FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (16) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 30 octobre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin fait à Chamolle des recommandations pour l'usage du trépan dans les opérations de sondage et il joint à sa lettre une note explicative illustrée d'une coupe intitulée « Instruction pour les manœuvres du trépan dans l'élargissement d'un trou de sondage » (folios 486r à 488v).

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Élise Juliette Victorine Pourpe, 30 octobre 1875
Godin accuse réception de la lettre de madame Pourpe qui lui fait des propositions pour prendre part à l'instruction de l'enfance au Familistère. Il lui fait observer qu'elle ne doit pas se rendre compte des contraintes de l'emploi d'institutrice car elle a parlé à Marie Moret d'amener avec elle des filles pour achever leur instruction. Godin lui indique qu'il ne pourrait l'employer qu'à la condition qu'elle se consacre entièrement aux classes du Familistère. Il lui explique qu'il ne peut s'occuper de l'affaire de Flavy-le-Martel dont elle lui a parlé. Il lui demande le montant des appointements auxquels elle prétend et des références. Il l'informe qu'il sera dès jeudi prochain à Versailles au 28 rue des Réservoirs et il lui retourne le manuscrit d'un discours qu'elle lui avait adressé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chatelais, 29 octobre 1875
Godin est heureux d'apprendre que la santé de Chatelais se rétablit. Le certificat joint à la lettre, daté du 29 octobre 1875, atteste que Chatelais a été employé dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire d'octobre 1874 à septembre 1875, qu'il a quitté l'établissement pour raison de santé et que ses services et sa conduite ont été sans reproche.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 29 octobre 1875
Godin fait remarquer au préfet que la décision du conseil départemental de l'instruction publique ne change rien à la situation des écoles du Familistère, bien que le préfet lui ait laissé espérer, lors de la dernière session du conseil général de l'Aisne, qu'il était disposé à le laisser librement organiser ses écoles. Il rappelle au préfet que ce dernier avait rédigé une note pour lui servir de modèle à sa demande au Conseil départemental de l'instruction publique ; Godin reproduit le texte de la note du préfet sur l'autorisation d'ouverture d'une école mixte dirigée par monsieur Poëtte comprenant des classes mixtes en dérogation à la loi. Godin constate que la décision du Conseil départemental ne donne pas satisfaction à cette demande. Godin prévient le préfet qu'il renouvelle sa demande et qu'il vient de faire remplir les formalités exigées par la loi pour l'entrée d'un nouveau chef d'institution des écoles du Familistère. Il signale enfin que la décision du conseil départemental l'obligerait à construire une 7e salle pour les classes supérieures qui accueilleraient seulement 20 à 25 enfants.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Poëtte, Alexandre Onésime ; Briquet, Charles Joseph (1816-)
Jean-Baptiste André Godin, Alexandre Onésime Poëtte et Charles Joseph Joubert au préfet de l'Aisne et aux membres du Conseil départemental de l'instruction publique, 29 octobre 1875
Demande d'autorisation de classes mixtes dans les écoles du Familistère déposée par Jean-Baptiste André Godin, Alexandre Onésime Poëtte, chef d'institution, et Charles Joseph Briquet qui a déposé sa déclaration de chef d'institution. La demande décrit les avantages de la mixité dans les classes des écoles du Familistère

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 29 octobre 1875
Godin explique à son correspondant que le 30 août 1875, il a envoyé au préfet de l'Aisne une demande concernant les écoles du Familistère qui a été portée récemment devant le Conseil départemental de l'instruction publique. Il informe son correspondant qu'il renouvelle sa demande qui n'a pu être complètement appréciée par le Conseil, dont il lui adresse le duplicata.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un conseiller général de l'Aisne, 29 octobre 1875
Godin explique à son « cher collègue » que la décision du Conseil départemental de l'instruction publique ne le satisfait pas car elle lui interdit la mixité des classes de 10 à 12 ans et l'obligerait à construire une 7e classe pour séparer filles et garçon dans les classes supérieures, qui n'accueilleraient dès lors que 20 à 25 élèves. Il prévient son correspondant qu'il renouvelle sa demande et qu'il en adresse le duplicata à chacun des membres du Conseil départemental. Il adresse en outre à son correspondant toutes les pièces principales de l'affaire depuis le mois d'août précédent et il lui signale que depuis 3 mois la première classe des écoles du Familistère est privée de maître faute de solution définitive. Il lui demande de hâter cette solution.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 28 octobre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur la fabrication d'un outil pouvant s'adapter au trépan utilisé par Chamolle : Godin renonce à le fabriquer à Guise faute de pouvoir le faire en acier fondu ; il envoie le modèle en bois à Chamolle pour qu'il le fasse faire à l'aciérie d'Imphy. Il fait des observations sur les travaux de sondage. Il rappelle que Boussard doit collecter des échantillons de charbon près du chemin de Montliffé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 26 octobre 1875
