FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à monsieur Vallin, 9 septembre 1870
Émile Godin demande à Vallin s'il a reçu la lettre que son père lui a adressée le 1er septembre 1870 avec 10 F et lui envoie 15 F avec sa lettre. Il lui donne des nouvelles de la guerre dans l'Aisne : Laon est tombé aux mains des Prussiens, qui ont fait sauter la citadelle ; La Fère résiste ; les journaux de Paris ne parviennent plus à Guise ; le chemin de fer serait coupé à Chauny et à Compiègne. Émile Godin demande à Vallin de l'avertir en cas de changement d'adresse.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1845
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent : monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier la théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 20 décembre 1846
Godin remercie ses correspondants pour leur réponse à sa lettre [du 27 novembre 1846] qui l'informe que monsieur Barral propose de l'assister en tant qu'expert. Il les informe que « notre ami » Godon suit l'affaire au tribunal de Laon. Il demande l'envoi d'une douzaine d'almanachs et indique qu'il a déposé des affiches envoyées par ses correspondants dans une librairie de Guise. Sur un abonnement du « Cercle » de Guise à La Démocratie pacifique. Godin envoie 80 F pour son abonnement à La Démocratie pacifique, le paiement d'almanachs et d'une Grammaire de J. Blanc, et un versement à la rente de l'École sociétaire. Godin s'interroge sur les reçus de ses versements à la rente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 14 mars 1848
Godin informe ses correspondants qu'il vient d'écrire à Glatigny et Godon de Laon et à Curé de Fagniers pour leur proposer de s'unir afin de s'adjoindre un journal, par exemple Le Courrier de Saint-Quentin, pour diffuser leurs idées auprès des travailleurs en distribuant gratuitement le journal dans les auberges et les lieux publics. Godin affirme qu'ils ne pourront obtenir une majorité qu'avec le concours des travailleurs, et leur annonce qu'il se rendra le lendemain avec Véran Sabran pour mettre à exécution ce projet. Il demande quels rapports ses correspondants ont avec monsieur Dufour et s'ils connaissent des personnes pouvant l'aider. Il leur indique qu'il se trouvera au Café français. Godin envoie 8 F pour l'abonnement à La Démocratie pacifique de monsieur Gosse de Petit-Fayt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Godon, 2 avril 1848
Godin demande à Godon sa profession de foi pour les élections afin qu'il puisse lui faire ses observations. Il affirme à Godon que le mouvement de l'opinion lui semble favorable et qu'il espère obtenir deux à trois mille voix à Guise. Il envoie à Godon sa profession de foi et celle de Véran Sabran et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires. Godin encourage Godon à se montrer actif à Laon, lui envoie le programme des travailleurs de Guise et espère qu'il fera insérer sa profession de foi et celle de Véran Sabran dans les journaux de Laon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Constant Cavenne et à monsieur Lhermitte, 11 mai 1849
Godin envoie une liste de candidats aux prochaines élections : « Les candidats pour lesquels je me propose de voter n'ont pas tous des chances certaines, mais les candidats démocratiques manquant dans notre département, je préfère donner mon vote à des noms honorables et dévoués au progrès que d'en doter des Caméléons politiques. » Godin précise qu'il ne connaît le candidat Vivet que par sa profession de foi, qu'il part à Laon dans l'après-midi et qu'il changera peut-être un ou deux noms sur la liste.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 mai 1850
Godin informe Cantagrel qu'il écrit aussi à Victor Considerant pour connaître le jour où ils pourront se réunir. Il communique à Cantagrel ses réflexions sur son projet de catéchisme, qui peut bien avoir ses mystères et se permettre d'imposer des croyances : « Le catéchisme est fait pour les masses, c'est dans ces conditions, je crois, qu'un catéchisme socialiste serait une œuvre d'actualité. » Il annonce à Cantagrel que le journal Le Démocrate socialiste va bientôt paraître grâce aux efforts de leur ami Lécarlier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Curé, Sabran, Lhermitte, Lhermitte, Cavenne et Degon, 2 mai 1850
La lettre circulaire de Godin annonce la parution prochaine d'un nouveau journal, Le Démocrate socialiste, dont la fondation a été décidée par un groupe de socialistes réunis à Laon il y a quelques jours. Godin fait appel aux sympathisants pour aider à la diffusion du journal et pour contribuer à son capital ; il demande les adresses de personnes à qui envoyer les premiers numéros du journal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon ou Ferdinand Guillon, 4 mai 1853
