FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (7) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 25 décembre 1863
Émile Godin envoie à son père une lettre d'injures reçue par « son cousin Moret » et provenant de Paris. Il évoque la santé de son grand-père et transmet ses civilités au couple Cantagrel.

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Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 25 décembre 1863
Émile Godin envoie à son père une lettre qui lui « prouvera que l'homme qui l'a écrite est un peu trop lourd ». Il lui donne des nouvelles de la santé de son grand-père.

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Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 13 février 1865
Émile Godin informe Alexandre Barthélemy Godin que son père part en voyage pour plusieurs jours, qu'il ne devait pas se rendre à Étreux mais qu'il devait envoyer du papier timbré.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à monsieur Joudrain, 1er mars 1865
Sur la fondation d'une maison de vente des marchandises Godin-Lemaire à Paris. Émile Godin répond pour son père, parti à Paris, à la lettre que Joudrain a écrite à Jacquet le 22 février 1865. Émile Godin établit les conditions administratives et financières de la fondation et du fonctionnement d'une maison de vente dirigée par Joudrain aidé par sa femme.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 1er mars 1865
Émile Godin annonce à son père qu'il a retrouvé la copie de la lettre de monsieur Joudrain, qu'il a autorisé Nozal à rentrer et l'a envoyé auprès du cousin Moret. Il demande à son père, en séjour à Paris, de bien vouloir aller au siège du journal La Presse afin d'y trouver 16 gravures de la Révolution française ainsi qu'un planisphère Babinet. Il transmet enfin ses bons souvenirs au couple Cantagrel et à leur enfant, ainsi que ses civilités à madame Vigerie, à sa famille et à « Andrée ».

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 2 mars 1865
Émile Godin informe son père qu'il va lui expédier à Paris une lettre de monsieur Vigerie contenant un travail qui lui avait été demandé avant son départ pour Paris. Il lui signale qu'il pleut de façon continue à Guise et que l'Oise commence à sortir de son lit. Il l'informe enfin qu'il a demandé à monsieur Cornil de livrer de la fonte à Bohain-en-Vermandois car il est sans nouvelles des bateaux. Dans le post-scriptum, il signale le passage de la lettre de Vigerie sur le besoin d'argent de celui-ci.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 3 mars 1865
Émile Godin demande à Cantagrel de bien vouloir traduire une lettre écrite en espagnol. Il présente ses compliments à la famille Cantagrel.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 16 mars 1865
Émile, ne sachant si son père est encore en sa compagnie à Paris, l'informe qu'un accident déplorable a eu lieu à l'usine de Guise le matin à 7 h 30 : une meule s'est brisée en trois, le meuleur Viéville a été tué sur le coup et Dacheux a été blessé grièvement. Émile Godin a prévenu le brigadier de gendarmerie et le commissaire de police. Il informe Cantagrel que l'enterrement de Viéville aura lieu le samedi à 10 h 00, et que selon Vigerie, le rapport du commissaire est conforme aux faits. Il ajoute que « 1 000 cancans se font dans Guise ». Dans le post-scriptum, Émile Godin signale qu'un incendie est survenu la nuit précédente dans le pavillon de monsieur Wateau et que les pompiers du Familistère étaient les premiers sur les lieux.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 4 avril 1865
Émile informe Godin qu'il a reçu de son oncle onze photographies de Bertaux, mais que le dessinateur n'a pu les reproduire avec une gravure sur zinc. Il lui envoie les photographies pour les reproduire en gravure par Furcy au 20, rue de Bréa. Il signale que le temps à Guise est admirable. Il transmet ses amitiés à la famille Cantagrel

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin joint à son courrier la version des faits d'Esther Lemaire sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il invite son correspondant à faire part de ses appréciations à Victor Versigny. Godin lui fait part des rumeurs de connivence entre sa femme et son diffamateur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 décembre 1863
