Godin envoie à Damon, Namur et Cie un chèque de 80 F.

Godin demande à Pothenot de lui préciser l'âge et la situation familiale du candidat jardinier qu'il lui propose, et souhaite savoir si ce dernier a les mêmes opinions religieuses que lui. Il lui demande s'il ne veut pas collaborer au journal Le Devoir en lui précisant que sa préoccupation « est d'élever l'action sociale au sentiment religieux et de traduire la pensée religieuse en action sociale ».

Godin accepte la médiation dans le procès avec son fils que lui propose, par l'entremise de Delpech, le premier président de la cour d'appel d'Amiens.

Godin envoie à Virginie Griess-Traut un portrait photographique et une devise (copiée folio 92v). Sur Émile Cantrel : Godin attend des renseignements complémentaires sur son passé ; Cantrel réclame une avance de 1 000 F ; Godin demande que Cantrel lui écrive pour lui indiquer les appointements auxquels il prétend et lui fournir des références. La devise communiquée par Godin : « Perfectionner notre existence physique, intellectuelle et morale, et aider les autres à leur propre perfectionnement est le premier devoir de chacun de nous. Fonder les institutions propres à atteindre ce but est le rôle glorieux des hommes de bien. »

Godin informe Auguste Ghio qu'il demande à Éthiou-Pérou de lui livrer 50 exemplaires de Mutualité sociales. Il lui envoie une circulaire pour qu'il en fasse la publicité et lui demande combien d'exemplaires il en voudrait.

À propos de l'ouvrage Mutualité sociale. Godin exprime à Fauvety sa crainte que la presse garde le silence sur son livre et les questions sociales sérieuses. Il espère le concours de ses amis ; il signale qu'il va prévenir Nus de la mise en vente du livre et qu'il n'a plus à redouter l'utilisation du livre dans le procès contre son fils. Fauvety propose à Godin un rédacteur du journal Le Devoir qui ne connaît pas les questions sociales mais pourrait faire des conférences au Familistère : Godin doute de la capacité de celui-ci à faire des conférences de façon simple et claire sur l'association à la population du Familistère. Il regrette que la santé de Fauvety ne l'autorise pas à un concours régulier au journal.

À la suite de la conversation qu'il a eue avec mademoiselle Guillaumin, Godin l'informe qu'il a demandé à Éthiou-Pérou de lui livrer 250 exemplaires de son ouvrage Mutualité sociale. Il lui envoie une circulaire pour la publicité à faire de l'ouvrage et il lui demande combien d'exemplaires elle en désirerait.

Godin envoie à Éthiou-Pérou un chèque de 2 705 F en règlement de ses factures. Il lui demande d'envoyer 250 exemplaires à 5 F de son livre Mutualité sociale à Guillaumin et Cie au 14 rue Richelieu, de 50 exemplaires de même à Auguste Ghio au 1-7 galerie d'Orléans au Palais-Royal à Paris, et de lui expédier le reste.

Sur la composition du prochain numéro du journal Le Devoir, qu'il lui demande de tirer à 480 exemplaires comme d'habitude.

Sur les obligations fiscales de l'Association coopérative du capital et du travail déduites de l'étude des statuts dans Mutualité sociale. Sur le tracé dans Guise de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon : Godin s'attend à ce que le conseil général accepte le passage en tunnel sous le château-fort de Guise.

Godin informe Nus que le procès avec son fils s'est conclu par arbitrage du premier président de la cour d'appel d'Amiens, accepté par les deux parties. Il explique à Nus que 18 ans de luttes et 3,5 millions de francs soutirés à ses valeurs liquides ont jusque-là paralysé l'œuvre d'association qu'il s'apprête à fonder et dont les statuts sont désormais en vente. Il regrette de ne pas avoir davantage de collaborateurs dévoués et demande à Nus de lui adresser les personnes de valeur aptes aux fonctions administratives, comptables et industrielles. Sur la publicité à faire à l'ouvrage Mutualité sociale et l'influence de ce dernier sur la transformation du journal Le Devoir. Il lui signale que la santé de Fauvety ne lui permet pas d'offrir un concours régulier au Devoir.

