FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret. Remercie monsieur Moulin des renseignements apportés par sa lettre du 3 octobre 1898 et souhaite lui poser d'autres questions : comment faire timbrer ses titres étrangers (classés comme fonds d'états étrangers assujettis au droit de timbre de 1 % à partir du 1er janvier 1899) et éviter des ennuis de succession à ses héritières ? La solution proposée par monsieur Moulin de faire appel à un receveur étant très rare, Marie Moret s'inquiète de la réaction du notaire ou du receveur lui-même. Comment prouver au notaire ou au receveur que les titres sont bien timbrés ? Est-ce qu'une lettre de la banque donnant la désignation du titre et du timbre pourrait suffire ?

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur l'acquittement des droits de timbre sur les titres étrangers : demande de nouveaux conseils à monsieur Moulin. Dans le post-scriptum, Marie Moret évoque la lettre de monsieur Moulin du 13 octobre 1898 qui la remercie d'un envoi précédent : Marie Moret précise que le petit paquet de photographies (avec portraits) qu'elle lui a adressé a été préparé par Émilie et Marie-Jeanne Dallet ; elle demande à Moulin s'il lui est possible de lui envoyer un portrait carte de lui qu'elle pourrait joindre à ceux de Jules Pascaly et d'Auguste Fabre, amis communs.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Envoie au Bureau de bienfaisance de Guise la somme de 100 F en son nom et aux noms de Flore Moret et d'Émilie Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Jean-Baptiste Pierquet de l'avoir informée de son départ du Familistère : « Comme vous, je suis convaincue que nous nous reverrons dans le monde spirituel où la sympathie suffit pour franchir l'espace et mettre ensemble tous ceux d'une même nature. » Elle l'informe qu'elle a demandé à Henri Buridant de continuer à lui adresser Le Devoir et lui envoie un billet de banque. Elle lui souhaite une bonne nouvelle année.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Réponse à la lettre de Marie Dossogne du 27 décembre 1898 : elle la remercie pour ses vœux et adresse ceux de la famille Moret-Dallet à elle et à ses enfants ; sur la migraine de Marie Dossogne et l'insomnie de Marie Moret ; sur la santé d'Aline Dossogne ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet heureuses de l'envoi des enfants Dossogne ; envoi de 100 F « pour aider à vous faire un bon premier de l'an. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande à Buridant de donner 5 F au facteur pour ses étrennes en son nom et au nom de la famille Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Isanie Ducruet pour ses vœux de bonne année et transmet à sa famille ceux de la famille Moret-Dallet et ceux d'Auguste Fabre.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre d'Henri Buridant du 19 janvier 1899. Elle souhaite le rétablissement de Marie Buridant et se préoccupe de la santé d'Henri Buridant en lui recommandant de veiller à son alimentation pour soigner son mal, voire d'adopter un régime végétarien. Elle lui signale qu'elle souffre d'insomnie, son « grand mal », mais qu'elle parvient malgré cela à avancer son travail, « que je considère comme un devoir à remplir par moi, avant de quitter la présente existence. » Elle remercie Buridant d'avoir porté la confection des chemises par madame Buridant sur le compte du Devoir et lui annonce qu'elle lui enverra prochainement d'autres chemises. Divers sujets relatifs au Devoir : abonnement Henrot et fin d'abonnement Tripier ; envoi du mandat de madame Dubos-Foy pour son réabonnement ; après effacement des registres de Novicow, Duchêne et Tripier, ainsi que la suppression de 21 sur 35 des services gratuits du Familistère, il reste 270 exemplaires du Devoir à distribuer, dont 3 à Guise (bibliothèque, monsieur Devillers et madame Moret), 4 à la mairie de Guise, 14 au Familistère et 22 pour les collections ; demande à Buridant de l'informer si monsieur Pierquet venait à décéder et lui indique qu'il ne faudrait plus lui servir le journal s'il n'était plus en capacité de lire. Marie Moret demande à Buridant de lui communiquer l'état de son compte au Familistère. Elle transmet les meilleurs sentiments de la famille Moret-Dallet à mesdames Louis, Malézieux, Allart et Roger, et s'inquiète de la santé de madame Allart.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à une lettre d'Adèle Herbron du 19 janvier 1899 relative à la constitution d'une collection du Devoir et d'ouvrages sur le Familistère à la bibliothèque de Corbeil. Elle remercie Adèle Herbron et monsieur Lemaire de servir d'intermédiaires auprès de monsieur Dufour, bibliothécaire, pour la réalisation de ce projet. Marie Moret informe Adèle Herbron qu'elle pourra fournir les ouvrages figurant sur la liste, à l'exception du numéro du Devoir de 1884 décrivant le Familistère [l'Étude sociale n° 1], et qu'elle enverra désormais le journal à la bibliothèque, ainsi que les numéros de 1898 pour donner aux lecteurs le commencement du travail sur le mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1852. Elle demande qu'Adèle Herbron précise l'adresse de la bibliothèque.