Sur le recrutement de représentants de commerce officiant pour Godin. Il est question du remplacement de Poirier par monsieur Sainturet d'Angoulême, qui souhaite avoir une rémunération fixe. Godin informe Cantagrel des conditions faites aux derniers voyageurs de commerce qu'il a engagés à la commission : 3 % sur les placements jusqu'à 500 F et 1 % sur le surplus. Godin précise que les voyageurs en titre ont en plus des frais de voyage mais ne jouissent pas d'une rémunération fixe. Godin annonce à Cantagrel qu'il a demandé à J. Loeb, voyageur du dépôt de la Maison de Sougland, et à Marius Imbert à Enghien-les-Bains, d'aller le voir. Il souhaiterait que Cantagrel vienne à Guise avec plusieurs voyageurs pour qu'il leur fasse un cours de fumisterie, de poêlerie, de « cuisinier », de chauffage, et de placement de ses produits. Godin demande à Cantagrel d'aller voir monsieur Marie rue du Faubourg-Saint-Denis pour lui demander le prix d'impression d'albums.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 décembre 1863
Jean-Baptiste André Godin envoie à Cantagrel la convention établie avec lui le 14 novembre 1863 : Cantagrel représente la maison Godin-Lemaire à Paris et s'occupe du placement de ses produits ; il reçoit 2 000 F par an pour émoluments fixes ; il touchera 2 % sur le chiffre d'affaires dépassant 180 000 F réalisé sur la place de Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 décembre 1863
Cantagrel demande les documents utiles à établir l'inventaire des produits Godin-Lemaire qui subsisteront en fin d'année dans les maisons qu'il doit visiter. Godin lui demande ne pas presser l'opération qui devrait avoir lieu seulement lorsque sera édité le tarif de 1864.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin fait à Versigny le récit de l'opération d'apposition de scellés sur les halles et magasins de l'usine. Il lui explique que les représentants d'Esther-Lemaire doivent faire une évaluation de tout ce qui se trouve à l'usine. Godin juge que cette évaluation sera nécessairement inexacte et demande conseil à Versigny sur la conduite à tenir. Il lui fait le récit de la visite que lui a rendue une « dame X » pour lui faire des révélations : elle habite dans la même maison que la dame Camatte dont le mari a disparu et a entendu des conversations qui laissent croire qu'une connivence existe entre Esther Lemaire et les époux Camatte ; la séparation serait une machination remontant à un an dans le but qu'Esther Lemaire récupère la moitié de la fortune de Godin et que Camatte en soit le régisseur ; sur un projet d'enlèvement de Marie Moret par Camatte ; sur la résolution de Camatte à écrire des chansons diffamatoires et de travailler à la ruine de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère que le juge de paix, son greffier, et messieurs Gauchet et Delabarre sont venus le jour même commencer l'inventaire de ses valeurs mobilières, opération absurde selon Godin. Il demande à Oudin-Leclère s'il y a lieu de faire quelque chose.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 27 décembre 1863
Jean-Baptiste André Godin informe son avoué que Jules Favre a accepté de prendre sa défense dans le procès en séparation avec Esther Lemaire. Il lui demande d'indiquer à Jules Favre vers quelle date se tiendra la première audience du procès. Godin demande à Oudin-Leclère d'adresser ses communications à Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'une prétention vexatoire formulée par l'avoué de madame Lemaire a donné lieu à un référé devant le tribunal de Vervins. Godin raconte qu'à l'occasion de l'inventaire des meubles de Godin dans son appartement du Familistère, Delabarre, mandataire de madame Lemaire, aurait souhaité accéder à l'appartement de Marie Moret pour procéder à l'inventaire de ses meubles, et qu'il s'y est opposé. Godin explique que Marie Moret exerce une surveillance active sur la santé et l'éducation de cent enfants et qu'elle l'aide dans ses travaux philosophiques et littéraires, qu'elle perçoit pour cela une rémunération de 1 500 F par an et pourvoit ainsi à ses besoins en livres et en mobilier qui sont sa propriété. Godin indique que les livres et ouvrages de la maison de l'usine s'y trouvent toujours, sauf ceux qu'a emportés Esther Lemaire. Dans le post-scriptum, Godin ajoute que Marie Moret paie un loyer comme toutes les personnes habitant au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin transmet ses vœux pour la nouvelle année à la famille Cantagrel. Godin prie Cantagrel de faire une visite à Charles Armengaud au sujet d'une affaire de procès dont la nature est précisée dans un courrier joint [non copié]. Godin souhaite se procurer un calorifère Joly et Bouët, disponible au 18 rue Drouot à Paris, pour connaître le système breveté qui entre dans sa construction. Il indique que Sainturet manque d'exactitude et qu'il n'a rien reçu du lithographe de la place Dauphine ; il demande à Cantagrel de se renseigner sur l'état des brevets Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Millart, 4 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Il souhaite que son correspondant, avocat à Charleville, puisse le défendre