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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique, 26 janvier 1844
À la suite de la publication dans La Démocratie pacifique du 12 janvier 1844 d'un article reprenant, mais de manière incomplète, les informations communiquées par Godin sur les conditions d'existence des ouvriers tisserands, celui-ci complète sa description pour donner la matière d'un nouvel article dans le journal et ainsi donner aux lecteurs une idée plus exacte de la réalité. Le post-scriptum de la lettre est relatif à l'adresse d'expédition de La Démocratie pacifique à Godin et au réabonnement au journal de Lhermitte à Esquéhéries.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1845
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent : monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier la théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Houlon, 25 avril 1847
À propos du paiement de factures : Godin fait remarquer à Houlon que ses paiements ne respectent pas les échéances prévues, mais qu'il souhaite développer ses relations d'affaires avec lui et il lui annonce qu'il projette un voyage à Reims pour lui présenter les perfectionnements apportés aux cuisinières.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Loiseau, 11 octobre 1847
Godin envoie une facture pour l'expédition par le voiturier de Reims Delarsille de marchandises commandées par Loiseau au voyageur de commerce de la manufacture Godin-Lemaire. Godin fait observer à Loiseau qu'il aurait dû prendre un fourneau parmi les plus chers, qui se vendent bien à Reims depuis 3 ans.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 4 septembre 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : à la suite du renvoi par les Hauts-fourneaux du Nord d'effets impayés, Godin solde son compte en leur adressant un mandat de 687,90 F à percevoir à Reims au 15 septembre 1848 ; il commande un bateau de fonte de première qualité qu'il propose de payer comptant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Houlon, 4 [octobre 1849]
Godin accuse réception de paiements de la part de Houlon d'un montant total de 740 F. Il lui demande de préciser si les cuisinières de 60 et 69 cm qu'il demande doivent être livrées avec ou sans chaudière. Godin explique à Houlon qu'il n'a plus de cuisinière de 60 et 54 cm en magasin et qu'il livre désormais ces appareils à condition que la commande comprenne, pour une de ces cuisinières, trois autres cuisinières. Il l'incite à se fournir de cuisinières de 69 cm.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Mimin, 7 octobre 1849
Godin informe Mime qu'une négligence a été commise dans le traitement de sa commande du 10 août 1849 : l'expédition des marchandises n'a pas été faite. Godin annonce que son messager de Reims lui remettra les deux objets dans 10 jours. Godin exprime à Mime son regret de commencer ainsi ses relations d'affaires avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 10 novembre [1849]
Godin informe Didier-Demanche et Cie que le prix du transport par Saint-Quentin pour Reims est de 5 F les 100 kg, soit une différence d'un franc par rapport au prix ordinaire, qu'il peut expédier deux fois par semaine et que la livraison se fait en quatre jours. Il indique que peu de marchandises leur était destinées dans sa dernière expédition à Reims car les petits poêles demandés ne se trouvent plus en magasin et il les avertit qu'il leur expédie des marchandises par son messager ordinaire sauf avis contraire de leur part.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche fils et Cie, 4 décembre [1849]
Godin constate que la lettre de Didier-Demanche fils et Cie du 1er décembre 1849 ne donne pas satisfaction à sa demande du 29 novembre précédent. Aussi renonce-t-il à regret à leur expédier les marchandises qu'ils demandent et fait valoir que les autres maisons de Reims avec lesquelles il est en affaires n'ont pas contesté le nouveau tarif et l'abandon de la remise exceptionnelle. La seule faveur que Godin juge devoir accorder à Didier-Demanche fils et Cie est de le servir prioritairement quand la marchandise manque ; il ne souhaite pas expliquer pourquoi dans le nouveau tarif seuls certains prix ont baissé, mais il constate que Didier-Demanche fils et Cie n'a pas commandé les articles qui se trouvent en magasin [et dont le prix a baissé]. Il demande une réponse rapide pour savoir s'il peut disposer de la marchandise qui leur était destinée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre [1845]