Réponse à une lettre de Guillon du 25 avril 1853 demandant des renseignements sur des travaux d'irrigation et de drainage dans l'Aisne. Godin communique à Guillon les informations obtenues auprès de la préfecture de l'Aisne : le conseil général s'est peu occupé de la question ; les ingénieurs à Laon et à Vervins n'ont fait que commencer des études hydrauliques ; rien n'a été entrepris par aucune compagnie ; quelques propriétaires privés sont disposés à s'occuper de l'amélioration de leurs terres par leur assèchement ; certains s'occupent d'assèchement de marais près de Laon, dans la Somme ou à Saint-Quentin. Godin est prêt à fournir d'autres renseignements à Guillon : « J'ai désiré et désire encore que les phalanstériens soient un peu moins civilisés dans leurs échanges de services. »

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à George Jacob Holyoake, 30 avril 1881
Moret précise que le volume de son correspondant est bien parvenu à Godin, qui était toutefois en déplacement à Laon (Aisne). Neale était présent au Familistère. Moret transmet ses meilleurs vœux ainsi que ceux de Godin et Neale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 5 décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin regrette que l'expertise doive avoir lieu à Guise et qu'on laisse monsieur Degon, le contrefacteur, retirer ses objets du tribunal ; il reproche à Oudin-Leclère de négliger les moyens de bien présenter les objets liés à son dernier brevet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 20 décembre 1846
Godin remercie ses correspondants pour leur réponse à sa lettre [du 27 novembre 1846] qui l'informe que monsieur Barral propose de l'assister en tant qu'expert. Il les informe que « notre ami » Godon suit l'affaire au tribunal de Laon. Il demande l'envoi d'une douzaine d'almanachs et indique qu'il a déposé des affiches envoyées par ses correspondants dans une librairie de Guise. Sur un abonnement du « Cercle » de Guise à La Démocratie pacifique. Godin envoie 80 F pour son abonnement à La Démocratie pacifique, le paiement d'almanachs et d'une Grammaire de J. Blanc, et un versement à la rente de l'École sociétaire. Godin s'interroge sur les reçus de ses versements à la rente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Mové, 17 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande des renseignements relatifs aux connaissances pratiques et théoriques et à la probité de monsieur Dijon, fabricant de cuisinières à Saint-Quentin, pressenti pour être expert dans le procès pour contrefaçon ; Godin demande si Mové connaît des personnes de talent et désintéressées qui pourraient servir d'experts ; il précise que le tribunal de Laon nommera les experts le 23 janvier 1847.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 19 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Godon qu'il voudrait éviter de se rendre à l'audience du tribunal de Laon et il lui communique les renseignements en sa possession sur l'affaire Degon ; Degon a sollicité la nomination d'experts de Paris et a proposé les ingénieurs Chevallier, fabricant de fourneaux rue Saint-Antoine, et Migné ; le procureur du roi n'y était pas favorable ; Godin se méfie des experts car les fabricants d'appareils de chauffage sont ses concurrents ; il fait référence à un article de Jobard sur les brevets paru dans la Démocratie pacifique du 3 janvier 1847 ; Godin a choisi deux anciens élèves de l'École des arts et métiers de Châlons[-en-Champagne], Barbier, agent-voyer à Vervins, et Michon, professeur chez Baudouin, qui ont été nommés par le tribunal ; Godin cherche des renseignements sur le troisième expert désigné par Degon. Godin informe Godon qu'Oudin-Leclère vient d'entrer chez lui et lui dit qu'il devrait se rendre auprès de Godon à Laon le samedi suivant. Godin ajoute qu'au moment où il était question de nommer des experts de Paris et avant qu'il soit décidé à nommer des experts du pays, il avait obtenu l'accord de Barral pour servir d'expert. Il indique qu'Oudin-Leclère lui dit que Degon souhaite écarter un des experts, et il loue la loyauté de Grain aîné.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Mové, 18 mars 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Mové de se rendre chez Mariolle-Agisson et chez Lecointe pour leur demander s'ils acceptent d'être nommés experts et s'ils veulent se rendre à Guise au cours de la semaine suivante avec Deslauriers, ingénieur civil et directeur de l'usine de gaz de Laon, nommé lui aussi expert.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélémy Godin, vers le 24 juin 1847