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret donne des nouvelles d'Auguste Fabre à sa fille : Fabre doit prononcer aujourd'hui sa conférence sur le Familistère au Musée social avec projections à la lumière électrique ; il s'est rendu à Paris pour les besoins de la fédération coopérative et a assisté à l'assemblée coopérative le 5 février avec entre autres monsieur de Boyve ; il a séjourné chez Jules Pascaly à Paris ; il doit répéter sa conférence à Lyon jeudi 9 février avant de rentrer à Nîmes le 10 ou le 11 février ; il n'a pas reçu la lettre de monsieur Ronzier et n'a pas vu ce dernier à son départ de la gare de Nîmes le vendredi 3 février. Marie Moret informe Juliette Cros qu'Émilie a bien reçu sa lettre du 21 janvier 1899 et que Marie-Jeanne a bien reçu les photographies qu'elle a envoyées. Elle donne enfin une méthode de rasage à l'intention du mari de Juliette Cros : graisser la peau avec de la vaseline et utiliser du lait ou du savon mélangé au lait.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Adèle Herbron pour sa lettre du 9 février 1899 et l'informe qu'elle a reçu une lettre de monsieur Dufour et une autre du maire de Corbeil. Elle lui fait part de son intention de constituer à la bibliothèque de Corbeil une collection des numéros du journal du Devoir contenant les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin ». Elle remercie Adèle Herbron pour son rôle d'intermédiaire auprès de la bibliothèque et lui adresse les souhaits de la famille Moret-Dallet pour le rétablissement de sa santé et de celle de son mari.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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En son nom et au nom d'Émilie Dallet, Marie Moret remercie Louis-Victor Colin pour sa lettre du 25 février 1899 et les documents qui y étaient joints. Elle l'informe qu'Auguste Fabre a étudié ces documents et qu'il souhaiterait parler avec Colin de « cette grosse question ». Sur un rendez-vous manqué de Fabre et de Colin à Paris : Fabre s'était rendu à Paris pour une réunion coopérative, trois jours avant le jour fixé pour sa conférence au Musée social ; l'espoir de voir Colin à cette occasion a été déçu quand Fabre a appris qu'on avait télégraphié à Colin la nouvelle de la mort du comte de Chambrun ; Marie Moret regrette qu'il n'ait pas communiqué à Colin son adresse chez Jules Pascaly. Elle indique à Colin que Charles Robert a annoncé à Fabre que sa conférence ne pourra avoir lieu avant l'automne 1899. Elle joint à sa lettre à Colin une lettre de délégation pour qu'il la représente à l'assemblée générale des associés de la Société du Familistère du 9 mars 1899.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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La famille Moret-Dallet accuse réception de la lettre d'Antoniadès, parvenue à Nîmes où elle passe l'hiver. La famille Moret-Dallet compatit à la douleur qui frappe Antoniadès. Marie Moret entretient Antoniadès de la survivance des êtres humains au-delà de leur existence matérielle en faisant référence à Swedenborg, qui « a écrit sur ce sujet – il y a cent ans – des choses admirables et que la science va bientôt, j'espère, confirmer en partie », et au physicien Colding.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret évoque le paiement de ses impôts et ceux d'Émilie Dallet, qui n'a pas reçu sa feuille d'imposition. Sur l'assemblée générale des associés du Familistère : Marie Moret a demandé à Louis-Victor Colin de la représenter. Compte des exemplaires disponibles du Devoir : 55 exemplaires en février 1899 et 53 en janvier. Abonnement de Virginie Griess-Traut, décédée : cesser d'envoyer le Devoir après mars 1899. L'« État-civil » et le « Mouvement des assurances » ne paraîtront pas dans le numéro de mars 1899 du Devoir. Sans nouvelles d'Émile Venet, elle suppose que le mauvais temps a retardé les travaux.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie un mandat postal de 83,20 F pour paiement de la moitié de ses contributions de l'année 1899. Dans le post-scriptum, elle indique qu'elle joint à sa lettre une lettre d'Émilie Dallet.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Buridant de ce qu'elle demande par courrier à madame Louis : demander au successeur du peintre Losserand de repeindre de couleur bois l'intérieur des deux fenêtres de la grande salle à manger ; nettoyage général de l'appartement comme les autres années, les rideaux notamment, avec l'aide, si besoin, de monsieur Pourrier ; attacher soigneusement les jalousies des fenêtres pour éviter qu'elles soient arrachées par un coup de vent. Marie Moret transmet à Buridant un mot d'Émilie Dallet à son intention.