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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Degon, 14 janvier 1857
Godin explique à Degon que Lhermitte lui a parlé de lui, mais qu'il n'est pas favorable à son projet d'entrer dans son entreprise, car il ne dispose pas des connaissances pratiques requises pour la nature de son industrie qui n'a rien à voir avec une filature ou un tissage dans lequel Degon pourrait être utile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gosse, 5 juin 1857
Godin invite son cousin Gosse à venir le voir avec sa famille le jeudi 15 janvier 1857, jour de la Saint-Médard.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 octobre 1857
Godin remercie Brullé pour son avis relatif au départ des pannes [tuiles] ; il l'informe qu'il envoie 3 109,56 F (?) à la Société de Hourpes. Sur les conditions de l'emploi de Brullé à la direction de l'usine de Bruxelles : rémunération fixe de 2 100 F (?) par an, plus le logement, le chauffage et l'éclairage, et un quart des bénéfices réalisés. Godin propose qu'ils établissent entre eux un compromis valable 10 ans avec possibilité de résiliation 6 mois avant l'inventaire de l'usine ou contre le versement d'une indemnité décrite pour l'un et l'autre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 9 décembre 1857
Sur la construction d'habitations pour les ouvriers des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin soulève le problème de la conception architecturale d'habitations de familles qu'on cherche habituellement à isoler les unes des autres alors que l'architecture sociétaire a pour objectifs de réaliser des économies par la concentration des ressources pour le bien-être de tous. Godin explique à Calland qu'il a lu son projet de palais de familles, et il sollicite son concours : « Sorti de l'humble condition d'ouvrier dont j'ai porté les misères, je me rappelle m'être dit que s'il m'était donné un jour de pouvoir contribuer à améliorer le sort de ceux dont je fesais (sic) partie que je négligerais pas l'occasion. Je suis aujourd'hui à la tête d'une industrie dans laquelle j'occupe sous mes yeux 300 pères de famille ou adultes. Jusqu'à ce jour je n'ai pu que travailler à créer (?) les moyens matériels d'occuper cette population. Maintenant, je désire consacrer chaque année cent mille francs [mot illisible] à la fondation près de mon établissement d'un édifice destiné à les loger et à leur procurer tout le bien-être compatible avec leurs gains [mot illisible] dans un milieu où tout sera coordonné pour qu'ils puissent en tirer le parti le plus profitable. Avare des sommes que je puis dépenser dans ce but comme d'un bien qui appartient déjà au pauvre, cela m'engage à vous prier de me dire à quelle condition vous consentiriez à vous occuper avec moi des plans et devis propres à réaliser ce projet s'il entre dans votre intention de le faire. » 

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Charles, 11 décembre 1857
Godin expose à A. Charles qu'en 1855, madame Charles lui écrivait, à la suite d'une offre d'emploi publiée dans les journaux, pour lui proposer son beau-frère qui habitait en Belgique, mais qu'il ne donna pas suite. Il souhaite reprendre contact avec la personne, car ses établissements se développent et que des besoins nouveaux se font sentir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 22 décembre 1857
Godin répond à une lettre de Calland du 17 décembre 1857 et lui indique qu'il vient de recevoir une lettre de Carlotti, chargé de venir le voir pour le projet de construction d'habitations. Il lui explique que la venue de Carlotti rend inutiles les explications qu'il voulait lui donner à propos du projet ; il remercie Calland pour l'intérêt qu'il porte à celui-ci, et le prie de dire à Carlotti qu'il attend sa visite. Godin ajoute que le projet doit rester secret, particulièrement à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 8 janvier 1858
Godin demande à Amédée Guillon des renseignements pour le placement en actions industrielles et bons du trésor de 300 000 F, ou le mettre en relation avec un agent de change. Godin précise que cette question n'a rien à voir avec les affaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas et qu'il s'agit d'un service personnel qu'il lui demande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 21 janvier 1858
Godin remercie Amédée Guillon pour les renseignements financiers qu'il lui a communiqués. Godin lui explique qu'il a examiné les cours de la bourse, qu'il en conclut que ce n'est pas le moment d'acheter des valeurs boursières, qu'il ne veut pas faire de spéculation et qu'il veut tout placer en bons du trésor et en obligations de chemins de fer. Il lui demande des renseignements sur ces dernières, car il est sans expérience en la matière. Godin lui fait part de la proposition de ses banquiers pour le placement de ses fonds et demande à Guillon s'il vaut la peine de prendre à sa charge les embarras et la responsabilité d'un transport d'argent dans Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 janvier 1858
