des documents relatifs au procès en cassation. Il l'informe que le procès avec son fils passe en cour d'appel le jour même.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Pouillet que le litige avec Cresson est résolu. Godin exprime sa satisfaction que Pouillet puisse se charger de ses intérêts et le prie de donner suite au projet, arrêté avec Tisserant, de venir à Guise pour constater les procédés de fabrication soumis aux experts. Il invite Pouillet à venir chez lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin explique à Pouillet que les juges ont des préventions contre lui et qu'il est depuis longtemps condamné à se laisser piller par ses contrefacteurs. Il lui confirme sa volonté de se pourvoir en cassation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 1er avril 1864
Sur l'inventaire des marchandises des clients de Paris et le nouveau tarif. Godin demande à Cantagrel de commencer par Allez frères. Sur de nouveaux modèles de cuisinières destinés à être brevetés. Il signale une erreur dans le prix d'une cheminée. Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin et la question de nullité du brevet mis en avant par Corneau frères. À propos d'Armengaud : s'il n'a pas trouvé de brevets Corneau frères, Godin se demande s'il faut lui confier le dépôt de ses brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Bocquillon, bibliothécaire du Conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Boquillon, bibliothécaire du conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin transmet ses vœux pour la nouvelle année à la famille Cantagrel. Godin prie Cantagrel de faire une visite à Charles Armengaud au sujet d'une affaire de procès dont la nature est précisée dans un courrier joint [non copié]. Godin souhaite se procurer un calorifère Joly et Bouët, disponible au 18 rue Drouot à Paris, pour connaître le système breveté qui entre dans sa construction. Il indique que Sainturet manque d'exactitude et qu'il n'a rien reçu du lithographe de la place Dauphine ; il demande à Cantagrel de se renseigner sur l'état des brevets Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 avril 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Cantagrel qu'il reproche à Armengaud de lui avoir affirmé en 1862 qu'il n'existait pas de brevet au nom de Corneau frères, alors qu'ils ont acquis un brevet de Haunet et pris un certificat d'addition. Godin ajoute que sa demande en nullité du brevet de Corneau frères est postérieure à leur action pour contrefaçon. Il demande à Cantagrel de faire copie du brevet de Brianchon sur les émaux et il se montre soucieux de maintenir une prééminence industrielle grâce aux procédés d'émaillage, et ainsi poursuivre son entreprise sociale. Sur le procès en séparation des époux Godin-Lemaire : l'audience est fixée au 15 avril et Esther Lemaire n'a pas encore fait connaître ses moyens de preuve. Il demande à Cantagrel des nouvelles de l'affaire Séguin et Régnier. Il souhaite que Cantagrel presse Armengaud de lui donner copie du brevet Brianchon et qu'il lui demande quel prix il demanderait pour effectuer le dépôt de brevets sans avoir à s'occuper des descriptions et des dessins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 janvier 1864
Sur le procès pour contrefaçon opposant Jean-Baptiste André Godin à Corneau frères. Godin précise à Cantagrel que le calorifère Joly dont il a besoin pour son procès en contrefaçon doit être portatif pour pouvoir être présenté au tribunal. Il demande à Cantagrel de s'informer auprès de Joly et Cie sur la différence qu'ils voient entre leur calorifère et celui de Corneau frères et pourquoi ces derniers indiquent « breveté » sur leurs appareils. Il ajoute que la réponse d'Armengaud sur le brevet de Corneau frères ne lui suffit pas et qu'il tient à avoir copie des plans de ce brevet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 10 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin demande à Cantagrel de consulter les dessins du brevet de 1857 que Corneau frères tiennent de monsieur Haunet. Godin souhaite la venue de Cantagrel à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Après la lecture de la lettre de Cantagrel du 15 janvier, Godin discute des brevets et certificats d'addition de Haunet de 1857 et 1860 et du certificat d'addition au brevet de Haunet du 8 février 1860 pris par Corneau frères. « Tout le monde fabriquant leur calorifère, j'ai cru pouvoir faire comme les autres sans songer que par un artifice Corneau frères se prétendaient plus maître du calorifère Joly que Joly lui-même. » Godin indique que c'est l'insuffisance des renseignements donnés par Armengaud en 1862 sur les brevets de Corneau qui l'a mis dans cette situation. Godin envoie 300 F à Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin discute du brevet du 8 février 1860 de Haunet acheté par Corneau frères et des additions à ce brevet pris par ceux-ci, qui comprennent un perfectionnement du calorifère Joly. Il demande à Cantagrel de lui fournir copie des brevets et certificats et évoque la possibilité d'une poursuite en déchéance des brevets et additions à Paris ou à Charleville.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 avril 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin charge Cantagrel de demander à Joly et Cie si cette entreprise a réalisé avant 1860 des calorifères à buse mobile et prise d'air dans l'enveloppe ; Corneau frères et Cie prétendent qu'ils ont breveté le système car ils sont les premiers à avoir fabriqué ce type d'appareils. Dans le post-scriptum, il est question de brevets de calorifères de 1857.
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