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Divers sujets relatifs au journal Le Devoir : donner à Louis-Victor Colin le numéro de février du journal ; informe Buridant qu'elle écrit à monsieur Braillon pour le remercier de lui avoir signalé qu'un numéro de la revue manquait à la Bibliothèque de Reims ; établir le compte des dépenses du Devoir. Marie Moret rend compte à Buridant de sa correspondance avec Émile Venet au sujet de l'entretien de sa propriété de Lesquielles par monsieur Tettier. Elle indique qu'Émilie Dallet le remercie pour la lettre qu'il lui a écrite. Elle transmet son souvenir à mesdames Louis, Roger et Allart, et demande dans le post-scriptum si Buridant a des nouvelles de monsieur Pierquet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos du droit de timbre des obligations étrangères : Marie Moret demande à la banque si, dans le cas où elle serait empêchée, malade ou décédée, la banque pourrait procéder à l'opération de timbre sur ses valeurs non timbrées sur demande de ses ayant-droits, Émilie Dallet ou Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à Armand Grebel pour l'informer que le dernier numéro du Devoir est revenu au Familistère avec la mention « Inconnu à La Rochelle » et pour lui demander s'il est toujours à La Rochelle. Marie Moret donne à Grebel des nouvelles de la famille Moret-Dallet : Émilie et Marie-Jeanne Dallet (« elles ») ont réalisé des vues photographiques pour projections sur le Familistère ; elle-même poursuit la rédaction des « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » ; elles retournent au Familistère au mois de mai.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Jules Prudhommeaux de ses mots affectueux pour la famille Moret-Dallet. Elle l'informe qu'Auguste Fabre a achevé la lecture de sa pièce Le droit chemin, qu'elle lui renvoie la pièce, et que Fabre va lui envoyer les notes à partir desquelles Prudhommeaux pourra rédiger le communiqué de presse annonçant la conférence [de Fabre sur le Familistère] le 27 mai 1899 à la Bourse du travail [de Lyon]. Elle informe Prudhommeaux que monsieur Godart accepte la conférence de Fabre pour le cercle de Vaise et qu'il se propose de manipuler la lanterne [de projection des vues photographiques]. Elle indique que la famille Moret-Dallet prépare son départ de Nîmes et exprime sa gratitude à mademoiselle Jeanne [Prudhommeaux, sœur de Jules] pour ses bons soins touchant aux conférences sur le Familistère. Elle salue les parents de Prudhommeaux. Dans la note manuscrite sur le folio 313r, elle indique qu'elle a envoyé le 22 mai 1899 une carte de remerciement [à Prudhommeaux] pour l'envoi de la circulaire annonçant la conférence de Fabre à Lyon le 27 mai 1899.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe la banque de son changement d'adresse et de celui d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet à partir du 16 mai 1899, désormais au Familistère de Guise ; elle demande de lui expédier au Familistère les cours de la bourse.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Eugénie Louis son retour à Guise le 17 mai 1899 par le train arrivant à 4 h 28 de l'après-midi. Elle l'informe qu'elle écrit à Buridant pour lui indiquer que 6 colis ont été expédiés au nom de ce dernier à la gare de Guise et pour lui demander de lui procurer les fonds dont elle aurait besoin [pour préparer leur arrivée], qu'elle écrit à Flore Moret pour l'inviter à dîner avec la famille Moret-Dallet le jour de leur arrivée, et qu'elle écrit à monsieur Marchand pour leur transport en omnibus de la gare de Guise au Familistère. Dans le post-scriptum, elle signale qu'elle ne boit plus de café le matin mais du chocolat à l'eau et qu'Émilie Dallet pourrait vouloir du lait pendant la nuit.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Flore Moret son retour à Guise le 17 mai 1899 par le train arrivant à 4 h 28 de l'après-midi. Elle l'informe qu'elle écrit à monsieur Marchand, à Eugénie Louis et à Henri Buridant pour indiquer à ce dernier que 6 colis ont été expédiés ce jour au nom de ce dernier à la gare de Guise ; elle ajoute que 6 autres colis seront expédiés le surlendemain et que la famille Moret-Dallet sera chargée de trois grosses malles. Elle invite Flore Moret à souper le soir de leur arrivée.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Adèle Herbron qu'elle a repris sa correspondance avec monsieur Dufour pour compléter la collection du Devoir de la bibliothèque de Corbeil avec les numéros des années 1889 à 1897 qui comprennent les débuts des « Documents biographiques de J.