FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 273 résultats dans 19531 notices du site.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 28 février 1874
Godin demande à Grebel de vérifier auprès d'Émile Godin si monsieur Guillaume n'a pas signé l'engagement de porter ses différents devant le conseil des prudhommes, auquel cas l'affaire devrait être portée devant ce conseil. Sur des réserves faites par les employés des bureaux aux changements d'itinéraires de Guillaume.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 6 mars 1874
Godin demande à André de lui trouver par l'entremise de monsieur Demeur un livre sur l'économie les chemins de fer de Belgique, et de lui adresser à Versailles, au 28, rue des Réservoirs. Il lui annonce qu'Émile Godin va se rendre auprès de lui et il présume que les travaux d'inventaire de l'usine de Laeken avancent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 17 mars 1874
Sur la répartition annuelle des gratifications aux employés : Godin demande à Denisart où se trouve l'engagement des employés déclarant reconnaître que cette répartition est facultative, dont il avait demandé communication pour en faire des copies destinées aux employés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 20 mars 1874
Godin avertit Grebel qu'il arrivera à Guise le dimanche suivant avec un monsieur B. [Barral] et lui demande de consulter les brevets de 1851 et de 1852 sur les émaux ainsi que des essais d'émaux. Godin donne des recommandations pour des essais d'émaux à faire par Émile.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 20 mars 1874
Godin annonce à Denisart qu'il va rentrer à Guise où il espère retrouver l'engagement des employés et qu'il lui enverra aussitôt la gratification qui lui revient. Il l'informe qu'il avait donné à Émile Godin des instructions sur la cession d'une partie de son jardin à Duplaquet et sur les éventuels produits restant sur le sol, ainsi que sur la valeur de reprise de ses jalousies.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 26 novembre 1873
Sur un traité à établir avec Pernin. Godin a été averti par son fils que Pernin attendait une réponse rapide à son télégramme. Godin juge que sa précédente lettre à Pernin méritait une réponse par courrier, que le télégramme n'est pas le bon moyen pour parvenir à une entente et qu'il souhaite que les garanties soient réciproques. Il fait l'hypothèse que Pernin désire quitter son établissement : il lui demande de bien vouloir dans ce cas communiquer à son fils Émile en présence de monsieur Chamolle les explications nécessaires sur les dossiers en cours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 18 février 1874
Godin demande à Amédée Moret de retirer au bureau du Journal officiel au 31 quai Voltaire à Paris un paquet de 200 brochures des discours de Louis Blanc, Pascal Duprat et Christofle, de prendre un autre paquet de brochures chez Wladimir Gagneur au 11 rue Gaillon à Paris, et de lui envoyer le tout. Dans le post-scriptum, Godin ajoute qu'Ernest Leroux, éditeur au 28 rue Bonaparte à Paris, peut lui remettre un paquet de brochures qu'il avait promises à son fils Émile.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 31 mai 1874
Delaruelle a envoyé à Godin des documents sur la fabrication de ses concurrents. Godin voudrait connaître le nombre de mouleurs et de monteurs que les établissements concernés emploient. Sur la disposition des buses sur le dessus ou à l'arrière des appareils : Godin explique qu'il sait être soigneux dans les opérations du magasin pour que les expéditions se fassent sans erreur. Sur l'atelier de montage des boutons : Godin demande à Delaruelle de parler à son fils Émile de la possibilité de confier à Chamolle une part de direction de cet atelier tandis que Rouchy se consacrerait à la réception des produits. Godin dissuade Delaruelle d'aller à Hirson où il se ferait mettre à la porte. Il l'avertit qu'il ne peut s'occuper à Versailles de faire la correspondance commerciale de l'usine ; il peut seulement donner son avis sur les solutions proposées par Delaruelle. Il lui explique que lorsque des voyageurs de commerce proposent leurs services, il est nécessaire d'obtenir des renseignements sur leur compte. Il l'informe qu'il n'a pas fait usage des renseignements fournis sur les affaires locales de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 19 juin 1874
