FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 124 résultats dans 19425 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Colombel, 2 avril 1849
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Colombel qu'il est absorbé par la préparation de l'Exposition des produits de l'industrie agricole et manufacturière. Il lui demande si Colombel dispose d'un moyen d'expédition facile de la fonte et s'il est un moyen facile d'effectuer le paiement des droits de douane. Godin indique à Colombel qu'il cherche à affréter un bateau et lui signale qu'il souhaiterait être à Hourpes au moment du chargement. Il lui demande enfin s'il peut lui fournir de la fonte de qualité n° 2.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Corbin, vers le 1er avril 1849
À propos de l'Exposition des produits de l'industrie agricole et manufacturière de 1849. Godin annonce au préfet de l'Aisne qu'il n'est pas en mesure de faire parvenir au chef-lieu d'arrondissement, à Vervins, les appareils qu'il souhaite exposer, en raison de changements en cours dans le matériel de ses ateliers. Il explique qu'il a élevé l'art de confectionner des fourneaux et ustensiles de cuisine à un état de perfection inconnu jusqu'ici, qu'il produit plus de 50 objets différents et qu'il veut présenter 6 à 8 de ses appareils les plus perfectionnés. Il demande l'autorisation d'envoyer les appareils directement à Laon au jour nécessaire pour l'examen du jury.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 15 juin 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin envoie à Delpech des lettres et un mémoire relatifs au procès en appel de l'affaire Pinart et Cie. Il lui demande de lui faire connaître l'époque de la tenue du procès car l'Exposition universelle de Londres peut réclamer sa présence au Royaume-Uni. Il lui signale dans le post-scriptum qu'il avertit monsieur Dauphin de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 20 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin communique à Delpech la copie d'une dépêche liée à l'Exposition universelle de Londres de 1862. Il lui signale qu'il attend la lettre de Demeur qui doit lui servir contre sa femme. Il l'informe qu'il ne peut séparer les dépenses de la fondation du Familistère de la comptabilité générale de l'usine et que Marie Moret comme tous les locataires du Familistère paie ses loyers sur son salaire d'inspectrice de l'éducation, mais que celui-ci lui est versé directement par Godin sans donner lieu à des écritures.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 23 juillet 1867
À propos d'une médaille et de plaques émaillées à présenter aux visiteurs de l'Exposition universelle. Émile Godin informe Cantagrel que son père se porte mieux grâce au beau temps et à un traitement hydrothérapique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 21 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin précise sa demande relative à la réintégration de son exposition dans le Palais : il ne souhaite pas transférer la totalité de ses produits du hangar de la classe 24 au Palais mais, au titre du nouvel ordre de récompenses, récupérer la place qui lui avait d'abord été attribuée afin d'exposer des spécimens remarquables de sa production avec des vues et plans du Familistère. Il lui rappelle qu'en réponse à sa lettre du 6 novembre 1866, il lui a adressé une note et des publications sur le Familistère. Godin demande à Le Play s'il doit faire exécuter les plans et vues du Familistère susceptibles d'être présentés au public, ou de lui dire si le Familistère est mis hors concours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 janvier 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin communique à Cantagrel la note qu'il avait adressée à Frédéric Leplay au sujet du nouvel ordre de récompenses, afin qu'il aille démarcher Dietz-Monnin, qui lui a écrit à ce propos, et lui remettre des brochures sur le Familistère et son article « pitoyablement écourté » de l'Annuaire de l'Association.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Dietz-Monnin, 4 janvier 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin répond à la demande d'information sur le Familistère que lui a envoyée Dietz-Monnin le 2 janvier 1867 par le moyen d'un formulaire qui l'oblige à la concision. Il l'avertit qu'il demande à Cantagrel, 33 rue de Rivoli à Paris, de lui fournir des renseignements complémentaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin indique à Cantagrel que l'affaire Jacquet l'empêche de s'occuper de la question de l'Exposition universelle de 1867. Il lui explique que l'affaire peut lui donner l'occasion de remplacer ses émaux à base de plomb par des émaux sans plomb, surtout pour préserver la santé des ouvriers. Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin annonce à Cantagrel qu'il va essayer de rédiger une note pour Frédéric Le Play afin d'obtenir une place qui lui permette de disputer un prix à l'Empereur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 15 juillet 1866