Godin envoie à Pellarin son livre Mutualité sociale. Il remercie Pellarin pour sa bonne appréciation des « Notions préliminaires » des statuts de l'association du Familistère. Godin demande à Pellarin s'il peut lui trouver un collaborateur pour le journal Le Devoir. Il le remercie pour ses articles à paraître dans Le Devoir. Sur la difficulté à faire des statistiques sur la population du Familistère telles que le demande Pellarin dans sa lettre du 19 juin 1880. Godin se réjouit de la visite de Pellarin ; il lui signale qu'il sera absent au milieu du mois d'août.

En réponse à la lettre de Charles Robert du 15 juin 1880, Godin adresse lui adresse pour la Société de participation aux bénéfices son livre Mutualité sociale.

Godin envoie une somme de 30 F à Cantrel pour lui permettre de faire le voyage à Guise afin d'y séjourner et de faire preuve de ses capacités. Il lui précise qu'il le rémunérera 100 F par mois le temps de son essai.

Godin remercie Bourgeois d'avoir recherché, même sans succès, un jardinier pour le Familistère capable de donner des leçons de jardinage aux enfants des écoles.

Godin remercie Camille Flammarion pour l'envoi de son livre L'astronomie populaire. Il lui envoie Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il interroge Flammarion sur la théorie de l'attraction de Newton : « Ne se peut-il pas que la formule de l'attraction en raison directe des masses et inverse du carré des distances, ne corresponde pas à la vérité, et qu'il soit plus juste de dire, par exemple, que l'attraction est en proportion directe des propriétés vitales et inverse du carré des distances. » Il lui fait un compte rendu des expériences qu'il a menées sur le modèle des expériences de Cavendish, l'amenant à observer l'absence d'attraction. « Ce n'est pas auprès de vous, Monsieur, que j'ai besoin de développer ma pensée. Les phénomènes du déplacement des graves en dehors des lois physiques connues sont des faits, je pense, qui vous sont suffisamment familiers pour comprendre la portée de mon objection. » Il lui demande son opinion sur la question. Dans le post-scriptum, Godin signale à Flammarion que Le Devoir a rendu compte en décembre 1879 de son livre L'astronomie populaire.

Godin adresse à Garcin son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il le prie d'attirer l'attention de ses lecteurs sur cet ouvrage. Il lui demande s'il peut lui indiquer un rédacteur du journal Le Devoir qui connaisse mieux les questions sociales que Champury, qui doit prochainement partir. Il lui signale qu'il veut faire du Devoir une revue des réformes sociales en Europe et en Amérique.

Godin adresse à Leymarie son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail, et il lui demande d'en faire un compte rendu dans le prochain numéro de la Revue spirite. Il l'informe que monsieur Bourgeois n'a pu trouver un jardinier pour le Familistère, mais qu'il est entré en relation avec monsieur Pothenot qui lui propose quelqu'un âgé de 64 ans. Godin demande à Leymarie s'il faut renouveler l'offre d'emploi dans la Revue spirite.

Godin adresse à Acollas son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il l'avertit que le journal Le Devoir, qui lui est servi depuis sa fondation, rendra compte de son ouvrage Le mariage. Il le remercie pour les observations qu'il pourrait lui faire sur les statuts de l'association du Familistère. Il sollicite sa collaboration au Devoir qu'il voudrait transformer en revue des réformes sociales.