Godin a appris qu'Eugène André se trouvait à Guise. Il lui demande de s'occuper, à la place d'Émile Godin et de Taupier, de la baisse du tarif des produits de la manufacture à la suite de la baisse du prix des matières premières. Godin lui explique comment procéder à cet examen. Il lui signale qu'il lui a écrit la veille à Laeken pour l'avertir que monsieur Verdavainne, candidat à la direction de l'usine, viendrait la visiter au début de la semaine suivante, et il lui demande de prendre les mesures nécessaires pour qu'il y soit accueilli.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 25 juin 1874
Godin informe Alphonse Grebel qu'il a écrit à son fils Émile pour répondre aux questions d'industrie posées par sa lettre du 22 juin 1874. Sur l'affaire Boucher et Cie : il lui demande de ne pas hésiter à lui dire s'il n'y a eu dans les débats du procès devant la cour de Nancy des atteintes graves portées à sa réputation par Boucher et Cie ; il lui demande également les motifs des incidents survenus entre les avocats.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur de Rivière, 2 juillet 1874
Godin demande à de Rivière de s'entretenir avec Amédée Moret, au 173 rue du Faubourg-Saint-Martin, à propos du sujet qu'il évoque dans sa lettre. Il l'informe qu'il sera accueilli à Guise par son fils Émile Godin qui l'installera dans ses fonctions à l'émaillage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 5 juillet 1874
Godin répond à une question de Grebel sur les enfants Vérinos incriminés par la justice et qui sont à la charge du Familistère depuis la disparition de leurs parents : il lui indique que le Familistère aurait à gagner à en être débarrassé. Il demande à Grebel comme il l'a demandé à son fils Émile, de ne pas entrer en conflit avec le maire de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 6 juillet 1874
Godin transmet à Eugène André la réponse du directeur général des douanes sur le transport de son mobilier. Il accuse réception des lettres d'André des 26, 27 et 28 juin 1874. Il suppose que son fils Émile lui a indiqué que le logement de Quaintenne est vacant et qu'il pourra s'y installer ; il lui fait observer que la possibilité d'un logement à l'usine doit être examinée car tous les locaux y sont occupés. Godin informe André que plusieurs candidats se sont proposés pour la direction de Laeken et que son candidat préféré est affecté d'une légère surdité ; il lui demande si cela pourrait empêcher qu'il occupe convenablement la fonction ; il précise qu'il s'appelle Philippon, qu'il est élève de l'École centrale, qu'une partie de sa famille habite à Bruxelles, qu'il est marié et qu'il a deux enfants et qu'il avait ouvert un atelier de construction rue Saint-Maur à Paris, cédé à la suite des événements de la guerre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 15 juillet 1874
Godin espère qu'en venant en France, Pagliardini pourra venir le voir ou à Versailles ou à Guise. Il lui envoie 10 exemplaires d'un petit volume qui vient d'être publié ; il lui annonce qu'il va prochainement lui en envoyer un autre qui est sous presse, et qu'il prévoit d'achever avant la fin de l'année un ouvrage sur le droit politique et la souveraineté du peuple qui sera une nouveauté pour la science politique. Il accuse réception du discours de Brassey et il juge que l'Angleterre est encore loin d'entrer dans le domaine des réalités sociales. Sur l'état politique de la France : la décomposition des partis est trop grande pour prévoir l'avenir ; les écoles du Familistère sont menacées de fermeture par une réaction aveugle, ainsi que la société musicale, le corps des pompiers ou les salles de réunion. Godin transmet à Pagliardini l'expression des sentiments de Marie Moret « qui est avec moi et tient la plume ». Il lui signale que son fils se trouve à Guise faisant face aux difficultés du moment.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 1er février 1875