Sur des plans du Familistère. Godin fait à Cappelié des observations sur les études qu'il lui a transmises. Il lui signale que le pouponnat est à peu près achevé et qu'il peut l'intégrer dans le plan général du Familistère. Il lui fait des observations sur un « plan en projet » d'un bâtiment d'habitation pour lequel il joint un croquis à sa lettre : les cabinets d'aisance doivent se trouver derrière les escaliers des angles ; les cages de ces escaliers doivent être isolées pour que les cabinets d'aisance ou les cabinets à ordure, ne perturbent pas les locataires. Il lui explique qu'il préfère obtenir un plan général du Familistère et de l'usine qui sera utile pour l'Exposition universelle de 1867. La copie de la lettre est suivie de la copie d'un croquis légendé intitulé « Croquis d'un projet pour 800 chambres ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au secrétaire de la Commission départementale de l'Aisne sur l'Exposition universelle de 1867, 4 octobre 1867
Godin répond à la lettre du 30 septembre 1867 du secrétaire de la Commission qui lui demande de lui transmettre son étude sur l'Exposition universelle de 1867, en lui indiquant qu'il a déjà écrit au préfet pour lui dire que son mauvais état de santé n'avait pu lui permettre de réaliser le travail attendu. Il propose d'envoyer ses notes sur la question des locomotives routières.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Malézieux, 2 août 1867
Godin accuse réception de la circulaire du 27 juillet 1867 relative aux missions des membres de la Commission départementale pour l'étude de l'Exposition universelle. Godin explique qu'il avait commencé ses études lorsqu'il tomba malade, et que son état de faiblesse ne lui permet toujours pas de satisfaire à ses obligations, au point où il a demandé à son fils de prendre la plume à sa place.

Mots-clés :

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 août 1867
Godin explique au préfet de l'Aisne que sa santé ne lui permet pas d'honorer ses obligations envers la Commission d'étude des chemins de fer et la Commission de l'Exposition universelle. Il précise qu'il avait commencé une étude des locomotives routières qu'il a été contraint d'abandonner et qu'il fait rédiger sa lettre par son fils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président de la Chambre syndicale de la quincaillerie, 12 mars 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe le président de la Chambre syndicale que Boucher et Cie a fait à la Chambre la demande d'un certificat relatif à des boutons de fonte émaillés qu'il veut utiliser dans un procès qui les oppose. Godin sollicite à son tour un certificat relatif à l'émaillage polychrome de la fonte depuis l'Exposition universelle de Londres en 1862, émaillage contrefait par Boucher et Cie. Godin demande à être entendu en même temps que Boucher et Cie par la Chambre syndicale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 4 avril 1867
Godin accuse réception de la lettre de Barbet du 1er avril 1867. Godin informe Barbet qu'il part pour Paris le soir même et il lui donne rendez-vous le lendemain au Grand hôtel du Louvre ou au hangar du palais de l'Exposition universelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin évoque une expédition pour l'exposition. Il informe Émile que Le Play lui a répondu et qu'il va lui écrire pour lui demander les 3 mètres qu'on lui avait promis dans le Palais de l'Industrie pour y présenter des produits remarquables et des vues et plans du Familistère : « Si on ne le fait pas, c'est que le Familistère sera mis hors de concours, alors ce sera drôle. » Il demande à Émile d'aller chez un fabricant de parapluies voir sa fabrication pour savoir si le Familistère ne pourrait pas en vendre : P. Bétaille au 418, rue Saint-Honoré, Ant. Bétaille au 53, rue Richer ou Boulzaguet au 92, boulevard Sébastopol.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 11 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin se plaint auprès de Frédéric Le Play de l'exclusion du Palais de l'Industrie dont il lui semble faire l'objet. Il lui rappelle ses demandes antérieures et la visite infructueuse qu'il a faite au Palais de l'industrie. Il lui apprend que son fils l'a informé que des appareils de chauffage produits par des fabricants sans notoriété seraient exposés dans le Palais de l'Industrie, et fait observer que les vues et plans du Familistère et de l'usine auraient utilement figuré au-dessus de ses produits dans le Palais de l'Industrie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 février 1867
