FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 22 juin 1858
Sur le livre Clef de la vie. Godin répond à une lettre de Charles Sardou du 19 mai 1858 sur le livre Clef de la vie. Godin fait part à Sardou de ses réflexions sur l'ouvrage.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, sans date
La copie de la lettre est illisible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Christophe François Calla, 16 octobre 1861
Godin demande à Calla des renseignements sur L. Maria, qui a été employé dans son établissement, s'il a les capacités à entretenir et améliorer les machines d'une manufacture employant 800 ouvriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Collin, Denis et fils, 31 janvier 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise et sur l'industrie à Fourmies. Godin demande à Collin ce qui se fait à Aubenton au sujet du chemin de fer. Il lui rappelle que Collin lui avait promis de lui fournir une statistique de l'industrie à Fourmies, dont il a besoin pour faire imprimer une étude comparée du tracé du chemin de fer par Guise et la vallée de l'Oise avec le tracé de Landrecies à Bazuel par Le Nouvion, La Capelle et Hirson. Godin précise que la zone de Guise comprend 70 199 habitants et que celle du Nouvion comprend 49 026 habitants, que les communes situées à moins de deux kilomètres du tracé par Guise sont au nombre de 26 peuplées de 29 000 habitants tandis que celles situées sur le tracé par le Nouvion sont au nombre de 9 peuplées de 12 000 habitants, qu'il y a 600 habitants par kilomètre sur le tracé de Guise contre 300 habitants par le tracé du Nouvion, et que la meunerie le long du tracé du Nouvion est trois fois moins importante que le long du tracé de Guise. Il ajoute que l'étude du tracé par Landrecies n'a pas été faite et que le tracé est presque en ligne droite de Landrecies à Hirson en passant par Le Nouvion et La Capelle. Il conclut en félicitant Collin de sa nomination dans la commission d'enquête.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 3 février 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin remercie Collin pour sa lettre du 1er février 1861 qui contient des informations complètes sur l'industrie à Fourmies et il accuse réception de la liste des moulins du dessus d'Origny, dont il ne peut se servir dans l'étude restreinte qu'il réalise : « Pour nous, le rôle qui nous convient est de démontrer que le seul train possible est celui par Guise, ce qui fait ensuite un puissant motif d'adopter la ligne par Aubenton. » Il informe Collin qu'une réunion importante a eu lieu à Guise la veille, au cours de laquelle a été prise la résolution de faire circuler dans toutes les communes son étude des tracés des lignes de chemin de fer et de recueillir des signatures sur une pétition. Il annonce qu'une commission de 11 membres choisis dans l'assemblée se réunira le 7 février pour examiner la marche à suivre. Il communique à Collin un croquis des tracés des lignes de chemin de fer. Dans le post-scriptum, Godin exprime le désir de recevoir les tracés des lignes de chemin de fer par Aubenton et Signy-le-Petit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 8 février 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin évoque une contribution de la ville de Guise favorable au tracé du chemin de fer par Aubenton. Godin fait valoir que les tracés par Guise et par Aubenton sont solidaires, l'un étant la continuation naturelle de l'autre, et qu'ils sont les plus courts. Godin demande son avis à Collin et l'avertit qu'une pétition va être imprimée et envoyée à toutes les communes intéressées par le tracé par Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 24 mars 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin demande à Émile Collin de lui adresser un exemplaire de sa pétition du 1er juillet 1860 et un exemplaire de sa réponse au conseil municipal d'Hirson pour les joindre au mémoire qu'il veut déposer dans l'enquête : « Si cette fois nous n'avons pas raison de nos adversaires, les influences seront plus fortes que les bonnes raisons.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Émile Garnier, 31 décembre 1862
Godin répond à une lettre du 22 décembre 1862 d'Émile Garnier sollicitant un emploi de voyageur de commerce dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin lui explique qu'il ne peut l'engager au détriment des voyageurs qui parcourent déjà la région indiquée par Garnier, sauf à définir des itinéraires de tournée à intervalles évitant le double emploi. Il lui demande de lui indiquer le montant des commissions auquel il prétendrait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 juin 1863