Godin demande à Alphonse Grebel d'envoyer à Bozérian, avocat à la cour de Cassation au 6, rue de Tournon, les originaux de son brevet de 1862 pour l'émaillage et de son certificat d'addition, de son brevet de 1864 pour la cheminée et ses organes accessoires, et de son brevet pour l'émaillage de 1864. Il le prie de demander à Eugène André de solder monsieur de Sobirats. Sur un brevet de moulage : son fils Émile lui apporté des nouveaux boutons et il hésite à déposer un brevet spécial pour les boutons et à prendre un certificat d'addition pour les formatrices. Il l'informe qu'il se réunira dimanche prochain avec Larue et Cresson et que sa présence n'y est pas nécessaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 16 février 1875
Sur la faillite Turgot. Godin demande si cette faillite est le résultat d'affaires traitées par Darras. Il craint que les buanderies fassent du tort à la réputation de la maison Godin-Lemaire ; il affirme que c'est en faisant mieux que les autres et non en les plagiant qu'on obtient du succès, et regrette que « l'esprit de suite dans l'exécution » fasse défaut dans l'usine de Guise ; il demande que les buanderies soient suivies avec célérité. Sur la fabrication de boutons.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Pouliquen, 19 février 1875
Godin accuse réception de la lettre de Pouliquen du 15 février. Il l'informe qu'il a averti son fils Émile, qui lui rendait visite à Versailles, de son intention de s'installer au Familistère. Godin demande à Pouliquen quand il va se rendre à Guise et il lui suggère de lui rendre auparavant une nouvelle visite.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 23 février 1875
Godin répond à la lettre de Pagliardini du 2 janvier 1875. Il explique que son fils Émile devait se rendre en Angleterre il y a un mois mais que son voyage a été retardé. Sur les Eddas : Godin remercie Pagliardini pour ses recherches mais les Eddas n'ont que 300 ou 400 ans ; il doute qu'ils puissent lui être utiles pour ses études sur la morale des livres sacrés des anciens, mais si Pagliardini en jugeait autrement, il lui demande de donner le livre à son Émile à l'occasion de son prochain voyage. Godin félicite Pagliardini pour ses « Pensées sur la vie, les passions et le bonheur », que Marie Moret lui a traduites en français. Il espère que les sœurs de Pagliardini se portent bien et que mademoiselle Cynthia est rétablie de sa maladie. Il lui transmet les remerciements de Marie Moret pour les 5 journaux pleins de très belles gravures que lui a envoyés mademoiselle Charlotte. Il lui annonce que son quatrième volume ne tardera pas à paraître.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gautrelet, 28 février 1875
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin donne à Gautrelet des compléments d'information sur la propriété qu'il cherche à acquérir : sur l'approvisionnement en minerai de fer et en houille que le monopole de la Société du Creusot sur la houille et le coke rendrait difficile ; sur la création d'habitations, de jardins et de vergers en même temps que l'industrie. Il avertit qu'il ne pourra acheter que sous condition résolutoire. Sur les 7 % d'honoraires de Gautrelet : Godin juge le montant élevé pour une propriété importante.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 13 mars 1875
Godin demande à François Dequenne d'examiner la situation de la famille Duchemin et de prendre des mesures pour la soulager s'il y a lieu. Il annonce à Dequenne qu'il souhaiterait que les habitants du Familistère puissent travailler davantage pour améliorer leur position, quitte à renvoyer encore un certain nombre d'ouvriers ; il lui demande de s'entendre avec Émile Godin et avec Eugène André sur cette question.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 mars 1875
Sur la liquidation de la Société de colonisation européo-américaine du Texas : Godin informe Cantagrel qu'il est prêt à accepter et à faire accepter par son fils le paiement de leurs actions à prime à 50 % de leur valeur nominale ; il ajoute qu'il consentira à abandonner les autres droits conférés par ces actions à la condition que deux-tiers des actions à prime soient payées avant le mois de juillet prochain par un prélèvement sur les valeurs disponibles de la société.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 18 avril 1875
