FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Moret_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 41 (3) (Correspondance active de Marie Moret)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Chemiserie spéciale, 27 juillet 1887
Commande de nœuds de caoutchouc, en « belle soie grise argentée ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marshall Stevens, 14 octobre 1887
Marie Moret remercie son correspondant pour les documents sur la construction du canal maritime de Manchester, à propos duquel elle avait sollicité Johnston. Puisque la souscription aux actions du canal est close, elle voudrait savoir s'il existe un marché des valeurs du canal de Manchester comme il en existe un pour le canal de Panama ou celui de Corinthe, renseignement que son banquier n'a pas encore obtenu d'Angleterre.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa lettre. Elle l'informe que madame Brullé a été heureuse d'avoir de ses nouvelles et qu'elle compatit à la perte de son enfant de 6 ans, elle qui craint la perte imminente de son mari. Elle explique à Demeur qu'elle est « mère par ma sœur » qui a eu trois petites filles, dont 2 ont disparu à l'âge de 2 et 4 ans, et qu'elle éprouve « le sentiment de l'isolement et du vide, quand on perd le compagnon de toute l'existence ». Elle évoque le souvenir de leur fréquentation à Laeken il y a 25 ans. Elle demande à Demeur s'il est devenu spiritualiste comme le fut Godin. Elle lui annonce qu'elle lui écrit une deuxième lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa double lettre de la veille. Elle fournit à Demeur des indications complémentaires sur la Société du Familistère et la succession de Godin en vue de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère. Elle lui explique que la Société du Familistère a été enregistrée à Molenbeek-Saint-Jean le 19 août 1880, que la publication légale a été faite dans le Moniteur belge du 30 août 1880 avec la mention des apports de Godin, et que les modifications apportées aux statuts ont été déposées et publiées en 1882, 1885 et 1888. Elle ajoute que l'achat par la Société du Familistère d'un terrain attenant à l'usine de Laeken aux hospices de Bruxelles lui semble une preuve supplémentaire que la Société du Familistère est reconnue en Belgique.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 28 février 1888
Marie Moret explique à Demeur qu'elle a été élue administratrice-gérante par les associés de l'Association par 85 voix sur 89 votants, que la réorganisation de la gérance est en cours et que la succession de Godin est en voie de règlement. Elle s'adresse à Demeur au sujet de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère ; elle cite à ce propos une lettre d'un employé de l'usine de Laeken et une lettre du notaire de Guise Aimé Flamant ; elle signale à Demeur le nom et l'adresse d'un notaire, Gustave Éliat au 59 rue Neuve à Bruxelles. Elle informe Demeur que le couple Brullé vit à Saint-Mandé, qu'Alexandre Brullé est atteint de paralysie grave depuis plusieurs années et qu'il est soigné par sa femme, elle-même de santé fragile.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Aimé Flamand, 20 janvier 1888
Marie Moret remercie Flamant pour son concours à la cérémonie de funérailles de Godin. Elle souhaite que la réunion d'inventaire ait lieu mercredi prochain, jour qui conviendrait à messieurs Ganault et Ringuier.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Aimé Flamand, 29 janvier 1888
Sur le lancement des opérations d'inventaire des biens de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 3 janvier 1888
Marie Moret remercie Tisserant et sa fille pour leurs lettres. Elle adresse à la famille Tisserant les vœux de bonheur de la famille Godin-Dallet. Elle l'informe du décès d'Émile Godin, mort la veille à 10h00 d'une congestion pulmonaire, et qui laisse 3 enfants de 9, 7 et 5 ans. Elle lui explique que Godin supporte l'événement « avec la profondeur de sentiment et de résignation d'un homme qui a depuis longtemps pesé et jugé ce que nous appelons vie et mort par ici ».