Godin répond à une lettre d'André du 5 avril au sujet de son compte, après en avoir parlé à madame André lorsqu'elle est venue à Guise. Godin juge que les réflexions d'André manquent de justesse : il lui avait accordé 250 F pour Laeken et non pour Guise ; cette nouvelle rémunération prenait effet à sa prise de fonction à Laeken, aussi ne devait-il pas inscrire 250 F au lieu de 200 F et chercher à imposer cela à Godin. Il lui signale que s'il voulait quitter Laeken pour revenir à Guise, il devrait l'en prévenir. Godin a remarqué qu'André avait inscrit 105 F pour la réparation de la petite voiture et il lui fait observer qu'il doit chaque semaine recueillir son assentiment pour les dépenses principales, afin d'éviter les errements de son prédécesseur. Il l'informe qu'il n'a pas d'opposition à faire sur la briqueterie, lui demande comment marchent les ateliers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ferdinand Guillon, 19 décembre 1856
Godin informe Ferdinand Guillon qu'il a décidé de garder son fils avec lui à Guise et lui demande de lui rendre le service d'aller au collège Chaptal pour régler le solde de son compte et retirer les effets d'Émile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ferdinand Guillon et Allyre Bureau, 14 mai 1856
Godin renvoie à son correspondant des lettres de Victor Considerant et de Simonin des 29 et 30 mars 1856. Il donne des nouvelles de sa santé, toujours fragile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Alba, après le 25 octobre 1863
Godin répond à la lettre du 25 octobre 1863 relative à une cuisinière et à une demande d'emploi. Godin souhaite voir l'appareil ou au moins son plan. Il demande à Alba quelles sont ses aptitudes et si elles sont adaptées à la direction du moulage. Il l'informe qu'il pourrait s'arrêter à Chauny en allant à Paris, mais qu'il lui faudrait auparavant connaître les avantages de la cuisinière en même temps que ses antécédents en industrie et ses capacités.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 juillet 1861
Godin rend compte à Cantagrel des suites qu'il donne au courrier reçu en réponse à l'offre d'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il a retenu 7 candidatures dont il transmet à Cantagrel le classement par ordre de mérite en sollicitant son aide pour les juger. Cantagrel a proposé l'assistance de son ami Pernet-Vallier dans l'appréciation des candidatures. Godin présente des éléments de jugement des candidatures. Outre les mérites, il faut évaluer le caractère des candidats. En plus de la comptabilité industrielle, il y a la comptabilité de l'essai domestique : « Indépendamment des deux établissements d'industrie que je possède et dont un souffre des négligences de son administration, vous le savez, je me livre aux tâtonnements des essais pratiques d'économie sociale domestique au profit de mes ouvriers. La tâche est laborieuse et doit être atteinte avec courage et volonté pour écarter les difficultés inhérentes à tout commencement. Le contrôle et la comptabilité ont en ceci un rôle nouveau à accomplir et cette organisation va me servir de pierre de touche sur le comptable organisateur que je croirai pouvoir admettre. » Chaque candidat doit fixer les émoluments auxquels il prétend, que Godin ne discutera pas, car celui qui sera choisi doit trouver une position qui corresponde à l'évaluation qu'il fait de ses capacités. Godin note le peu de candidatures venues de province. À propos du Bulletin de la Société européo-américaine du Texas : Godin avertit Cantagrel qu'il a reçu une sotte lettre de Paulin, et il lui fait part de son étonnement que les corrections qu'il avait faites n'ont pas été prises en compte. À la suite de la lettre, sur les folios 195v et 196r, Godin établit la liste des noms adresses et qualités des 7 candidats retenus, dont A. Vigerie, résidant au 77 Grande Rue de La Chapelle ; il communique aussi à Cantagrel le texte de la lettre qu'il leur a écrite, dans laquelle il précise que l'emploi est lié à deux établissements industriels, dont l'un à Guise occupant 700 ouvriers et l'autre à Bruxelles, et à une habitation pour 400 personnes pour laquelle le travail comprend les opérations d'approvisionnement et de consommation (combustibles, comestibles, étoffes, épicerie, café, cuisine alimentaire, restaurant, etc.)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 3 novembre 1861