dans cette affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 6 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Favre que le jugement en référé a considéré qu'il n'y avait pas lieu de faire l'inventaire des meubles de Marie Moret, qui paie ses loyers au Familistère depuis 1861 et assure son mobilier. Godin pense que ses adversaires espéraient mettre la main sur des papiers compromettants ou bien établir la liste des ouvrages de sa bibliothèque et faire savoir que si Marie Moret se trouvait au milieu des livres de Voltaire, il n'était pas étonnant qu'elle fût sa maîtresse. Godin fait part à Favre que le procureur impérial de Vervins lui avait dit qu'il ne comptait pas poursuivre Godin de l'accusation d'adultère. Godin explique à Favre que le procès en séparation de corps n'est pas le principal motif pour lequel il l'a sollicité : le but que poursuit Favre n'est pas différent de celui que poursuit Godin en faveur du travail ; Favre pourrait dans ce procès obtenir l'estime des ouvriers ; Godin se demande si le moment n'est pas venu pour imprimer ses manuscrits pour éclairer l'opinion et il demande son avis à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 janvier 1864
Sur le procès pour contrefaçon opposant Jean-Baptiste André Godin à Corneau frères. Godin précise à Cantagrel que le calorifère Joly dont il a besoin pour son procès en contrefaçon doit être portatif pour pouvoir être présenté au tribunal. Il demande à Cantagrel de s'informer auprès de Joly et Cie sur la différence qu'ils voient entre leur calorifère et celui de Corneau frères et pourquoi ces derniers indiquent « breveté » sur leurs appareils. Il ajoute que la réponse d'Armengaud sur le brevet de Corneau frères ne lui suffit pas et qu'il tient à avoir copie des plans de ce brevet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 7 janvier 1864
Godin remercie Favre pour les renseignements qu'il lui a communiqués relatifs aux avoués et avocats les plus aptes aux questions de propriété industrielle. Sur le renvoi d'une affaire, auquel Godin est favorable car « il fait bien froid pour plaider avec un fer en main ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Fourrier, 8 janvier 1864
Godin regrette d'avoir répondu à la lettre de Fourrier du 23 novembre uniquement par l'envoi de la cuisinière demandée. Godin indique à Fourrier qu'il pratique le spiritisme. Il lui confie qu'il admire le génie de Charles Fourier mais qu'il ne croit pas à la décrépitude de la civilisation en phase de lente agonie comme celui-ci l'a prédit. Godin explique à Fourrier qu'il fait construire un palais d'habitation dans lequel vivent 100 familles, 400 personnes, et que sa partie centrale, en cours d'achèvement, va pouvoir accueillir 500 personnes. Il se défend d'avoir réalisé l'harmonie, dont les âmes humaines incarnées sont incapables. Il considère qu'il met en pratique les principes de la véritable charité et critique les fouriéristes enthousiastes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 9 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin confirme à Versigny le jugement en référé sur l'inventaire des meubles de Marie Moret qui lui a été favorable. Il répond aux questions posées par Favre à Oudin-Leclère : sur le moyen de se rendre à Vervins en passant ou non par Guise, et le paiement de ses honoraires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 10 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin demande à Cantagrel de consulter les dessins du brevet de 1857 que Corneau frères tiennent de monsieur Haunet. Godin souhaite la venue de Cantagrel à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 12 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Maître Millart lui a annoncé que l'affaire sera plaidée le 8 février. Il explique qu'il ne prend pas pour le moment Dureteste pour sa défense car celle-ci demande de la méthode.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 13 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Armengaud qu'il a besoin des dessins du brevet de Corneau frères, cédé par Haunet et relatif à un système de chauffage central, pour prouver notamment la nullité de la certification d'addition pris par Corneau frères en 1861.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 15 janvier 1864
Jean-Baptiste André Godin répond tardivement à la lettre d'Eugène André du 31 décembre 1863. Il lui fait part de son regret de lui laisser toute la direction matérielle de l'usine de Laeken, tout en indiquant qu'il a été secondé par l'usine de Guise pour accroître le mouvement des affaires. Il l'informe qu'il fait fabriquer les modèles demandés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sainturet, 15 janvier 1864
