FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (7) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 31 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin demande à Oudin-Leclère d'accuser réception de la somme de 15 000 F qu'il lui a envoyée le 25 juillet précédent. Il lui demande des explications sur l'enquête ordonnée par le tribunal et exprime sa crainte que sa femme ralentisse encore la procédure.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, vers le 31 juillet 1864
Jean-Baptiste André Godin souhaite obtenir l'avis de Cantagrel sur la cheminée qu'il lui a expédiée pour savoir comment orienter la production. Il lui propose de compléter avec d'autres cheminées l'exposition de son petit local avant de solliciter des architectes. Il lui demande de prendre le plus grand soin au déballage des cheminées. Sur les voussures en fonte de la charpente du vieux Louvre : Godin avait espéré que Cantagrel aurait pu voir la charpente par lui-même en soudoyant un gardien ; il lui explique que cela est en rapport avec ses émaux pour lesquels il va prendre un nouveau brevet et qu'il voudrait dire ce que seraient ces ouvrages en fonte avec ses procédés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 août 1864
Sur les voussures en fonte du vieux Louvre. Après réception d'une lettre du secrétaire de César Daly, Godin demande à Cantagrel de ne plus s'occuper de la question car son information sur la présence de fonte dans la charpente du vieux Louvre était sans doute erronée. Il lui explique que le mémoire de son nouveau brevet serait utile à Cantagrel dans son étude des cheminées. Il compte développer de nouvelles affaires avec ses travaux sur la chimie. Godin demande à Cantagrel quel est le plus ancien édifice de Paris dans lequel on pourrait trouver de la fonte, pour pouvoir l'évoquer dans son mémoire descriptif du brevet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 août 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin revient sur un argument de sa femme, lui reprochant d'avoir fait assister Marie Moret à la fête de l'Enfance de 1863. Godin demande à Favre s'il doit laisser la population du Familistère organiser à nouveau la fête ou s'il faut l'annuler pour ne pas fournir des arguments à ses adversaires, car Marie Moret devrait naturellement y assister. Il indique à Favre qu'il ne veut pas faire appel du jugement du tribunal de Vervins, car il ne veut pas perdre du temps : tant que le procès dure, le développement de son industrie s'accomplit au profit de la communauté. Il s'interroge sur les témoignages que sa femme pourra produire dans l'enquête et craint qu'elle ne fasse traîner encore les choses. Godin demande à Favre le moyen de la contraindre à avancer dans l'enquête. Il lui demande enfin s'il est bon qu'il produise des témoignages sur la conduite non irréprochable de sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 13 août 1864
Jean-Baptiste André Godin informe Cantagrel qu'il a reçu Grosselin et parlé avec lui d'éducation, et il le remercie de l'avoir recommandé à lui. Il lui annonce qu'il part le lendemain à Bruxelles et qu'il aura le plaisir de le voir là-bas ou bien de le voir à son retour à Guise accompagné de sa femme et de son fils. Il lui fait part de son souhait de voir Cantagrel venir dans l'année avec quelques-uns « de nos anciens amis ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 13 août 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin avertit Oudin-Leclère qu'il a donné ordre de lui verser la somme de 2 000 francs. Godin apprend d'Oudin-Leclère que l'enquête ne commencera qu'en novembre. Il lui demande de ne pas faire traîner l'affaire Hazard.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Boinet Lamouret et Cie, 13 août 1864
Jean-Baptiste André Godin demande la remise d'une somme de 2 000 F à monsieur Oudin-Leclère, à Vervins (Aisne).