-B. A. Godin ». Elle signale à sa cousine qu'à la page 69 de l'année 1897 sont évoqués le séjour de Godin chez son oncle Moret à Crécy, puis son tour de France avec « papa ». Elle lui indique qu'elle va exposer dans Le Devoir la philosophie religieuse de Godin et « ses vues sur ce que nous appelons la mort ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie 50 F à Sophie Quet pour sa rémunération du mois de juin ; elle la remercie pour le chocolat qu'elle avait préparé pour le voyage de la famille Moret-Dallet ; elle énumère différents travaux domestiques dont Sophie Quet doit se charger. Elle donne et demande des nouvelles météorologiques, et transmet le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret indique à Jules Prudhommeaux qu'en raison d'une étude qu'elle veut achever pendant son séjour à Guise, elle n'a pas le loisir de lire le livre L'être subconscient , et lui demande si elle peut le conserver pour le lire plus tard. À propos d'un emploi à Nîmes que pourrait occuper Jules Prudhommeaux sur le conseil d'E. Dupuy, qui pourrait lui permettre de travailler à sa thèse sans interrompre sa carrière universitaire. Elle remercie Jeanne Prudhommeaux de ses efforts pour réunir les journaux qui rendent compte de la conférence d'Auguste Fabre sur le Familistère prononcée à Lyon. Elle souhaite l'amélioration de la santé de mademoiselle Irma. Elle transmet son souvenir à monsieur et madame Prudhommeaux [parents de Jules]. Elle informe Jules Prudhommeaux qu'une lettre de monsieur et madame Charles Babut lui annonce le prochain mariage de leur fils Henri Babut, toujours à Landouzy, avec une demoiselle de Condé-sur-Noireau. Elle félicite Jules Prudhommeaux pour sa puissance de travail qui lui permet de faire une révision du manuscrit du livre de Noyes.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros et son mari pour l'envoi de pêches. Sur le projet de visite de Juliette Cros au Familistère : Marie Moret recommande de venir assister à la fête de l'Enfance, qui a lieu le premier dimanche de septembre ; elle indique qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont actuellement occupées aux examens et seront ensuite absorbées par les préparatifs de la fête de l'Enfance ; elle espère que Juliette et son mari pourront rester au Familistère avec Auguste Fabre après la fête de l'Enfance.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Armand Grebel pour sa lettre du 27 juillet 1899. Elle l'informe qu'elle va envoyer à monsieur Musset plusieurs brochures et une collection des numéros du Devoir de 1893 à 1897, qui comprend les « Documents biographiques » jusqu'à l'expérience de formation des groupes et unions par Godin. Elle lui donne des nouvelles du Familistère : Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont actuellement occupées aux examens scolaires et aux préparatifs de la fête de l'Enfance, à laquelle Auguste Fabre et sa famille pourraient assister. Elle indique à Grebel qu'elle communiquera à Fabre sa promesse de photographies.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à Jean-Baptiste Pierquet que la famille Moret-Dallet ne peut se promener dans les jardins du Familistère sans penser à lui. Elle lui donne des nouvelles du Familistère : il fait chaud et l'ombrage des grands marronniers est agréable ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet préparent la fête de l'Enfance ; elle-même travaille à la publication des « Documents biographiques ». Elle demande des nouvelles de monsieur Pierquet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à une lettre de Jules Prudhommeaux du 19 juillet 1899. Elle informe Jules Prudhommeaux, qui se trouve à Lyon et qui a écrit à Auguste Fabre avant de partir de Montluçon, que ce dernier séjourne au mois d'août chez sa fille Juliette Cros à Castelsarrasin et qu'il doit venir avec Juliette et Antoine Médéric Cros assister à la fête de l'Enfance au Familistère de Guise ; elle lui signale qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont absorbées par la préparation de la fête de l'Enfance et qu'il fait très chaud actuellement à Guise. Elle évoque le service militaire que doit accomplir Prudhommeaux, le travail de révision par Prudhommeaux de la traduction du livre de Noyes, sa possible nomination à Nîmes, la nouvelle visite qu'Henri Babut a faite au Familistère il y a dix jours, et « ce brave monsieur Gouté ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur les timbres français dont doivent être revêtues les valeurs des chemins de fer suisses. Marie Moret souhaite, dans le cas où elle en serait empêchée, que sa sœur et sa nièce soient en mesure de demander à la banque de procéder à l'opération ; elle transcrit dans sa lettre deux pouvoirs à leur intention et porte ainsi leur existence à la connaissance de la banque, selon les recommandations de cette dernière.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Marie Dossogne pour sa lettre du 13 août 1899 et ses souhaits [à l'occasion de la fête mariale du 15 août]. Elle recommande à Marie Dossogne de se garantir contre les effets du soleil par le moyen de rideaux, stores ou jalousies, et lui signale que les Grands magasins du Louvre vendent de bons stores automatiques en raphia de Madagascar à 9,75 F la pièce. Elle envoie un billet de 100 F à Marie Dossogne. Elle lui confirme qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont occupées par les préparatifs de la fête de l'Enfance et qu'elle-même est absorbée par la publication des « Documents biographiques ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret annonce à Antoine Médéric Cros qu'elle doit revenir sur la question des « méta-éléments ou sous-atomes ». Elle cite et paraphrase notamment l'étude de William Crookes parue dans la Revue scientifique du 15 mai 1897, et