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent ; monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier le théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lefert, 7 octobre [1845]
Envoi d'un tarif des marchandises de la manufacture Godin-Lemaire et expédition d'appareils. Godin attire l'attention de monsieur Lefert sur les nouveaux modèles figurant au verso du tarif, dont il croit qu'une vente considérable pourrait être faite à Reims.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux régisseurs des hauts-fourneaux du Nord, 14 mai [1846]
Réponse aux lettres des 11 mai et 22 avril de la Société des hauts-fourneaux du Nord : sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire ; contestation de l'augmentation du prix de la fonte au regard du prix de la fonte belge qui sert de référence ; demande la livraison de 50 tonnes à livrer en juillet à Guise dans la nouvelle fonderie Godin-Lemaire ; paiement de livraisons de fonte.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 22 novembre 1894
Accuse réception de la lettre de Doyen du 18 novembre. Lui retourne une lettre et un mandat poste de Henrot pour son réabonnement au Devoir à Reims et le livre Mutualité nationale. Demande à Doyen de lui envoyer gracieusement trois brochures de Gide et de Fabre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lefert-Pannet (veuve) et A. Duchange, 26 mai 1856
Godin demande à son correspondant des renseignements sur un monsieur Fournier, habitant Parvis Notre-Dame à Reims chez monsieur Cretelle, qui est candidat à l'emploi d'agent comptable supérieur et de responsable commercial dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste François Ragot, 26 novembre 1856
Godin demande à Ragot des renseignements sur madame veuve [nom indéchiffrable] qui demeurait autrefois chez son gendre monsieur Gant à Reims. Godin souhaite savoir si la dame est vivante, si elle se porte bien et si elle a quitté Reims. Godin précise que ces renseignements lui sont demandés par un de leurs amis en Amérique.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 13 décembre 1861
Godin répond à Goffard que son idée d'approvisionnement à Reims ne l'intéresse pas. Il lui fait part de son regret que Goffard n'ait pas attendu le résultat de l'inventaire qui lui fut rendu la veille de son départ de Guise : 500 F de boissons ont été détournés de la consommation depuis le 1er septembre et il manque aussi des couvertures, draps et serviettes à la lingerie. En plus de cette faute grave de gestion, Godin signale à Goffard que son départ fait scandale, les créances arrivant de toutes parts. Godin conclut en indiquant que sa présence n'est plus désirée à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 8 mars 1862
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin communique à Wallerand deux mémoires qu'il demande. Il lui explique qu'en raison de ses affaires, il ne rejoindra Chenest parti à Paris pour la réunion du Conseil d'État qu'en cas d'absolue nécessité. Il expose son opinion sur la question du tracé du chemin de fer : seules les chambres de commerce de Lille et de Dunkerque se sont ralliées au tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord dans l'espoir d'un chemin plus direct que celui par Busigny ; la Compagnie ne semble pas décidée à mettre en œuvre le prolongement souhaité de la ligne qu'elle sollicite et « elle est maintenant seule contre l'unanimité des populations et des intérêts du commerce les plus vrais et les plus étendus » ; le principal argument en faveur du tracé par Guise est celui de l'unanimité des conseils municipaux et des chambres de commerce de Saint-Quentin, Cambrai, Mézières, Laon ainsi que les résolutions des conseils généraux ; sans la Compagnie du chemin de fer du Nord ou plutôt sans Rothschild, le tracé par Guise l'emporterait. Dans le post-scriptum, Godin indique l'adresse à Paris de Chenest, 23 rue des Jeûneurs.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 23 décembre 1862
Godin envoie 135 F à Armengaud pour le paiement de brevet pris en France et en Belgique. Il l'informe que le doublon du brevet de Joly exploité par Corneau de Charleville a été pris par Haunet, chimiste préparateur à Reims. Il lui exprime sa surprise que le brevet Joly ne dise rien sur la capacité de l'appareil à brûler toute la journée. Il demande à Armengaud des renseignements sur le brevet des appareils de fosses d'aisance de Rogier et Mothes au 20 cité Trévise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertin, 12 mars 1864