Godin envoie un chèque de 500 F à Heutte et Cie. Sur la différence de prix entre le devis et la facture de l'impression et de la fabrication de La politique du travail : Godin ne juge pas utile qu'Heutte et Cie viennent lui en parler à Versailles et demande d'en revenir au prix convenu.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 23 octobre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur la fabrication d'un outil pouvant s'adapter au trépan utilisé par Chamolle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 23 octobre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur la fabrication d'un outil pouvant s'adapter au trépan utilisé par Chamolle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 22 octobre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin souhaite que Boussard fasse les excursions qu'il n'a pas eu le temps de faire alors qu'il se trouvait dans la Nièvre. Il lui demande de recueillir des informations sur un terrain à Montliffé signalé par l'instituteur de Cervon et de faire une reconnaissance de bandes de schiste sur la montagne de Montliffé et sur la rive de l'Yonne près de Thaveneau en prélevant des échantillons.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Daniel Chevandier, 20 octobre 1875
Godin remercie Antoine Daniel Chevandier pour son appréciation de ses livres : « Combien je désirerais que vous pussiez avoir raison en disant que ceux qui ont compris doivent devenir des apôtres ! Mais il n'en est pas ainsi. Nous visons à une époque de dissolution pendant laquelle l'avenir se prépare, mais les esprits présents sont bien peu propres à recevoir la vérité. Dans tous les cas, je suis heureux de rencontrer dans un de mes collègues à l'Assemblée un homme convaincu, et je me propose bien de causer avec vous de mes vues d'avenir, car j'ai besoin de collaborateurs que jusqu'ici je n'ai pu rencontrer. »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Élise Juliette Victorine Pourpe, 20 octobre 1875
Godin indique à madame Pourpe qu'il ne voit pas comment il pourrait aider son institution d'éducation mais il l'autorise à venir le voir à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 20 octobre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur l'acquisition d'une propriété aux environs de Corbigny. Sur la prime accordée par Godin à Boussard et à Chamolle. Il fait des remarques sur les opérations et le matériel de sondage. Il lui annonce l'envoi de poêles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Catalan, 20 octobre 1875
Godin répond à une demande de renseignements sur le Familistère. Il fait remarquer à Catalan qu'il a déjà répondu à des questions comparables provenant de Lausanne. Il assure à son correspondant que le Familistère fonctionne bien. Il lui explique que le Familistère est achevé et que les difficultés qu'il rencontre sont soulevées par le parti clérical, particulièrement dans la tenue des écoles. Il note que l'association de tous les habitants n'est pas encore constituée. Il estime qu'à Lausanne on ne s'occupe que de l'habitation et pas des questions sociales et qu'il s'agit là d'un motif d'insuccès de leur entreprise « car le logement n'est qu'un des côtés des besoins de l'existence » et que les habitations ouvrières « doivent donc intimement se rattacher aux besoins de l'industrie et du travail ». Il demande à Catalan si en Suisse des industriels sont disposés à associer leurs ouvriers aux bénéfices de leurs industries, de leur faire une place dans la direction industrielle et leur assurer une part proportionnelle à leur concours dans l'œuvre de la production. Si tel était le cas, Godin se propose d'aller en Suisse examiner le projet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard de Pompery, 20 octobre 1875
Godin accuse réception de l'article d'Édouard de Pompéry dans La Philosophie positive, dont il avait lu le manuscrit. Il juge que c'est l'exposé le plus clair qui ait été écrit sur le Familistère. Il l'informe que son article a eu un écho en Belgique dans un article spirituel du journal La Chronique du 5 octobre 1875.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 14 octobre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur l'étiquetage des échantillons. Godin fait des observations sur le matériel de sondage. Sur la fabrication de couteaux en acier Martin à Firminy ou à Imphy et sur la fabrication d'un nouveau trépan à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 13 octobre 1875
Godin annonce à Heutte et Cie qu'il n'a pas encore reçu les exemplaires de Au suffrage universel et il leur demande le reçu du chemin de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Garnier, 12 octobre 1875