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Cantagrel, 17 août 1864
Jean-Baptiste André Godin évoque sa rencontre à Bruxelles avec son frère François Cantagrel, qui lui a parlé d'une lettre de son correspondant relative à des cheminées en fonte qu'il a vues chez lui rue de la Coutellerie à Paris. Godin sollicite l'avis de Joseph Cantagrel sur ce modèle de cheminée. Il lui explique combien il est difficile de commercialiser un produit nouveau et prévient une de ses objections dont son frère lui a déjà fait part. Il établit un questionnaire sur les fonctionnalités et la commercialisation de la cheminée qu'il soumet à Joseph Cantagrel. Il lui demande en outre s'il peut lui communiquer les plans et coupes des maçonneries des cheminées telles qu'elles se font à Paris, et lui donner les indications d'installation de poêles de salle à manger.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 21 août 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Un certain Jacques a transmis des renseignements à Godin au sujet des manœuvres suscitées par son procès en séparation. Il prie André de demander à Jacques de lui écrire des lettres différentes sur les différents sujets dont Godin donne la liste. Il précise que les lettres de Jacques ne devront pas être mises sous enveloppe, mais écrites sur du papier sans en-tête sur lequel l'adresse sera rédigée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Norbert, 1er septembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. La domestique Augustine a proposé à madame Norbert d'aller voir Godin. Godin lui fait savoir qu'il serait flatté de discuter avec elle, qui connaît la vérité, pour empêcher les mensonges de certains. Il lui propose de la prendre en passant « à la croix des veneurs » dans sa voiture pour aller à Esquéhéries le lundi suivant. Il indique qu'il ne tient pas à ce qu'on le voit aller chez elle au Nouvion et lui demande de ne pas parler de leur rendez-vous.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 septembre 1864
Jean-Baptiste André Godin joint une lettre de monsieur Deleuze avec la facture qu'il demande. Sur un projet de chemin de fer passant par Guise. Cantagrel a parlé d'un Vauthier qui se serait occupé de cette question et Godin pense qu'il faudrait lui parler du projet qu'il lui a remis. Godin explique que les auteurs du projet spéculent sur le fait qu'ils vont trouver une compagnie pour apporter les capitaux et exécuter le projet si celui-ci est adopté. Godin doute que des capitaux soient disponibles et pense que la Compagnie du nord pourrait racheter leur projet [sans intention d'exécution]. Il se demande si Vauthier peut attirer l'intérêt d'une compagnie sur cette ligne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 29 septembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère de lui adresser la copie du jugement rendu dans son affaire de séparation. Il demande s'il peut effectuer à Guise les paiements dus à sa femme selon le jugement. Il demande des nouvelles de l'enquête ordonnée qui, pense-t-il, doit embarrasser sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 octobre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin s'inquiète de l'enquête et de la corruption de témoins par ses adversaires. Il évoque les témoins qu'il pourrait convoquer, dont la belle-sœur d'Esther Lemaire ou madame Brullé. Il demande en outre à Oudin-Leclère de clore l'affaire Machin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 24 octobre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin constate que l'affaire est tombée dans l'oubli. Il demande à Bertrand de relancer sa demande en déchéance du brevet Corneau frères auprès du tribunal civil de Charleville.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 octobre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin prend acte que sa femme interjette appel du jugement du tribunal de Vervins ordonnant une enquête. Il signale à Oudin-Leclère que sa femme ne renonce pas à l'argent qu'il lui donne et il lui envoie la citation [qu'elle lui a fait délivrer].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 4 novembre 1864