Godin adresse à Pagliardini son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il espère que son ouvrage sera bientôt traduit par Edward Vansittart Neale et pense qu'il sera utile pour la coopération en Angleterre. Godin informe Neale que le procès avec son fils Émile s'est achevé par un arbitrage attribuant un million de francs à ce dernier. « Quant à revenir à lui d'esprit et de cœur comme vous en émettez l'espoir, il reste et restera ce qu'il a toujours été, à mon grand regret. » Il transmet à Pagliardini et à ses sœurs les compliments de lui-même et de Marie Moret

Godin annonce à Hourdequin que le journal Le Devoir va publier en articles détachés l'ouvrage intitulé Études sociales sur le gouvernement, et lui donne des préconisations pour l'envoi des épreuves de ces articles. Il donne des recommandations sur le retour des manuscrits envoyés pour la composition des numéros du journal. Jules Pascaly adresse à Hourdequin des articles à composer pour le prochain numéro du Devoir.

Godin adresse à Lemonnier son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il espère qu'il en rendra compte dans son journal Les États-Unis d'Europe.

Godin annonce à Augusta Cooper-Bristol qu'il mettra un appartement à sa disposition au Familistère et l'invitera à sa table. Il l'informe qu'il sera absent une dizaine de jours au mois d'août. Il lui envoie une lettre et une carte postale arrivées qui lui étaient adressées au Familistère, ainsi que son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail.

Godin adresse à Hourdequin une circulaire [de réclame de ] à imprimer à 1 500 exemplaires.

Godin remercie Harry Meltzer pour l'envoi des exemplaires de son article sur le Familistère parus dans le New York Herald. Il lui envoie un exemplaire de son livre Mutualité sociale. Dans le post-scriptum, il demande l'adresse de Bennett pour lui envoyer un exemplaire du livre.

Godin informe mademoiselle Guillaumin qu'il fait imprimer la circulaire [de réclame de ]. Il lui demande les adresses des personnes auxquelles il serait utile d'envoyer Mutualité sociale. Il lui demande s'il doit lui envoyer des exemplaires in-18° de Solutions sociales.

Godin confirme son télégramme réclamant les épreuves de l'article de Charles Pellarin « Pacifiquement ou à coup de fusil ». Il lui envoie le sommaire du prochain numéro du journal Le Devoir et lui fait des recommandations sur la composition et les épreuves des articles de ce numéro.

Godin informe mademoiselle Guillaumin qu'il fait imprimer la circulaire [de réclame de ]. Il lui demande les adresses des journaux auxquels il serait utile d'envoyer Mutualité sociale.

Godin adresse à Champury un chèque de 100 F.

Godin renvoie à Hourdequin l'article de Charles Pellarin « Pacifiquement ou à coup de fusil » pour le prochain numéro du journal Le Devoir ; il lui remet un autre article du même Pellarin. Il lui signale qu’il faut signer des initiales J. P. l’article « Association et coopération », lui envoie la suite du feuilleton et il lui demande de tirer à 480 exemplaires.

Godin envoie à madame Éthiou-Pérou un chèque de 835 F en paiement de sa facture du 21 juin 1880. Il accuse réception du récépissé de dépôt [des exemplaires de Mutualité sociales] chez les éditeurs mais s'étonne de ne pas avoir reçu les exemplaires attendus de Mutualité sociale.

Godin accuse réception de la lettre de Reclus qui justifie son silence. Il lui envoie un exemplaire de Mutualité sociale, dont il pourrait rendre compte dans un journal comme le lui a dit Charles Fauvety. Il le remercie de sa proposition de venir aider quelques jours à la publication du journal Le Devoir, mais lui explique qu'il cherche plutôt des collaborateurs nouveaux en vue de l'avenir, et qu'à ce titre, il serait heureux de recevoir des articles de lui conformes aux idées défendues par le journal.

Godin accuse réception du vin expédié par Brousse et lui réclame sa facture.

Godin informe Fauvety qu'il enverra l'ouvrage Mutualité sociale à Bascowitz (?) dès que son imprimeur lui aura envoyé des exemplaires. Il lui signale qu'il a envoyé le livre à Élie Reclus et à Eugène Garcin. Il lui envoie la réclame pour le livre. Il souhaite que Fauvety demande à Castellans de lui écrire pour convenir éventuellement d'un entretien à Guise.