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 9 décembre 1887
Marie Moret demande des nouvelles de son correspondant et s'il est délivré de l'affaire de Brouvelieures. Elle lui raconte que les affaires et les visites les ont obligées à quitter Lesquielles depuis longtemps et que le mauvais temps les emprisonne désormais. Elle évoque sa bonne réponse à une question d'intérêts soulevée par Godin. Elle lui indique que le numéro du 2 octobre du Devoir publie le compte-rendu de l'exercice 1886-1887 de l'Association et traite des « petits embarras que des anarchistes cherchaient à créer à l'Association ». Elle lui explique que des « attaques d'une certaine presse », qui durent depuis juin 1887, cherchent à exciter les rivalités, que monsieur Barbary a été évincé de l'Association, mais qu'il réside toujours à Guise, où les bruits courent qu'il serait devenu « le séide d'Émile ». Elle lui annonce que Godin prépare la rédaction de son volume La République du Travail, dont des extraits ont été publiés dans le Devoir depuis le 20 novembre 1887. Elle lui demande des nouvelles de sa famille et ce qu'il pense de l'avenir du pays. Elle lui transmet les amitiés de Godin (« André ») et d'Émilie Dallet ainsi que le souvenir de Marie-Jeanne Dallet, et elle présente ses respects à madame Tisserant et à Marguerite Tisserant.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 10 mars 1887
Réception de la copie d'un testament et des modifications proposées par Tisserant. Marie Moret remercie Tisserant en son nom et au nom de Godin. Elle signale à Tisserant qu'elle a rêvé de lui la nuit précédente. Elle fait référence à la dernière lettre de Tisserant qui évoque la brave attitude des populations de l'Est. Elle transmet à Tisserant les meilleurs sentiments de la famille Godin-Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 15 février 1888
Marie Moret indique à Tisserant lui avoir retourné, la veille, 3 lettres à Nancy. Elle l'informe du décès brutal de monsieur Ringuier, dans la nuit de son retour à Paris, d'une congestion cérébrale. Elle en informe Ganault. Elle évoque la publicité légale à la ratification de la nomination de M. Dequenne en qualité de gérant désigné, prononcée dans la dernière assemblée générale. Elle interroge son correspondant sur la manière de procéder à cette publicité ; faut-il la faire immédiatement ou bien attendre que le gérant-désigné devienne gérant, comme le pense Aimé Flamant. Elle transmet ses sentiments à Tisserant et à sa fille Marguerite qu'elle remercie pour sa lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 21 janvier 1888
Marie Moret confirme la lettre d'Émilie envoyée la veille ainsi que son télégramme expédié ce jour. Elle explique à Tisserant qu'elle espérait ne pas avoir à assumer la charge de la gérance de l'Association et qu'elle avait accepté que Godin écrive dans son testament qu'elle aurait à publier ses manuscrits et éditer Le Devoir ; elle ajoute qu'elle doit achever le dernier ouvrage de Godin mais qu'on la presse de prendre la gérance pour éviter « l'inquiétude, l'insécurité, un trouble profond ». Elle exprime son inquiétude et sollicite les conseils de Tisserant. Elle explique qu'elle aurait voulu partir en Suisse ou à Jersey avec Émilie et Jeanne « pendant le retour de la période de 89 à 93 » : « J'ai une épouvante puérile, maladive du retour de ces terribles années. Guerres civiles ; guerres étrangères, bouleversements sociaux surtout, je redoute tout, et nous avons déjà eu les anarchistes ici ! » Elle imagine que Dequenne aurait été nommé administrateur-gérant et Pernin gérant désigné (car monsieur André est simple participant). Elle demande pourquoi il est besoin d'avoir une gérante fictive alors qu'elle voudrait se vouer à la publication des manuscrits inédits de Godin et à la rédaction d'une biographie de celui-ci. Elle affirme qu'à côté de la gérante fictive, André et Dequenne seront les gérants réels, déchargés de la responsabilité illimitée qu'elle devrait assumer. Elle précise que l'assemblée générale qui doit l'élire aura lieu le dimanche 29 janvier. Elle demande à Tisserant de l'éclairer sur sa responsabilité en tant que gérante, en particulier si l'Association devait subir des pertes financières, et exprime sa crainte de devoir être un jour à la charge d'autrui. Dans le post-scriptum, elle transcrit le télégramme qu'elle lui a adressé et l'informe qu'à la demande de Gaston Ganault, Aimé Flamant va organiser la réunion d'inventaire de la succession de Godin le mercredi suivant.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle lui demande si elle ne doit pas être assistée par un ou deux conseillers de gérance et par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter. Sur le notaire chargé de la succession : Marie Moret évoque d'éventuelles difficultés entre Aimé Flamant, qui a marié Godin et Moret en qualité de maire de la ville, chargé de la succession d'Émile et chargé du testament de Godin par la Société du Familistère, et Oury, que Godin avait choisi pour notaire.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 23 janvier 1888