Godin répond à une lettre de Cantagrel du 1er janvier 1858 et le félicite pour son installation dans un poste en harmonie avec ses préoccupations. Il lui explique qu'il ne souhaite pas produire ses prospectus en Suisse : « Je n'aime pas à aller au-devant des affaires, j'aime mieux celles qui m'arrivent (de pays étrangers surtout) par la connaissance véritable de la valeur de mes produits. » Il indique que quelques maisons en Suisse sont devenues ses clientes par ce moyen et qu'il est réticent à faire des affaires avec des maisons qui n'offrent pas en France de parfaites garanties financières. Il précise à Cantagrel que les gravures que Brullé lui a remises ne peuvent servir à des ventes directes, mais peuvent être distribuées à l'occasion. Il conclut à propos de son projet d'habitations : « Je fais en ce moment des études d'habitations qui me surprennent singulièrement dans la possibilité qu'il y aurait de remplacer les habitations d'un millier d'ouvriers ou de villageois par un palais qui coûterait moins d'un million. Nous reparlerons de cela dans quelques années. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 26 janvier 1858
Godin répond à une lettre de Victor Calland du 3 janvier 1858 rédigée après la visite d'Albert Lenoir et de Carlotti. Il explique à Calland que Lenoir lui a soumis un plan de palais des familles conçu pour les besoins des classes moyennes et aisées, mais qu'il a reconnu qu'il devrait être révisé sérieusement pour répondre aux exigences de son projet. Il fait valoir que ce qu'il doit faire doit être facilement extensible et pouvoir commencer par un essai restreint puis se développer graduellement. Il lui indique qu'il a depuis repris des études sur la question et qu'il ne manquera pas de reprendre contact avec lui lorsqu'il les aura complétées. Godin donne à Calland une appréciation positive de son projet de suppression des loyers, de haute portée sociale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 2 février 1858
Godin demande à Amédée Guillon de faire paraître dans les journaux une offre d'emploi de responsable des modèles des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, dont le texte est copié à la suite de la lettre. Il informe Guillon qu'il n'a pas de nouvelles observations à faire sur le Bulletin de la Société de colonisation européo-américaine au Texas après celles qu'il avait communiquées à Bourdon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Guérin, 10 février 1858
Sur l'achat d'une prairie à Guise. Godin rappelle à Guérin qu'un intermédiaire était entré en contact avec lui à sa demande il y a deux ans pour l'achat de la prairie, mais qu'il n'avait pas donné suite à l'offre faite, d'un prix jugé excessif ; il lui explique qu'il a depuis acquis un terrain de 5 hectares sur lesquels il a édifié des constructions industrielles, et qu'il a eu la pensée d'entrer directement en relation avec lui pour examiner à nouveau l'affaire. Il souhaite acquérir la prairie à un prix raisonnable compte tenu des travaux de remblai à y faire d'un montant de 80 à 100 00 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Godin, 21 février 1858
Godin demande à son cousin des renseignements sur la réputation de l'horticulteur Berthin, faubourg de Montreuil à Versailles, et sur les plants qu'il veut acheter à ce dernier.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Guérin, 6 mars 1858
Sur l'achat d'une prairie à Guise. Godin répond à une lettre de Guérin du 28 février 1858 relative au prix de vente du terrain qu'il possède à Guise près de l'usine des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle à Guérin que dans les négociations antérieures, le terrain réputé contenir 5 hectares et demi avait été proposé à 42 000 F, soit 7 600 F l'hectare, un prix excessif. La superficie réelle du terrain étant de 4 hectares 98 ares, près d'un hectare ayant déjà été vendu, Godin propose une somme de 35 000 F, soit près de 10 000 F au-dessus de sa valeur vénale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 7 mars 1858
