FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (8) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 2 août 1866
Godin confirme à Noirot qu'il va écrire l'article demandé sur le Familistère. Il demande à Noirot quelle doit être la taille de l'article et évoque la possibilité d'une visite de Reclus, Horn et Blanc au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 11 septembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin rappelle à Noirot que son fils Émile lui a confié la tâche de publier une offre d'emploi dans les journaux, mais il ne l'a pas encore vu paraître. Il précise qu'en parlant de « grands journaux », il ne voulait pas exclure Le Temps, L'Opinion nationale ou d'autres qui sont mieux adaptés à son annonce que le Journal des débats ou Le Constitutionnel.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 14 septembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception d'un premier paquet de lettres affranchi de 7 timbres à 0,80 F. Il lui demande d'envoyer les suivantes comme papier d'affaire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 18 mai 1865
Sur une lettre du colonel Favé : Godin répond à Noirot qu'il suffit de la conserver comme témoignage de politesse en échange des soins pris par Noirot à l'égard de l'Empereur. Godin déclare qu'il ne veut pas utiliser le nom des personnes sans leur plein assentiment, à commencer par celui de l'Empereur.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 18 septembre 1865
Godin demande à Noirot de lui adresser les nouvelles candidatures à l'emploi d'économe du Familistère. Il lui annonce que la fête de l'Enfance aura lieu le 24 septembre et qu'il en a prévenu Sauvestre et Savardan : « Mais viendra-t-il quelqu'un ? »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 26 juillet 1866
Godin répond à une lettre de Noirot du 25 juillet 1866 à propos d'une invitation faite à Godin par Béluze et Cie. Il informe Noirot qu'il va répondre à leur invitation et qu'il leur demandera la nature de l'article à paraître dans l'Almanach de la coopération. Godin indique à Noirot qu'il rédigerait bien lui-même cet article. Il informe également Noirot qu'il doit prochainement publier une offre d'emplois, et il lui demande s'il veut bien réceptionner la correspondance et la lui transmettre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 27 juin 1865
Godin passe commande de livres à Noirot et lui demande de les apporter quand il viendra visiter le Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 30 août 1865
Godin avertit Noirot que Tito Pagliardini, qui a fait expédier au Familistère une lettre qui lui est destinée, est probablement en France et qu'il compte venir à Guise. Il demande à Noirot de découvrir où se trouve Pagliardini à Paris et de lui faire savoir que la fête de l'Enfance du Familistère aura lieu le 2 septembre prochain. Il lui signale qu'il a invité à la fête Cantagrel qui n'a pu se joindre à Élie Reclus et ses amis lors de leur visite au Familistère. Dans le post-scriptum, il annonce à Noirot que la rédaction de son article [pour l'Annuaire de l'Association] est terminée mais qu'il doit encore mettre au net certains passages le 3 ou le 4 septembre et qu'il l'enverra ensuite à Auguste Oyon pour relecture, et il l'avertit que l'article sera signé par un pseudonyme qui lui servira en d'autres circonstances.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 30 septembre 1865
Godin demande à Noirot de lui envoyer en papier d'affaire les candidatures parvenues au bureau de L'Association. Il l'informe que la fête de l'Enfance a été splendide et que 2 à 3 000 personnes ont assisté à la distribution des récompenses et au bal et à la fête de nuit. La suite de la lettre est rédigée et signée par Émile Godin, qui demande à Noirot d'envoyer une brochure d'Oyon à monsieur Duprez, directeur-gérant de l'usine métallurgique de Marcinelle près de Charleroi en Belgique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Griess-Traut, 8 mars 1866
Godin se réjouit de la visite de Jean Griess-Traut annoncée en 1867. Il ne peut satisfaire son désir d'obtenir les statuts et règlements du Familistère car ceux-ci n'existent pas. Il indique à Griess-Traut qu'il ne peut mettre à profit les documents qu'il lui a envoyés sur la question algérienne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Pouliquen, 7 décembre 1865