celle parue dans la Revue générale des sciences pures et appliquées du 30 mars 1891, à propos de l'« éther », du « substratum ionique de la matière » et des « méta-éléments ». Marie Moret fait référence au chapitre « Matière, mode de mouvement » de l'étude qu'elle rédige. Elle retient de sa lecture de Crookes et d'autres savants que ce que nous appelons matière est un mode de mouvement produit par la force ou l'énergie dégagée par les sous-atomes, ions ou électrons. « Je comprends que les religieux à courte vue s'épouvantent de ces pas de la science en croyant qu'ils conduisent au triomphe du matérialisme ; pas du tout : la spiritualisation de la matière n'est pas la déification, c'est ainsi que l'a conçu Berthelot, sa transformation indéfinie pour répondre à toute fonction. » Elle indique à Cros qu'Émilie Dallet a écrit hier à Juliette Cros, et qu'au moment où elle écrit, Auguste Fabre travaille en face d'elle à une conférence sur l'œuvre de Jean Leclaire.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur Swedenborg. Marie Moret répond à une lettre de Juliette Cros en protestant qu'elle a un niveau d'instruction moindre que celui de sa correspondante, mais qu'elle s'efforce de remplir une tâche qui s'est offerte à elle. Elle remercie Antoine Médéric Cros d'être le lecteur honnête de ses études. Elle indique à Juliette Cros que son père a été joyeux d'apprendre, par la lettre qu'elle a écrite à Émilie Dallet, qu'elle étudiait Swedenborg. Sur Swedenborg : « Il agit lentement et de plus en plus profondément ; c'est à peine si vous avez commencé à le lire ; j'ai mis des années à l'entendre un peu. Rien de meilleur à ma connaissance ne peut occuper l'esprit. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie donne de ses nouvelles à la famille Cros : sa dernière lettre à Juliette Cros remonte au 25 avril 1900 ; la famille Moret-Dallet a quitté Nîmes un mois plus tard, laissant Auguste Fabre avec Jules Prudhommeaux ; elle est avec Émilie Dallet au Familistère depuis 10 jours, Marie-Jeanne Dallet étant restée à Paris avec des parents [de Corbeil] pour voir l'Exposition universelle ; les affaires de l'Association du Familistère vont bien. Marie Moret poursuit sa lettre en décrivant ses études sur la matière. Elle indique à Cros qu'elle a lu dans la Revue scientifique l'article de G. Le Bon sur la lumière noire et l'article sur la pluie et l'électricité atmosphérique. Elle s'est abonnée à la Revue générale des sciences pures et appliquées, dont elle a acquis l'année 1899. Elle écrit : « La formule de Claude Bernard, « Les propriétés vitales ne sont autre chose que des complexes des propriétés physico-chimiques » me paraît se vérifier d'une manière éclatante. » Elle mentionne des expériences chimiques et physiques d'Armand Gautier, de Bredig et von Berneck, et de Loeb [décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées], qui lui semblent confirmer cette idée. Elle a pris connaissance du programme du prochain congrès international de physique présenté par Charles-Édouard Guillaume et Lucien Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et se dit impatiente de lire les exposés : « Convaincue que la science me fournira des conclusions appuyant les vues de Claude Bernard, Berthelot, W. Crookes, etc., etc. sur les relations entre le vie et le mode de mouvement dit matière, c'est-à-dire voyant que j'aurai une belle réponse de la science aux aspirations de Godin, je vais – en attendant le congrès d'août – préparer les pages de mes « Documents biographiques » qui doivent amener les données scientifiques en cause, en commençant par montrer le mouvement de la pensée de Godin, de 1856 à 1859, lorsqu'après l'échec de la tentative du Texas, il reprend l'idée de fonder lui-même une cité ouvrière modèle, se livre à ce sujet à des études doctrinales et architecturales et s'arrête enfin aux vues philosophiques et sociales exposées dans son volume "Solutions sociales", vues que je désire tant appuyer de conclusions scientifiques du jour. » Marie Moret ajoute que dans ces études scientifiques, elle « voit arriver la démonstration du mot de Swedenborg : "L'amour est la substance même." »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Auguste Fabre qu'Émilie Dallet a rejoint sa fille Marie-Jeanne à Corbeil. Elle lui indique les points principaux de la lettre qu'elle a écrite la veille à Antoine Médéric Cros. Elle a acquis l'année 1899 de la Revue générale des sciences pures et appliquées et les numéros depuis le début de 1900, revue dont le bibliophile Herr, recommandé par Jules Prudhommeaux, lui a confirmé qu'elle était de premier rang, et dans laquelle elle a puisé beaucoup d'informations sur les rayons X et les ions. Elle s'intéresse au prochain congrès international de physique présenté dans la revue par Guillaume et Poincaré, et, en attendant, elle rédige les pages [des « Documents biographiques »] qui décrivent le mouvement de la pensée de Godin de 1856 à 1859, après l'échec de l'essai au Texas, « pages qui doivent amener et le rappel des conclusions