Sur la volonté de Godin que soit publié le contenu de son testament dans les colonnes du journal Le Devoir. La veuve d'Émile Godin « s'émeut, selon Marie Moret, des blâmes pourtant contenus et je dirais presque indirects qui atteignent son mari et elle-même sans doute. Elle a trois petits enfants qui pourront lire cela ». Marie Moret réfléchit à sa demande de « laisser sous quelques points de suspension certains passages ? ou certains mots ? ». Elle transmet à Tisserant les passages qui pourraient être blessants pour la veuve d'Émile, bien que celle-ci n'ait pas directement donné d'indications à Marie Moret. Il est enfin question de l'inventaire de succession à réaliser. Dans le post-scriptum, elle accuse réception d'un télégramme de Tisserant.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 26 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que les opérations d'inventaire vont commencer le mercredi 1er février 1888 et elle lui fait part de ses craintes sur des réclamations qui pourraient être formulées sur la donation réciproque des époux Godin-Moret et sur sa fortune personnelle. Sur la créance hypothécaire : « Cette dette me répugne. » Elle aimerait que Tisserant puisse vivre ici un temps comme autrefois ; elle lui explique que les préoccupations d'affaires liées à la succession lui sont odieuses. Sur l'emprunt hypothécaire. Elle envoie ses compliments et ceux de sa sœur et de sa nièce à la famille Tisserant.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret remercie Tisserant pour sa lettre du 28 février 1888. Elle est résolue à réorganiser la gérance mais ne veut pas réaliser son projet en « casse-cou ». Elle lui explique que Ganault pense que le changement ne peut advenir qu'après le règlement complet de la succession de Godin. Elle veut, en attendant, conférer à Eugène André la qualité d'associé, projet auquel pourraient s'opposer les trois « dissidents » ; elle expose le projet de modification des statuts pour conférer le titre d'associé à ceux qui ont travaillé 25 ans consécutivement au service de l'Association ; elle demande à Tisserant s'il confirme son accord pour un tel changement ; elle l'informe qu'elle est résolue à accomplir cette modification car Dequenne ne veut pas être gérant définitif et que Pernin ne doit pas devenir gérant, et que l'idée d'un triumvirat pourrait faciliter l'acceptation de ce changement ; elle fait valoir que Godin était favorable à une gérance partagée, plus efficace qu'une gérance individuelle.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 janvier 1888
Marie Moret, occupée par la prochaine assemblée générale de l'Association du Familistère, remercie brièvement Tisserant pour sa lettre du 25 janvier 1888. Elle lui demande s'il pourra venir à Guise quelques jours à partir du 3 février et que sa visite est attendue par messieurs Ganault et André, et par elle-même, Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Elle l'informe que les opérations d'inventaire commenceront le 2 février et qu'elle pourrait retenir Ringuier et Ganault s'il arrivait dès le 3 février pour qu'ils discutent ensemble au cas où des incidents se produisaient au cours de l'inventaire. Elle lui annonce : que le conseil de famille des enfants d'Émile a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin et ancien homme d'affaires d'Émile, a été nommé subrogé tuteur et assistera à l'inventaire ; que Ganault et Ringuier séjourneront à Guise trois jours et qu'ils ne feront venir Falaize qu'en cas d'incident ; que Dequenne, probable futur gérant désigné de la Société du Familistère, représentera celle-ci accompagné de monsieur André, le plus au courant des affaires de l'usine. Sur la modification de la raison sociale de la Société du Familistère : Veuve Godin et Cie au lieu de Godin et Cie.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, vers le 20 février 1888
Marie Moret informe Tisserant que le nécessaire se fait pour la publication de la nomination du gérant désigné, conformément à ses indications. Elle explique à Tisserant qu'elle a retrouvé un peu de sommeil en prenant définitivement le parti de transmettre la gérance, et que c'est pour elle une nécessité afin d'avoir le temps de publier les manuscrits de Godin. Elle donne l'exemple de Ringuier pour évoquer l'incertitude du lendemain. Elle explique ensuite qu'André, Dequenne et Pernin sont d'accord pour prendre ensemble la gérance de la Société et qu'une modification des statuts est nécessaire. Elle prend pour exemple le magasin Le Bon Marché, Veuve Boucicaut et Cie, qui vient de passer d'une commandite simple à une commandite par actions. Elle informe Tisserant qu'André, Dequenne et Pernin pensent consulter Vavasseur sur cette question, projet dont elle informe également Ganault. Elle lui transmet les compliments d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alfred Falaize, 8 février 1888