Sur les conditions de rémunération de Jacques-Nicolas Moret. Godin expose à son cousin les nouvelles conditions de rémunération de l'emploi qu'il occupe à Guise. Godin et Moret avaient convenu d'appointements fixes de 3 600 F par an. Godin propose à Moret de lui verser 2 000 F d'appointements fixes, avec en plus 0,25 % du produit général des ventes de la manufacture et la somme des économies et des améliorations qui auraient été réalisées dans les ateliers pendant un an. Pour illustrer cette dernière part de rémunération, Godin prend l'exemple de la nouvelle manière de faire les boulons introduite par Moret, qui a porté sa rémunération à 4 253 F en 1857. Il précise finalement que la rémunération de Moret ne pourra être inférieure à 3 600 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Guérin, 13 mars 1858
Sur l'achat d'une prairie à Guise. Godin répond à une lettre de Guérin du 10 mars 1858 qui semble évoquer des offres financières concurrentes à la sienne d'un montant supérieur. Godin ne souhaite pas renchérir sur l'offre qu'il a faite et met un terme aux négociations avec Guérin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Carlotti, 6 avril 1858
Godin rappelle qu'à l'occasion de sa visite récente à Guise, Carlotti lui avait offert la Clef de la vie et lui avait exprimé le désir d'être prévenu de son prochain voyage de Godin à Paris. Godin se prépare à aller à Paris et demande à Carlotti quel jour il pourra le voir.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Carlotti, 9 avril 1858
Godin annonce à Carlotti qu'il prendra le train express qui arrivera à Paris le lendemain à deux heures de l'après-midi, ou le train omnibus suivant. Il l'informe qu'il sera à l'hôtel Voltaire, quai Voltaire, le lendemain à partir de 4 heures et demie de l'après-midi et le dimanche suivant à 8 heures du matin.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 9 mai 1858
Sur le livre Clef de la vie. Godin écrit à Charles Sardou après avoir achevé une deuxième lecture du livre la Clef de la vie. Il remercie Sardou pour sa lettre et lui fait part que des contradictions apparentes lui sont apparues et que certains points lui ont paru obscurs. Il demande à Sardou s'il est possible de s'entretenir de ces questions avec lui par correspondance ou de vive voix. Godin demande à Sardou de transmettre ses sentiments distingués à monsieur Pradel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 14 mai 1858
Sur le livre Clef de la vie. Godin fait part à Sardou de ses réflexions sur l'ouvrage Clef de la vie, dont il s'est auparavant entretenu de vive voix avec lui. En préambule, Godin estime que le livre, dont l'auteur n'est pas l'esprit humain, ne doit pas contenir de contradictions.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 22 juin 1858
Sur le livre Clef de la vie. Godin répond à une lettre de Charles Sardou du 19 mai 1858 sur le livre Clef de la vie. Godin fait part à Sardou de ses réflexions sur l'ouvrage.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 2 juillet 1858
Sur le livre Clef de la vie. Godin répond à une lettre de Charles Sardou [du 27 juin 1858]. Godin se défend d'avoir voulu se faire le critique du contenu du livre Clef de la vie et déclare qu'il voulait seulement obtenir des éclaircissements de la part de Sardou. Godin souhaite poursuivre sa correspondance avec Sardou. Dans le post-scriptum, il demande à Sardou si les nouvelles éditions de la Clef de la vie et de la Petite clef de la vie ont paru.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Michel de Figanières, 25 juillet 1858
Sur le livre Clef de la vie et la spiritualité de Godin. Godin indique à Louis Michel qu'il est depuis 5 ans sous l'impression de manifestations occultes de formes diverses. « Porté à admettre que les choses de ce monde ne sont pas seulement conduites par les hommes et le hasard, je crus dès l'origine de ces manifestations à l'intervention divine au milieu des choses humaines, et pendant quelque temps j'ai avidement espéré que le remède aux maux de notre triste humanité allaient recevoir par cette voie leur remède. Des communications aussi peu intelligentes qu'obscures dans leur but m'obligèrent à me retrancher dans le peu de bon sens que je possède et d'attendre de nouvelles lumières. » Godin explique à Louis Michel qu'il a trouvé dans la Clef de la vie une doctrine suivant son cœur et qu'il a été témoin rue du Hasard à Paris de communications spirituelles avec les hommes. Il lui confie qu'une communication spirituelle, qu'il transcrit dans la lettre, l'a enjoint à « entrer en rapport avec celui qui est à la fois la voix et le pouvoir du grand-père de tous », qui lui semble désigner Louis Michel lui-même. Godin exprime son souhait de correspondre avec Louis Michel.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Michel de Figanières, 5 août 1858
Godin répond à une lettre de Louis Michel de Figanières. Il lui explique que la foi aveugle ne lui suffit pas et qu'il a le besoin de comprendre la théorie de la Clef de la vie et d'obtenir des preuves de la vérité de son système cosmogonique. Godin fait référence à Swedenborg, qu'il cite. Il informe qu'il a entrepris une nouvelle lecture de la Clef de la vie avec son fils en raison de la valeur humanitaire du livre. Godin évoque sa contribution à l'accomplissement de la théorie de la Clef de la vie encouragée par Louis Michel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 18 septembre 1858