Godin fait part à Cantagrel de son espoir que la santé de son fils Simon s'améliore. Il l'informe qu'il possède déjà plusieurs ouvrages contenus dans la liste qu'il lui a fait parvenir, les livres de physique et de chimie, ainsi que le dictionnaire de Bouillet et celui de Bescherelle avec sa grammaire. Il lui demande d'acheter les livres dont il lui remet la liste. Il l'informe que les annonces des journaux lui ont amené quelques bons employés et le prie de faire publier deux nouvelles annonces dont il joint le texte à sa lettre. Il joint également le reçu de son compte de la Société de colonisation européo-américaine du Texas et demande à Cantagrel si madame Rosine Lemaire ne doit pas aussi percevoir des intérêts. À propos d'emplois à offrir au fils de monsieur Ménard et à celui de monsieur Rigaud de Chaumont, ancien gestionnaire des forges de madame Vigoureux. Sur une convocation non reçue de la part de Brunier : « Je m'étonne que Brunier m'ait oublié. Il faut donc que j'ai démérité aux yeux de plusieurs. » Il autorise Cantagrel à dépenser pour l'achat de livres 200 F pris sur ses intérêts de la Société de colonisation européo-américaine du Texas et il lui envoie 100 F pour les frais de parution d'annonces. À la suite de la lettre sont copiés : un reçu de Godin pour 200 F de la Société du Texas, daté du 5 novembre 1861, le texte d'une annonce « Économat d'une cité ouvrière », et une liste [illisible] d'ouvrages.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 décembre 1861
Godin annonce à Cantagrel, qui lui propose de s'entretenir avec Léon Jeannin pour l'emploi d'économe du Familistère, qu'il a fait le choix d'un jeune homme de Strasbourg pour l'emploi d'économe du Familistère. Aussi, lui demande-t-il de dire à Jeannin qu'il a pris en considération sa candidature. À propos d'un cuisinier choisi par Cantagrel : Godin lui demande si des conditions ont été faites pour les frais de son voyage et s'il a connaissance de toutes les conditions de l'emploi. Godin indique à Cantagrel qu'il lui enverra une nouvelle annonce prochainement, qu'il est naturel qu'il soit dédommagé des frais qu'il engage et du temps qu'il consacre aux affaires de Godin.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 juillet 1862
Godin explique à Cantagrel qu'il a confondu le 12 juin avec le 12 juillet pour la date de l'assemblée générale des actionnaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas, mais qu'il ne pourra y assister, car il se trouvera alors à Londres. Il envoie à Cantagrel un pouvoir pour que Delbruck le représente et lui demande s'il doit envoyer à celui-ci ses certificats d'inscription. À propos d'un ami de Cantagrel : Godin se demande si Cantagrel veut parler des emplois à pourvoir dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, en particulier de la direction de l'usine de Laeken que va quitter Brullé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 septembre 1862
Godin informe Cantagrel qu'il a fait part à la maison Allez de la proposition de madame Mercier, mais lui explique qu'Allez veut supprimer son personnel féminin et que lui-même « n'est pas une mine où l'on puisse trouver toute sorte de ressources ». Godin indique qu'il est exigeant dans le recrutement de personnel, qu'il ne suffit pas qu'une personne se présente pour qu'il l'embauche, et qu'il préfère choisir ses fonctionnaires parmi les gens qui ont un lien avec l'usine, bien que Sophie V. fasse exception. Il poursuit en faisant observer que madame Mercier a des habitudes d'aisance peu en rapport avec celles d'une population ouvrière et que sa fonction de directrice d'asile ou d'institution n'est pas une vocation, mais un métier dont elle veut se décharger. Il l'invite à demander à Marie Pape-Carpantier, s'il la connaît, quelles sont les règles de travail d'une direction d'asile, car lui-même n'a pas le temps de se rendre à Paris. Sur ses lectures : Godin veut étudier l'anthropologie pour remonter au principe vital, jusqu'ici sans explication ; il lui demande de lui acheter les ouvrages mentionnés dans sa lettre du 30 juillet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 novembre 1863
Godin annonce à Cantagrel qu'il part lundi matin pour Paris, qu'il aimerait passer la soirée avec lui et qu'il descend à l'hôtel du Louvre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 septembre 1863