Au sujet de calorifères fabriqués par Bertin et copiés par des constructeurs de Reims. Godin lui demande des détails sur ces calorifères, dans le but d'établir le mérite des véritables inventeurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 23 avril 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin adresse à Bertrand des brevets ainsi que deux certificats d'addition. Il évoque la santé de Dureteste, qui s'est améliorée. Godin explique à Bertrand que c'est parce que Corneau frères copiaient certains de ses modèles récents qu'il leur a demandé pourquoi ils se disaient brevetés pour les calorifères à foyer en forme de seau mobile. Il fait un historique détaillé de ses recherches sur le brevet de Corneau frères pour établir que les dispositions dont ils se prétendent les inventeurs ont été mises en œuvre depuis longtemps dans le Nord et en Belgique, et il analyse les brevets de Corneau frères au regard des lois sur les brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Blin-Baulmont, 26 juillet 1864
Godin demande des renseignements à Blin-Baulmont, candidat à un emploi de voyageur de commerce : s'il habite Reims depuis longtemps, son âge, sa situation familiale, quelle était son occupation avant son entrée chez Corneau frères, ses employeurs actuels, et s'il représente une autre maison.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Joudrain, 14 janvier 1865
Godin accuse réception des lettres de Joudrain des 26 décembre 1864 et 2 janvier 1865. Jean-Baptiste André Godin indique avoir étudié le système de chauffage au gaz proposé par monsieur Jacquet, qui lui semble très coûteux en combustible et doit être encore étudié. Sur le projet d'établissement d'une maison de vente des appareils Godin-Lemaire à Paris : Godin s'interroge sur le manque d'expérience de Joudrain dans ce commerce, différent de celui des combustibles ; il souhaite que Joudrain participe au capital de l'affaire. Dans le post-scriptum, Godin demande l'adresse de l'agent de la maison de vins de Reims que Joudrain lui a recommandée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jaquet, 10 février 1865
Jean-Baptiste André Godin invite son correspondant à se rendre à Guise pour lui rendre visite, sans attendre la venue de son fils à Reims. Godin lui annonce qu'il a fait cuire dans sa rôtissoire en fonte et qu'on attend sa visite pour la mettre en fabrication.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 10 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Cantagrel que Jacquet, fumiste à Reims, fabrique depuis 18 ans des poêles à foyer mobile à enveloppe percée, alors que Corneau frères prétendent avoir été les premiers à fabriquer de tels appareils. Il se demande comment les experts vont pouvoir examiner la question, soit en allant à Reims, soit en produisant un certificat des propriétaires des calorifères et du fabricant. Il raconte que Delbeck-Barachin, négociant en vins à Reims, est le premier à avoir rapporté un tel calorifère de Belgique et que Jacquet l'a un peu modifié.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 25 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin : Godin annonce à Cantagrel qu'on vient d'envoyer de Reims un calorifère de 1858 et un ancien foyer venant de Belgique ; il lui demande de prévenir Allez frères qu'il vont les recevoir. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : Il indique à Cantagrel qu'il a renoncé à utiliser les services de Puteaux et qu'il lui préfère Lecoq de Boisbaudran ; il l'informe qu'un nouveau procès est en cours pour savoir si la liquidation prend effet le jour de la demande ou le jour de l'arrêt du tribunal. « Je suis accablé de tout cela et trouve la vie bien lourde ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet : Godin demande à Oudin-Leclère s'il a, dans le dossier remis par Borgnon, une lettre de monsieur Houlon de Reims qui évoque une demande qui lui est faite de ne plus vendre des appareils à gaz Jacquet fabriqués par les Fonderies et manufactures "Godin". Godin explique qu'il a reçu deux autres lettres de Houlon qui l'informent qu'à la demande de Jacquet, le maire de Reims a pris un arrêté paru le 1er mars dans les journaux de Reims interdisant la vente de ses appareils émaillés en raison du danger que le plomb de l'émail représente pour la santé publique. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il veut présenter au tribunal ces appareils soi-disant empoisonnés et fournir les explications sur l'émail. Godin fait valoir que c'est Jacquet lui-même qui a choisi les émaux dont il se plaint et qui motivent sa réclamation de 800 000 F. Godin estime que l'arrêté du maire de Reims qui interdit la vente de tous ses vases culinaires émaillés sans plomb est un abus de pouvoir. Il souhaite que Jacquet en subisse les conséquences.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Cantagrel qu'il avait refusé avec obstination à Jacquet de fabriquer ses rôtissoires avec des émaux décoratifs contenant de l'oxyde de plomb, que ce dernier n'a rien vendu des 6 à 8 000 F d'appareils fabriqués, qu'il a demandé à Salvetat de la manufacture de Sèvres si ses émaux n'étaient pas dangereux pour la santé, que celui a confirmé qu'ils contenaient du plomb, que Jacquet a fait part au maire de Reims de ses craintes sur le danger des appareils vendus, que le maire a fait dresser un rapport par le comité de salubrité publique et a pris un arrêté interdisant la vente des appareils au gaz Jacquet, en conséquence de quoi Jacquet lui intente un procès pour résilier leur traité et le condamner à 800 000 F de dommages et intérêts. Godin informe Cantagrel qu'il a fait une demande de 200 000 F contre Jacquet pour le préjudice que lui cause ce scandale et qu'il va faire appel en prétendant que Jacquet a vendu ce qu'il a lui-même voulu exécuter chez lui. Il pense que Jacquet doit être embarrassé, ce qui explique qu'il se soit rapproché de Cantagrel. Godin ajoute qu'il a engagé 30 000 F dans la fabrication des appareils de Jacquet que celui-ci refuse de lui payer. Godin exprime sa lassitude des affaires judiciaires à répétition : « Je suis né pour cela. » ; « Ne semble-t-il pas que le diable s'acharne après moi ? » ; « Quand donc un ciel plus pur brillera-t-il pour le Familistère ? »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech les pièces relatives à un procès qu'il veut intenter à Jacquet auprès de la cour d'Amiens. Godin résume l'affaire : Godin a conclu une convention avec Jacquet en janvier 1865 pour exploiter ses brevets ; Jacquet est venu à l'usine de Guise de février à août 1865 pour faire fabriquer ses appareils ; il s'installa à Paris pour vendre lui-même ses produits ; il choisit des émaux décoratifs qui n'offrent pas de garanties hygiéniques ; il fit analyser ces émaux par Salvetat, qui les jugea dangereux pour la santé, et il lui intenta un procès en lui réclamant 800 000 F ; il obtint un arrêté du maire de Reims interdisant la vente d'appareils Jacquet ; le tribunal de Vervins a ordonné une expertise ; Godin n'accepte pas l'expertise et fait appel car Jacquet a choisi lui-même l'émail dont il ne s'est jamais plaint. Godin voit dans l'affaire Jacquet la main des agents d'Esther Lemaire par l'entremise de Vigerie, son ancien comptable. Jacquet a demandé à Godin des marchandises d'une valeur de 10 000 F et refuse de les payer, bien qu'un seul des sept appareils fabriqués soit concerné par le procès ; Godin a fabriqué 20 000 F de marchandises qu'il n'est pas nécessaire d'émailler ; si les marchandises ne convenaient pas à Jacquet, il aurait pu lui en faire part. Godin juge que le concours de monsieur Dauphin va lui être nécessaire dans cette affaire dans laquelle Jacquet se présente comme le défenseur de l'intérêt public sacrifiant ses propres intérêts et fait passer Godin pour un empoisonneur public. Godin juge que l'arrêté de Reims, qui interdit la vente de tous ses ustensiles de cuisine, dépasse le but qu'il s'est fixé et lui cause un préjudice ; il veut restreindre l'interdiction aux seuls appareils Jacquet. Il demande son avis à Delpech. Dans le post-scriptum, Godin informe Delpech qu'il ajoute à son envoi des lettres de messieurs Didier et Houlon de Reims.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a envoyé à son retour de Vervins la copie du jugement du tribunal, le décret du maire de Reims et d'autres pièces à Delpech pour lui demander de notifier son appel du jugement aux experts en l'absence de monsieur Dauphin, en vacances. Godin souhaite savoir s'il est utile de faire appel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech que Jacquet a déjà été condamné à la prison à Reims, sa ville natale. Il lui signale que les poteries alimentaires en vente à Amiens sont vernies au plomb. Sur une lettre de Barreswill relative aux poteries vernies au plomb.