Godin explique à Pouliquen que le Familistère n'est pas le phalanstère, qu'il ne veut pas toutefois méconnaître la part qui en revient à Charles Fourier, mais que la doctrine sur laquelle il repose « a sa base sur le sentiment religieux de la véritable religion de l'humanité qui préside à l'inauguration du culte du Travail en procédant à sa réhabilitation ». Il lui indique que le Familistère aura encore pendant longtemps plus de place pour le dévouement que pour le bonheur. Il remercie Pouliquen pour sa photographie et regrette de ne pouvoir lui offrir la sienne « car je n'ai pas pensé jusqu'ici à me créer ce moyen de souvenir auprès de ceux qui s'intéressent à moi ». Il l'informe qu'il faut, pour venir à Guise, prendre le chemin de fer jusqu'à Saint-Quentin puis prendre une voiture publique jusqu'à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à J. P. Beluze et Cie, 26 juillet 1866
Godin explique à Béluze et Cie qu'il n'avait pas compris que la lettre de convocation du 17 juillet 1866 lui était destinée personnellement et que c'est Noirot qui le lui a fait comprendre. Ce dernier lui a appris qu'il a été question pendant la réunion de publier un article sur le Familistère dans un almanach de la coopération. Godin propose d'écrire lui-même l'article et il demande de quelle nature il doit être.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Aaron Vidal-Naquet, 18 mai 1865
Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Vidal-Naquet qu'il n'a pas encore sélectionné des candidats à l'emploi, mais qu'il lui proposera un rendez-vous à Paris quand ce sera le cas. Il lui demande pourquoi il a déposé le bilan de sa maison de Bercy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Aaron Vidal-Naquet, 27 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Après avoir vérifié dans « mon copie de lettres », Godin s'est aperçu qu'il n'avait pas informé Vidal-Naquet qu'il s'apprête à faire un choix parmi les six candidats qu'il a fait concourir. Il remercie Vidal-Naquet pour son offre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 1er mai 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Favre qu'il a perdu son procès, que son contrat avec Jacquet est résilié et qu'il est condamné à 10 000 F de dommages et intérêts et à tous les dépens. Godin constate qu'il perd ses procès alors que les faits ou le droit sont de son côté : « Je ne puis donc guère faire autrement que de me dire qu'une fatalité singulière me poursuit devant la judicature [...] » Il demande à Favre s'il doit faire appel du jugement et lui demande ce qu'il pense de l'affaire Corneau frères.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 12 février 1867
Sur l'élection législative de 1867 (élection d'un député de la circonscription de Vervins au Corps législatif en remplacement d'Antoine Vilcocq, décédé) : Godin juge que le pays est représenté par des « nullités » ; il est favorable à une candidature d'Odilon Barrot ; il demande à Jules Favre si l'opposition s'occupe de la question.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 12 novembre 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin répond à la lettre de Jules Favre du 15 octobre 1865 en lui rendant compte de la réunion du 12 octobre provoquée par Esther Lemaire sur l'évaluation des valeurs mobilières de la communauté qui s'élèveraient à 1 500 000 F et des protestations qu'il a faites à cette occasion. Il lui explique que le notaire Borgnon lui apprend que son collègue ne veut opérer que d'après les chiffres de l'inventaire du 21 janvier 1864 pour obtenir le partage des valeurs. Godin demande à Favre s'il doit soulever la question du droit de son fils au paiement de 200 000 F pour sa coopération à la fabrication industrielle et à la construction des bâtiments de l'usine et du Familistère. Il assure Favre qu'il suivra sa recommandation de demander la licitation préalable à tout partage. Il le remercie de continuer à le conseiller dans cette affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 17 novembre 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Favre que Delpech lui apprend qu'Esther Lemaire fait appel du jugement du tribunal de Vervins. Il lui demande de plaider sa cause dans laquelle un intérêt supérieur est engagé. Il lui envoie la brochure rédigée par un journaliste sur le Familistère. « Si le Familistère n'est pas dans l'ordre des idées sociales à la défense desquelles vous vous êtes consacrés, vous n'en êtes pas moins le seul aujourd'hui parmi les avocats qui puissiez vous faire le véritable interprète de la part que cette fondation prendra au milieu des événements contre lesquels j'aurai à lutter. » Il l'informe que Borgnon est à Paris et doit s'entretenir avec Lecoq de Boisbaudran, et que Delpech lui enverra les pièces du