Au sujet du placement des marchandises de la manufacture Godin-Lemaire : Godin n'a pas encore reçu de Saint-Quentin les tarifs de la manufacture, aussi les enverra-t-il à son frère à Épernay ou à Château-Thierry ; Godin encourage son frère à ne pas délaisser des villes ; il le félicite d'avoir placé des produits à Rethel ; il signale à Barthélémy que de Laon une voiture peut le conduire à Liesse, Rozoy-sur-Serre, Aubenton, etc. ; il lui indique qu'il n'a pas encore reçu de réponse aux lettres écrites aux marchands avant le départ de Barthélémy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 6 juillet 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il a reçu de Deslauriers le jour même de l'expertise une lettre lui indiquant que Lecointe ne pouvait être présent, et que Bouchez n'en ayant pas été informé est venu à Guise, qu'il a dit avoir prêté serment et qu'il ne pourrait être disponible avant le 15 juillet 1847 ; Godin ajoute qu'il doit se rendre à Laon et verra Deslauriers à cette occasion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Grimblot, 10 août 1847
Godin informe Grimblot fils qu'il a expédié le poêle demandé avec un foyer au bois et un foyer au charbon, et regrette qu'il ne prenne pas de cuisinière au bois, dont la vente se fait bien à Laon après avoir connu quelque difficulté au départ.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jules-Charles Godon, 2 novembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin répond à la lettre de Godon du 23 octobre 1847 et lui fait part de son incompréhension quant à la réserve de Godon à son égard. Sur l'expertise des produits de Godin et de Degon : Godin est persuadé qu'elle est de mauvaise foi ; un des experts aurait déclaré qu'il serait satisfait de voir Godin, qui fait 50 à 60 000 F de bénéfices par an, échouer dans ce procès, qu'il fera alors des poêles, que 20 000 F de dommages et intérêts seront alloués à Degon, et que le procès-verbal d'expertise sera rédigé pour empêcher Godin de faire appel ; Godin demande à Godon comment empêcher les conclusions de l'expertise et en obtenir une nouvelle. Le post-scriptum indique que Godin va communiquer à Godon les bulletins des souscripteurs de Laon à la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 21 décembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Godon que les experts sont venus à Guise le samedi précédent, qu'il pensait qu'il serait donné lecture du procès-verbal de l'expertise le dimanche à deux heures à l'hôtel de la Couronne, mais qu'ils étaient déjà partis quand il est arrivé ; Godin craint que l'expertise soit conduite dans la précipitation ; Godin demande à Godon de transmettre à Deslauriers un brevet retiré de la préfecture pour le joindre au dossier que celui-ci lui renverra. Godin salue Glatigny « auquel je vois que le courage ne manque pas pour conduire la ville de Laon dans la voie du garantisme ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérants de La Démocratie pacifique, 14 mars 1848
Godin informe ses correspondants qu'il vient d'écrire à Glatigny et Godon de Laon et à Curé de Fargniers pour leur proposer de s'unir afin de s'adjoindre un journal, par exemple Le Courrier de Saint-Quentin, pour diffuser leurs idées auprès des travailleurs en distribuant gratuitement le journal dans les auberges et les lieux publics. Godin affirme qu'ils ne pourront obtenir une majorité qu'avec le concours des travailleurs, et leur annonce qu'il se rendra le lendemain avec Adolphe Sabran pour mettre à exécution ce projet. Il demande quels rapports ses correspondants ont avec monsieur Dufour et s'ils connaissent des personnes pouvant l'aider. Il leur indique qu'il se trouvera au Café français. Godin envoie 8 F pour l'abonnement à La Démocratie pacifique de monsieur Gosse de Petit-Fayt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Lejeune, 2 avril 1848
Godin indique à son correspondant qu'il est recommandé par La Démocratie pacifique pour être candidat aux prochaines élections. Godin l'informe qu'il compte obtenir à Guise deux à trois mille voix, l'invite à le rejoindre et prône l'union des phalanstériens. Godin envoie à Lejeune la profession de foi d'Adolphe Sabran et la sienne et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 2 avril 1848
Godin demande à Godon sa profession de foi pour les élections afin qu'il puisse lui faire ses observations. Il affirme à Godon que le mouvement de l'opinion lui semble favorable et qu'il espère obtenir deux à trois mille voix à Guise. Il envoie à Godon sa profession de foi et celle de Véran Sabran et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires. Godin encourage Godon à se montrer actif à Laon, lui envoie le programme des travailleurs de Guise et espère qu'il fera insérer sa profession de foi et celle d'Adolphe Sabran dans les journaux de Laon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 4 juillet 1848