À la demande de Ganault, l'un des exécuteurs testamentaires de Godin, Marie Moret informe Falaize qu'il recevra le lundi suivant une lettre de sa part.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ambroise Rétout, 16 octobre 1887
Marie Moret accuse réception avec retard de la lettre de Rétout du 12 septembre et du discours qu'il a prononcé à une distribution des prix. Elle lui transmet le souvenir de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à André Daly et Cie, 26 février 1888
Marie Moret informe son correspondant qu'elle ne souhaite pas s'abonner au journal Matériaux et documents d'architecture et qu'il est donc inutile de lui en envoyer des numéros.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Angéline Bernardot, 5 février 1888
Marie Moret remercie madame Bernardot pour le prêt de la croix de la Légion d'honneur de son mari et pour être allée à Saint-Quentin à sa place.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 6 février 1888
Marie Moret annonce à Piponnier que le vote dans les écoles, initialement prévu pour le mois de janvier, devait avoir lieu demain. Elle l'informe que François Bernardot ne pourra y assister et elle demande à Piponnier de dire à celui-ci que la commission procédera au renouvellement de ses pouvoirs ultérieurement.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Armand Grebel, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Grebel pour son télégramme du 18 janvier 1888, en son nom, en celui d'Émilie Dallet et en celui de Marie-Jeanne Dallet, qui est désormais plus grande que sa mère. Elle lui explique qu'elle n'a pu répondre plus tôt en raison des occupations qui l'accablent. Elle l'assure qu'elle est proche de lui par la pensée : « "La pensée fait la présence" dit Swedenborg, "et l'amour fait la conjonction" ». Elle lui demande de ses nouvelles et elle imagine qu'un jour elle pourrait aller en voyage près de chez lui qui habite dans le pays de la famille Dallet. Elle ajoute que Marie-Jeanne Dallet est grande, qu'elle va toujours à l'école et qu'elle a quinze ans.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Briol, 9 mars 1887
Renvoi de trois dessins de chapeaux, dont Marie Moret garde copie. Elle souhaite commander le chapeau en paille forme n°37, dont un croquis figure en marge du folio, avec doublure en velours noir et garniture en plumes d'autruche blanches. Elle envoie 75,85 F en règlement du chapeau.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Briol, 20 octobre 1887
Demande l'envoi d'échantillons de rubans écossais et de rubans en moire à deux tons.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Briol, 22 octobre 1887
Réception des échantillons de rubans. Marie Moret prie Briol de lui donner des renseignements sur un chapeau de forme n°243.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Briol, 25 octobre 1887
Renvoi de dessins de chapeaux et d'échantillons de ruban, et commande du chapeau de forme n°243. Marie Moret donne des indications sur la confection. Elle envoie un mandat postal de 60,25 F en paiement du chapeau.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Briol, 28 septembre 1887
Marie Moret souhaite obtenir, comme à chaque saison, les « modèles de chapeaux ronds, genre légèrement masculin, le plus convenable pour une personne portant les cheveux courts ». Elle souhaite obtenir une description des modèles ainsi que leur prix.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 17 février 1888
Marie Moret explique à Fabre qu'elle n'a pas répondu à trois lettres d'Édouard de Boyve : celle du 10 janvier 1888 annonçant à Godin qu'il avait rompu ses relations avec Fougerousse ; celle du 16 janvier 1888 présentant ses condoléances à Godin à la suite du décès d'Émile Godin ; celle du 22 janvier 1888 à Marie Moret dans laquelle il évoque son désir de voir le Familistère et rencontrer son fondateur. Marie Moret demande à Fabre d'accompagner de Boyve au Familistère. Elle l'informe qu'elle a écrit à Anseele à son propos et à celui d'Édouard de Boyve et de L'Émancipation. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; Fabre et Neale ont les mêmes idées sur son rôle ; sa gérance ne peut être que transitoire ; elle est une gérante fictive ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle fait référence à une lettre de Fabre à Émilie Dallet évoquant les photographies de la famille Godin-Moret-Dallet : elle lui explique qu'elle cherche à faire tirer de nouvelles épreuves d'un portrait photographique de Godin exécuté il y a une douzaine d'années, meilleur que le portrait paru dans Le gouvernement... « qui ne m'a jamais plu » ; elle lui enverra ce portrait avec les portraits d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 20 janvier 1888