dossier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 mars 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin prie Favre de le conseiller dans l'affaire. Il met en relation la fondation du Familistère et les procès qu'on lui intente. Il annonce à Favre qu'il reçoit à l'instant une dépêche télégraphique l'informant qu'il a été condamné par le tribunal de Charleville à verser des dommages et intérêts à Corneau frères. « Je me souviens qu'un jour, en me parlant de ma grosse affaire, vous m'avez dit que mes juges verraient défavorablement pour moi que je me sois occupé d'autre chose que d'industrie (de spiritisme). Qu'en sera-t-il si l'un de ces jours je prends place dans le monde philosophique avec la prétention de poser dans des écrits la base et les lois naturelles de la morale et de la religion de l'humanité ? »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Serve, 26 février 1866
Godin accuse réception de la lettre de Jules Serve du 20 février 1866 relative à un procédé d'émaillage qu'il propose de lui céder. Godin lui demande des éclaircissements techniques sur le procédé évoqué par Serve

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lewis Henry Hornblower, 18 décembre 1865
Godin répond à une lettre de Hornblower en lui signalant que la Social Science Review du 2 octobre 1865 a publié un article sur le Familistère reproduit dans une brochure vendue à Londres. Il expose le projet du Familistère, décrit sa situation actuelle et donne des détails de ses dispositions. Il le renvoie au plan publié dans The Builder.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il ne va rien publier contre le maire de Guise mais souhaite se servir de l'audience du procès pour faire ressortir l'hostilité permanente du maire à son égard. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et le choix des notaires pour la liquidation. Sur l'opposition faite sur le salaire de Chimot : Godin explique que Chimot père gagne 60 F par mois mais qu'il a de grands enfants qui sont plus forts ouvriers que lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 2 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin signale à Oudin-Leclère qu'il ne partage pas entièrement l'opinion exprimée par Lecoq de Boisbaudran dans sa lettre. Il lui demande s'il doit se rendre à l'audience du tribunal de Vervins et il lui indique qu'il pourrait fermer son usine s'il devait partager le fruit de son travail actuel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet : Godin demande à Oudin-Leclère s'il a, dans le dossier remis par Borgnon, une lettre de monsieur Houlon de Reims qui évoque une demande qui lui est faite de ne plus vendre des appareils à gaz Jacquet fabriqués par les Fonderies et manufactures "Godin". Godin explique qu'il a reçu deux autres lettres de Houlon qui l'informent qu'à la demande de Jacquet, le maire de Reims a pris un arrêté paru le 1er mars dans les journaux de Reims interdisant la vente de ses appareils émaillés en raison du danger que le plomb de l'émail représente pour la santé publique. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il veut présenter au tribunal ces appareils soi-disant empoisonnés et fournir les explications sur l'émail. Godin fait valoir que c'est Jacquet lui-même qui a choisi les émaux dont il se plaint et qui motivent sa réclamation de 800 000 F. Godin estime que l'arrêté du maire de Reims qui interdit la vente de tous ses vases culinaires émaillés sans plomb est un abus de pouvoir. Il souhaite que Jacquet en subisse les conséquences.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 6 août 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a appris par Borgnon qu'il ne viendrait à Guise que sur son invitation. Godin encourage Oudin-Leclère à prendre des initiatives pour défendre ses intérêts et l'invite à participer à la réunion des notaires qui aura lieu le mercredi si cela lui paraît utile. Il offre de l'héberger s'il arrive la veille.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 6 septembre 1865
Jean-Baptiste André Godin envoie à Oudin-Leclère la somme de 2 000 F et lui demande de lui communiquer l'état de ses frais et honoraires.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a envoyé à son retour de Vervins la copie du jugement du tribunal, le décret du maire de Reims et d'autres pièces à Delpech pour lui demander de notifier son appel du jugement aux experts en l'absence de monsieur Dauphin, en vacances. Godin souhaite savoir s'il est utile de faire appel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 9 février 1867