Godin annonce Godin qu'il lui adresse par un messager la somme de 100 F pour payer l'annuité du brevet du 15 juillet 1846 et qu'il récupérera le récépissé à l'occasion de son prochain voyage à Laon. Il transmet ses salutations à Jacques-François Glatigny.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 4 juillet 1848
Godin informe Glatigny qu'il a écrit à Godon pour lui demander un service et qu'il écrit à nouveau à l'un et à l'autre pour leur demander de faire insérer dans les journaux une lettre rédigée à la suite de l'invasion de sa maison par la police ce jour du 4 juillet 1848.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Fortier, 15 novembre 1848
Godin annonce à Fortier que l'expédition des marchandises commandées a pris du retard, mais qu'il a trouvé un moyen de transport par Laon et Soissons moins onéreux que le précédent. Il l'informe qu'il ajoutera deux cuisinières aux poêles de sa commande, que Fortier ne réglera qu'après les avoir vendues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 8 janvier 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Glatigny que la fin des débats de son procès en contrefaçon a eu lieu samedi, que les conclusions « incompréhensibles » du ministère public ne lui sont pas favorables et qu'il s'attend à être condamné le 17 janvier 1849. Il demande à Glatigny à quel avocat il devrait confier son affaire à Laon. Il lui explique qu'il ne s'est pas adressé directement à Godon pour obtenir cette information en raison des nouvelles fonctions de ce dernier qui le rendent circonspect, mais il souhaite que Glatigny lui demande quand Godin pourra lui parler de sa « singulière » affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Langlois, 4 février 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Langlois s'il veut bien se charger du procès en appel [contre le contrefacteur Degon], et qu'il a demandé à son avoué Oudin-Leclère de lui communiquer le dossier. Il lui explique que le tribunal avait condamné Degon mais ne lui accorde que des dommages et intérêts insignifiants au regard du préjudice considérable qu'il subit, et qu'il a autorisé Degon à libérer les saisies qui avaient été faites contre une somme minime, décision en contradiction avec la loi sur les brevets qui demande la confiscation des marchandises contrefaites. Godin demande à Langlois de lui fixer un rendez-vous à Laon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Langlois, 15 mars 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin est sans nouvelles de Langlois sur le jour d'audience de son appel. Il informe Langlois qu'Oudin-Leclère lui a appris que Degon fait des démarches auprès du tribunal de Vervins et cherche à obtenir le concours de commerçants et d'industriels. Godin explique à Langlois que Degon essaye de vendre le peu qu'il possède pour laisser tous les frais du procès à sa charge, et qu'il a dû cautionner 1 500 F à la demande de Degon en provision des dommages qui pourraient être causés aux appareils que Godin a fait saisir. Il informe Langlois qu'il a expédié deux poêles à Trotier et lui demande de les examiner. Godin avertit Langlois que ses brevets de 1846 et 1847 sont indépendants des deux précédents, que la contrefaçon est surtout complète pour ses brevets de 1844, 1846 et 1847, mais ne concerne que quelques dispositions du brevet de 1840. Godin souhaite voir Langlois avant les débats et lui demande de lui fixer un rendez-vous à Laon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gonnet, 15 mars 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin regrette de n'avoir pas tenu Gonnet informé de son affaire : le tribunal de Laon n'a pas fixé le jour des plaidoiries ; il espère qu'elles auront lieu dans une quinzaine de jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 15 mars 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. « Sachant la réserve qu'il est bon d'avoir par le temps qui court », Godin prie Glatigny de demander à Godon s'il sait si le procureur de la République a été voir les poêles que Godin a déposé chez Trotier et ce qu'il en pense.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Corbin, vers le 1er avril 1849
À propos de l'Exposition des produits de l'industrie agricole et manufacturière de 1849. Godin annonce au préfet de l'Aisne qu'il n'est pas en mesure de faire parvenir au chef-lieu d'arrondissement, à Vervins, les appareils qu'il souhaite exposer, en raison de changements en cours dans le matériel de ses ateliers. Il explique qu'il a élevé l'art de confectionner des fourneaux et ustensiles de cuisine à un état de perfection inconnu jusqu'ici, qu'il produit plus de 50 objets différents et qu'il veut présenter 6 à 8 de ses appareils les plus perfectionnés. Il demande l'autorisation d'envoyer les appareils directement à Laon au jour nécessaire pour l'examen du jury.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Trotier, 16 avril 1849