Godin annonce que les essais pratiqués sur la fonte de Mineur et Demoustier ne sont pas satisfaisants et que cette fonte ne diffère pas d'une fonte n° 2. Il lui indique qu'il vaut mieux qu'il reste à Paris pour s'occuper des préparatifs de l'Exposition plutôt qu'aller voir la fonte. Il transmet ses amitiés à Cantagrel et à sa famille.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Maison Allez, 2 février 1867
Godin rappelle à Allez frères sa lettre du 22 janvier relative aux avantages que leur offre son nouveau tarif et relative à l'exposition de ses produits à l'Exposition universelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à George B. Drury, 22 avril 1874
Godin accuse réception de la lettre de Drury du 10 mars 1874 et de celle qu'il a écrite à son fils le 28 mars 1874. Il informe Drury que Kate Stanton devrait visiter le Familistère cet été. Godin avoue à Drury qu'il a confondu Kate Stanton et une dame anglaise qui, selon ce dernier, doit également visiter le Familistère et ne connaît pas le français : il a écrit il y a deux jours à Marie Howland que Kate Stanton ne connaissait pas le français. Il l'assure que la dame anglaise sera la bienvenue même si elle ne connaît pas la langue. Il l'informe qu'en qualité de député et d'industriel, il n'a pas le temps de s'occuper de « l'Exposition universelle d'Amérique de 1877 (sic) ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 mars 1875
Godin informe son fils Émile que ses collègues du Loir-et-Cher à l'Assemblée nationale lui ont demandé d'exposer les produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui demande si un client à Blois pourrait se charger de l'installation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Pouliquen, 27 mai 1876
Godin informe Pouliquen qu'il travaille toujours dans La Nièvre « mais que les choses sont laborieuses en ce monde quand on veut réaliser quelque chose de nouveau ». Il lui signale qu'il n'a pas le temps de s'occuper de l'exposition de Philadelphie. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 juin 1867
Sur la fête du Travail du Familistère de 1867. Godin regrette de ne pas avoir invité Pagliardini à la fête du Travail du Familistère le 2 juin précédent. Il lui explique que les ouvriers et les employés avaient 2 000 F à se répartir en élisant les plus méritants d'entre eux. Il mentionne les journaux qui ont rendu compte de la fête : L'Opinion nationale, le Courrier français. « Un vaste portique avait été élevé à l'une des extrémités de la grande cour. L'industrie distribuant les récompenses au travail était représentée au-dessus par une vaste peinture improvisée avec goût. Dix trophées représentant les diverses atelliers (sic) de l'usine s'élevaient jusqu'au deuxième balcon. L'éducation avait son trophée spécial couronné par un berceau. Le tableau de tout cela a été fidèlement conservé par un artiste. Je vous le ferai voir sur le papier puisque vous n'avez pas eu l'occasion de le voir dans ce qu'il a eu d'émouvant. » Sur l'Exposition universelle de 1867. Il informe Pagliardini que le 28 novembre il a envoyé à Frédéric Le Play les brochures d'Oyon et de Stenger, l'Annuaire de l'Association et une notice comprenant 49 articles sur le Familistère, mais qu'il n'a pas eu de réponse à sa demande d'exposer des vues et plans. Il salue madame Pagliardini de la part de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Commissaire général de la section française de l'Exposition universelle de Vienne (1873), 11 mars 1873
Godin répond à une lettre du commissaire général de la section française de l'Exposition universelle de Vienne en lui expliquant que son mandat de député ne lui a pas laissé le loisir de préparer quoi que ce soit pour l'exposition, mais il lui remet un bon pour retirer chez Le Chevalier, rue Richelieu, un exemplaire de l'ouvrage Solutions sociales s'il juge que cela peut être utile.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 novembre 1862
Godin demande à Émile de ne pas se préoccuper des cuisinières de Lavigerie, de peu de valeur. Il lui recommande de ne pas hésiter à dépenser quelques shillings pour bien emballer les marchandises et l'autorise à les vendre à prix réduit selon ses indications, étant donné le risque qu'elles se brisent dans le transport et leur valeur secondaire, les marbres ne valant pas davantage que le vernis noir. Il lui recommande également de se défier de Lavigerie, le compère de Lacarole auquel Godin pense ne rien devoir. Il l'avertit que le prix demandé pour une caisse est un coup monté par Lacarole.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 juillet 1855
Godin demande à Émile de lui dire quand seront les vacances du collège, de manière à organiser un voyage à Paris pour qu'il puisse aller visiter l'Exposition universelle avec Esther Lemaire en sa compagnie.