Godin rappelle à André qu'il doit lui adresser son courrier poste restant à Corbigny (Nièvre). Il demande de remettre 1 000 F à l'avocat Bozérian au retour de son fils Émile. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Il souhaite que Chamolle et Lecaille se tiennent prêts à partir pour la Nièvre. Il rappelle qu'il avait demandé qu'on arrête à la gare de Bohain l'appareil de sondage envoyé de Belgique afin de prendre les mesures des trépans et des tringles et d'en faire de semblables à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delaroche, 26 avril 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin est sans nouvelles de l'appareil de sondage que Delaroche a préparé pour lui. Il lui demande d'expédier l'appareil en urgence en gare de Bohain et lui annonce que son fils, de retour d'Angleterre, va lui écrire à ce sujet. Il décrit les couches géologiques qu'il va traverser pour réaliser son sondage afin que Delaroche lui fournisse le bon outillage. Il lui demande d'envoyer à Guise les plans utiles à l'exécution de pièces complémentaires. Il l'informe que Chamolle, qui est allé à Bracquegnies, a indiqué qu'il fallait commander des couteaux pour le trépan à Boigues, Rambourg et Cie à Fourchambault, mais il espère que les trépans envoyés par Delaroche seront pourvus de couteaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 26 avril 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avise Chamolle qu'il doit se mettre en route pour le rejoindre dans la Nièvre et qu'il n'a pas besoin de prendre des outils. Il recommande à Chamolle d'avoir une connaissance suffisante du plan d'installation des instruments de sondage pour faire préparer ce qui est nécessaire par les charpentiers et les perceurs de puits. Il lui communique son itinéraire de voyage : aller à Paris, descendre à la gare du Nord, se rendre à la gare de Lyon, voyager jusque Clamecy, prendre l'omnibus jusque Corbigny et le retrouver à l'hôtel de l'Europe. Il l'informe que son fils Émile lui confiera des documents et 500 F. Il ajoute qu'il a donné les instructions pour faire venir le matériel préparé par Delaroche, et que Chamolle commandera les couteaux évoqués dans sa lettre du 23 avril à son arrivée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 22 mai 1875
Sur la fabrication de boutons. Sur l'affaire Quaintenne. Sur une affaire Maillet. Sur une affaire Fotard.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Lecaille, 27 mai 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur le paiement du temps passé par Alphonse Lecaille à Bracquegnies. Godin demande à Lecaille de différer sa venue dans la Nièvre car Chamolle attend encore le premier appareil de sondage. Il l'assure qu'il compte utiliser ses services. Dans le post-scriptum, il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 28 mai 1875
Sur un procès de colportage intenté à Émile Godin.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 29 mai 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur le paiement à Feignies des droits d'entrée en France de la machine de sondage : Godin regrette que rien n'ait été fait depuis 15 jours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 mai 1875
Sur le concours de Vitry. Sur une réclamation d'une compagnie de chemin de fer. Sur les conditions offertes par les banquiers : Godin avertit son fils que les banques qui offrent les meilleures conditions sont souvent celles qui offrent le moins de garanties ; il propose de retirer une partie des fonds de la banque Delloye de Bruxelles et d'ouvrir un compte dans une autre banque de la ville. Il recommande de profiter de la baisse de la fonte pour en acheter une grande quantité. Il préconise d'avoir à l'usine un employé pour faire les voyages quand Émile ne le peut pas. Il annonce qu'il ne veut pas de titres au porteur dans le Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 31 mai 1875
Sur le nouveau cubilot de l'usine de Guise : Godin fait des observations sur son fonctionnement et sur la quantité de combustible consommée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 4 juin 1875
Au vu des chiffres des marchandises subsistant en magasin, Godin demande à André d'augmenter le nombre d'heures de travail des ouvriers à 10 ou à 11 heures.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 8 juin 1875