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 9 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech des notes sur l'affaire ainsi que des documents, dont des pièces attestant le séjour de Jacquet à Guise, des lettres écrites à monsieur Houlon de Reims, etc.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 22 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin retourne à Delpech les conclusions de ce dernier qu'il a annotées. Il passe en revue les additions qu'il a apportées. Il s'arrête sur un argument de Jacquet relatif à l'action du gaz sur les émaux des appareils, qui soumet à la critique tous les appareils produits pour lui par Godin et pas seulement la rôtissoire. Godin explique que si le tribunal suivait l'argumentation de Jacquet, ce serait une grave atteinte à l'industrie du secteur. Il informe Delpech qu'une lettre d'Alexandre Brullé, qu'il joint à la sienne, l'avertit qu'Ambroise Tardieu refuse de se prononcer sur l'usage des émaux sur les appareils de cuisson et la poterie culinaire

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 8 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin communique à Delpech ses observations sur l'expertise faite à Reims de ses émaux. Il ne nie pas qu'il y ait du plomb dans les émaux expertisés, mais pense qu'une main malintentionnée a pu y mettre de l'acide avant l'expertise pour que le plomb se détache aussi facilement de l'émail. Il lui explique qu'il ne pouvait pas refuser à Jacquet l'emploi de ses émaux brevetés dont il avait fait une condition du traité conclu entre eux. Il pense que les avocats de Jacquet vont utiliser l'argument - ridicule - de l'action du gaz sur les émaux. Il propose d'ajouter aux conclusions la proposition de supprimer le plomb des émaux. Il indique qu'écrit à Blanquinque de Vervins à ce sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 18 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Delpech qu'il a fait venir Blanquinque à Guise pour faire des expériences sur les appareils Jacquet afin de connaître l'action du gaz sur les émaux, dans la mesure où le gaz n'est pas distribué dans la ville de Vervins. Il lui communique le résultat des expériences et précise qu'il avait auparavant informé Blanquinque du rapport du comité d'hygiène de Reims qui avait relevé que le morceau de mouton rôti contenait une quantité sensible de plomb. Blanquinque n'a pas trouvé trace de plomb dans le poulet cuit dans la rôtissoire Jacquet ni dans la sauce ni sur la rôtissoire. Godin demande à Delpech s'il ne connaît pas à Amiens un chimiste qui pourrait faire cuire un gigot dans la rôtissoire et examiner si du plomb se trouve dans la sauce.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Penant, 20 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin adresse au président du tribunal de commerce de Vervins des pièces complémentaires relatives à son procès contre Jacquet, relatives notamment au prix des rôtissoires en fonte ordinaires ou en fonte vernissée et aux bénéfices retirés par Jacquet. Godin explique que des marchandises livrées à Reims, à Soissons et chez Jacquet ne lui ont pas été payées, que des appareils sont en cours d'exécution et qu'il a dépensé des frais importants de modèles et d'outillage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 16 mai 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Lecoq de Boisbaudran que Jacquet ne se presse pas pour lui remettre, conformément au jugement, les objets qu'il lui a livrés : les uns sont à l'Exposition universelle, il en a vendu d'autres et il s'en trouve à Soissons et Reims qu'il ne peut faire venir à Paris ; Jacquet réclame les 10 000 F de dommages et intérêts qui lui sont dus mais semble vouloir garder l'argent de la vente des appareils qu'il a réalisée. Godin demande conseil à Lecoq de Boisbaudran. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin indique qu'il ne connaît aucun avoué à Metz mais son avocat de Charleville a recommandé Charles René Noizet. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran si Jules Favre ne s'oppose pas à ce choix.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles René Noizet, 10 août 1869
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin annonce à Noizet qu'il lui fait envoyer de Reims un calorifère à circulation d'air, qui constitue une antériorité au brevet de Corneau frères. Il lui demande d'indiquer aux experts qu'il leur remettra les attestations prouvant l'origine et la date de construction du calorifère. Godin demande à Noizet de lui obtenir copie d'une attestation de Gobelet de Reims de juin 1868 évoquée par monsieur Corneau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au chef de la gare de Laon, 10 août 1869