Godin explique à Charles Sardou qu'il répond tardivement à sa lettre du 8 septembre 1858 en raison de son départ de Guise et de son absence depuis lors. Il demande à Sardou quelle est la personne de Guise qui connaît la Clef de la vie. Il lui demande d'adresser sa correspondance à Guise où il va rentrer prochainement, et il lui transmet les sympathies de mademoiselle Marie [Moret].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 20 octobre 1858
Godin explique à Charles Sardou que sa lettre du 10 octobre 1858 lui a été transmise [à Laeken], où il a prolongé son séjour. Godin exprime son désir de mettre à profit l'offre que Sardou lui fait de la part de Louis Michel. Il indique qu'il est retenu encore quelques jours pour l'installation industrielle de sa nouvelle usine et demande à Sardou de lui indiquer le jour où il pourra se rendre à Paris pour rencontrer Louis Michel, quitte à y aller directement de Bruxelles.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, sans date
La copie de la lettre est illisible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Michel de Figanières, 25 novembre 1858
Godin répond à la lettre de Louis Michel du 19 novembre 1858. Godin communique à Louis Michel ses observations sur la théorie de la Clef de la vie après avoir rencontré ce dernier. Il explique qu'il cherche à comprendre par l'intelligence le principe de la vie exposé dans le livre, qui repose sur l'existence d'hominicules infiniment petits. Godin explique qu'il a vainement cherché l'explication de ces hominicules et qu'il se méfie des déceptions causées par les manifestations occultes des dernières années. Il indique qu'il a pu lire des chapitres inédits des nouvelles inspirations de Louis Michel que ce dernier lui avait communiqués pour écarter ses doutes, mais qu'il n'a pu trouver de certitude dans cette lecture de chapitres qui contredisent les lois mathématiques. Godin pense que l'arithmétique, la géométrie, la mécanique, les mathématiques sont d'ordre divin et valent dans tous les mondes, et il est convaincu que l'organisation véridique des sociétés humaines repose sur la connaissance des lois naturelles. Il demande à Louis Michel si ce qu'il dit de la planète inconnue peut suffire à fonder l'organisation sociale fraternelle et l'organisation du travail dans toutes les branches industrielles. Il laisse entendre que la Clef de la vie n'est pas suffisamment intelligible. Godin subordonne l'obtention de son concours à la recherche des moyens d'être plus directement utile à l'humanité. Dans la marge gauche du folio 108r, Godin indique qu'il joint 13,50 F à sa lettre pour l'envoi d'un exemplaire de la Clé de la vie à Pommerose Moret à Crécy en Seine-et-Marne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Pradel, 8 décembre 1858
Godin informe L. Pradel qu'il reçoit sa lettre au moment de partir pour son usine de Laeken près de Bruxelles. Godin exprime sa surprise après une récente visite rue du Hasard à Paris, car il pensait qu'il existait une solidarité plus complète entre Pradel et ses collaborateurs. Il remet à Pradel la somme de 100 F qui, l'espère-t-il, pourra justifier la confiance qu'il a mise en lui et soulager l'amertume de ses espérances déçues. La fin du texte est difficilement déchiffrable sur la copie : il est question d'un livre de Louis Michel édité par Charles Sardou.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 31 janvier 1859
Godin rappelle au maire de Guise que celui-ci lui avait promis de lui faire part de ses observations sur la proposition d'offrande qu'il lui avait faite. Godin désire savoir si cette proposition peut être prise en considération, car cela est important pour la direction à donner à son projet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 19 février 1859
Godin demande au maire de Guise de lui communiquer le projet de convention dont il a été question pendant la séance de la commission à laquelle il a assisté. Godin désire savoir si sa proposition en faveur de la ville de Guise va être abandonnée ou quelles conditions celle-ci veut y mettre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 25 février 1859
Godin informe le maire de Guise qu'il renonce à s'entendre avec la commission et qu'il abandonne sa proposition relative à un embellissement de la ville. Il assure le maire qu'il respectera scrupuleusement les droits de la ville sur sa voirie.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 24 avril 1859