Godin annonce à Souplet qu'il répond avec retard au questionnaire de Duvergier de Hauranne qu'il lui a transmis. Il lui explique que s'il a demandé autrefois le silence sur son œuvre par crainte d'une critique prévenue contre lui, il n'en va plus de même aujourd'hui car il a obtenu des résultats. Il veut toutefois avoir un regard sur ce qui se publie sur le Familistère et il prie Souplet de lui indiquer quel usage veulent faire Duvergier de Hauranne et Jules Simon des informations qu'il communique, et pourquoi ils ne lui ont pas fait la demande directement. « Jusqu'ici à mon sens on a trop négligé l'étude des véritables conditions du progrès dans l'ordre matériel : car sans celui-ci le progrès dans l'ordre moral manque de base solide ; il n'est que passager, et est le privilège de quelques-uns. » Il exprime l'idée que l'architecture de l'habitation doit donner à tous les équivalents de la richesse « en leur faisant goûter les bienfaits des fruits du travail, sans péril pour le capital ». Sur les bienfaits de l'architecture nouvelle. Il l'informe qu'il a dû renoncer à l'inviter à la fête de l'Enfance mais il l'invite à venir passer une journée au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 5 novembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. À l'occasion de l'appel interjeté par sa femme du jugement du tribunal de Vervins ordonnant l'enquête, Godin souhaite expurger son dossier de pièces pouvant le mettre dans l'embarras.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 3 novembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin suppose que l'appel interjeté par sa femme du jugement du tribunal de Vervins ordonnant l'enquête, et même de l'ordonnance du président du tribunal qui défend la visite domiciliaire de l'appartement de Marie Moret permet à Esther Lemaire de prolonger le procès. Il pense qu'elle a jugé que les témoins qu'elle pourrait produire n'auraient pas le même effet que ceux de Godin. Il demande à Jules Favre ses instructions pour la suite de la procédure. Il décrit les institutions de l'enfance au Familistère, surveillées par Marie Moret : 600 personnes sont venues pendant les vacances assister à la répétition générale des méthodes d'éducation et d'enseignement du Familistère ; la crèche est organisée sur des bases nouvelles ; 30 enfants sont à la crèche, 45 à l'asile et 45 à l'école. Godin ajoute qu'il ne rentre plus dans les appartements qui ont servi de prétexte au procès, mais qu'il continue à travailler avec elle qui le seconde dans ses études de philosophie sociale qu'il publiera un jour.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal de l'Aisne, 19 novembre 1864
Jean-Baptiste André Godin souhaite insérer dans le Journal de l'Aisne une offre d'emploi pour 100 ouvriers ajusteurs, intitulée « Travail offert aux adultes, l'éducation pour leurs enfants ». Le texte de l'annonce décrit les logements du Familistère et l'organisation de l'éducation des enfants qui y résident, de la crèche jusqu'à l'apprentissage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 21 novembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin est sans nouvelles de Bertrand et se demande s'il doit se rendre à Charleville le 24 novembre 1864.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Emmanuel Duvergier de Hauranne, 21 novembre 1864
Jean-Baptiste André Godin répond à Duvergier de Hauranne en répondant au questionnaire sur les habitations ouvrières qui lui avait été soumis par Calixte Souplet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 27 novembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin indique à Bertrand qu'il n'a rien à ajouter au mémoire qu'il lui avait communiqué et à ses lettres à lui et à Dureteste des 26 janvier, 29 janvier et 6 février 1864, relatifs à la nullité de la certificat d'addition pris par Corneau frères sur le brevet de Haunet. Il lui confirme que Corneau frères se prétendent brevetés pour un calorifère qui est la contrefaçon d'un calorifère Joly. Il demande à Bertrand de le prévenir du jour de l'audience.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 28 novembre 1864
Auguste Oyon est entré en contact avec Jean-Baptiste André Godin grâce à l'offre d'emploi qu'il a publiée dans Le Journal de l'Aisne. Sur le Familistère et le projet de publication d'Oyon sur le sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 novembre 1864
Relatif à la conception et l'exécution de modèles d'une cheminée et de poêles à salle à manger. Ce travail implique la rédaction d'un certificat d'addition à l'un des brevets de Godin. Il lui rappelle sa demande de thermomètres pour mesurer la température des salles qu'il va ouvrir au Familistère pour le « nourrissat (sic) et le pouponnat ». Il fait remarquer à Cantagrel qu'il lui semble « que les phalanstériens seront les derniers à s'occuper du Familistère » et qu'il a correspondu avec Emmanuel Duvergier de Hauranne à l'occasion d'une étude souhaitée par le comité sur les logements ouvriers formé à l'initiative de Jules Simon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 29 novembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Delpech qu'il ne s'est pas occupé de l'affaire depuis que sa femme a interjeté appel du jugement du tribunal de Vervins, sinon en écrivant à Jules Favre à qui il a indiqué que la corruption était impuissante à