Godin remercie Pothenot de la peine qu'il s'est donné pour trouver un jardinier, mais il l'informe qu'il ne peut accepter un homme de 64 ans dans l'association du Familistère. Il lui rappelle sa promesse de lui envoyer des articles pour le journal Le Devoir.

Clapeyron a proposé à Godin d'employer ses fils. Godin explique à Clapeyron qu'il veut bien examiner sa proposition s'il s'agit de jeunes gens prêts à coopérer intellectuellement et moralement à l'association du Familistère, mais qu'il vaudrait mieux qu'il garde ses fils à Saint-Étienne s'il s'agit seulement de leur faire faire leurs débuts dans la carrière industrielle.

À la demande de Charles Robert, Godin lui envoie deux exemplaires de Mutualité sociale.

En réponse à la lettre d'Augusta Cooper-Bristol du 23 juillet 1880, Godin lui confirme qu'il y a à Guise un interprète parlant anglais et français. Il regrette de ne pouvoir parler directement avec elle si elle ne connaît pas le français. Il l'attend le lundi suivant.

Godin avertit Augusta Cooper-Bristol que l'interprète dont il lui a parlé sera absent du Familistère, et il l'engage à venir avec quelqu'un parlant le français et l'anglais.

Godin demande à Dejey et Cie de le mettre en relation avec des comptables de première capacité.

Godin envoie au directeur du Comptable un mandat postal de 1 F et lui demande de lui envoyer le dernier numéro de son journal et les trois suivants.

Godin explique à Drubigny que la Cour de cassation n'apprécie pas la contrefaçon en elle-même mais apprécie la régularité du jugement de la cour d'appel, et qu'il ne peut le conseiller.

Godin répond à la lettre de Maréchal du 30 juillet 1880 en lui annonçant qu'il ne retient pas sa candidature à la direction de la comptabilité de l'association du Familistère. Il lui explique que la personne recherchée doit être un savant comptable et aussi posséder les qualités morales pour faire partie des conseils de l'association.

Godin envoie à Ghio 500 exemplaires de la circulaire de réclame de Mutualité sociale.

Godin envoie à Guillaumin 500 exemplaires de la circulaire de réclame de Mutualité sociale.

Godin envoie à Nus 10 exemplaires d'une réclame écrite par Fauvety pour présenter le livre Mutualité sociale aux journaux, pour qu'il en fasse bon usage. Il lui signale qu'il peut aussi lui fournir une réclame plus longue que ses éditeurs lui ont demandée.

Godin envoie à Fauvety 10 exemplaires de la réclame qu'il a écrite pour présenter le livre Mutualité sociale.

Sur le recrutement d'un jardinier du Familistère. Godin fait observer à son correspondant que la profession d'architecte-entrepreneur, qu'il dit avoir exercé, est éloignée du jardinage. Il lui demande des renseignements : s'il connaît la taille des arbres, à quels appointements il prétend, si sa femme exerce une profession et si elle sait lire et écrire.

Sur la construction du pont du Familistère sur l'Oise. Godin rappelle au préfet qu'il l'a autorisé par arrêté du 9 juin 1880 à construire un pont sur le grand bras de l'Oise. Il se plaint d'avoir reçu une lettre de l'administration préfectorale susceptible de retarder les travaux alors que la maçonnerie est achevée et que la tablier en fer est prêt à être posé.

Sur le tracé dans Guise de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon. Godin évoque les manœuvres du préfet de l'Aisne pour faire adopter par le conseil général le percement d'un tunnel sous le fort de Guise. Godin regrette qu'on cherche à transformer une affaire d'intérêt public en une affaire dans laquelle son intérêt personnel est engagé. Il avertit Ganault qu'il ne se rendra pas à la session du conseil général pour ménager sa santé et parce qu'il doit aller à l'étranger. Il se demande s'il faut envoyer sa brochure sur le sujet aux membres du conseil général.