Relatif à une entrevue manquée de Sainturet et Cantagrel à Paris, que Godin attendait pour prendre une décision sur sa proposition de services. Jean-Baptiste André Godin propose à Sainturet de l'employer comme voyageur de commerce à la commission pour parcourir les départements suivants : Charente, Charente-Inférieure, Gironde, Dordogne, Haute-Vienne, Lot-et-Garonne, Lot, Tarn, Tarn-et-Garonne, Aveyron, Lozère, Hérault, Haute-Garonne, Aude, Pyrénées-Orientales, Ariège, Hautes-Pyrénées, Gers, Basses-Pyrénées, Landes. Godin indique à Sainturet le montant des commissions et les conditions des placements de marchandises : 3 % sur les placements jusqu'à 500 F et 1 % sur le surplus ; commissions perçues sur les expéditions faites ; se renseigner sur la solvabilité des clients.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Loeb, 15 janvier 1864
Jean-Baptiste André Godin demande à Loeb de venir à Guise et lui demande s'il accepte les conditions de rémunération des voyageurs de commerce en titre : 6 F par jour, 0,10 F par kilomètre, 3 % de commission sur les placements jusqu'à 500 F et 1 % sur le surplus.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 14 janvier 1864
Jean-Baptiste André Godin évoque l'utilité pour Versigny de se rendre à Guise, non pour assister Jules Favre à l'audience du tribunal de Vervins, mais pour saisir l'occasion de voir la théorie sociétaire mise en pratique au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Après la lecture de la lettre de Cantagrel du 15 janvier, Godin discute des brevets et certificats d'addition de Haunet de 1857 et 1860 et du certificat d'addition au brevet de Haunet du 8 février 1860 pris par Corneau frères. « Tout le monde fabriquant leur calorifère, j'ai cru pouvoir faire comme les autres sans songer que par un artifice Corneau frères se prétendaient plus maître du calorifère Joly que Joly lui-même. » Godin indique que c'est l'insuffisance des renseignements donnés par Armengaud en 1862 sur les brevets de Corneau qui l'a mis dans cette situation. Godin envoie 300 F à Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin discute du brevet du 8 février 1860 de Haunet acheté par Corneau frères et des additions à ce brevet pris par ceux-ci, qui comprennent un perfectionnement du calorifère Joly. Il demande à Cantagrel de lui fournir copie des brevets et certificats et évoque la possibilité d'une poursuite en déchéance des brevets et additions à Paris ou à Charleville.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Phillipoteaux, 19 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin demande à son correspondant de plaider sa cause au tribunal dans un procès qui lui est intenté par Corneau frères, défendus à Charleville par Millard, dont l'audience a été repoussée au 8 février 1864. Godin explique à Philippoteaux que son intention est de suspendre l'action de Corneau frères en contrefaçon par un procès en déchéance du brevet concerné.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 19 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin avertit Favre qu'Oudin-Leclère l'a informé que l'audience de l'affaire n'aura pas lieu le 5 février parce qu'Esther Lemaire a également choisi d'être défendue par un avocat étranger au barreau de Vervins et que celui-ci ne sera pas disponible. Godin lui demande ses disponibilités après le 20 février, lui donne les indications pour son voyage jusqu'à Vervins et lui signale que Versigny ne compte pas se rendre à l'audience.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Évrard, 19 janvier 1864
Godin informe Évrard qu'il doit fournir à Cantagrel des références à l'appui de sa candidature à un emploi, et faire connaître à ce dernier pourquoi il veut quitter Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère que Favre lui a indiqué qu'il pourrait plaider le 25 février sauf s'il devait plaider à la Cour d'assises de Montpellier à la même période. Il lui signale qu'il voudrait éviter d'aller à Vervins et que Vigerie connaît aussi bien l'affaire que lui-même.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Millart, 22 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin demande à Millart la confirmation que l'audience de l'affaire aura lieu le 8 février 1863, date qui peut finalement lui convenir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dureteste, 26 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin joint à son courrier une citation remise par Corneau frères. L'affaire doit être jugée le 15 février 1862. Godin explique à Dureteste qu'il veut interrompre l'action de Corneau frères en intentant un procès en déchéance du brevet sur lequel ils s'appuient pour dénoncer une contrefaçon de Godin. Godin demande à Dureteste de lui trouver un avoué qui sera à même de défendre son affaire et il l'informe qu'il amènera des appareils de chauffage au tribunal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin transmet à Cantagrel la réponse formulée par Dureteste, son avocat à Charleville ; il prie Cantagrel de demander à Armengaud une copie du brevet Joly.