fournir des témoins à ses adversaires. Godin estime que l'affaire sera plus simple qu'en première instance car sa femme a reconnu que les originaux des copies des lettres qu'elle avait produites contre lui n'avaient été vues par personne, et qu'ainsi, il ne reste à ses adversaires que des calomnies ou des attaques sur son adhésion au fouriérisme, au spiritisme, au magnétisme, à la polygamie ou à la polyandrie. Il indique à Delpech que le tribunal a envoyé les œuvres de Fourier en 6 volumes in-8 et les œuvres de Michel de Figanières au ministère public. Godin explique que les conseillers de sa femme ont conçu avec elle le projet de séparation après que Godin ait entrepris la construction du Familistère, dans l'espoir de partager avec elle ce qui lui reviendrait, et que dans cet objectif sa femme lui a rendu la vie difficile, au point qu'il s'est mis à habiter au Familistère à partir de la fin de 1861. Il regrette d'être ainsi tombé dans un piège car son appartement communiquait avec celui de Marie Moret, motif pour sa femme de fomenter un complot visant également son fils.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 décembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin fait parvenir par colis postal l'ensemble des pièces de son dossier. Godin attend la décision de la cour d'appel d'Amiens, espérant que celle-ci déboutera madame Godin de sa demande.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dureteste, 9 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Sur la demande de Godin de nullité de la certificat d'addition de Corneau frères. Godin demande à Dureteste si sa présence à Charleville est indispensable à la première audience. Godin indique que sa présence pourrait être utile pour montrer que leur calorifère est la copie de calorifères se trouvant dans le domaine public et que leur certificat d'addition n'apporte aucune amélioration à ceux-ci, bien au contraire. Sur la possible nomination d'experts dans l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dureteste, 10 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Il complète la lettre qu'il a envoyée la veille en fournissant à Dureteste d'autres arguments contre la prétention de Corneau frères à être inventeurs du calorifère à buse mobile et à enveloppe percée qui se fabriquent depuis 30 ans en Belgique et dans le nord de la France.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Président du tribunal civil de Charleville, 21 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Après l'audience qui ne lui a pas semblé faire une lumière suffisante sur la question, Godin expose de façon détaillée les arguments en faveur de sa demande en nullité de la certificat d'addition de Corneau frères. Il recommande au président du tribunal de confier l'expertise, si elle est décidée, à des personnes compétentes, de préférence à Paris où l'on trouve tous les appareils de chauffage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 20 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin joint à son courrier deux lettres prêtes à être envoyées au président du tribunal civil de Charleville. Son correspondant devra choisir l'une d'entre elles et l'envoyer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Président du tribunal civil de Charleville, 20 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Après l'audience à l'issue de laquelle le tribunal semblait incertain, Godin demande au président du tribunal de confier l'expertise, si elle devait avoir lieu, à des personnes compétentes étrangères aux localités habitées par les deux parties, par exemple à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 23 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Sur la nomination d'experts : Godin annonce à Bertrand qu'il n'a pas de motif à récuser Allez frères, le plus fort négociant en France pour les appareils de chauffage. Il regrette de ne pas voir figurer dans la liste des personnes réputées dans les sciences physiques et chimiques comme le chimiste Barreswill. Il fait observer qu'Alcan, du Conservatoire des arts et métiers, est spécialiste de filature et indique qu'il ne connaît pas Jousselin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 26 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin fait parvenir à Cantagrel le jugement du tribunal [nommant les experts]. Il lui demande ce que valent les experts nommés. Il précise que c'est Allez l'aîné qui est nommé. Il lui demande s'il connaît un avoué qui pourrait s'occuper de l'expertise et à qui son avoué de Charleville transmettrait le dossier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Faton de Favernay, sous-préfet de Vervins, vers le 26 décembre 1864
