FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 26 janvier 1893
Réabonnement de plusieurs lecteurs du journal Le Devoir : Albarracín et Doerflinger. Comprend que Bernardot enverra la feuille 3 [des épreuves du livre Le Familistère de Guise] quand il l'aura. À propos de la rudesse exceptionnelle de l'hiver à Nîmes. Sur le compte financier du Devoir : compte créditeur de 90,65 F sans compter les abonnements reçus ; y prélever 30 F pour les verser à Élise Pré et ajouter 5 F de la part d'Émilie Dallet. Demande à Doyen l'état du compte d'Élise Pré. Marie Moret propose à Doyen de prendre sur le compte du journal pour faire garnir le bureau du Devoir du chauffage dont il a besoin. Elle joint à sa lettre celle de la Société libérale pour l'étude des sciences et œuvres sociales de Gand pour remise à messieurs Dequenne, Piponnier ou Bernardot à qui elle fait ses compliments.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 15 février 1893
Accuse réception de divers envois de Doyen : diplôme académique contemporain et journal correspondant ; circulaires sur les remises de l'usine Godin et l'exposition de Chicago. Différents points touchant au service du journal Le Devoir : inscription du journal Le Phare de Normandie ; abonnements reçus de messieurs Laroze, Bouchet, Maisonobe et Gardy ; décompte des 278 destinataires : 125 abonnés, 87 échanges, 66 services gratuits. Rappelle sa demande d'envoi des épreuves du livre de Bernardot et accuse réception de la facture de Savouret, arrivée par le courrier du jour. Transmet le mandat postal de 11 F d'Athanase Crétien pour son réabonnement au Devoir, sa lettre et les 5 F à remettre à Bernardot ou Sarrazin pour la société de paix du Familistère. Temps splendide et santé bonne à Nîmes. En post-scriptum, accuse réception de sa feuille de contribution de Guise pour 1893 et de la nouvelle adresse de Charles Soller (190bis, boulevard Malesherbes, Paris).

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 10 mars 1893
Sur des abonnements au journal Le Devoir : proposition d'échange à titre gratuit du Devoir avec L'Église de l'avenir en remplacement de l'abonnement arrivant à échéance de Charles Humann ; changement d'adresse de Charles Doerflinger de Suisse aux États-Unis ; interruption de l'échange avec Le Réveil du peuple de Dijon qui ne paraît plus ; en attente de plus amples informations sur La Vraie République ; le non-renouvellement de l'abonnement de Morisseau. Sur une conférence de François Bernardot à Gand. Marie Moret accepte de prêter le bureau du journal à Doyen, comme avec Champury, mais refuse de le vendre. Joint à sa lettre celle d'Émilie demandant l'envoi des catalogues des nouveautés d'été reçus à Guise en leur deux noms.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 13 août 1893
Demande de renseignements sur les taux de valeurs boursières suisses.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 14 août 1893
Demande de renseignements sur les taux de valeurs boursières suisses.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 29 août 1893
Annonce le virement de 43 000 F de son compte à la banque Offroy et Cie sur son compte à la Banque cantonale de Berne, qui porte son crédit à 69 900 F. Demande d'acheter, à son nom, pour 63 000 F d'obligations à 3,5 % de l'État de Berne. Demande de renseignements sur les titres de ces valeurs.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 5 octobre 1881
Marie Moret indique que la réponse tardive à la lettre de Neale du 30 juillet 1881 est due à des vacances prises par Godin et par elle en Suisse et qu'ils sont de retour depuis dix jours. Il est question de la répartition des bénéfices aux acheteurs dans les magasins de vente du Familistère. Moret a bien reçu le rapport sur le congrès coopératif de 1881 envoyé par Neale. Moret envoie un mandat postal à Neale pour recevoir son Manual for Co-operators.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 7 septembre 1894
Nombreuses questions sur des placements de fonds en Suisse.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 14 décembre 1894
Demande de transmettre ses meilleures pensées à Devillers père et Mme Piponnier. L'informe qu'il n'y a pas de neige à Nîmes mais plutôt dans les environs. Sur les neiges éternelles en Suisse. Demande à Élise Pré de lui envoyer sa feuille de dépenses dans sa prochaine lettre. Si Élise croise Venet, qu'elle lui demande des nouvelles de la maison de Lesquielles et notamment du marronnier. Marie Moret et toute sa société de Nîmes envoient à Élise et son mari leurs meilleurs compliments.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alfred Neymarck, 7 mai 1895