Sur l'emploi d'instituteur en chef des écoles du Familistère. Godin retourne à Garnier un cahier de devoirs d'élève et l'informe qu'il ne donne pas suite à leurs pourparlers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 12 octobre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin informe Chamolle que les couteaux que Chamolle fait faire à Imphy ne valent rien car ils ne sont pas en acier Bessemer. Godin lui demande de ne plus accepter que des couteaux en acier de première qualité ; il suggère de les commander à Firminy dans la Loire, au directeur de l'aciérie Jacob Holzer. Sur l'acquisition d'un troisième cheval : Godin pourrait accepter d'acheter le cheval au prix de 350 F à condition de l'avoir à l'essai une dizaine de jours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à G. Bureau, 11 octobre 1875
Godin accuse réception de la lettre de G. Paul, adressée à Lormes, et de celle de sa mère au sujet de leur frère et fils, ingénieur, apte à édifier de nouvelles constructions. Godin explique que son établissement n'a pas besoin d'un tel employé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Adolphe Hourdequin, 7 octobre 1875
Godin s'étonne de ne pas voir dans les journaux de Saint-Quentin le programme de la fête d'inauguration du chemin de fer. Il lui demande des renseignements sur le déroulement de la fête. Il lui indique qu'à la première occasion, il retirera ses actions dans la société du Glaneur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 7 octobre 1875
Sur le montant de la facture d'impression et de fabrication de la brochure Au suffrage universel : Godin conteste le montant de la facture de 805,40 F alors que le devis était de 718,75 F.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 6 octobre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin regrette que Boussard ne l'ai pas informé de la profondeur du sondage en lui envoyant les échantillons. Il demande à Chamolle de relire attentivement les instructions qu'il lui a données avant son départ de Lormes. Il lui demande également de lui envoyer les dessins du nouveau manège qu'il s'agit de construire à Guise et les dimensions des différentes pièces. Il l'informe qu'un trépan et une tarière lui ont été expédiés le 17 septembre 1875 ; il lui suggère d'emmener le trépan à Corbigny car il n'aura pas à s'en servir à Sardy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Louis Henri Villain, 5 octobre 1875
Sur l'inauguration de la ligne de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise : Godin se demande s'il se contentera de se joindre au cortège à son arrivée à Guise ou si les députés ne devraient pas se concerter pour mettre à profit la circonstance. Il indique à Villain qu'il pourrait prendre le train arrivant à Saint-Quentin à 10 heures pour pouvoir s'entretenir avec eux et lui propose de lui montrer le Familistère à cette occasion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ferdinand Hérold, 5 octobre 1875
Godin explique à Ferdinand Hérold que Garnier, chef d'institution au 4 passage des Amandiers dans le XXe arrondissement de Paris, est candidat à l'emploi d'instituteur en chef pour l'instruction de l'enfance au Familistère. Godin demande à Ferdinand Hérold si l'ouverture récente des écoles communales gratuites de Paris est la cause du déclin de l'institution de Garnier ou bien si ce déclin est dû à la négligence de la direction.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Mathieu Limousin, 4 octobre 1875
Godin envoie à Limousin un mandat de 6 F pour son abonnement au Bulletin du mouvement social et il lui adresse un exemplaire de La politique du travail dont il lui a parlé lors de leur rencontre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'administrateur de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, 4 octobre 1875
Godin répond positivement à l'invitation à l'inauguration du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin et indique qu'il se joindra au cortège à son arrivée à la gare de Guise le dimanche suivant.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 4 octobre 1875
Godin demande à Heutte et Cie l'envoi à Guise de brochures Au suffrage universel. Il prend acte de l'envoi réalisé de 1 000 exemplaires à la librairie Godet. Dans le cas où l'envoi de 1 000 exemplaires à la librairie du suffrage universel n'aurait pas été fait, il demande à Heutte et Cie de limiter l'envoi à 500 exemplaires.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 1er octobre 1875
Godin demande l'envoi urgent à la librairie Godet jeune des exemplaires restants de La politique du travail tiré sur papier fort de 12 kg la rame.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Garnier, 29 septembre 1875