Godin répond à une demande de renseignements sur le Familistère destinés au préfet de la Somme. Godin demande des précisions sur les points à traiter et promet de lui envoyer une note dans deux ou trois jours.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delbruck, 29 décembre 1864
Godin informe Delbruck que Cantagrel lui a écrit au sujet d'un pèlerinage au Familistère de quelques amis de Paris. Delbruck voudrait recevoir une invitation de la part de Godin. Godin lui explique qu'il ne refusait pas les visites mais exigeait de ses visiteurs le silence sur ce qu'ils avaient vu, et qu'il espère d'autant plus la visite de Delbruck qu'il va rouvrir la crèche du Familistère en janvier 1865. Godin expose à Delbruck la question d'un biberon à potage qu'il cherche à mettre au point.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 29 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin demande à Bertrand d'envoyer à Cantagrel au 2 rue de la Coutellerie à Paris le dossier de l'affaire qu'il remettra à son avoué.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 31 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Après l'envoi du dossier de l'affaire, Godin est en attente des réflexions de Delpech. Il sollicite des informations sur la Société industrielle d'Amiens qui lui a adressé des demandes de renseignements sur le Familistère, également objet de l'intérêt du préfet de la Somme. Il lui demande en particulier le nom du rapporteur de la commission sur les logements ouvriers, s'il s'agit d'un homme de progrès ou un homme auquel les idées neuves peuvent faire peur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 31 décembre 1864
Godin annonce à Cantagrel qu'il a reçu une proposition sérieuse de construction d'appareils de chauffage au gaz ; la proposition pourrait hâter la fondation d'un magasin de vente à Paris, dans laquelle s'engagerait un monsieur Joudrain, ancien marchand de combustible, résidant au 6 rue de la Feuillade. Godin demande à Cantagrel d'aller voir les personnes que Joudrain a désignées comme références : son successeur, madame veuve Pillon au 5 rue Lafayette, à laquelle il a succédé, et Henry Desmarais, négociant rue des Minimes à Paris. Il l'informe qu'il a écrit à Jules Delbruck pour l'inviter au Familistère et l'assurer qu'il ne repoussait pas les visiteurs mais leur demandait le silence sur son œuvre ; Godin ajoute que ses embarras domestiques ne favorisaient pas l'accueil des visiteurs. Il demande à Cantagrel s'il doit écrire à François Barrier et quels sont les amis qui se joindraient à lui pour venir à Guise. Il lui adresse ses vœux pour 1865 ainsi qu'à sa femme et à son fils.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Faton de Favernay, 31 décembre 1864
Godin communique au préfet de Vervins un mémoire sur le Familistère qui, espère-t-il, satisfera le préfet de la Somme.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Petit, 4 janvier 1865
Godin adresse à son correspondant, sur la recommandation d'Alphonse Delpech, des renseignements sur le Familistère, ainsi qu'une copie du mémoire qu'il a envoyé au sous-préfet de Vervins pour le préfet de la Somme avec une photographie du Familistère dans son état actuel, sur laquelle il lui fait observer que se trouvent des baraques et des matériaux liés à la construction d'un édifice affecté au soin et à l'éducation de tous les âges de l'enfance en face du pavillon central, de manière à former une place publique entourée de tous les bâtiments. Godin lui rappelle qu'il avait déjà correspondu avec lui sans comprendre qu'il agissait au nom de la Société industrielle d'Amiens.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Guyard, 4 janvier 1865
Godin accuse réception de la lettre de Guyard du 9 décembre 1864 qui lui communiquait ses Lettres aux gens de Frotey sur une commune modèle. Il félicite et encourage Guyard pour la tâche laborieuse et difficile qu'il a entreprise, « dans laquelle l'amour du bien doit être constamment au niveau du savoir-faire exigé par des causes permanentes de dissolution du bien accompli ». Il lui adresse une souscription de 10 F pour les Lettres déjà parues.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 4 janvier 1865
Godin annonce à Delpech qu'il a envoyé à Petit la copie du mémoire sur le Familistère qu'il avait rédigé pour la Société industrielle d'Amiens établie à son intention, envoi auquel il a joint une photographie de l'état actuel du Familistère. Il l'invite à demander à Petit communication de ces pièces. Il lui suggère de faire savoir à Jules Favre que la Société industrielle d'Amiens s'intéresse au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 janvier 1865