Godin informe le chef de gare de Laon qu'en arrivant de Reims le samedi précédent, il a oublié dans le compartiment de première classe différentes pièces dont une attestation de Gobelet et un procès-verbal d'huissier. Il lui demande s'il est mesure de lui restituer ces pièces.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gobelet, 27 août 1869
Godin confirme à Gobelet qu'il juge que sa prétention à des appointements de 250 F par mois est élevée car il n'est pas certain des services qu'il peut rendre dans l'usine. Il l'invite à venir à Guise afin qu'il puisse voir les ateliers et pour discuter avec lui de la fonction qu'il pourrait prendre ; il propose de lui rembourser ses frais de voyage et d'hôtel. Il lui communique les horaires de train de Reims à Saint-Quentin et de la diligence de Saint-Quentin à Guise. Dans le post-scriptum, il lui demande d'éviter de venir les 5, 6 et 7 septembre car les ateliers seront fermés à cause de la fête.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles René Noizet, 20 septembre 1869
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin veut que Noizet lui confirme qu'il a reçu un calorifère fabriqué à Reims en 1857 différent du calorifère breveté par Haunet mais ressemblant à ceux que Corneau frères ont fait breveter en décembre 1866 et antérieurs à eux. Godin considère qu'il s'agit d'une pièce importante à produire devant les experts ; il suppose que Noizet a fait transporter l'appareil à l'arsenal. Godin communique à Noizet les déclarations attestant l'authenticité du calorifère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu [monsieur Delabarre ?], 16 novembre 1869
Godin prie son correspondant de le représenter devant la justice de paix du Nouvion. Il déclare qu'il ne s'oppose pas au partage de la succession et désire même qu'il soit accompli rapidement, bien que le demandeur ait voulu lui faire signer une déclaration mensongère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles René Noizet, 19 novembre 1869
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin s'étonne que Noizet ne lui ait pas donné avis de la communication aux experts de l'antériorité de calorifères à foyer mobile et circulation d'air chaud sur le brevet de Haunet de 1857, et de l'antériorité de busettes mobiles de Mousseron de Châlons et de Jacquet de Reims sur celles de Haunet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles René Noizet, 13 décembre 1869
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Sur l'expertise. Les experts ont demandé à Godin s'ils devaient se déplacer à Reims [au sujet des appareils pouvant prouver la caducité des brevets Haunet et Corneau frères]. Godin communique à Noizet le manuscrit d'une note sur les antériorités des appareils à circulation d'air chaud ou à busette mobile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chevrier, 29 décembre 1869
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin avertit son correspondant qu'il se trouvera à Reims le 6 janvier pour la réunion des experts. En raison des températures froides, il propose que la réunion se tienne à l'hôtel du Lion d'or plutôt qu'à la gare.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chevrier, 12 janvier 1870
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Sur l'expertise. Godin adresse à Chevrier une déclaration de Thiébaut concernant un calorifère, une autre de Thiérot, architecte, au sujet d'un calorifère à buse mobile monté chez lui par Dubois, et une lettre de Mousseron de Châlons.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 24 décembre 1895
Dans une lettre précédente [10 décembre 1895], Marie Moret a confondu Arnault, directeur des États unis d'Europe [Émile Arnaud], avec Arnould, directeur du Lotus bleu : le numéro de décembre 1895 du Lotus bleu indiquera le nom du nouveau directeur à qui adresser Le Devoir pour échange. Don à Buridant d'une brochure d'Auguste Fabre sur Robert Owen. Demande à excuser l'imperfection de son écriture : « Ma main droite me refuse presque le service (je l'ai tant fait écrire dans ma vie !) » Cesser l'abonnement au Devoir souscrit à Nantes par monsieur Lessard, directeur du journal La Religion universelle [La Religion laïque], pour Aldor Rohan de l'Île-Maurice ; demande à Buridant si La Religion universelle parvient toujours au Devoir à titre d'échange. Sur les abonnements de Jules Bouché de Reims et de Tarbouriech dans l'Hérault. L'impression du numéro de janvier du Devoir a été hâtée avant les fêtes de fin d'année : le ballot sera expédié à Guise prochainement, mais attendre le 20 janvier 1896 pour la distribution. Demande à Buridant si le logement occupé au Familistère par la famille Poulet au-dessous du sien a été attribué à des voisins paisibles. Pluie à Nîmes. Salutations à madame Roger.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 3 juillet 1873