Godin demande à Oudin-Leclère des explications sur les frais qu'il lui reste à payer à Larue.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a perdu son procès contre la ville de Guise en justice de paix ; il fait un récapitulatif de l'affaire, qui concerne le prix de l'octroi pour la chaux de Tournai classée comme de la chaux hydraulique et non comme de la chaux vive, des arguments qu'il a fait valoir et des motifs du juge de paix. Godin demande à Oudin-Leclère d'examiner s'il doit payer les frais ou porter l'affaire devant le tribunal de Vervins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Oudin-Leclère que Jules Favre est d'avis qu'Il se rende à Guise pour participer à la séance de conciliation provoquée par Esther Lemaire. Il indique que Favre est partisan de faire une offre la plus élevée possible, mais Godin appelle Oudin-Leclère à la prudence car ses ennemis, pense-t-Il, voudront obtenir bien davantage que ce qu'Il propose. Il lui explique que Favre est d'avis que la proposition chiffrée doit être accompagnée de considérations propres à agir sur l'opinion publique pour contraindre Esther Lemaire à l'accepter.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 avril 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. À propos de l'estimation par Esther Lemaire de bénéfices retirés de la vente de marchandise portées à l'inventaire des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin fait valoir qu'il faut tenir compte des importants frais de commercialisation ou des remises aux revendeurs, en concluant que le bénéfice ne peut pas excéder 6 % de la valeur des marchandises.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Sur l'audience de conciliation devant le juge de paix de Guise. Godin ne croit pas à la sincérité de cette demande de conciliation de la part de sa femme. Il explique à Oudin-Leclère que c'est Flamant qui siégera à l'audience qui ne sera pas publique. Il ajoute que sa femme « a la vanité des apparences » et que c'est « un levier avec lequel on pourrait agir sur elle » car elle ne veut pas apparaître comme une mauvaise mère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mai 1865
Sur le départ de Vigerie. Godin explique à Oudin-Leclère que Vigerie, qui est poursuivi, lui a annoncé son prochain départ et qu'il cherche déjà à lui trouver un successeur ; que l'assignation qui lui a été faite sur les appointements de Vigerie sera de courte durée. Il lui signale que Vigerie a prélevé deux mois d'appointements d'avance et lui demande quoi faire pour en obtenir le remboursement. Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il intente un procès pour contester devoir payer le tarif de la chaux hydraulique pour de la chaux vive, qu'il va perdre ce procès, mais qu'il veut à cette occasion publier un petit exposé énumérant les refus que lui oppose la ville de Guise depuis qu'il s'y trouve : il demande conseil à Oudin-Leclère sur cette publication ; il lui précise qu'il est conseiller municipal et veut s'opposer à une interprétation arbitraire du tarif de l'octroi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mai 1866
Sur des frais d'expertise : Godin fait référence à la convention établie avec son frère Barthélémy Godin pour la cession de l'établissement de ce dernier et au procès que Barthélémy lui a intenté. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : à propos d'un jugement non favorable à Esther Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mars 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Oudin-Leclère une lettre de Lecocq de Boisbaudran faisant part des conseils de Jules Favre pour les conclusions sur la liquidation de la communauté de biens, qu'il commente. Sur l'affaire Jacquet : Godin refuse de traiter l'affaire par l'intermédiaire d'avoués ; il demande que Jacquet lui fasse des propositions ; il avertit Oudin-Leclère qu'il va prévenir Delpech au cas où il ferait appel, et lui envoyer le traité avec Jacquet ; il demande une copie du rapport de monsieur Houlon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 septembre 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Oudin-Leclère que les livres de comptabilité qu'il a dû remettre au notaire Gauchet sont en train d'être transportés chez le sieur Baligant, ancien huissier. Godin juge que la procédure est irrégulière, contraire aux devoirs du notaire et que les registres courent le risque d'être falsifiés. Il demande à Oudin-Leclère s'il faut réagir à ces faits. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il reçoit une sommation pour cesser les constructions sur la propriété commune et pour remettre tous ses livres et papiers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remercie Oudin-Leclère pour la copie du jugement du tribunal de Vervins sur la licitation et les brevets d'invention. Godin est surpris par la rapidité de la décision du tribunal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il abandonne l'affaire de l'octroi suivant la recommandation de ce dernier pour éviter d'être accusé d'outrage au maire de Guise. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a choisi Borgnon pour notaire ; il lui communique une lettre du secrétaire de Jules Favre. Sur Alexandre Barthélémy Godin : Godin a reçu une lettre de monsieur Cagnart ; il juge que « c'est une assez triste idée de chicane qui est passée par la tête de mon frère en échange des services que j'ai cherché à lui rendre » ; Godin a écrit à son frère pour qu'il lui restitue des pièces comptables dérobées ; le litige porte sur le montant du rachat par Godin à son frère de matières premières ou de produits manufacturés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 juillet 1865
Sur le conflit avec son frère Alexandre Barthélémy Godin. Godin lui remet une assignation et il fait à Oudin-Leclère l'historique de ses relations avec son frère : il n'a pas réussi à associer son frère à l'établissement industriel de Guise ; celui-ci s'est installé à Étreux et s'est mis à contrefaire ses modèles et à imiter sa fabrication ; Godin laissa faire mais interrompit ses relations avec lui ; son frère, dont la fonderie était proche de la faillite, lui a écrit en début d'année pour lui demander de l'aide : « Vous lirez cette correspondance qui vous fera connaître les faits. » ; Godin consentit à lui reprendre son matériel pour l'aider et éviter que les contrefaçons tombent en d'autres mains et ainsi prévenir d'autres procès ; Godin et son frère établirent un contrat ; Godin versa 26 000 F à son frère, lui racheta même sa matière première pour 7 924 F et à écouler pour lui ses marchandises non écoulées pour un montant de 2 749,05 F. Godin juge que le procès intenté par son frère, qui voudrait être payé pour ses marchandises avant leur vente, est ridicule ; il signale à Oudin-Leclère que son frère a omis de produire une lettre écrite par lui qui se trouve en contradiction avec ses prétentions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Oudin-Leclère une nouvelle citation d'Esther Lemaire. Sur l'évaluation des biens de la communauté par les notaires : Godin pense que le notaire Gauchet s'est rangé du côté des intérêts d'Esther Lemaire, mais qu'il n'a pas de relations de confiance avec Flamant et avec Borgnon ; il demande conseil à Oudin-Leclère. Sur une opposition faite par Dupont sur le salaire de l'ouvrier Chimot, qui consent à verser 5 F tous les 15 jours : Godin regrette que les sommes versées par les ouvriers ne servent qu'à payer les frais d'huissier et ne les libèrent pas de la dette principale. Dans le post-scriptum, Godin évoque sa demande de remboursement des droits arbitrairement versées à l'octroi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame E. Johnstone, 4 avril 1866
Godin répond à la lettre du 8 mars 1866 d'E. Johnstone. Il lui fait observer qu'elle n'a pas indiqué le motif particulier de son désir d'étudier le Familistère. Il explique qu'elle ne doit pas exagérer les mérites du Familistère, que rien n'y est préparé pour l'accueil des étrangers et qu'elle serait sans doute plus à l'aise dans un hôtel du voisinage, où l'on peut prendre pension pour 90 F par mois.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maldaut et Cie, 2 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin sollicite des renseignements sur A. Maury, ancien comptable de Maury et Cie et candidat à l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie-Louise Gagneur, 26 mai 1867
Godin répond à la demande de Marie-Louise Gagneur de visiter en famille le Familistère. Il l'informe que la première fête du Travail du Familistère aura lieu le dimanche 2 juin et que c'est une bonne occasion pour s'y rendre « et je serais pour ma part on ne peut plus heureux d'avoir au milieu de nous l'apôtre le plus dévoué à l'inauguration de la justice envers les faibles ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 5 novembre 1866