Godin écrit à Cantagrel qu'en revenant de Bruxelles avec madame Cantagrel, il pourrait venir le voir à Guise. Il lui explique qu'en le voyant occupé aux affaires, il a pensé qu'il pourrait être son nouveau représentant à Paris. Il lui explique que le travail consiste à rendre visite de temps à autre aux commerçants et qu'on peut gagner jusqu'à 1 400 F, voire davantage s'il parvient faire des affaires avec les architectes. Godin pense aussi que voir le Familistère est un autre motif pour venir à Guise : « Si jusqu'ici je marche seul, c'est pour que l'unité d'action ne me fasse pas défaut, mais à un certain moment, cela devra cesser, c'est du moins mon espoir. » Il l'informe qu'il prépare un livre « sur lequel je suis privé de toute critique et de tout conseil » et il voudrait avoir un ami avec lui quelques jours pour lui en parler. Il lui signale que le dimanche suivant sera un jour de fête au Familistère à l'occasion des quelques jours de vacances donnés aux enfants.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 8 juillet 1861
Godin exprime son impatience d'obtenir une réponse à sa dernière lettre relative aux renseignements que Cantagrel pourrait lui fournir sur les candidats à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 novembre 1861
Godin informe Cantagrel que l'offre d'emploi d'un économe qu'il lui a demandé de faire paraître est mal rédigée et qu'il aurait dû mettre l'accent sur le mot cuisine. Il lui demande de faire paraître une nouvelle annonce « car je crains que la demande de cuisinier passe inaperçue et je veux arriver au perfectionnement de l'art culinaire pour les masses ». Il indique que messieurs Attishoffer et Prudhomme ne lui conviennent pas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, février 1862
Godin rappelle à Cantagrel sa commande de livres et lui exprime son regret de ne pas disposer de l'Astronomie populaire d'Arago, du Cours complet d'histoire naturelle de Jonathan Franklin et des Voyageurs anciens et modernes de Charton. Il lui indique qu'il aimerait bien avoir un bon traité de géographie universelle et lui demande ce que vaut celui de Malte-Brun revu par Huot et Th. Lavallée publié en 1846 ; il aimerait également avoir un traité d'anatomie, peut-être l'Anatomie philosophique de Geoffroy Saint-Hilaire, un traité d'anatomie comparée, la Géologie appliquée de d'Orbigny et le Traité de minéralogie de Delafosse. Godin signale à Cantagrel que ces livres valent la peine d'être reliés. Il lui envoie le reçu demandé par sa lettre du 5 janvier 1862.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 décembre 1863
Godin demande à Cantagrel de lui retourner les originaux de la diffamation et la correspondance avec laquelle ils les ont comparés. Godin assure Cantagrel qu'il ne fait pas de doute que l'auteur de la diffamation est complice de sa femme, car elle s'attache à faire disparaître ce qui a rapport à lui. Il demande à Cantagrel d'aller voir monsieur et madame Brullé, car il n'a pas reçu de lettre de celui-ci.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 juillet 1863
Godin déclare à Cantagrel qu'il ne veut plus s'occuper de l'affaire du Texas auprès de personnes à moins que cela ne vienne d'elles, et il lui transmet un pouvoir destiné à Delbruck. Il lui demande s'il a des nouvelles de Bessart et si Rosine Lemaire et monsieur Lemaire ne doivent pas percevoir des intérêts. Godin informe Cantagrel qu'il songe à lui proposer des relations d'affaires avec lui dont il voudrait lui parler à Guise, et qu'il prendrait en charge les frais de son déplacement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 12 septembre 1861
À propos de Pernet-Vallier. Godin informe Cantagrel qu'il pense confier à Pernet-Vallier des affaires. Il demande à Cantagrel de remercier Pernet-Vallier de l'avoir aidé à faire le choix de Vigerie pour le poste de comptable des Fonderies et manufactures du Familistère, qu'il est heureux d'avoir rencontré pour le seconder dans la tâche qu'il s'est fixée. Godin demande à Cantagrel de publier dans les journaux une nouvelle offre d'emploi. Sur le Familistère : Godin demande à Cantagrel de lui indiquer le moyen de réunir une collection de livres pour un cabinet de lecture, de façon à donner une lecture variée et attrayante ; Godin soumet à Cantagrel l'acquisition des œuvres de Balzac illustrées par Furne, un Traité d'astronomie à l'usage des gens du monde par Arago, et il lui demande conseil pour la littérature contemporaine, qu'il connaît peu ; il remercie Cantagrel de l'aider à constituer une « collection de livres les plus propres à faire sortir la masse de l'ornière des préjugés tout en ayant le mérite de l'attirer », ce qui justifie son désir d'avoir des livres illustrés, qu'on aime à revoir. Sous la signature de Godin, au bas du folio 226v, se trouve le texte d'une offre d'emploi pour la direction des fonderies et du travail de 300 mouleurs, et pour le travail d'outillage mécanique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 décembre 1863