philosophiques-pratiques exposées par Godin dans Solutions sociales, et l'indication de l'accord qui existe aujourd'hui entre ces conclusions de Godin et les faits acquis pour la science d'aujourd'hui ». Elle espère que les données présentées au congrès de physique seront en accord avec les vues de Claude Bernard, Marcellin Berthelot ou William Crookes. Elle mentionne des expériences chimiques et physiques décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées (Bredig et von Berneck, Klebs, Loeb) qui lui semblent concorder avec la conception de Claude Bernard du rôle biologique des ferments solubles : « Vous voyez, Grand, que la continuité va se démontrer peu à peu entre les propriétés physico-chimiques et les propriétés vitales, celles-ci n'étant, affirmait Claude Bernard, que des complexes de celles-là. » Elle demande à Fabre si sa « marche intellectuelle » avec Jules Prudhommeaux va bien « harmoniquement », elle transmet ses affectueuses pensées à Sophie Quet et fait mention d'un brouillard « comme en hiver » à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 9 juin 1900, qu'elle a lue mais pas encore étudiée. Elle lui explique l'objet de son travail actuel : la refonte du chapitre qui clôt l'histoire du Texas et qui va terminer le premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin ; l'ouverture du deuxième volume avec l'exposé des principes doctrinaux et des conditions pratiques de son œuvre. Elle annonce la rédaction du chapitre suivant, « "ce que dit la science touchant le principe de continuité et les valeurs de fonction" , c'est-à-dire montrant comment sont appuyées les conclusions de Godin sur la vie et le travail. » À propos d'une photographie d'Auguste Cros promise à Juliette Cros : elle a trouvé deux photographies d'Auguste, qu'elle envoie à Juliette Cros. Nouvelles météorologiques : on se croirait en automne à Guise. Nouvelles de la famille Dallet : Émilie et Marie-Jeanne sont revenues épuisées de l'Exposition universelle ; Émilie souffre d'un gros rhume. Auguste Fabre viendra sans doute à Paris au mois de juillet pour les congrès : si Antoine Médéric Cros vient au congrès du mois d'août, peut-être lui et Juliette Cros pourront se retrouver à Guise avec Auguste Fabre à cette occasion ?

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour sa lettre du 10 juillet 1900, par laquelle elle lui renvoie une des deux photographies d'Auguste Cros. Elle remercie Juliette Cros pour l'envoi de pêches parfumées : après un épisode de froid digne d'un mois de novembre, il fait chaud à Guise, et les pêches se sont abîmées. Nouvelles du Familistère : Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont remises [de leur séjour à Paris] et s'occupent des examens scolaires et de la fête de l'Enfance. Marie Moret a reçu une lettre de Jules Pascaly lui annonçant l'arrivée prochaine d'Auguste Fabre à Paris pour assister au congrès des société coopératives de production. Elle exprime à Juliette Cros sa satisfaction de la savoir à nouveau en bonne santé.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre d'Ambroise Rétout du 4 août 1900, qu'elle cite (« C'est presque un revenant qui vous écrit »), en lui écrivant qu'elle-même est une revenante du temps où, il y a cinquante ans, Godin concevait son œuvre, épisode de la vie du fondateur du Familistère qu'elle étudie pour la publication des « Documents biographiques ». Elle remercie Rétout pour sa sympathie à l'égard du journal Le Devoir, auquel il s'est réabonné. Elle lui explique qu'elle se consacre presque exclusivement à la publication des « Documents biographiques », qu'elle craint de ne pouvoir achever avant sa mort, et qu'ainsi, il lui est difficile d'apprécier les documents envoyés par Rétout [un article de Rétout sur la remise du drapeau à la section locale des vétérans, paru dans un journal de Domfront]. Elle lui donne des nouvelles de sa famille : les Moret-Dallet passent la moitié de l'année à Nîmes, où s'imprime Le Devoir ; Émilie Dallet s'occupe des écoles du Familistère ; Marie-Jeanne Dallet « est l'âme des fêtes de l'Enfance » et elle est une photographe talentueuse, comme Rétout pourra en juger d'après la brochure Le Familistère illustré ; Marie-Jeanne et Émilie Dallet ont contribué au texte de la brochure.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret souhaite une bonne fête de Marie à Marie Dossogne. Elle lui donne quelques nouvelles de la famille : elle travaille aux « Documents biographiques » qu'elle publie dans Le Devoir ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet préparent la fête de l'Enfance. Elle envoie [un billet de banque] à Marie Dossogne.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour l'envoi de pêches qui ont fait l'admiration de toutes au Familistère. Elle lui indique que Marie-Jeanne Dallet prépare la fête de l'Enfance pour laquelle « elle perfectionne ses procédés d'une année à l'autre ». Elle informe Juliette Cros qu'Auguste Fabre s'arrêtera à Paris pour assister au congrès des femmes avant d'aller la retrouver [à Castelsarrasin].