Abonnée au journal de Neymarck, Le Rentier, Marie Moret pose des questions relatives à la fiscalité des titres bancaires étrangers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 janvier 1858
Godin répond à une lettre de Cantagrel du 1er janvier 1858 et le félicite pour son installation dans un poste en harmonie avec ses préoccupations. Il lui explique qu'il ne souhaite pas produire ses prospectus en Suisse : « Je n'aime pas à aller au-devant des affaires, j'aime mieux celles qui m'arrivent (de pays étrangers surtout) par la connaissance véritable de la valeur de mes produits. » Il indique que quelques maisons en Suisse sont devenues ses clientes par ce moyen et qu'il est réticent à faire des affaires avec des maisons qui n'offrent pas en France de parfaites garanties financières. Il précise à Cantagrel que les gravures que Brullé lui a remises ne peuvent servir à des ventes directes, mais peuvent être distribuées à l'occasion. Il conclut à propos de son projet d'habitations : « Je fais en ce moment des études d'habitations qui me surprennent singulièrement dans la possibilité qu'il y aurait de remplacer les habitations d'un millier d'ouvriers ou de villageois par un palais qui coûterait moins d'un million. Nous reparlerons de cela dans quelques années. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 18 septembre 1887
Réception du courrier envoyé la veille par Offroy et Cie et renvoi d'un récépissé. Marie Moret a reçu une notice d'information concernant la souscription, désormais close, pour la construction du canal maritime de Manchester. Elle souhaite savoir s'il existe donc un marché des valeurs de ce canal, comme il en existe pour le canal de Panama ou celui de Corinthe, et comment suivre le mouvement de celui-ci. Marie Moret cite un journal financier selon lequel le gouvernement fédéral suisse émettrait un emprunt à 3,5 % ; elle souhaite savoir s'il existe des impôts sur ces valeurs suisses, elle et Émilie Dallet veulent souscrire à cet emprunt ; elle souhaite enfin savoir quelles seront les formalités de souscription d'une femme mariée sous le régime de la séparation de biens.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 29 octobre 1887
Marie Moret souhaite obtenir un titre au porteur au nom de sa sœur pour les 3 000 F qui lui ont été alloués dans l'emprunt fédéral suisse et de le déposer à la Banque fédérale suisse. Elle sollicite des renseignements sur la banque et les intérêts du titre, et elle souhaite connaître un journal suisse suivrait les mouvements des fonds fédéraux. Marie Moret désire obtenir des renseignements sur les banquiers de Saint-Hélier, à Jersey, après avoir entendu dire que les frères Mallet, banquiers à Paris, avaient des relations avec eux. Demande l'envoi de 1 000 F.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 21 janvier 1888
Marie Moret confirme la lettre d'Émilie envoyée la veille ainsi que son télégramme expédié ce jour. Elle explique à Tisserant qu'elle espérait ne pas avoir à assumer la charge de la gérance de l'Association et qu'elle avait accepté que Godin écrive dans son testament qu'elle aurait à publier ses manuscrits et éditer Le Devoir ; elle ajoute qu'elle doit achever le dernier ouvrage de Godin mais qu'on la presse de prendre la gérance pour éviter « l'inquiétude, l'insécurité, un trouble profond ». Elle exprime son inquiétude et sollicite les conseils de Tisserant. Elle explique qu'elle aurait voulu partir en Suisse ou à Jersey avec Émilie et Jeanne « pendant le retour de la période de 89 à 93 » : « J'ai une épouvante puérile, maladive du retour de ces terribles années. Guerres civiles ; guerres étrangères, bouleversements sociaux surtout, je redoute tout, et nous avons déjà eu les anarchistes ici ! » Elle imagine que Dequenne aurait été nommé administrateur-gérant et Pernin gérant désigné (car monsieur André est simple participant). Elle demande pourquoi il est besoin d'avoir une gérante fictive alors qu'elle voudrait se vouer à la publication des manuscrits inédits de Godin et à la rédaction d'une biographie de celui-ci. Elle affirme qu'à côté de la gérante fictive, André et Dequenne seront les gérants réels, déchargés de la responsabilité illimitée qu'elle devrait assumer. Elle précise que l'assemblée générale qui doit l'élire aura lieu le dimanche 29 janvier. Elle demande à Tisserant de l'éclairer sur sa responsabilité en tant que gérante, en particulier si l'Association devait subir des pertes financières, et exprime sa crainte de devoir être un jour à la charge d'autrui. Dans le post-scriptum, elle transcrit le télégramme qu'elle lui a adressé et l'informe qu'à la demande de Gaston Ganault, Aimé Flamant va organiser la réunion d'inventaire de la succession de Godin le mercredi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 octobre 1868