Godin craint que Colombet n'ait pas complètement pris possession de sa fonction de chef de la comptabilité : en l'absence d'André, il apparaît que le courrier n'a pas été ouvert dès son arrivée. Il souhaite qu'André dise à Colombet que les 9 000 F versés à la Caisse commerciale doivent être portés au crédit de son compte particulier. Sur les conditions pratiquées par les banques. Il exprime son accord avec André sur l'organisation du travail des ouvriers. Il l'autorise à mettre en vente le porte-parapluie. Il ne lui semble pas qu'il doive être à nouveau accrédité auprès de la maison Delloye et Tiberghien et il indique à André que c'est à lui et non à Bourgeois qu'il veut confier les pouvoirs nécessaires. Il lui demande de veiller à l'emballage de la pompe et de la poulie à expédier à Sardy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Piat, 4 juillet 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin rappelle à Piat que son fils Émile lui a commandé le 21 juin 1875 deux poulies et deux arbres en fer qui devaient être envoyés le vendredi suivant. Il lui demande une autre poulie à expédier rapidement à Maloigne, messager à Clamecy, pour Chamolle à Sardy dans la Nièvre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 6 juillet 1875
Sur une expérience de nickelage. Sur la fabrication d'un cylindre à Guise pour une machine de Laeken : Godin regrette que cette pièce n'ait pas été faite en Belgique. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : il reproche à André que rien n'a été fait pour la fabrication d'un deuxième appareil de sondage. Sur l'envoi de Demeulenaere à Laeken. Sur l'emploi de Lefèvre. Sur les capitaux placés en banque : il rappelle qu'il a recommandé à Émile de faire de gros achats de fonte car le matériau est bon marché et l'intérêt des capitaux est très bas. Il informe André qu'il a adressé à Laeken le chèque de 4 025,20 F. Il demande à André de faire savoir à la compagnie de chemin de fer que la poulie et la tringle [du matériel de sondage] ne sont pas parvenues à destination.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 22 juillet 1875
Godin informe Eugène André qu'il congédie Colombet et lui demande de surveiller les opérations de comptabilité. Il lui explique que la rupture est due à ce que Colombet pense qu'il n'y a que des flatteurs et des espions autour de lui et qu'il est l'objet de mauvais rapports. Godin indique à André qu'il n'est pas d'accord avec l'engagement de 5 ans que lui propose un sculpteur. Sur des boutons et Boucher et Cie. Sur un vide-poche envoyé de Paris et sur un chandelier à fabriquer à l'usine de Guise. Il demande à Eugène André de voir s'il y a dans l'atelier de montage des ouvriers manquant d'ouvrage et d'autres qui seraient favorisés. Dans le post-scriptum, il l'avertit que la lettre lui sera remise par Émile Godin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecloux, 15 novembre 1875
Godin répond à la lettre de Lecloux du 10 novembre en lui indiquant qu'il n'a pas besoin d'autorisation pour visiter le Familistère. Il l'invite à se mettre en relation avec son fils Émile s'il voulait obtenir des renseignements particuliers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 20 novembre 1875
Godin demande à Grebel de payer à de Sobirats ce qu'il lui doit, ainsi qu'à Édouard Larue. Sur l'affaire Quaintenne : Godin demande à Grebel de se concerter avec Eugène André pour y mettre un terme. Sur la licitation des biens de la communauté Godin-Lemaire. Sur les prochaines élections [législatives] : il lui signale qu'Émile Godin demande s'il doit se rendre au Nouvion. Il lui demande d'établir la liste des personnes de la circonscription qui ont répondu aux envois de livres faits par Chatelais ; il lui indique qu'Émilie Dallet détient le dossier de la correspondance avec Chatelais.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Graillot, 7 décembre 1875
Godin confirme à Graillot son recrutement en qualité de comptable pour l'usine de Guise. Il l'informe qu'il a prévenu son fils Émile Godin et Eugène André, directeur, qu'il allait faire une visite préalable de l'usine. Il l'invite à venir le voir à nouveau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 10 décembre 1875