Sur l'amélioration du chemin de la prairie à Guise. Godin explique que le chemin de la prairie présente une pente qui le rend presque inaccessible aux voitures, et que le fossé qui la borde est rempli d'immondices. Il demande l'autorisation de faire à ses frais les travaux de terrassement nécessaires pour adoucir la pente et de poursuivre l'aqueduc commencé par la ville pour combler le fossé et assainir le quartier, travaux d'amélioration de la voie publique qu'il entend soumettre au contrôle de l'administration municipale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 13 mai 1859
Sur l'amélioration du chemin de la prairie à Guise. Godin remercie le maire de Guise de lui avoir confié un plan du quartier du chemin de la prairie, dit des vaches pour y indiquer les alignements qu'il compte faire. Il expose son programme de travaux : poursuivre l'aqueduc de la route impériale sous toute la largeur de la voie qu'il réalise sur sa propriété ; faire les remblais nécessaires pour régulariser la pente du chemin de la prairie à 5 centimètres maximum par mètre dans la partie qui débouche sur la route impériale n° 43 ; donner au chemin de la prairie une largeur régulière de 10 mètres sur toute sa longueur à partir de la voie nouvelle. Il indique que le fossé qui recueille les eaux de l'aqueduc sera comblé. Il espère obtenir l'assentiment du maire dans la mesure où les travaux sont d'intérêt public et ne coûteront rien à la ville. Godin consent en échange de laisser circuler de 6 heures du matin à 6 heures du soir les voitures suspendues et les piétons sur la voie et le pont traversant sa propriété dans le cas où la circulation sur le pont de la ville serait interrompue.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 juillet 1859
Godin a reçu à son retour de Bruxelles la lettre de Véran Sabran du 25 juin 1859, qui lui faisait part de la mort de son frère : « Mais nous pouvons croire que le défunt trouve moins que nous à s'en plaindre [de son décès] est un sentiment de consolation qui peut adoucir la tristesse de cette perte pour vous. » Godin invite Véran Sabran à Guise lorsqu'il se rendra à Origny. Il lui fait part du dérangement de sa santé. Il demande à Sabran d'informer Bourdon de porter à son compte de la rue de Beaune 50 F destinés à Julien Blanc et 25 F pour un autre ami nécessiteux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 4 août 1859
Godin répond aux lettres d'Alexandre Brullé du 28 juillet et du 1er août 1859 et exprime sa surprise de recevoir une lettre recommandée de sa part alors que leurs relations jusqu'ici étaient de confiance. Godin se dit prêt à examiner avec Brullé les conditions de son emploi selon ce que celui-ci désire, et il lui demander de lui préciser le montant des appointements qu'il désire obtenir. Godin ajoute dans la marge droite qu'il joint à sa lettre une facture pour des creusets expédiés à Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 21 août 1859
Godin communique à Brullé les nouvelles conditions de l'emploi de ce dernier après qu'elles aient été arrêtées entre eux de vive voix à Laeken : jusqu'au 31 janvier 1860, gratification annuelle de 400 F en plus des appointements annuels de 2 600 F ; à partir du 31 janvier 1860, les époux Brullé percevront 5 000 F d'appointements annuels (3 200 F pour Alexandre et 1 800 F pour madame Brullé pour la tenue des livres et la surveillance de la comptabilité) outre le logement, le chauffage et l'éclairage, et 10 % des bénéfices nets de l'usine. Godin précise que si madame Brullé cessait de participer aux travaux de l'usine, ses appointements seraient supprimés. Godin ajoute qu'un préavis d'un an est nécessaire à la résiliation de la convention qui interviendra après vérification de l'inventaire de l'usine, qu'en cas de rupture de la convention une indemnité de 5 000 F devra être versée par l'auteur de la rupture, et que Brullé travaillera exclusivement pour l'établissement de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gosse, 31 août 1859
Godin répond à une lettre de son cousin Gosse relative à l'achat de la maison de sa belle-mère en l'informant que celle-ci n'y est pas opposée, mais que la difficulté est la résiliation d'un bail de location avec Bevenot. Godin pose à Gosse une série de questions sur l'usage que Bevenot a fait des constructions et des terrains.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bevenot, 9 septembre 1859
Sur la résiliation du bail de location de la maison de la belle-mère de Godin au Petit-Fayt. À la demande de sa belle-mère, Godin demande à Bevenot s'il consent à résilier amiablement le bail qu'avait contracté son fils défunt. Godin explique que sa belle-mère veut récupérer sa propriété qui n'est plus exploitée et qu'elle est fondée en cela à saisir la justice.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Correaux, 21 septembre 1859