Mots-clés : , ,

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 16 mai 1856
Esther Lemaire regrette de ne pas être allée avec Godin à Paris pour les fêtes de la Pentecôte, d'autant qu'Émile lui apprend qu'il a une semaine de vacances. Elle lui donne des nouvelles de la chèvre, du chevreau et des cochons d'Inde, de sa grand-mère Lemaire et de sa marraine. Elle lui apprend que son père est toujours souffrant de la poitrine. Elle le félicite pour son bulletin scolaire, meilleur que l'avant-dernier. « Le cousin Moret de Brie-Comte-Robert que nous avons vu à l'Exposition ensemble est venu rester à Guise. Il est arrivé il y a eu lundi 8 jours avec sa femme et ses deux filles. Son fils, que tu as vu, viendra dans quelques mois. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 janvier 1865
Godin remet à Cantagrel 1 066,65 F en paiement de ses émoluments et pour des annuités de quatre brevets et d'une patente anglaise. Godin explique à Cantagrel qu'il n'est pas sûr de devoir proroger la patente anglaise. Il demande à Cantagrel de soumettre à monsieur de Fontaine-Moreau la patente anglaise et le brevet français qui l'a précédée, ainsi que les brevets sur la cheminée et celui sur l'application des émaux pour voir s'ils pouvaient être patentés en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 janvier 1866
Godin envoie trois photographies du Familistère à François Cantagrel ainsi que le « tableau » de son exposition [de l'Exposition universelle de 1867]. Il précise à Cantagrel qu'il n'exposera pas si l'on réduit, comme l'indique la circulaire reçue, à 1/8e la place demandée par les exposants. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères : Godin demande à Cantagrel pourquoi il n'a pas reçu la réponse de Corneau frères à ses arguments.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 janvier 1867
Godin explique à Cantagrel qu'il n'est pas satisfait de la place qui lui est faite pour exposer les produits de son industrie, qui n'est pas proportionnée à son importance. Il demande à Cantagrel d'aller voir Focillon pour tenter d'obtenir de meilleures conditions, et il l'autorise à prendre tous les engagements nécessaires pour son emplacement dans l'Exposition ; il lui demande s'il est nécessaire qu'il fasse une démarche personnelle auprès de Le Play et s'il est utile qu'Émile se rende bientôt à Paris pour s'occuper des préparatifs de l'exposition de ses produits.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 décembre 186[6]
Sur l'affaire Jacquet. Godin avertit Cantagrel qu'il enverra le lendemain aux experts ses observations sur le dire de Jacquet, lui demande de communiquer son mémoire à Lecoq de Boisbaudran et à Barreswil et l'informe qu'il a écrit à Juette pour le prévenir. Sur l'Exposition universelle : Godin regrette de n'avoir pas communiqué à Cantagrel sa lettre au commissaire général de l'Exposition pour faire avancer sa demande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin explique à son fils Émile que, contrairement à ce que pense Cantagrel, il ne veut pas abandonner les 1 200 F qu'il a déjà versés sans exposer les produits de la manufacture, même dans de mauvaises conditions. Il prie Émile de demander à Frédéric Le Play, s'il en a l'occasion, pourquoi il est exclu du palais de l'exposition alors qu'il est la tête de l'industrie du chauffage. Il lui demande d'essayer d'intervenir auprès de Le Play lui-même pour obtenir une place dans le palais, notamment pour y placer le panorama du Familistère et de l'usine auquel il joindra des plans. Il indique à Émile qu'il fait faire des photographies du Familistère prises du côté de Courcelles et de l'usine ; il lui recommande de s'adresser à Fossillon après avoir vu Le Play ; il évoque le transport des produits de la gare de Bohain ; il lui remet une lettre destinée à Le Play et la copie des lettres qu'il lui a adressées auparavant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 7 novembre 1867