Sur l'emploi d'instituteur en chef des écoles du Familistère. Godin retourne à Garnier la pièce de théâtre que celui-ci lui a envoyée. Il lui fait remarquer qu'il préférerait des études sur le perfectionnement des méthodes d'éducation à des études dramatiques qui lui semble mieux adaptées à l'enseignement secondaire. Il lui signale toutefois qu'il se trouvera à Paris le vendredi suivant, le 1er octobre, au Grand hôtel du Louvre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 septembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception des lettres d'Émile. Il l'informe qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper des affaires de Guise, où il va rentrer samedi ou dimanche et qu'il a pu acquérir un troisième terrain à sonder : « Je suis donc en mesure de faire l'expérience des idées que j'ai conçues sur l'existence des gisements carbonifères. » Il lui explique qu'une nouvelle installation va être réalisée, que le sondage de Sardy avance bien malgré la dureté des minéraux, qu'on a atteint 15 mètres et qu'on y travaille nuit et jour depuis lundi. Il l'informe qu'il a exploré l'arrondissement d'Avallon et a été voir les gisements de Sincey, et qu'il a exploré à nouveau les cantons de Corbigny et de Lormes : « Malgré les difficultés apparentes, je conserve l'espoir d'être sur le chemin d'une grande découverte et si je réussis, elle ouvrirait le plus beau champ aux idées de toute ma vie. Malheureusement, je n'ai plus 30 ans et l'entreprise serait une œuvre de longue haleine ! Si enfin je ne réussis pas, j'aurais apporté des éléments nouveaux à l'étude de la géologie de la contrée et à la science des recherches minéralogiques. Mais il serait bien plus beau de pouvoir constituer une grande exploitation houillère du bassin de l'Yonne dans laquelle le mineur et l'employé de la compagnie seraient actionnaires au même titre que le bailleur de fond, le travail action au même titre que l'argent, le travailleur ayant voix dans les affaires de la société. » Dans le post-scriptum, Godin indique les dimensions d'un trépan qu'il faut faire fabriquer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 29 septembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin communique ses observations sur les travaux de sondage en cours à Sardy et ceux projetés à Cervon et à Corbigny avant de quitter Lormes. Il lui demande d'accuser réception de 3 200 F qu'il lui a remis. Il constate que le sondage de Sardy est conduit de manière satisfaisante mais n'a atteint que la profondeur de 15 mètres. Il fait des constatations sur les couches géologiques traversées et fait des remarques sur le matériel de sondage et sur la manière de conduire les travaux. Il demande à Chamolle et à Boussard de prendre des précautions pour ne pas laisser courir dans le public le bruit d'une découverte de charbon lorsqu'ils traverseront des bancs de schiste. Il accorde aux ouvriers une augmentation de 4 F par mètre d'approfondissement, une gratification de 1 F par mètre à Boussard et de 2 F à Chamolle, et une augmentation de 2 F par mètre aux ouvriers des puits de Cervon et de Corbigny. Il fait des remarques sur les puits de Cervon et de Corbigny à aménager avec plus d'économie que celui de Sardy. Il demande à Chamolle de réaliser des croquis du matériel nécessaire à un nouveau sondage à faire fabriquer à Guise et il l'avertit qu'un nouveau trépan lui a été expédié de Guise et qu'un autre est en cours de fabrication. Il l'informe enfin qu'il peut écrire au messager Courot à Lormes pour avoir à l'essai une jument un peu blessée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 27 septembre 1875
Godin accuse réception de l'exemplaire de sa brochure Au suffrage universel. Il demande l'envoi de 5 000 exemplaires à Guise, 1 000 exemplaires à Godet jeune au 9 place des Victoires à Paris et 1 000 exemplaires à la Librairie du suffrage universel au 14 rue Hautefeuille à Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 26 septembre 1875
Godin demande à Alphonse Grebel d'écrire à de Sobirats qu'il agisse au mieux de ses intérêts. Il ne veut pas payer à Boucher et Cie ce qu'il ne lui doit pas, mais ne veut pas un procès pour autant.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 septembre 1875
Godin signale à son fils Émile qu'il accepterait 1 000 tonnes de fonte hématite. Il accuse réception de l'article du Conservateur : il voudrait savoir qui est abonné à ce journal à Guise et lui demande de s'informer auprès des facteurs. Il accepte qu'André prenne Bouchau en qualité de comptable à condition de ne pas lui confier de direction. Il lui indique qu'il fait attendre son retour à Guise pour continuer les envois de brochures si monsieur François manque d'adresses. Dans le post-scriptum, Godin revient sur l'achat de 1000 tonnes de fonte hématite et signale une lettre jointe à destination d'Alphonse Grebel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bardin, 23 septembre 1875
Sur l'édition de la brochure Au suffrage universel. Godin a reçu de Bardin une feuille de sa brochure. Il ne comprend pas la lettre de Bardin : il a déjà renvoyé le bon à tirer. Par ailleurs, il a déjà stipulé que la brochure devait être tirée sur papier de 11 kg la rame pour ne pas peser davantage que 40 grammes avec sa bande d'envoi, et il constate que la feuille sans couverture pèse déjà plus de 40 grammes. Il prévient qu'il n'acceptera pas la brochure ainsi tirée. Il demande à Bardin de lui répondre poste restante à Lormes.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Moquet, 20 septembre 1875