Godin répond à une lettre officieuse que lui a envoyée le commissaire de police à propos de faits reprochés à Émile Godin. Godin remercie le commissaire de donner l'occasion à Émile de justifier les paroles qu'il a employées à l'égard, semble-t-il, de la police.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Lemaire, 26 octobre 1859
Godin explique à sa belle-mère que Jacques Collery, venu à Guise, a accepté les conditions qu'il lui avait faites au Petit-Fayt pour la vente de sa maison : prix de vente de 12 000 F et location de terrains pour 1 650 F par an. Godin précise les conditions d'amendement des sols : demi-fumure tous les 3 ans, l'année des céréales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gosse, 11 novembre 1859
Godin répond tardivement à la lettre de Gosse, car il se trouvait à Bruxelles. Il le prie de remettre à Jacques Collery une lettre l'autorisant à entrer en possession de la maison vendue par sa belle-mère

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques Collery, 11 novembre 1859
Godin autorise Jacques Collery à entrer en possession de la maison et du terrain enclos vendus par sa belle-mère au prix de 12 000 F et à jouir des terrains loués pour 1 650 F. Il promet de venir prochainement au Fayt pour réaliser la vente devant notaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Olivia Bussery de Rocourt, 11 décembre 1859
Godin explique à sa correspondante rencontrée rue du Hasard à Paris que le but qu'elle poursuit a sa sympathie, mais qu'il ne s'engage pas dans une entreprise sans que les moyens pour l'atteindre soient clairement indiqués. Il la remercie pour l'envoi de prospectus, mais regrette de ne pouvoir apporter sa contribution « par les mêmes causes qui, rue du Hasard, me faisaient mettre en doute la vérité des promesses qui y étaient faites et les résultats attendus ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Secrétaire d'État directeur général des ponts et chaussées et des chemins de fer, 21 avril 1860
Godin remercie son correspondant d'avoir accusé réception de la pétition envoyée au ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics par les chefs d'industrie de Guise et des environs en faveur de la création d'une ligne de chemin de fer desservant Guise et la vallée de l'Oise. Godin sollicite une audience pour lui remettre une suite de la pétition et il exprime son espoir que son correspondant s'en fera l'écho auprès de la Compagnie du chemin de fer du Nord et des Ardennes.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame la comtesse de Lapanouse, [1860]
Godin cherche à convaincre la comtesse de Lapanouse de lui vendre des terrains près de son usine de Guise pour y établir des jardins potagers cultivés par le personnel de l'usine en remplacement des jardins supprimés par l'agrandissement des ateliers. Godin présente cette vente comme un acte de bienfaisance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vinchon, 30 novembre 1860
Godin rappelle à Vinchon qu'ils ont adressé en mars 1860 au ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics une pétition demandant que le tracé de la ligne de chemin de fer de Somain à Busigny passe par Guise et la vallée de l'Oise. Il l'informe qu'un tracé concurrent est aussi à l'étude et qu'il s'agit de faire savoir que le tracé par Guise sert mieux les intérêts du pays. Godin mentionne la meunerie parmi les industries pouvant tirer bénéfice de ce tracé. Il espère que les meuniers pourront envoyer une nouvelle pétition au ministère, et que les autres industries feront de même. Godin demande à Vinchon de venir le voir à Guise pour discuter de cette question avec Pruvost de Longchamps, Flament de Noyales, Beaufrère de Macquigny et Parant de Wiège.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delachevardière, 19 décembre 1860
Godin informe qu'un emploi de comptable sera prochainement vacant dans son usine de Guise, que l'employé a perçu 5 000 F l'an passé grâce à ses capacités. Il demande à son correspondant que la personne intéressée par le poste se fasse connaître rapidement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Hégo-Parent, 19 décembre 1860
Godin demande des renseignements à un candidat à un emploi de comptable dans son usine de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Ville, 19 décembre 1860
Godin répond à une lettre de demande d'emploi de Ville du 15 décembre 1860. Godin rappelle qu'il a utilisé ses services en tant que voyageur de commerce, mais qu'il a besoin en ce moment de comptables et de contremaîtres. Godin lui demande des renseignements sur sa situation personnelle et ses aptitudes.
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