Godin informe le préfet que le secrétaire de la Commission des études de l'Exposition universelle lui a demandé de lui adresser son travail sur l'exposition, inabouti en raison de sa maladie. Il lui annonce qu'il lui a adressé ses notes sur les locomotives routières et il lui rappelle qu'il avait essayé d'obtenir l'autorisation d'ouvrir un service de locomotives sur routes, mais que l'autorisation qui lui avait été accordée était assortie de telles restrictions et de charges qu'il a renoncé à son application. Il explique qu'il n'a pu se servir de sa locomotive que pour les transports du canal à l'usine de Guise. L'administration avait mis à la charge de Godin notamment la reconstruction des ponts qui se trouvaient pourtant déjà en mauvais état pour la circulation ordinaire. Godin demande au préfet d'examiner la possibilité d'étendre son service de locomotive routière sur l'ensemble du parcours de Guise à Bohain, et pour y parvenir de faire réparer le pont qui se trouve près de Longchamp.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 novembre 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Cantagrel que son avoué de Charleville le prévient que les débats auront lieu le 6 décembre prochain. Sur l'Exposition universelle de 1867 : Godin informe Cantagrel qu'il adresse une lettre de 12 pages sur le Familistère à Frédéric Leplay pour être examinée par le jury d'examen du nouvel ordre de récompenses. Sur l'affaire Jacquet : Godin avertit Cantagrel qu'il doit rédiger un mémoire mais que l'incident de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale ne l'encourage pas à le faire. Le post-scriptum porte sur l'Exposition universelle : « Pensez-vous que les petites maisons de l'empereur donneront place à la discussion des 28 articles dont je saisis la commission ? »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 14 octobre 1866
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin présente son établissement industriel, rappelle qu'il a exposé à Londres mais que ses produits sont passés presqu'inaperçus en raison d'une erreur de classification et d'un emplacement désavantageux par rapport à ses concurrents anglais. Il pensait trouver une compensation avec l'Exposition universelle française, mais il n'a pu obtenir d'exposer dans le Palais, aussi se demande-t-il s'il doit figurer au nombre des exposants. « Vous trouverez sans doute inadmissible, Monsieur le Commissaire général, qu'un industriel qui s'est non seulement distingué en industrie, mais qui peut apporter au concours ouvert pour un nouvel ordre de récompenses dans l'organisation du travail et des rapports entre les ouvriers et ceux qui les dirigent, un des faits pratiques des plus importants, ne soit pas convenablement représenté à l'Exposition pour les produits de son industrie, si surtout l'on y accorde attention aux habitations ouvrières qu'il a fondées, et qui font l'objet de la nouvelle demande que je joins à la présente. » La copie de la lettre est suivie de la copie de la demande de Godin de prendre part au concours ouvert au titre IV du règlement des récompenses de l'Exposition universelle de 1867, à laquelle il joint une brochure sur le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0356.T.347r.jpg
Godin communique à Edmond Turquet des renseignements sur les récompenses qu'il a obtenues en qualité d'industriel et de fondateur du Familistère depuis 1855.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0334.T.325r.jpg
Godin accuse réception du télégramme de Tisserant. Godin prévient Tisserant qu'il ne veut pas engager Richon à diriger les opérations. Il explique à Tisserant qu'il a demandé 70 m² de surface pour exposer dans les classes 25 et 27 de l'Exposition universelle de 1878 et que Muller, ingénieur au 19 rue des Martyrs à Paris et président de la commission d'exposition de la classe 27, vient de lui apprendre qu'on ne lui accorde que 8 m². Godin demande à Tisserant de se rendre dans les bureaux de l'administration de l'Exposition universelle pour s'informer sur la place accordée à Boucher et Cie ; Godin soupçonne que Boucher et Cie a obtenu bien plus de surface que lui pour exposer les contrefaçons de ses produits. Godin annonce à Tisserant que, fort de ce renseignement, il pourra intervenir auprès de Krantz, son ancien collègue à l'Assemblée nationale. Godin demande à Tisserant de se renseigner également sur le sort réservé à sa demande d'exposer des tables d'école dans la classe n° 6 consacrée à l'enseignement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0328.T.319r.jpg