Godin communique à Cantagrel une lettre de Séguin et Regnier, qui semble demander des délais de paiement, et la réponse qu'il leur fait. Godin informe Cantagrel qu'il a des doutes sérieux sur la bonne marche de la maison de Séguin et Regnier. Il lui demande de les voir pour connaître leur situation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 septembre 1863
Godin soumet à Cantagrel des améliorations à faire pour son robinet, en particulier la suppression du bruit dû au coup de bélier des conduites d'eau forcées. Godin décrit les expériences qu'il a faites après le départ de Cantagrel pour améliorer le robinet. Le folio 457r est occupé par deux figures en coupe.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 décembre 1861
Godin exprime à Cantagrel sa satisfaction d'avoir engagé le cuisinier qu'il recommandait. Il précise que depuis l'arrivée de celui-ci les ouvriers peuvent manger convenablement au restaurant pour 0,75 F. Il lui demande de faire paraître une nouvelle annonce et lui demande des nouvelles de l'achat de livres. Sur le Familistère : « Quand les choses seront plus avancées ici, je vous appellerai pour vous permettre de juger où elles vont et comment elles vont. En attendant, je puis vous dire qu'elles prennent assez bonne tournure. J'espère que vous serez satisfait d'y avoir un peu aidé. » Le texte de l'offre d'emploi est reproduit sous la signature de la lettre : emploi de direction de la fonderie à 3 600 F d'appointements ; jeune ingénieur ayant des connaissances utiles au développement des constructions de l'usine. Un post-scriptum rédigé dans la marge est peu lisible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 septembre 1863
Godin poursuit son compte-rendu des expériences qu'il a faites après sa lettre de l'avant-veille sur le robinet de Cantagrel pour en réduire le bruit. Il ajoute que, préoccupé par la fête de dimanche, il a oublié de lui parler des appareils de chauffage au gaz qu'il veut construire et lui demande d'y réfléchir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 19 novembre 1863
Godin annonce à Cantagrel qu'il peut venir à Guise voir deux modèles de cheminée afin qu'il lui fasse ses observations. Il lui communique une lettre d'une maison de commerce à visiter avant de venir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 janvier 1858
Godin répond à une lettre de Cantagrel du 1er janvier 1858 et le félicite pour son installation dans un poste en harmonie avec ses préoccupations. Il lui explique qu'il ne souhaite pas produire ses prospectus en Suisse : « Je n'aime pas à aller au-devant des affaires, j'aime mieux celles qui m'arrivent (de pays étrangers surtout) par la connaissance véritable de la valeur de mes produits. » Il indique que quelques maisons en Suisse sont devenues ses clientes par ce moyen et qu'il est réticent à faire des affaires avec des maisons qui n'offrent pas en France de parfaites garanties financières. Il précise à Cantagrel que les gravures que Brullé lui a remises ne peuvent servir à des ventes directes, mais peuvent être distribuées à l'occasion. Il conclut à propos de son projet d'habitations : « Je fais en ce moment des études d'habitations qui me surprennent singulièrement dans la possibilité qu'il y aurait de remplacer les habitations d'un millier d'ouvriers ou de villageois par un palais qui coûterait moins d'un million. Nous reparlerons de cela dans quelques années. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 février 1862
Godin indique à Cantagrel qu'il possède la collection complète de La Phalange, mais qu'il ferait volontiers l'acquisition des œuvres de Voltaire, de la Comédie humaine, de Mirabeau (?). Sur Godin auteur : « Vous ne vous en douteriez guère sans doute mon cher ami, que votre serviteur est travaillé par une idée qui le conduira à se faire auteur. Cette idée est une théorie nouvelle des lois de Dieu ou de la vie universelle. Je partirai au départ du principe des choses de la cause première pour déterminer la loi de la vie terrestre, de la vie sociale, de la vie humaine, enfin la tâche et le devoir moral et matériel de l'homme sur la terre. Pour un des plus fervents disciples de Fourier, cela pourra paraître bien singulier. J'ai donc surtout besoin de répondre à tous les systèmes philosophiques qui se sont produits depuis que l'homme a laissé les traces de sa pensée, ou plutôt de les connaître et de les comparer avec les progrès que la sienne a fait faire dans le domaine des idées. » Il lui fait part du besoin où il se trouve d'obtenir les ouvrages scientifiques qu'il