Godin répond à Moquet qu'il écrit à Paradis, vice-président de la commission cantonale des chemins vicinaux pour qu'il fasse la convocation de la commission le 24 septembre et il regrette de ne pouvoir le rencontrer à Guise à cette occasion.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Frichot, 20 septembre 1875
Godin informe Frichot que l'emploi d'épicier auquel il postule est déjà occupé.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 septembre 1875
Godin veut dissiper un grave malentendu avec son fils Emile. D'après celui-ci, son père aurait dit qu'il ne l'empêcherait jamais de faire des affaires en bourse. Godin lui explique que cette supposition est un effet de son imagination et de son désir de faire des placements qui seraient une source de fortune, et qu'il lui a dit au contraire qu'il aurait plus de plaisir à le voir s'occuper des affaires industrielles que de s'occuper des cours de la bourse. Il déclare qu'il ne veut pas faire de placements de cette sorte. Il lui rappelle qu'il lui a déjà indiqué qu'il fallait utiliser les capitaux disponibles à acheter au moins 600 tonnes de fonte hématite et il regrette que cela n'ait pas été fait.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 15 septembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin fait des observations sur les travaux de sondage conduits par Chamolle. Il l'informe qu'il va quitter Avallon et lui demande de lui écrire poste restante à Lormes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Garnier, 15 septembre 1875
Sur l'emploi d'instituteur en chef des écoles du Familistère. Godin indique à Garnier qu'il prend en considération sa candidature. Il lui fait toutefois remarquer qu'il est âgé de 43 ans et que son écriture ne peut servir de modèle, alors qu'une belle écriture a son importance, qu'on soit destiné à être comptable, contremaître ou simple ouvrier. Il l'invite à lui écrire à ce propos avant 15 jours poste restante à Lormes.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 septembre 1875
Godin approuve ce que lui apprend son fils Émile sur la fabrication. Il espère des nouvelles d'un approvisionnement en fonte de qualité supérieure car il est d'accord avec Émile que le moment est venu de reprendre les bons ouvriers. Godin indique qu'il ne connaît pas Paul Barau et ne sait pas s'il peut prendre un emploi dans l'établissement ; il lui pose des questions à son sujet. Il demande enfin à Émile si on a envoyé des brochures à monsieur Contaut.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène de Robespierre, 12 septembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin annonce à Eugène de Robespierre qu'il va se rendre le lendemain à Sincey-lès-Rouvray et qu'il sera heureux de parler avec lui « de l'état minéralogique de la contrée ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Kauffmann, 9 septembre 1875
Sur l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accuse réception des deux lettres de Kauffmann et informe ce dernier qu'il n'écarte pas sa candidature. Il lui explique que le chef de la comptabilité doit être capable d'organiser une comptabilité quel qu'en soit l'objet et lui annonce qu'il lui envoie la brochure La richesse au service du peuple pour lui faire comprendre ce qu'est l'établissement ainsi qu'une circulaire énumérant les services. Il lui demande de rédiger un mémoire en forme de projet pour l'organisation comptable de l'établissement. Dans le post-scriptum, il lui demande d'écrire poste restante à Avallon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 9 septembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avertit Chamolle qu'il quitte Guise et qu'il faut lui écrire poste restante à Avallon dans l'Yonne. Il lui annonce qu'il va recevoir des tubes et lui donne des instructions pour leur utilisation dans le sondage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cougny-Galbois, 8 septembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avertit Cougny-Galbois, avec qui sa maison a de longues relations d'affaires, qu'il va se rendre dans la région de Lormes pour faire des explorations minéralogiques et qu'il aura plaisir à faire sa connaissance à cette occasion. Il lui demande s'il a des renseignements sur la présence de houille, de lignite, de charbon de terre ou de minerai de fer dans le sous-sol.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 8 septembre 1875
Godin demande à Heutte et Cie de lui adresser les 2 000 exemplaires demandés de La politique du travail à Guise et non à Bohain, par le chemin de fer du Nord et celui de Saint-Quentin à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 8 septembre 1875
Godin explique au préfet qu'après le départ de madame Paquerot et de la réorganisation des classes qui a suivi, il souhaiterait, à l'approche de la nouvelle année scolaire, connaître quelle suite doit être donnée à la demande qu'il lui a adressée le 30 août 1875. Il voudrait savoir s'il peut rétablir ses classes mixtes sous la direction d'Alexandre Onésime Poëtte.
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