Sur l'utilisation d'un haut-fourneau pour le moulage mécanique et de la fondation d'un second établissement. Godin remercie Pernin pour l'intérêt qu'il porte à la question qui, tempère-t-il, est toutefois d'une grande complexité. Sur les hauts-fourneaux produisant de la fonte douce. Godin confirme qu'il s'agit d'établir un haut-fourneau à coke et non au charbon de bois. Il indique que le moulage mécanique permettra de réduire le nombre de mouleurs. Il ajoute qu'il fait des recherches pour savoir si l'on peut utiliser avec profit des minerais du nord de la Nièvre ou de l'Yonne. Godin autorise Pernin à aller visiter des hauts-fourneaux, peut-être en compagnie de son fils Émile qui est compétent en la matière. Il informe Pernin que le trépan a pu être retiré du puits de sondage et que les travaux avancent difficilement. Sur des différents entre personnes au sein de l'usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 18 décembre 1875
Godin est satisfait par la bonne marche de l'usine et des affaires et l'avertit qu'ils s'entretiendront à son retour des questions de personne et d'administration. Sur le litige de 20 F avec l'octroi : Godin explique à Eugène André que son fils Émile est trop à cheval sur ces questions de peu d'importance ; il souhaite que la somme soit payée. Il demande à André de dire à Darras qu'il ne peut satisfaire sa demande. Sur une maison Honoré à Guise : l'administration voudrait l'obliger à des frais d'entretien ou de réparation ; Godin demande à André de vérifier que l'administration ne puisse lui imposer des obligations de propriétaire ; il lui demande de déclarer au maire que c'est par charité pour ceux qui y habitent que la maison est entretenue par la manufacture. Il lui renvoie l'avertissement du commissaire à ce propos.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Quest, 2 février 1876
Sur les versements faits par Godin à Esther Lemaire et les offres d'arrangement qu'il lui est possible de faire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0052.T.47r.jpg
Godin annonce à Pagliardini qu'il se rendra le lendemain au conseil général de l'Aisne. Il l'informe que son mandat de conseiller général est la seule fonction politique qu'il a conservée : « J'ai réellement quitté la vie politique, dégoûté des compétitions du monde officiel et de la stérilité de son action. » Il lui explique qu'il a installé le moulage mécanique à Guise, une révolution dans l'art de la fonderie, qu'il faut encore perfectionner. Sur l'état de l'Europe et de la France : « il ne faut pas s'y tromper, les républicains d'aujourd'hui seront bientôt les conservateurs d'hier ; le monde de la richesse gouverne et ne gouverne que pour son intérêt. Voilà la plaie de notre temps ; il est difficile de prévoir comment la société s'en guérira. » Il félicite Pagliardini pour son engagement en faveur de l'amélioration du sort des classes laborieuses en Angleterre et de celui des femmes ouvrières en particulier. Il estime que l'œuvre du Familistère est trop avancée pour l'époque. Il indique que l'Angleterre ne semble plus avoir l'attrait d'autrefois pour son fils Émile et qu'il n'a pas reçu de lettre de Kate Stanton. Il accuse réception de l'article de Pagliardini paru dans Le Télégraphe sur la guerre : « J'ai donc vu avec plaisir votre conclusion et je dis avec vous "Guerre à la guerre ! Honneur à la paix !" Car sans la Paix, il n'est pas de salut pour l'humanité. » Godin transmet aux sœurs de Tito Pagliardini ses compliments et ceux de Marie Moret et d'Émile Godin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0076.T.71r.jpg
Godin informe Levasseur que Fauvelle va venir visiter l'usine de Guise mercredi prochain et que ce dernier lui a demandé de télégraphier à Hirson si la visite était empêchée. Godin confirme que la visite de Levasseur et de Fauvelle pourra avoir lieu mais que lui-même se trouvera à Paris. Il précise qu'Émile Godin les guidera dans l'usine et que Marie Moret les guidera dans le Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0227.T.221r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin autorise Delpech à faire une offre de transaction à Esther Lemaire de 595 000 F plus les intérêts. Il le prévient qu'Esther Lemaire n'acceptera pas. Godin envisage que l'arrêt de la cour lui soit défavorable et il fait l'hypothèse de ne pas enchérir dans la licitation : « Ne serait-ce pas folie d'engloutir entre ses mains le plus pur de ma fortune ? Mieux vaut le conserver à mon fils. » Il indique qu'il préfèrerait laisser l'établissement à Esther Lemaire plutôt que lui laisser sa fortune : « Je sens toute l'étendue d'un tel sacrifice, mais malheur pour malheur, j'écarterai au moins de mon existence des charges et des ennuis qui, depuis longtemps, pèsent sur moi, et peut-être retrouverai-je ainsi plus d'indépendance et de liberté. » Il suggère à Delpech de demander à Esther Lemaire de lui faire des offres plutôt que d'en faire à cette dernière. Il lui signale qu'il ne peut pas prendre l'avis de Tisserant qui est retourné à Nancy. Il lui demande de lui faire part de ses réflexions et de celles de Goblet.