lui a demandés. Il l'informe qu'il possède les ouvrages de Jules Simon, de Villermé, de Louis Reybaud, d'Audiganne et d'Eugène Buret sur la condition des classes ouvrières, « qui m'ont appris fort peu de choses ou rien appris du tout ». Il lui demande d'ajouter les livres suivants à ceux qu'il lui a déjà demandés : Histoire du merveilleux dans les temps modernes de Louis Figuier, La magie et l'astrologie dans l'Antiquité et au Moyen-âge par Alfred Maury. Godin fait le compte des sommes remises à Cantagrel pour l'achat de livres, qui s'élève à 805 F, et il demande à ce dernier l'état des frais d'annonces dans les journaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 novembre 1863
Godin fait à Cantagrel le récit du scandale qui s'est produit à Guise à son retour de Paris : « Je ne me doutais guère pendant mon séjour de Paris qu'une machination infernale à la façon des scènes du Juif errant d'Eugène Sue s'organisait contre moi de façon à me frapper à mon arrivée. Rodin [le jésuite du Juif errant et sa séquelle commencent leur attaque et ma femme leur sert d'instrument. » Godin raconte l'attitude étrange de sa femme le soir et le lendemain de son arrivée, qu'une chanson diffamatoire sur le « Falanstère » et lui-même fut diffusée et reproduite dans la filature de Guise et placardée dans la ville et comment sa femme fit du vacarme le lendemain matin en l'accusant de violence pour obtenir la séparation. Godin suggère que la femme du chef de la filature, proche des autorités ecclésiastiques a quelque chose à voir avec le scandale. Godin pense qu'il s'agit d'une machination pour empêcher la construction du second Familistère. Il demande à Cantagrel quel avocat à Paris pourrait défendre le Familistère, pour un procès en diffamation et un procès en séparation. Il lui indique finalement que les « esquisses » [des cheminées] sont prêtes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 juillet 1861
Sur le recrutement de personnes à des emplois secondaires des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Cantagrel que Boileau a accepté ses nouvelles propositions. Il lui demande s'il peut obtenir des renseignements sur Allard, au 7 rue Louvois, avec lequel Pernet-Vallier a des relations, et sur un candidat proposé par Ch. Coullay au 5, rue des Batailles. Dans le post-scriptum, Godin propose à Cantagrel un perfectionnement de son « indique-fuite » [une invention de Cantagrel pour détecter les fuites de gaz].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 novembre 1863
Godin demande à Cantagrel de chercher un avocat capable de défendre le Familistère, non un avocat phalanstérien, mais une notabilité du barreau. Godin avance le nom de Darimon, avocat député chargé de la question du travail dans le journal Le Presse. Il indique à Cantagrel qu'il ne connaît pas Versigny et que Morellet n'a pas l'autorité désirée. Godin explique à Cantagrel que l'insinuation d'adultère est une invention de sa femme et tire son semblant de vérité de la collaboration de Marie Moret à ses travaux scientifiques et à l'éducation de l'enfance au Familistère. Il communique à Cantagrel une copie de « l'ignoble et sale chanson ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 25 novembre 1861
Godin autorise Cantagrel à lui envoyer des livres brochés. Sur le recrutement d'un cuisinier. À la demande de Cantagrel, Godin a reçu des lettres des maisons Duchesne, Lafond et Guignard et de monsieur Lourdault de la société de secours mutuels et de placement des cuisiniers. Godin observe qu'on se méprend sur ses besoins, car les cuisiniers de Louis-Philippe et de Rothschild lui écrivent. Il remet à Cantagrel une circulaire adressée à quelques cuisiniers et lui demande de l'aider à faire un choix parmi les candidats en ayant un entretien avec eux. Il précise que dans les hôtels de la ville de Guise, les cuisiniers perçoivent 55 et 65 F par mois, qu'il a déjà offert 70 F à quelqu'un qui n'a pas fait l'affaire et qu'actuellement le service est fait par des femmes, mais que le savoir-faire manque.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1863
Godin demande à Cantagrel de ne pas venir à Guise, car le procès en séparation de corps est devenu inévitable : « ma femme est devenue l'esprit du mal. » Il lui annonce qu'il a été prévenu par le président du tribunal qu'une plainte d'adultère a été déposée par celle-ci au parquet, et qu'un placard diffamatoire en forme de décret est arrivé hier par la poste. Il revient sur la question du choix d'un avocat et espère que son procès soit l'occasion de relever le Familistère et de faire sortir d'un grand mal un plus grand bien.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1863