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dureteste, janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Dureteste qu'en laissant se dérouler l'action pour contrefaçon, le tribunal ne voudra pas statuer sur un débat industriel et nommera des experts et qu'ainsi les choses vont traîner en longueur, alors qu'il en ira autrement avec un procès en déchéance de brevet. Il précise qu'il veut contester uniquement le certificat d'addition que Corneau frères a pris le 22 décembre 1860. Godin insiste pour que Dureteste prenne les voies les plus courtes pour régler l'affaire. Il ajoute en réponse à Dureteste que Joly et Cie n'a pas payé régulièrement les annuités de son brevet et qu'ainsi Corneau frères ont pu contrefaire son calorifère. Godin discute en détail des brevets et additions de Corneau frères et de Haunet et du calorifère Joly. « Il est vrai que devant les juges, lorsqu'il s'agit de questions industrielles, les défenseurs d'une mauvaise cause ne craignent pas d'affirmer qu'il fait nuit en plein midi. » Le dernier folio dresse une liste détaillée des 7 pièces jointes au courrier, études des brevets et additions concernés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 30 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin explique à Versigny qu'il a tardé à répondre car il doit s'occuper d'un procès en contrefaçon en plus de son procès en séparation. Il informe Versigny que Jules Favre est d'avis que sa présence à la première audience de Vervins est nécessaire car il connaît très bien l'affaire. Il signale à Versigny que Favre lui a demandé comment justifier ses relations avec Marie Moret. Favre ne souhaite pas passer par Guise pour se rendre à Vervins mais Godin invite Versigny à le faire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur du Comptoir d'escompte de Paris, 30 janvier 1864
Jean-Baptiste André Godin invite le Comptoir d'escompte à verser à Jules Favre la somme de 3 000 francs.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 30 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Favre qu'il a demandé au Comptoir d'escompte de Paris de lui verser la somme de 3 000 F. Il demande à Favre s'il ne doit pas justifier auprès de lui avant l'audience du 25 février ses relations avec Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 30 janvier 1864
Godin informe Cantagrel qu'il a reçu de Delacour et Backes un store [pare-étincelles] trop étroit et qu'il leur en a demandé un autre. À propos d'un brevet de Delacour et Backes pour une cheminée : Godin demande des renseignements à Cantagrel sur ce brevet pour éviter un autre procès en contrefaçon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 31 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin discute des brevets et additions de Joly et de Corneau frères. Il demande à Armengaud de lui communiquer la copie du brevet de Joly.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 31 janvier 1864
Godin explique à Cappelié que le brouillard empêche que soit exécutée la vue stéréoscopique de l'ensemble des constructions du Familistère depuis le haut de la tour de Guise [le donjon du château fort], mais qu'il lui enverra dès que possible. Il annonce qu'il joindra « une photographie prise de plus près pour les détails qui ne ressortent pas bien encore sur la construction nouvelle parce qu'elle n'est pas rejointoyée », et précise que la partie supérieure du fronton central a été arrêtée par crainte du gel. Il ajoute qu'il lui demandera une étude d'un familistère sur un nouveau plan après qu'il aura exécuté celui qu'il doit refaire et qu'il lui fournira les indications pour en faire un dessin à vol d'oiseau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 5 février 1864
Jean-Baptiste André Godin informe Versigny qu'il sera à Paris le lendemain soir et qu'il se rendra chez lui le dimanche à midi.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 5 février 1864
Jean-Baptiste André Godin informe Versigny qu'il déjeunera chez Jules Favre le dimanche midi, à Paris. Il espère voir Versigny le dimanche matin.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 février 1864
Jean-Baptiste André Godin annonce à Cantagrel qu'il va se rendre à Paris. Sur une créance de 8 529 F que la maison Séguin et Régnier ne peuvent honorer : Godin demande à Cantagrel de s'informer sur leur situation et d'aller les voir.
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