Godin envoie à Muller le plan et la coupe des cuvettes des toilettes du Familistère. Godin a appris que Muller faisait partie de la commission d'admission de la classe 27 de l'Exposition universelle de 1878 : Godin lui demande s'il est vrai que des réductions importantes d'emplacement vont être proposées aux exposants ; il précise que les appareils présentés dans sa demande ne représentent que le nécessaire et qu'il s'agit uniquement de modèles nouveaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0286.T.279r.jpg
Godin avertit Amédée Moret qu'il lui envoie par le chemin de fer un album à remettre au Comité d'admission de la classe 27 de l'Exposition universelle.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Désiré Mariolle-Pinguet, 3 septembre 1862
Godin répond à Mariolle-Pinguet qui lui a demandé une note sur les appareils de chauffage et de cuisson présentés à l'Exposition universelle de Londres. Godin fait valoir l'importance que les Anglais ont donnée, contrairement aux Français, à leur exposition d'appareils de chauffage et de cuisson. Il explique que la manufacture de Guise a exposé 16 des 17 appareils présentés dans la section des constructions civiles. Il indique que les appareils anglais présentaient des surfaces métalliques polies et sont vendus à un prix accessible seulement aux grandes fortunes, tandis que la manufacture de Guise a exposé des appareils accessibles à toutes les fortunes, étudiés pour économiser le combustible, et pour certains d'entre eux recouverts d'émaux vitrifiés à l'imitation de la porcelaine ou du marbre avec des reflets métalliques d'or, d'argent et d'acier polis. Il juge que les appareils de Prusse et de Norvège ont exposé des appareils similaires qui se sont inspirés de ceux de la manufacture de Guise par l'emploi de la fonte de fer en remplacement de la tôle de fer. Godin souhaite, non par vaine gloriole, mais pour la réputation du département de l'Aisne, qu'il fasse en sorte que la commission internationale n'oublie pas la manufacture de Guise qui est la première du monde en son genre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Wladimir Gagneur, 24 juin 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin remercie Gagneur pour sa lettre du 21 juin 1866. Il s'excuse de ne pas donner suite à la démarche que Marie-Louise Gagneur a faite à son intention auprès de l'Empereur. Il a répugnance à solliciter des faveurs pour lui-même mais pas au bénéfice des idées utiles. Il lui explique qu'il a déposé le 14 octobre 1866 une demande pour concourir au grand prix du nouvel ordre de récompense de l'Exposition universelle, qu'il a joint à sa demande en double exemplaire une brochure d'Oyon puis la brochure de Stenger et l'Annuaire de l'Association ainsi qu'une photographie du Familistère et qu'il a répondu à une demande de renseignements par Leplay par un mémoire, mais qu'il n'a pas reçu de réponse à ses demandes réitérées d'exposer les vues et plans du Familistère, et qu'ainsi il a dû y renoncer. Il pense qu'il est superflu d'agir auprès du gouvernement, même si le Familistère figure dans le volume de l'enquête du dixième groupe. Il lui exprime sa déception de ne pas l'avoir accueilli à la première fête du Travail du Familistère dont Marie-Louise Gagneur aurait été satisfaite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0321.T.310r.jpg