Godin informe Delpech que les journaux lui ont appris qu'un accident est arrivé à Lecoq de Boisbaudran en Suisse. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Crevon, 18 novembre 1872
Godin demande à Crevon si une tournée traversant la Bourgogne, la vallée du Rhône jusque Marseille, le Midi et le Centre et même la Suisse est compatible avec les intérêts des maisons qu'il représente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Silbernagel, 26 novembre 1872
Godin répond à la lettre de Silbernagel du 21 novembre 1872, dans laquelle celui-ci fait remarquer que les fourneaux fonctionnant au charbon sont peu utilisés en Suisse. Godin lui indique qu'il fabrique des appareils au bois dans beaucoup de modèles. Il précise les conditions faites à ses représentants sur place : 3 % sur les ventes jusqu'à 500 F et 1 % sur le surplus ; participation de 10 % aux pertes sur des mauvaises affaires placées par le représentant. Il lui signale qu'il est prêt à cesser de faire voyager en Suisse s'il peut lui donner l'assurance de bien représenter la maison Godin-Lemaire. Il lui demande de lui communiquer la liste des villes qu'il visiterait régulièrement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bounhour, 13 janvier 1873
Bounhour a proposé à Godin de représenter les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire dans le sud de la France, le centre de la France, l'Algérie et le nord de l'Italie. Godin explique à Bounhour qu'il devrait modifier l'organisation de ses voyageurs pour lui faire place en France, mais que sa proposition mérite d'être étudiée. Il lui demande des références et les maisons qu'il représenterait en plus de la sienne. Il lui signale qu'il a un représentant à Alger et suggère qu'il serait de son intérêt de se concentrer à Lyon dans un territoire comprenant la Suisse et les départements voisins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 27 février 1873
Godin commande à Leroux l'ouvrage L'enfant et le pupitre du docteur Fahrner, publié en Suisse.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 11 juillet 1873
Godin remercie Raoux pour l'envoi de documents et de l'ouvrage du docteur Farhner. Il lui demande combien il lui doit et s'il a bien reçu les 4 volumes de Solutions sociales. Il lui explique qu'il souhaite déposer à l'Assemblée nationale un projet de loi sur l'instruction primaire et qu'il voudrait l'étayer de documents sur le sujet dans les pays voisins. Il lui demande de lui retourner un questionnaire sur ce qui se fait en la matière dans les cantons suisses.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 5 juin 1874
Godin demande à Leroux de lui procurer un recueil des principales constitutions anciennes et modernes d'Europe, avec les constitutions des cantons suisses et celles des États-Unis. Il précise qu'il possède la constitution fédérale suisse, la constitution fédérale des États-Unis et celle de la Belgique. Il précise qu'il voudrait les constitutions de la France de 1791, 1793, 1795 et de l'an VIII, les chartes de 1814 et de 1830, et les constitutions de 1848 et du 14 janvier 1852.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Catalan, 20 octobre 1875
Godin répond à une demande de renseignements sur le Familistère. Il fait remarquer à Catalan qu'il a déjà répondu à des questions comparables provenant de Lausanne. Il assure à son correspondant que le Familistère fonctionne bien. Il lui explique que le Familistère est achevé et que les difficultés qu'il rencontre sont soulevées par le parti clérical, particulièrement dans la tenue des écoles. Il note que l'association de tous les habitants n'est pas encore constituée. Il estime qu'à Lausanne on ne s'occupe que de l'habitation et pas des questions sociales et qu'il s'agit là d'un motif d'insuccès de leur entreprise « car le logement n'est qu'un des côtés des besoins de l'existence » et que les habitations ouvrières « doivent donc intimement se rattacher aux besoins de l'industrie et du travail ». Il demande à Catalan si en Suisse des industriels sont disposés à associer leurs ouvriers aux bénéfices de leurs industries, de leur faire une place dans la direction industrielle et leur assurer une part proportionnelle à leur