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0246.T.240r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur le projet d'une transaction avec Esther Lemaire : Godin évalue les sommes dues à sa femme et il évoque ce qui pourrait revenir à son fils. Il demande à Delpech de lui répondre sur la possibilité qu'Esther Lemaire lui fasse des offres pour la reprise des usines qu'il pourrait abandonner si les conditions qui lui étaient faites pour poursuivre l'activité industrielle étaient trop difficiles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0281.T.274r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin avertit Delpech qu'il a communiqué ses intentions à Goblet. À propos du montant d'une transaction avec Esther Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0282.T.275r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin réagit aux propositions de transaction avec Esther Lemaire que Goblet lui a soumises, dont le montant s'élève à 1 million de francs, principal et intérêts compris, chiffre proposé par le premier président du tribunal civil. Godin estime que le sacrifice est énorme ; il évoque une atténuation des intérêts et une dotation à son fils Émile. Il se demande s'il ne ferait pas mieux d'attendre la licitation, mais accepte la transaction à 1 million à condition que l'intérêt ne soit pas supérieur à 4 %.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0287.T.280r.jpg
Godin accuse réception de la carte postale de Pagliardini. Il l'informe qu'Émile est arrivé à Guise souffrant, mais qu'il va mieux. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin remet à Pagliardini une lettre à Wilkes, auteur en 1849 du brevet sur la fabrication de boutons de porte que Boucher et Cie a fait breveter à nouveau ; il demande à Pagliardini de traduire la lettre et d'essayer d'obtenir une réponse. Sur la réforme de l'orthographe : Godin apprécie l'idée de Pagliardini de poser les règles d'une nouvelle orthographe en tête du papier à lettres servant à la correspondance ; « Il faut être anglais pour trouver des inventions aussi pratiques ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0311.T.302r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin remercie Pagliardini de s'être occupé de la lettre à Samuel Wilkes. Il lui précise que son fils avait obtenu l'adresse de Wilkes auprès de messieurs Carpmail et Cie, agents de patentes, au 24, Southampton Buildings à Londres, qui pensaient que la fabrique de Wilkes avait changé de propriétaire. Godin voudrait savoir si la fabrique a produit des boutons de serrure et des poignées de porte en fonte creuse selon les procédés patentés de Wilkes et souhaite obtenir des déclarations authentiques à ce sujet. Il demande à Pagliardini s'il veut bien s'en occuper en se concertant avec les agents de patentes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0363.T.354r.jpg
Godin répond aux questions posées sur le Familistère par Émile Cacheux dans sa lettre du 24 avril 1877. Les coûts de construction : 760 000 F pour les immeubles d'habitation et 300 000 pour les bâtiments annexes. Population du Familistère : 860 personnes vivant dans 328 logements. Frais d'entretien : de 3 à 4 000 F par an. Impôts : impôts fonciers de 1 075,05 F ; impôts des portes et fenêtres de 878,60 F. Amortissement : facultatif. Alimentation en eau : une pompe fonctionnant 8 heures par jour élève 30 000 litres par jour dans les réservoirs ; 20 litres par jour pour les besoins de chaque personne. Assurances : comprises dans le loyer. Les fosses communiquent avec la rivière par des conduites souterraines. Godin suppose que Cacheux a reçu les tarifs de ses produits. Dans le post-scriptum, Godin transmet les compliments de son fils Émile.

Mots-clés : ,

Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2