Marie Moret annonce à Fabre le décès de Jean-Baptiste André Godin et lui signale que Le Devoir publie un compte-rendu des funérailles. Elle, Émilie et Marie-Jeanne Dallet compatissent avec Fabre qui a perdu son fils. « PS. Les grandes difficultés successorales redoutées de la part d'Émile ne sont plus à craindre ; mais on me presse d'accepter la gérance et j'aurais tant voulu me conserver exclusivement aux publications de mon mari et garder ma liberté de séjour et d'action !! Je suis harcelée par les plus diverses préoccupations. »

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Benoît Malon, 24 février 1888
Marie Moret remercie Malon pour sa lettre du 18 janvier 1888 ; elle exprime à Malon le sentiment que provoque en elle la perte de Godin. Elle le remercie également pour l'article que la Revue socialiste de février 1888 a consacré à Godin ; elle lui demande toutefois de rectifier une inexactitude dans une note relative aux croyances mystiques et spirites que Godin aurait professées « dans les dernières années de sa vie » : il était déjà spiritualiste en 1856. Elle lui fait part de l'estime et de l'affection que Godin avait pour lui, qu'il aurait voulu accueillir au Familistère ; elle souhaite que la santé de Malon, désormais dans le Midi, se rétablisse.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Bernard Steüer, 25 février 1888
Sur le mausolée de Godin. D'après Ringuier, Steüer a proposé de soumettre un projet pour le mausolée de Godin. Marie Moret lui précise que ceux qui veulent présenter un projet au conseil de gérance de la Société du Familistère, à elle-même et à l'exécuteur testamentaire de Godin le font à leurs risques et périls. Elle l'informe qu'en raison de la neige, le plan de la partie du jardin où s'érigera le mausolée ne sera achevé que la semaine suivante. Suivant le désir de Ringuier, Marie Moret donne à Steüer des indications sur la pensée de Godin : « Il était en outre profondément spiritualiste et savait bien que son tombeau ne recèlerait que la partie grossière de son enveloppe matérielle. Il serait donc bon que son mausolée indiquât ces traits généraux. » Elle propose de lui envoyer quelques brochures de Godin et lui précise qu'elle possède un buste en bronze de Godin réalisé par Tony-Noël et qu'elle correspond avec ce dernier à propos du mausolée.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Bossand, Blanchard et Cie, 25 mai 1887
Marie Moret envoie un mandat postal de 35 F et commande un caoutchouc blanc pour cocher.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Caroline de Barrau, 2 mars 1887
Marie Moret accuse réception du 15e bulletin de l'Œuvre des libérées de Saint-Lazare et lui remet 30 F en mandat postal pour régler ses cotisations au périodique.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Caroline de Barrau, 13 avril 1887
Marie Moret exprime le plaisir que l'annonce de la visite de Caroline de Barrau fait à elle-même, à Godin et à sa sœur Émilie Dallet, veuve avec une enfant, qui se consacre officieusement à la surveillance générale des services de l'enfance du Familistère et qui a remarqué ses articles dans L'École maternelle. Elle lui signale la notice « À nos correspondants » parue dans le numéro du Devoir de la semaine, relative aux visites du Familistère. Elle indique qu'il serait préférable que la visite ait lieu en juin car la famille Godin-Dallet pourrait être au Mont-Dore en juillet, et un jour non férié pour qu'elle puisse voir les écoles en pleine activité.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Dollez, 24 janvier 1888
Marie Moret demande à Dollez la note de ses honoraires des soins prodigués à Jean-Baptiste André Godin. Elle le remercie pour son dévouement : « De cela, Monsieur, je vous suis reconnaissante du fond du cœur et n'oublierai jamais ce que vous avez été pour nous au moment où l'âme de cet homme, qui sera un des personnages marquants de ce siècle, se dégageait du corps dans une agonie sereine et s'en retournait, confiante, vers Celui qui voit le fond des cœurs. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Lemonnier, 1er mars 1888
Marie Moret envoie à Lemonnier la pétition n° 10 revêtue de 238 signatures. Elle lui explique que la pétition n° 11 ne lui a pas été nécessaire et qu'elle l'a placée dans le dossier de la paix.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Lemonnier, 5 février 1888
Marie Moret accuse réception d'une lettre de Lemonnier du 26 janvier 1888 accompagnée de deux exemplaires imprimés de la pétition à faire signer par les membres de la Société de paix du Familistère. Elle lui retourne la minute de la pétition reçue le 31 janvier, signée par elle pour Godin, ancien président de la société, par elle-même, et par François Bernardot, vice-président de la société. Elle lui annonce que la pétition va être mise en circulation au Familistère ; elle lui demande si un âge minimal est requis et s'il faut faire légaliser les signatures obtenues.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Lemonnier, 23 février 1888