concours dans l'œuvre de la production. Si tel était le cas, Godin se propose d'aller en Suisse examiner le projet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 novembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à son fils Émile qu'il lui communique une lettre adressée à Alphonse Grebel au sujet de difficultés signalées par Édouard Larue. Il souhaite que son fils rassemble en toute discrétion des éléments lui permettant d'apprécier sa situation d'un point de vue nouveau. Il lui explique que le jugement de la cour d'Amiens a reconnu que Godin travaillait pour son propre compte depuis le 1er janvier 1864, que les bénéfices depuis ce jour lui appartenaient et qu'il devait payer à Esther Lemaire la moitié des loyers des choses de la communauté et 6 % des valeurs industrielles qui ne produisent pas de loyer. Il demande à Émile de lui communiquer les bénéfices de l'usine de Guise, du Familistère et de l'usine de Laeken de 1864 à 1875 pour qu'il puisse calculer ce qui lui revient et ce qui revient à Esther Lemaire. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : sur le calcul du prix de revient des marchandises produites dans un deuxième établissement en France selon la présence ou non de charbon dans le sous-sol ; dans le cas de la présence de charbon, il est persuadé qu'il aurait un avantage pour une grande partie du marché, en France, en Suisse et en Italie ; dans le cas où il ne trouverait pas de charbon, Godin explique à son fils qu'il devrait se contenter de faire de la seconde fusion et qu'il devrait s'installer plus près de Paris dans la région de Montereau ou de Montargis, où il ferait arriver avantageusement, grâce à la concurrence des canaux et des chemins de fer, la fonte et le charbon d'Angleterre et de Belgique. Le post-scriptum porte sur les intentions d'Esther Lemaire à l'égard du jugement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 décembre 1875
Godin informe son fils Émile qu'une institutrice viendra prochainement au Familistère pour tenir la classe des filles. Il lui demande de lui réserver les chambres occupées auparavant par Chatelais et de s'entendre avec le comité d'administration du Familistère pour y faire la propreté nécessaire et pourvoir à son ameublement. Sur un succès de la gauche et la division des partis de droite à l'Assemblée. Le premier point du post-scriptum porte sur le calcul par Émile du prix de revient des marchandises produites dans un nouvel établissement : un établissement aux portes de Paris serait celui qui produirait aux conditions les moins économiques, compte non tenu de l'économie de transport ; « Mais avec l'établissement de Guise dans le nord de la France, il est de plus en plus apparent pour moi que pour s'assurer le marché du Midi, il conviendrait de porter un établissement nouveau au moins sur les confins du départ de la Nièvre, ce qui peut permettre de desservir la ligne de Marseille et la Suisse avec économie. » Le deuxième point du post-scriptum porte sur la visite par Pernin d'un haut-fourneau de construction nouvelle. Le troisième point du post-scriptum est relatif à l'envoi par François de La richesse au service du peuple à monsieur Cacheux avec la mention « Envoi de M. Godin, député de l'Aisne ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Raoux qu'il fonde au Familistère un journal traitant des questions sociales. Il lui demande s'il connaît en Suisse des adresses de personnes à qui envoyer le journal. Il l'informe également que la dernière aile du Familistère est en construction actuellement et sera achevée au cours de l'année.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Ganault à quelle heure il arrivera à Saint-Quentin à l'occasion de l'inauguration du monument commémoratif de la défense [de Saint-Quentin en 1870]. Il lui explique qu'Anatole de La Forge l'a invité à l'inauguration alors qu'il se trouvait en Suisse, mais qu'il n'a rien reçu depuis.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Pagliardini qu'on lui demande de traduire en anglais Solutions sociales à Hammonton dans le New Jersey et à Lausanne de la part de madame Bergeron. Il lui explique qu'en Suisse, il ne s'agit que d'une traduction partielle mais qu'aux États-Unis, le Harper's Magazine veut publier une partie de l'ouvrage avec les illustrations et son portrait photographique en tête. Godin ajoute qu'on lui a écrit une lettre de félicitations du Sénégal : « Bientôt, vous le voyez, toutes les parties du monde seront en possession de mon livre, mais il faudra plus de temps pour que mon livre soit en possession de l'humanité. » Il lui demande son avis sur le projet de traduction de madame Bergeron.