Godin remet à Cantagrel 1 066,65 F en paiement de ses émoluments et pour des annuités de quatre brevets et d'une patente anglaise. Godin explique à Cantagrel qu'il n'est pas sûr de devoir proroger la patente anglaise. Il demande à Cantagrel de soumettre à monsieur de Fontaine-Moreau la patente anglaise et le brevet français qui l'a précédée, ainsi que les brevets sur la cheminée et celui sur l'application des émaux pour voir s'ils pouvaient être patentés en Angleterre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 janvier 1865
Sur la visite d'Auguste Oyon au Familistère. Jean-Baptiste André Godin lui demande si, à l'occasion de son passage à Saint-Quentin, il pourra voir Calixte Souplet et l'inviter à venir avec lui passer deux ou trois jours au Familistère, et examiner si son institution « peut déjà avoir des titres aux sympathies des hommes de progrès et si elle peut trouver des défenseurs devant l'opinion ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Joudrain, 14 janvier 1865
Godin accuse réception des lettres de Joudrain des 26 décembre 1864 et 2 janvier 1865. Jean-Baptiste André Godin indique avoir étudié le système de chauffage au gaz proposé par monsieur Jacquet, qui lui semble très coûteux en combustible et doit être encore étudié. Sur le projet d'établissement d'une maison de vente des appareils Godin-Lemaire à Paris : Godin s'interroge sur le manque d'expérience de Joudrain dans ce commerce, différent de celui des combustibles ; il souhaite que Joudrain participe au capital de l'affaire. Dans le post-scriptum, Godin demande l'adresse de l'agent de la maison de vins de Reims que Joudrain lui a recommandée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 18 janvier 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à une lettre recommandée de son frère lui reprochant que ses ouvriers partent travailler à Guise. Godin lui fait observer que depuis longtemps des ouvriers de Guise sont partis chez lui à Étreux, mais que des salaires plus élevés à Guise les attirent et que la solution est d'élever les salaires à Étreux. Il lui signale qu'une difficulté plus grande va surgir, c'est la baisse des prix des marchandises en raison de la concurrence. « Le passé rend l'avenir difficile » : Godin lui rappelle qu'il a cherché à l'associer à son entreprise mais que son frère a « préféré l'indépendance d'une triste concurrence ». Il ajoute que la menace d'une liquidation de sa fonderie par son frère ne le regarde pas. « Je ne professe le dédain pour personne, mais j'ai un certain mépris pour certains actes qui sans doute ont toujours été parfaitement justes à tes yeux. » Godin se refuse à lui donner des conseils ou à lui faire des propositions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 21 janvier 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin rappelle à Bertrand qu'il lui a communiqué l'adresse de Cantagrel pour lui envoyer le dossier de l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 23 janvier 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à la sollicitation de son frère, qui lui demande s'il veut racheter des marchandises et des matières premières de sa fonderie : il veut bien reprendre les matières premières et vendre à son profit les marchandises fabriquées. Il lui signale qu'il n'a pas répondu à sa précédente lettre car il ne le devait pas : « Il est des cas dans la vie où les explications sont inutiles. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 24 janvier 1865
Sur la liquidation de la fonderie de Barthélemy Godin. Jean-Baptiste André Godin rappelle à son frère que son intention de liquider son entreprise remonte à plusieurs années et lui fait observer qu'il pourrait éviter de lui servir des phrases entortillées et des insultes pour lui demander de l'aide dans cette liquidation. Jean-Baptiste André Godin voudrait d'abord qu'il soit reconnu qu'il n'est pour rien dans la fondation de la fonderie de son frère, concurrente de la sienne, pas davantage que dans sa ruine, et qu'il a même renoncé à le poursuivre pour contrefaçon et surmoulage. Godin veut bien étudier les propositions de son frère sur le rachat de marchandises et de matériel. Il l'avertit toutefois qu'il ne fera que le strict nécessaire si son frère continue à penser, comme il l'a exprimé dans sa lettre du 19 janvier, qu'il est cause de sa ruine, car il vaut avant tout sauvegarder les intérêts de la population du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 janvier 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Godin craint que la loi anglaise, qui ne prévoit pas de certificats d'addition, l'oblige à des dépenses importantes pour protéger le procédé d'application des émaux par voie sèche et les modèles de ses cheminées. Il demande à Cantagrel de voir de Fontaine-Moreau et Armengaud à ce sujet.
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