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour ses appointements du mois d'août 1900. Elle joint à sa lettre une lettre d'Émilie Dallet demandant à Sophie Quet de lui envoyer des citrons ; elle ajoute un bon de poste de 5 F à son envoi dans le cas où celle-ci ne disposerait plus de fonds. Elle accuse réception de la lettre de Sophie Quet du 31 juillet 1900, à laquelle Auguste Fabre a répondu le 2 août. Nouvelles de Guise : les grandes chaleurs sont passées, les hirondelles commencent à partir, la fête de l'Enfance se prépare. Marie Moret charge Sophie Quet de transmettre son souvenir à mademoiselle Pintard.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908) ; Fabre, Auguste (1839-1922)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour son nouvel envoi de pêches, lui demande de ne plus se créer d'embarras car les prunes ou poires du pays commencent à abonder, et l'assure que toute la famille, y compris Flore Moret, s'est délectée de son envoi. Elle lui adresse de la part d'Auguste Fabre un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré. Elle lui confirme qu'Auguste Fabre quittera le Familistère le 4 septembre 1900, immédiatement après la fête de l'Enfance, pour se rendre au congrès des femmes avant d'aller la retrouver. La famille Moret-Dallet transmet son souvenir à Antoine Médéric Cros. Dans le post-scriptum, Marie Moret indique à Juliette Cros qu'elle vient de recevoir un nouvel envoi de pêches splendides ; elle la remercie et lui signale qu'Auguste Fabre ose à peine toucher aux fruits pour en laisser le plaisir à la famille Moret-Dallet. Dans le message qu'Auguste Fabre ajoute à la lettre, celui-ci demande à sa fille de l'informer de la réception en bon état de la brochure Le Familistère illustré, et la prie d'envoyer des pêches à Jules Pascaly.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Rétout un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré. Elle lui signale la présence sur certaines photographies reproduites dans la brochure de membres de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet derrière les enfants sur la figure 25 de la page 42 (photographie prise par Émilie Dallet) ; Émilie Dallet dans une allée sur la figure 36 de la page 51 ; Émilie Dallet en bas à gauche de la figure 44 de la page 58, ainsi que Marie Moret à côté de Louis-Victor Colin lisant un rapport [au théâtre du Familistère] ; Jean-Baptiste André Godin apparaît deux fois dans la brochure. Elle informe Rétout qu'elle a reçu le numéro du 26 août du journal de Domfront et lu avec intérêt l'article de Rétout sur Auguste Chevalier, qui lui fait penser à Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Jacob Cornelis van Marken que leur ami commun Auguste Fabre a rapporté de l'Exposition universelle sa brochure L'organisation sociale dans l'industrie, qui traite du classement des capacités, sujet dont Marie Moret sait l'importance grâce à Godin. Elle souhaite faire un compte rendu de la brochure dans le journal Le Devoir : « Mon journal n'a pas de lecteurs pour ainsi dire à l'heure présente, mais je l'envoie dans des bibliothèques publiques en France et à l'étranger pour mettre à la disposition des lecteurs futurs les enseignements sociaux pratiques dérivant des faits qui y sont relevés. » En raison de la publication dans les numéros prochains du journal des comptes rendus des congrès coopératifs de l'Exposition universelle, de la fête de l'Enfance et de l'assemblée générale de l'Association du Familistère, elle se voit toutefois obligée de repousser à décembre la publication de son article sur la brochure de van Marken. Elle le remercie ainsi que madame van Marken [Agneta Matthes] pour le travail que les deux accomplissent. Elle envoie à son correspondant un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré. Parmi les auteurs et autrices de cet ouvrage se trouvent Auguste Fabre, caché sous l'initiale "F", ainsi qu'Émilie et Marie Jeanne Dallet (cette dernière autrice des photographies et d'une partie du texte), cachées sous l'initiale "D". Marie Moret exprime à van Marken son regret de ne pas connaître le néerlandais pour pouvoir lire le journal de celui-ci, le Messager de la fabrique.