Godin remet à Cantagrel une copie de la demande formée en séparation de corps par sa femme contre lui, ainsi que le « sale libelle » que le maître de l'hôtel Pierre a reçu par la poste de même que Bilaudel, directeur de la filature, et qui a été reproduit et diffusé dans la ville. Il l'informe qu'il a relevé le nom des personnes qui ont fait copie de l'original de la chanson qu'un habitant du Familistère lui a remise. Il lui explique qu'il a renoncé à envoyer une copie du libelle au procureur impérial pour laisser la décision à son avocat. Il l'avertit qu'il rédige un mémoire pour son avocat et qu'aussitôt après il partira pour Paris afin de se concerter avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 octobre 1863
Godin avertit Cantagrel qu'il compte se rendre à Paris pour s'entretenir de la proposition qu'il lui a faite et y examiner l'état de ses affaires. Il évoque des spécimens d'appareils de chauffage dont il ne veut pas presser la commercialisation en raison des nombreuses affaires qui l'accaparent déjà. Il lui explique que malgré sa répugnance à l'égard des brevets en raison des déboires industriels qu'ils lui ont causés, il songe à faire breveter un système de chauffage à introduire dans toutes les cheminées, mais qu'il voudrait auparavant intéresser les architectes et fumistes de Paris. Il exprime sa crainte de devoir fonder une maison de commerce à Paris pour éviter la contrefaçon par les maisons de Paris. Sur les phalanstériens : « Si pour le malheur des Phalanstériens il n'y avait pas si peu d'hommes pratiques et travailleurs parmi eux, l'affaire serait plus facile et je proposerais quelque chose au nom de l'œuvre que j'ai commencée, mais ce serait je pense entrer dans une fausse voie. » Dans le post-scriptum, il signale à Cantagrel qu'il n'a pu s'occuper de son robinet, qui donne des coups de bélier effrayants, car ses principaux employés sont tombés malades.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 novembre 1863
Godin remet à Cantagrel copie de l'assignation qui lui a été remise le jour même. Il lui indique qu'il comprend qu'il doit aller à Paris pour faire le choix de son avocat et lui remettre son mémoire mais, mais qu'il ne peut faire ce choix par lui-même. Il lui demande de consulter les avocats sur la question de la place qu'aura le Familistère dans ce procès. Il lui explique que l'appartement de Marie Moret est séparé du sien par une bibliothèque commune dont les portes sont fermées à clef.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 septembre 1861
Godin informe Cantagrel que l'annonce d'offre d'emploi lui a valu déjà 15 lettres qui ne satisfont pas son besoin de comptables. Il évoque la candidature de Vannaisse, qui se présente comme homme d'action et comme phalanstérien : « Quoique cette qualité ait infiniment perdu de son prestige à mes yeux, elle ne peut être malgré cela une cause d'écart [...] ». Godin explique à Cantagrel qu'il pourrait remplacer le responsable actuel de l'économat du Familistère qui perçoit 2 000 F d'appointements. Godin décrit la fonction. Il indique à Cantagrel que Vannaisse habite au n° 37, rue Notre-Dame-de-Lorette, qu'il a 35 ans, qu'il est marié et qu'il a un enfant ; il demande à Cantagrel des renseignements complémentaires. Dans le post-scriptum, il réclame la note des frais de la publication de l'offre d'emploi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 30 juillet 1862
Godin accuse réception des livres correspondant à la facture du 21 mars 1862. Cantagrel lui ayant signalé être redevable de 117,05 F à l'égard de Godin, celui-ci déclare lui faire confiance, car il ne tient pas de compte de ses dépenses personnelles. Il lui demande d'acheter d'autres livres. Il lui signale que le Traité d'anthropologie de Bossu ne lui convient pas et qu'il lui faudrait un traité d'anatomie, dans lequel il pourrait trouver les détails de l'organisation physique de l'homme. Godin souhaite également obtenir un album d'anatomie qui contienne des planches « qui puissent me servir pour faire dessiner ce que j'aurai besoin de produire », et aussi des ouvrages de philosophie. Il lui demande de ne plus faire relier les ouvrages, car il n'est pas satisfait de la reliure des livres expédiés. Il lui demande enfin des nouvelles d'une réunion qui a eu lieu le 12 juin pour laquelle il n'a pu envoyer son pouvoir [l'assemblée générale des actionnaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas]. La lettre est suivie d'une liste de livres : traité d'anatomie de l'homme ; tragédie et discours sur l'art dramatique de Corneille ; Essai sur l'entendement humain et Le christianisme raisonnable de Locke, ou bien ses œuvres philosophiques par Thurot chez Didot ; les œuvres philosophiques de Bacon traduites par Bouillet chez Hachette ; œuvres de Leibnitz et de Bayle ; œuvres de Saint-Simon ; Essai sur l'homme de Pope traduit par Fontanes et Delille chez G. Michaud.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, Juin 1861