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret continue à travailler sur les manuscrits de son mari. Elle s'est installée à Lesquielles avec Marie-Jeanne et Émilie Dallet mais retourne au Familistère pour Le Devoir et les réunions du Conseil. Elle travaille sur la correction des épreuves du Devoir et rédige des brouillons de lettre qu'elle donne à copier à Buridant II [Jules Buridant] à cause de son mal à la main droite. Précise que les choses avec Pascaly s'arrangent et qu'il rendra bientôt visite à Fabre. Elle ne prévoit pas de voyager à cause de son travail et des études de Marie-Jeanne Dallet, sauf si les évènements politiques tournent à la guerre, alors elle pense se rendre en Suisse. Remercie pour l'invitation à venir séjourner dans sa future maison à Nîmes. Se réjouit de l'amélioration des relations entre Fabre et sa fille. Au Familistère et à l'usine tout va pour le mieux. Marie Moret est préoccupée par l'Exposition de 1889 où la société du Familistère est conviée au Congrès d'Économie sociale. Elle craint qu'on lui demande d'intervenir alors qu'elle souhaite qu'on la laisse tranquille (vit en dehors du monde et n'est que "le porte-plume de M. Godin"). Recommande Fabre pour le congrès et le remercie pour les informations sur la Société des jeunes amis de la paix dans le prochain numéro du Devoir. Demande de renseignements d'Édouard de Boyve au sujet du service du Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Ne retourne pas s'installer à Lesquielles car il fait trop froid. Sur le contenu des prochains numéros du Devoir. Prête le livre de Pascaly à Bernardot puis Doyen. S'inquiète du danger imminent de la guerre et évoque la possibilité de partir en Suisse ou à La Rochelle. Espère que Pascaly les informera d'un réel danger en avance. John [Marie-Jeanne Dallet] est ravie de l'enthousiasme de Titi [probablement le chat de Pascaly], suite à son cadeau.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Lucy Latter pour sa lettre du 15 octobre 1899 dans laquelle elle demande son aide pour une conférence sur le Familistère. Comme elle se trouve dans l'impossibilité matérielle de répondre à sa demande, Marie Moret lui fait parvenir Solutions sociales et La fille de son père. Elle ajoute que Marie-Jeanne et Émilie Dallet s'occupent depuis deux ans de la préparation de conférences avec projection, textes et vues, et que leurs travaux ont été envoyés en Angleterre, chez James Johnston, 14 Fennel Street à Manchester, qui donne aussi des conférences sur le Familistère. Marie Moret se propose de mettre en relation sa correspondante avec James Johnston à qui elle doit écrire prochainement. Elle demande des précisions sur trois adresses en Angleterre données par Lucy Latter pour y servir Le Devoir et elle rappelle qu'elle ne souhaite distribuer le journal à des institutions et non à des individus ; elle répond favorablement à la demande de Lucy Latter de lui servir Le Devoir pour qu'elle le remette ensuite à la Library of the Kensington Branch of the New Church à Londres. Les collections du Devoir antérieures à 1898 étant restreintes et irrégulières, Marie Moret envoie à sa correspondante les numéros des années 1898 et 1899. Elle attire son attention sur les « Documents biographiques » des numéros de septembre et octobre 1898 qui traitent des liens entre Swedenborg et les réformes sociales, justifiant le dépôt de ces collections du journal dans une des bibliothèques publiques de Londres. Sur une mention de Zürich dans la lettre de Lucy Latter, Marie Moret informe sa correspondante qu'elle fait servir Le Devoir en France, en Belgique, en Hollande, en Suisse et aux États-Unis, à la Stadtbibliothek de Zürich ainsi qu'aux bibliothèques universitaires de Bâle et de Lausanne. Elle transmet le bon souvenir de Marie-Jeanne et Émilie Dallet et remercie sa correspondante.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Au sujet de l'édition de la brochure Le Familistère illustré : Marie Moret explique que la brochure est actuellement imprimée en Suisse et elle demande à Guillaumin et Cie s'ils souhaitent que la mention de leur maison d'édition figure en première page de la brochure. Elle demande également quelles sont les conditions de diffusion en France d'ouvrages imprimés à l'étranger et les conditions de dépôt légal à remplir par les auteurs français. En post-scriptum, elle presse la réponse de son correspondant.
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