Marie Moret informe Lemonnier que sa pétition sera présentée à la Société de paix du Familistère le mercredi 1er mars.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Lemonnier, 23 janvier 1888
À propos d'une signature de Godin sur une pétition et de l'avis de Gustave Rouanet à ce sujet. « Au milieu de la cruelle épreuve que je traverse et des questions de toutes natures qui m'assiègent, j'ai besoin, Monsieur, que mes amis pensent pour moi et veuillent bien m'indiquer explicitement ce que j'ai à faire. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Clovis Degon, 25 février 1888
Marie Moret informe Clovis Degon que l'exécuteur testamentaire de Godin est Gaston Ganault, député de l'Aisne résidant au 46, rue Notre-Dame des Champs à Paris, mais qu'il n'est pas fait mention de lui dans le testament de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edmond Potonié-Pierre, 31 mars 1887
Marie Moret informe madame Potonié-Pierre qu'elle ne peut lui fournir un emploi.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edmond Turquet, 24 février 1888
Marie Moret informe Edmond Turquet qu'elle a répondu à monsieur Lefèvre qu'elle ne peut augmenter le personnel de l'Association.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Champury, 24 décembre 1887
Sur le décès de la mère de Champury : Marie Moret présente ses condoléances et celles d'Émilie Dallet à Champury, à sa femme et à sa sœur. Elle lui transmet tout de même les vœux de nouvel an de la famille Godin-Dallet.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Boyve, 23 février 1888
Marie Moret retourne à de Boyve une lettre en anglais de monsieur Raymond. Elle lui explique qu'elle préfère lire cette lettre en français dans L'Émancipation plutôt qu'avoir à la traduire, et qu'il la croit plus forte qu'elle n'est. Elle n'aspire qu'au repos, à la paix et au recueillement absolu pour pouvoir publier les manuscrits de Godin ; elle laisse à Fabre et à de Boyve la responsabilité de direction du mouvement coopératif.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard et Élisa Champury, 2 mars 1888
Marie Moret remercie le couple Champury pour leurs lettres des 17 janvier et 11 février 1888, auxquelles elle n'a pu répondre plus tôt en raison des occupations qui l'accablent. Elle leur explique qu'elle espère que « bonne, modeste et touchante » Armide puisse trouver un emploi dans les services du Familistère. Elle assure Édouard Champury qu'il a eu des successeurs au Devoir mais pas de vrais remplaçants : « Nul n'a été comme vous de cœur avec mon mari. » Moret et Émilie Dallet s'associent au sentiment de Champury « contre l'œuvre démoralisante de certains journaux et certains romanciers, hélas ! déplorablement nombreux », et elle le remercie de lui avoir signalé le nouveau livre de Sully Prudhomme, Le bonheur. Elle transmet les amitiés de la famille Moret-Dallet à la famille Champury, « y compris le grand Albert ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Raoux, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Raoux pour sa lettre du 5 février 1888, à laquelle elle répond tardivement en raison des occupations qui l'accablent. Elle le remercie pour sa photo-biographie et la collection de brochures qu'il lui a envoyées. Elle lui annonce qu'elle lui enverra un portrait photographique de Godin réalisé il y a douze ans ainsi qu'un portait d'elle-même.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 16 février 1888
Marie Moret accuse réception de la brochure de la traduction en flamand des Pionniers de Rochdale, qui a été reçue le matin suivant la mort de Godin. Elle évoque la rencontre de Godin et d'Anseele. Sur un projet de visite du Familistère par Anseele pendant les deux jours de Pâques : à la différence du Vooruit, qu'il est préférable de visiter le dimanche et les jours fériés, il vaut mieux visiter le Familistère en pleine activité un jour de la semaine. Elle propose à Anseele de lui offrir l'hospitalité au Familistère. Elle remercie le Vooruit d'avoir inscrit le nom de Godin sur un des cartels de sa grande salle « parmi ceux des grands hommes que le peuple vénère ». Elle attire l'attention d'Anseele sur Auguste Fabre, inspirateur du mouvement coopératif de Nîmes qui a pour organe le journal L'Émancipation rédigé par de Boyve.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 16 novembre 1887
Marie Moret remercie Anseele pour l'envoi des statuts du Vooruit. Elle le remercie également d'avoir consacré au Familistère la première page de son journal De Toekomst. Elle l'informe qu'elle a reçu au début du mois de novembre une lettre de Neale qui disait qu'il était dans l'attente d'une lettre de lui et qu'il aurait plaisir à lui envoyer à Gand le Manual for Cooperators et quelques traités de comptabilité et de contrôle des magasins coopératifs.
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