Godin recommande à Pernin de voir les pulvérisateurs de liquides à l'Exposition universelle. Il l'informe qu'un grave accident est survenu au moulage mécanique, dont l'arbre vertical du plateau tournant des tables à réparer s'est brisé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0312.T.301r.jpg
Ballue a fait à Godin l'offre de lui envoyer gracieusement quelques articles sur des sujets à son choix. Godin demande à Arthur Ballue s'il peut traiter la question de l'art à l'Exposition universelle au point de vue : du progrès social accompli depuis l'Antiquité ; des idées utiles à l'émancipation des peuples ; de la paix des nations.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0207.T.200v.jpg
Godin propose à Wargnier de venir à Guise pour qu'il puisse évaluer ses capacités industrielles ou discuter des services qu'il pourrait lui rendre pour l'Exposition universelle de 1878. Il lui indique qu'il le dédommagera. Godin invite Wargnier, avant de venir à Guise, à aller voir Alphonse Grebel, ingénieur de son usine actuellement à Paris (hôtel de Flandres rue Cujas) pour installer les produits de la manufacture à l'Exposition universelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0172.T.165r.jpg
Godin informe Krantz qu'il n'a pu voir Dietz-Monnin selon son conseil, qu'il lui a écrit, que sa lettre est restée sans réponse et qu'il a envoyé sans succès un de ses collaborateurs pour le rencontrer. Il lui rappelle l'historique de l'attribution de son emplacement d'exposition dans la classe 27 de l'Exposition universelle de 1878 : l'emplacement qui lui avait été initialement désigné a été attribué à Cuau aîné, membre de la commission. Godin fait une réclamation pour que cet emplacement lui soit affecté.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0168.T.161r.jpg
Godin envoie à Grebel une copie de sa lettre à Dietz-Monnin, directeur de la section française de l'Exposition universelle de 1878 au Champ de mars. Il lui demande de faire des démarches auprès de lui au sujet de l'emplacement attribué aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Dans le post-scriptum, Godin indique à Grebel qu'il lui envoie la copie d'une lettre à Guettier et lui demande d'aller le voir le lendemain pour obtenir une réponse.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0160.T.153r.jpg
Sur l'emplacement alloué aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire dans l'Exposition universelle de 1878. Godin fait une réclamation relative à un changement d'emplacement. Il indique à Dietz-Monnin qu'il s'est rendu récemment au Champ de mars pour s'en entretenir avec lui.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0101.T.96v.jpg
Godin autorise Amédée Moret à recevoir le diplôme pour rappel de médaille d'argent dans la classe 43 et la médaille d'or dans la classe 27 de l'Exposition universelle de 1878.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0096.T.91v.jpg
Godin rappelle à Amédée Moret qu'il devait lui signaler les appareils de chauffage contrefaits que l'on peut trouver dans les maisons de Paris. Il lui remet une invitation à retirer un diplôme de médaille d'argent et le prie de demander dans les bureaux pourquoi il n'est pas question de la médaille d'or.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 novembre 1866
« Le diable se déchaîne contre moi » : Godin recense ses démêlés avec Jacquet, avec sa femme qui fait appel d'un jugement qu'il croyait définitif, avec Corneau frères, avec son « triste frère », et avec le maire de Guise qui s'oppose à son projet de locomotive terrestre. Il lui remet la lettre destinée à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, mais ne se fait pas d'illusions sur l'effet de sa lettre. Il lui annonce que son exposition industrielle à l'Exposition universelle de 1867 est toujours en attente : Le Play lui a écrit au sujet de sa demande pour le nouvel ordre de récompenses mais ne lui a rien dit au sujet de ses produits. Il lui envoie une brochure dont il vient de recevoir plusieurs exemplaires.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2