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Juliette Cros que son père Auguste Fabre, en bonne santé, se trouve désormais à Paris, chez Jules Pascaly qui l'a retrouvé à la gare du Nord le matin, et qu'il la rejoindra après le congrès des femmes. Elle remercie Juliette Cros pour son information du 31 août 1900 sur l'état de réception de la brochure Le Familistère illustré, et pour un envoi de pêches, dont certaines étaient gâtées. Elle lui rappelle que les fruits abondent dans le pays [de Guise]. Elle lui indique que la fête de l'Enfance a été charmante et qu'elle en fera le compte rendu dans Le Devoir, qu'il fait un temps superbe à Guise, et que Marie-Jeanne Dallet va en profiter pour se promener « avec les compagnes en vacances ». Transmet les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet à Juliette et Antoine Médéric Cros ainsi qu'à Jules Fabre. Dans le post-scriptum, Marie Moret évoque la lettre à Antoine Médéric Cros jointe à sa lettre, le congrès de psychologie [dont Juliette Cros parle dans sa lettre à Marie Moret du 28 août 1900], et l'amélioration de la santé de Juliette Cros après la fatigue ressentie pendant son voyage à Paris.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Armand Grebel un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré annoncée dans Le Devoir. Elle explique à Armand Grebel que les vues photographiques ont été exécutées par Marie-Jeanne Dallet, sauf la vue n° 25 (page 42) qui montre Marie-Jeanne derrière les enfants et qui a été faite par Émilie Dallet ; cette dernière figure sur la vue n° 36 (page 51), et aussi au bas de la vue de la page 58, où l'on voit Louis-Victor Colin lire son rapport, Marie Moret étant assise derrière lui ; madame Roger est représentée page 38. Marie Moret explique aussi à Grebel la signification des initiales mentionnant les auteurs et autrices de la brochure : « D. » représente Émilie et Marie-Jeanne Dallet, « qui ont largement concouru au texte et fourni toutes les vues » ; « F. » représente Auguste Fabre, initiateur de la brochure et principal auteur du texte ; « P. » représente un professeur de lettres ami de ce dernier, [Jules Prudhommeaux]. Marie Moret affirme que le nom du père d'Armand Grebel est attaché aux fêtes du Travail. Elle prend des nouvelles de la famille Grebel, et demande s'il est allé voir l'Exposition universelle, comme Émilie et Marie-Jeanne Dallet, mais au contraire d'elle-même, qui se consacre à la rédaction de la biographie de Godin et voit que « le temps file si vite ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de Lucy Latter du 12 août 1900, qui était accompagnée de fleurs des Alpes. Elle explique le retard de sa réponse par l'urgence de son travail : « J'ai 60 ans et tant à écrire encore sur la vie et les travaux de Godin que je crains toujours que ma vie s'achève avant ma tâche. Je ne suis pas allée voir l'Exposition à Paris afin de ne pas me détourner de mon travail. » Elle indique à Lucy Latter que sa nouvelle adresse est inscrite dans le registre des abonné·es au Devoir et la remercie pour l'usage que sa correspondante compte faire du journal [en confier les numéros à une institution]. Elle adresse à Lucy Latter la brochure Le Familistère illustré : Marie-Jeanne Dallet est l'autrice des photographies reproduites dans la brochure, et de même que sa mère, a concouru au texte ; Marie-Jeanne pose derrière les enfants de la figure 25 (page 42), dont la photographie a été faite par sa mère ; Émilie Dallet se trouve dans l'allée du jardin sur la figure 36 (page 51) ; sur la figure 44 (page 58), Marie Moret est assise derrière Louis-Victor Colin lisant son rapport, et l'on voit la tête d'Émilie Dallet à gauche en bas ; Godin est représenté sur un portrait en tête de la brochure et, en pied, sur une vue dans le jardin (page 75). Elle indique à Lucy Latter qu'elle ne songe pas à aller en Angleterre en raison du travail qui la retient en France, et qu'à Nîmes, où elle passe l'hiver et où s'imprime Le Devoir, elle travaille comme si elle était au Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie un billet de 50 F à Sophie Quet pour ses appointements du mois de septembre. Elle lui indique qu'elle a bien reçu sa lettre du 31 août 1900, qui parlait des hirondelles encore présentes et d'un formidable orage. Elle lui signale qu'Émilie Dallet lui a écrit pour la remercier de l'envoi de citrons, qu'il commence à geler à Guise la nuit, et que la date de son départ pour Nîmes approche. Elle évoque le ménage fait par Sophie Quet dans le cabinet de réserve en arrière de sa chambre, et lui demande si le magasin auparavant occupé par monsieur Dalson est loué, et dans ce cas quelle activité s'y fait.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à l'économe du Familistère son certificat d'épargne et son livre de comptabilité pour y inscrire les intérêts du titre et les sommes remboursées. Elle lui indique qu'Émilie Dallet joint à sa lettre pour le même motif son certificat d'épargne et son carnet de dépôt.

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