Godin demande à Cantagrel s'il lui est possible de retirer à la poste à Paris la correspondance provoquée par une offre d'emploi de comptable, et s'il veut bien faire paraître l'annonce de celle-ci dans les journaux Le Presse, Le Siècle, L'Union nationale, Le Journal des mines au 16 place Vendôme. Godin remet un acompte de 100 F à Cantagrel pour les frais de publication et pour le dédommager.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 5 décembre 1861
Godin répond à Goffard, économe du Familistère qui lui écrit du Familistère, sur les raisons qui le poussent à vouloir se séparer de lui. Godin lui reproche ses manques dans l'organisation de services, manques qu'il a dû pallier par le recrutement d'un comptable, que Goffard accuse à tort de calomnie. Il lui rappelle qu'il lui a proposé un emploi de voyageur de commerce. Il lui signale que des irrégularités, voire des malversations, ont été constatées avec les fournisseurs de marchandises. Godin propose à Goffard de cesser de s'occuper des écritures et de lui remettre la caisse, mais de continuer à s'occuper pendant un mois de veiller à la propreté générale et à l'approvisionnement du restaurant, le temps qu'il trouve un nouvel emploi. Godin l'assure qu'il ne veut pas mener d'enquête et que la question doit pouvoir se régler entre eux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gustave Goffard, 12 janvier 1861
Godin demande à Goffard de venir à nouveau à Guise s'entretenir avec lui de l'emploi qu'il souhaite occuper dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui propose de se faire accompagner par madame Goffart pour examiner ce qui est possible à son sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 13 décembre 1861
Godin répond à Goffard que son idée d'approvisionnement à Reims ne l'intéresse pas. Il lui fait part de son regret que Goffard n'ait pas attendu le résultat de l'inventaire qui lui fut rendu la veille de son départ de Guise : 500 F de boissons ont été détournés de la consommation depuis le 1er septembre et il manque aussi des couvertures, draps et serviettes à la lingerie. En plus de cette faute grave de gestion, Godin signale à Goffard que son départ fait scandale, les créances arrivant de toutes parts. Godin conclut en indiquant que sa présence n'est plus désirée à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 22 décembre 1860
Godin estime que Goffard n'a pas les capacités pour occuper un poste de comptable dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, mais que ses connaissances en ajustage lui permettraient d'obtenir un emploi de surveillant d'atelier. Il demande à Goffard à quels émoluments il prétendrait pour l'emploi de surveillant d'atelier, qui s'exerce tous les jours de 6 heures du matin à 7 heures du soir avec deux heures pour les repos de 9 à 10 heures et de 2 à 3 heures.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Faton de Favernay, 5 octobre 1863
Godin demande au préfet de l'Aisne un rendez-vous la semaine suivante.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Perre, 11 octobre 1861
Godin demande à Perre s'il a les compétences pour exercer la direction du travail de la fonderie, quelle est son expérience et quel est le montant des appointements qu'il prétend obtenir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 7 mars 1858
Sur les conditions de rémunération de Jacques-Nicolas Moret. Godin expose à son cousin les nouvelles conditions de rémunération de l'emploi qu'il occupe à Guise. Godin et Moret avaient convenu d'appointements fixes de 3 600 F par an. Godin propose à Moret de lui verser 2 000 F d'appointements fixes, avec en plus 0,25 % du produit général des ventes de la manufacture et la somme des économies et des améliorations qui auraient été réalisées dans les ateliers pendant un an. Pour illustrer cette dernière part de rémunération, Godin prend l'exemple de la nouvelle manière de faire les boulons introduite par Moret, qui a porté sa rémunération à 4 253 F en 1857. Il précise finalement que la rémunération de Moret ne pourra être inférieure à 3 600 F.
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