Godin répond à la lettre de Marie Howland du 10 octobre 1866. Il évoque son article pour l'Annuaire de la coopération qui n'a pas encore paru. Il la remercie pour l'envoi de la livraison du journal The Galaxy et lui signale que la brochure d'Auguste Oyon est plus complète que les articles parus à Londres sur le Familistère. Il reconnaît que Fourier a inspiré le Familistère, mais que celui-ci n'est pas un phalanstère. Il estime qu'il faudra du dévouement et du sacrifice avant de compter sur l'essor libre des passions. Il explique qu'il s'écarte des idées de Fourier sans se mettre en contradiction avec elles. Il fait une rapide description du Familistère. Dans le post-scriptum, il annonce à Marie Howland qu'il lui envoie une brochure composée d'articles sur le Familistère parus dans un journal ainsi qu'un exemplaire de la gravure qu'il a fait exécuter pour l'Annuaire de la coopération, ainsi que la brochure d'Auguste Oyon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maurice La Châtre, 8 mars 1866
Godin répond avec retard à Maurice La Châtre car il pensait aller le voir en allant à Paris et son voyage a été retardé. Il le remercie pour l'envoi des livraisons publiées du Dictionnaire universel ; il le félicite et lui exprime son désir d'obtenir l'ouvrage achevé. Il lui adresse 5 F pour son envoi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maurice La Châtre, 27 janvier 1866
Godin répond à la lettre que Maurice La Châtre lui a écrite le 5 janvier 1866 après la lecture de la brochure d'Oyon. Godin le remercie pour son intérêt à l'égard du Familistère. Il l'avertit qu'il aura de la peine à obtenir un article de la part d'Oyon, très occupé, mais l'encourage à insister. Godin indique à La Châtre qu'il est tôt pour penser à écrire sa biographie, qui consiste en quelques faits qu'il a commencé à réunir. La Châtre a fait observer qu'il n'existe pas de chambre mortuaire au Familistère : Godin lui répond que l'habitude de la population est de garder les corps chez soi jusqu'au dernier moment et que le Familistère évite que la mort ait lieu dans l'isolement. Godin demande à La Châtre les conditions de la souscription au Dictionnaire universel. Il l'invite au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Dupuis, Naquet, Luterc (?), A. Maury, Dourmel, Bonnin et Beauchéry, 7 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique aux candidats sa procédure de sélection des candidats : Pernet-Vallier doit lui transmettre ses observations après l'entretien qu'il a eu avec eux, observations qu'il veut comparer avec ses propres impressions sur les candidats qu'il a reçus à Guise. En attendant, Godin souhaite exposer aux candidats certaines conditions de la fonction à remplir : le chef de la comptabilité contrôle les écritures de deux usines et d'une cité ouvrière ; il est doué de l'autorité nécessaire à la direction tout en conservant des relations faciles avec les gens ; il est en relation avec 12 à 15 employés de bureaux et 4 ou 5 chefs de fabrication ; il a de l'aisance dans la fréquentation des ouvriers ; il a sa part de responsabilité dans l'organisation des services du Familistère. Godin demande aux candidats de lui dire comment ils imaginent leur rôle au service d'une population de 600 à 800 personnes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Michel Greff, 22 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond à une lettre du 21 juin 1865 de Michel Greff qui propose son fils pour l'emploi de chef de la comptabilité. Godin estime que le fils de Michel Greff devrait entrer directement en relation avec lui. Il l'avertit qu'il va prochainement arrêter le choix d'un candidat.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Berry, 3 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin remercie Berry pour ses lettres des 28 et 30 décembre et ses appréciations du Familistère. Godin estime que Berry n'a pas d'expérience dans les achats de marchandises variées, aussi lui demande-t-il s'il a confiance dans sa capacité à conduire ces opérations. Il lui indique qu'il serait satisfait de le voir accepter un minimum d'appointements de 200 F par mois, avec l'éventualité d'un complément après que les bénéfices éventuels aient permis de rémunérer le capital engagé et de financer les frais d'éducation depuis le berceau jusqu'à l'apprentissage. Il lui propose de faire un essai.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Berry, 8 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à A. Barry qu'il l'a choisi pour occuper l'emploi d'économe du Familistère aux appointements de 200 F par mois comme l'actuel économe. Il lui demande de venir à Guise le plus rapidement possible sans négliger ses intérêts à Brest. Il l'avertit qu'il va prendre des renseignements sur lui et il lui demande de lui envoyer sa photographie.
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