Godin informe Trotier qu'il va expédier des poêles à la préfecture de l'Aisne en vue de l'Exposition des produits de l'industrie agricole et manufacturière. Il lui demande de s'y rendre avec Hutin pour les installer avec les deux cuisinières que Trotier a reçues, et de leur donner un coup de brosse avec un peu de mine de plomb. Il l'avertit qu'il viendra à Laon le 18 avril 1849 et le dédommagera à cette occasion de ses démarches et de ses frais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Constant Cavenne et Lhermitte, 11 mai 1849
Godin adresse à Cavenne et Lhermitte et à leur demande une liste de candidats aux élections : « Les candidats pour lesquels je me propose de voter n'ont pas tous des chances certaines mais les candidats démocratiques manquant dans notre département, je préfère donner mon vote à des noms honorables et dévoués au progrès qu'en doter des caméléons politiques. » Godin précise qu'il ne connaît le candidat Vivet que par sa profession de foi et annonce qu'il part à Laon dans l'après-midi.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Langlois, 17 mai 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin annonce à Langlois que Degon s'est déclaré en faillite et lui demande quels sont les droits que le jugement prononcé par le tribunal de Laon lui confère à l'égard de Degon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 18 juillet [1849]
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin découvre que l'extrait du jugement qu'il a remis à son correspondant ne contient pas la spécification de la nature de la contrefaçon. Il lui demande de le compléter comme suit : « Contrefaçon de poêles, cuisinières et objets de poêlerie en fonte de fer de la fabrique de Godin-Lemaire. Extrait du jugement rendu pour ce motif à Laon le 12 mai 1849 en appel d'un jugement rendu par le tribunal de Vervins le 17 janvier précédent. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Veuve Brion-Bécasseau et fils, 3 septembre [1849]
Godin accuse réception d'un effet de 137,95 F sur Laon et informe Veuve Brion-Bécasseau et fils que les deux cuisinières demandées n'ont pu être chargées, mais qu'elles partiront au prochain départ du voiturier. Il indique qu'à l'approche de la saison des ventes, il ne peut accorder une remise particulière pour ces seuls appareils, mais qu'il consentira à une remise de 3  % pour le paiement au comptant d'une prochaine commande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 20 [octobre 1849]
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Oudin-Leclère que Lemaire va lui remettre avec la présente lettre le jugement de Laon. Il évoque des difficultés faites par le receveur et demande à Oudin-Leclère de lui indiquer ce qu'il lui doit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Thillois, 25 [octobre 1849]
Godin communique à Thillois fils le prix de cuisinières et lui indique que le prix du transport de Guise à Laon est de 2,25 F environ par cuisinière.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Huriez, 29 novembre 1843
Envoi d'un tarif des appareils de la manufacture Godin-Lemaire. Godin précise que le coût du transport à Laon est de 4 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre [1845]
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent ; monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier le théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 9 [février 1846]
Sur l'indemnisation par l'entrepreneur Dagobert Espigneaux-Tordeux de La Capelle des marchandises brisées lors de l'accident de transport survenu la nuit du 2 novembre 1845 sur la route de Guise à Leschelle (Aisne) : Godin a refusé d'accepter la somme de 188 F remise par un huissier « pour châtier un peu l'entrepreneur de ses mauvais procédés à mon égard ». Sur les progrès de la théorie sociétaire auprès de la population de la région :  « Nous entrons ici en phase d'apostolat. Des expositions publiques paraissent parfaitement goûtées des habitants de nos campagnes. Nous ne désespérons pas que bientôt cette idée sera dominante chez la plupart et qu'elle doit fait germer en eux une espérance et une foi commune. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur l'inspecteur, 26 septembre 1862
Godin explique à l'inspecteur qu'il a érigé des habitations pour loger une partie des ouvriers de son usine, qu'une femme a la garde des enfants des femmes qui travaillent et qu'une salle a été affectée à leur éducation. Souhaitant pourvoir à l'éducation des enfants plus âgés et il a ajouté une salle à la première. Il désire placer cet asile et cette école sous la protection de la loi, aussi demande-t-il à l'inspecteur quelles formalités il doit remplir pour être autorisé à ouvrir une école et un asile libres, et s'il pouvait être conseillé pour le choix d'une institutrice. Il ajoute qu'à l'occasion d'un voyage récent à Laon, il n'a pu rencontrer l'inspecteur pour parler de ces choses avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pelserf, 20 novembre 1862