Sur la tournée de Crevon, qui pense, à tort selon Godin, que plusieurs villes dont Toury-Joinville, Orléans ou Blois ont été retirées de son itinéraire. Godin demande à Denisart d'étendre la circonscription attribuée à Crevon dans la mesure où Darras n'a pas l'ambition de dépasser Reims, Épernay, Neufchâtel et Vervins. Il l'informe que Gripon ne reprendra pas les voyages car il n'a pu vendre l'établissement de son père et qu'en conséquence il a proposé à Tisseron d'agrandir sa circonscription dans la direction d'Évreux à Cherbourg, mais qu'il va falloir trouver un autre voyageur pour les autres départements de la tournée de Gripon outre les alentours de Paris que va prendre Amédée Moret. Il ajoute qu'on peut attribuer à Crevon tout l'Est au-delà des limites fixées pour Darras. Sur la remise [à accorder aux clients des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 3 juillet 1873
Sur la tournée de Darras : Godin renonce à étendre sa tournée dans l'Est à la suite du départ de Carton puisque Darras ne souhaite pas dépasser Reims. Sur le projet de retrancher quelques villes de l'Oise à Darras (Poissy, Beaumont, L'Isle-Adam et Magny) qui pourraient être rattachées à la circonscription de son représentant à Paris. Sur le rétablissement la remise [accordée aux clients des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire] : Darras la trouve justifiée pour les gros clients alors que d'autres voyageurs la jugent efficace pour les petits clients.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Deregnaucourt, Camille Margaine et Achille Testelin, 13 août 1873
Godin signale à ses destinataires un article du journal Le Bien public relatif aux prérogatives que les lois confèrent aux conseils généraux de concéder des lignes de chemins de fer d'intérêt local et à l'abus d'interprétation par le Conseil d'État des lois du 12 juillet 1865 et du 10 août 1871. Il leur adresse une carte de la ligne de chemin de fer entre Reims et Lille et attire leur intention sur l'intérêt d'un accord entre les conseils généraux de l'Aisne, du Nord et de la Marne pour demander au gouvernement l'exécution des concessions. Godin leur demande si leur département peut se prononcer en faveur de la ligne. Il leur signale qu'il se trouvera à Guise jusqu'au dimanche suivant, puis à Laon pour la session du conseil général de l'Aisne.

Auteurs : Conseil général de l'Aisne ; Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
La commission des chemins de fer du conseil général de l'Aisne au ministre des Travaux publics, 20 décembre 1873
Sur la concession par le conseil général de l'Aisne de la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme, qui relie la ligne de Paris à Erquelinnes et la ligne de Laon à Reims, avec deux embranchements de Guise vers Hirson et de Guise vers Avesnes. La commission informe le ministre que les études ont été faites en 1872 et 1873, qu'elle a été nommée par le conseil général de l'Aisne en août 1873 pour presser la déclaration d'utilité publique auprès du gouvernement, et qu'elle s'est entretenue avec le prédécesseur du ministre, Deseilligny. Elle lui explique que la commission prévoit de le solliciter et qu'un de ses membres, monsieur Godin, est allé voir hier M. de Franqueville qui lui a appris que le décret d'utilité publique était retardé car le ministre de la Guerre étudie un chemin de fer dans le département du Nord qui aboutit à la concession faite par le département de l'Aisne. La commission fait observer au ministre que la concession du département de l'Aisne est indépendante de celle du département du Nord et qu'elle désire obtenir le décret d'utilité publique pour la partie comprise entre Le Cateau et Saint-Erme. La commission ajoute que ce décret serait d'autant le bienvenu que des milliers d'ouvriers du pays sont sur le point d'être sans travail.
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