Godin explique à Pelserf que le jeune homme envoyé par lui pour être instituteur à l'école du Familistère a reçu une lettre de Gricourt, inspecteur de l'enseignement primaire à Laon, qui l'invite à se rendre à Villers-Cotterêts pour contracter un engagement d'instituteur-adjoint afin de le dispenser du service militaire. Godin rappelle à Perlserf que ce dernier lui avait promis de lui fournir dans le même but un modèle d'engagement pour l'école du Familistère, où il désire rester.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 8 mars 1862
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin communique à Wallerand deux mémoires qu'il demande. Il lui explique qu'en raison de ses affaires, il ne rejoindra Chenest parti à Paris pour la réunion du Conseil d'État qu'en cas d'absolue nécessité. Il expose son opinion sur la question du tracé du chemin de fer : seules les chambres de commerce de Lille et de Dunkerque se sont ralliées au tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord dans l'espoir d'un chemin plus direct que celui par Busigny ; la Compagnie ne semble pas décidée à mettre en œuvre le prolongement souhaité de la ligne qu'elle sollicite et « elle est maintenant seule contre l'unanimité des populations et des intérêts du commerce les plus vrais et les plus étendus » ; le principal argument en faveur du tracé par Guise est celui de l'unanimité des conseils municipaux et des chambres de commerce de Saint-Quentin, Cambrai, Mézières, Laon ainsi que les résolutions des conseils généraux ; sans la Compagnie du chemin de fer du Nord ou plutôt sans Rothschild, le tracé par Guise l'emporterait. Dans le post-scriptum, Godin indique l'adresse à Paris de Chenest, 23 rue des Jeûneurs.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 21 août 1865
Sur une autorisation de débit de boisson au Familistère. Godin demande au préfet de modifier l'autorisation du débit de boisson pour ne pas le restreindre aux seul·es habitant·es du Familistère. Il demande également au préfet d'autoriser le bal qui aura lieu à l'occasion de la fête de l'Enfance, surtout après l'annulation du bal du carnaval. Godin donne en exemple le fait qu'il a dû refuser à la population du Familistère de danser sous les verrières du Familistère à la suite de l'annulation pour raison météorologique du bal public des fêtes du 15 août. « En accordant à la population du Familistère, qui est aujourd'hui d'environ 700 personnes, plus de facilités pour user chez elle des avantages dont elle dispose, votre administration me viendrait en aide dans l'œuvre que je poursuis et qui est si bien conforme aux désirs d'amélioration que le gouvernement de l'Empereur s'efforce de faire entrer dans la pratique au profit du peuple, et si quelques cabaretiers venaient à se plaindre, la moralisation de mille ouvriers y aurait gagné. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 1er septembre 1865
Godin rappelle au préfet sa lettre du 21 août 1865 relative à la modification de l'autorisation de débit de boisson du Familistère. Il souhaite au moins obtenir une autorisation spéciale pour la « fête de l'éducation de l'enfance » du Familistère, au cours de laquelle il n'est pas possible de distinguer la population de Guise de celle du Familistère pour le service des rafraîchissements. Godin invite le préfet à assister à la fête.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 26 août 1866
Godin invite Gilbert Stenger, auteur d'un article sympathique au Familistère, à assister à la fête de l'Enfance du Familistère le 2 septembre suivant. Il met une chambre à sa disposition. Il précise que la fête commencera vers deux heures et finira au milieu de la nuit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 10 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a vu Jules Favre et que ce dernier est d'accord pour partir de Paris le 15, dîner le soir à Laon, puis aller à Vervins, et que lui-même se trouvera à Vervins le 16 mars vers 9 heures du matin. Il lui demande s'il reste à Vervins des objets émaillés ayant servi à la première audience. Il lui signale dans le post-scriptum que Lecoq de Boisbaudran accompagnera Jules Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Hincellin, 30 septembre 1867
Godin informe Hincellin qu'il a reçu une lettre de l'inspecteur d'académie de Laon lui annonçant qu'il l'avait engagé à venir occuper le poste d'instituteur au Familistère, vacant depuis le jour même. Godin demande à Hincellin s'il peut venir rapidement.
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