FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (8) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 17 novembre 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Favre que Delpech lui apprend qu'Esther Lemaire fait appel du jugement du tribunal de Vervins. Il lui demande de plaider sa cause dans laquelle un intérêt supérieur est engagé. Il lui envoie la brochure rédigée par un journaliste sur le Familistère. « Si le Familistère n'est pas dans l'ordre des idées sociales à la défense desquelles vous vous êtes consacrés, vous n'en êtes pas moins le seul aujourd'hui parmi les avocats qui puissiez vous faire le véritable interprète de la part que cette fondation prendra au milieu des événements contre lesquels j'aurai à lutter. » Il l'informe que Borgnon est à Paris et doit s'entretenir avec Lecoq de Boisbaudran, et que Delpech lui enverra les pièces du dossier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, 20 novembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Le secrétaire de la Société d'encouragement a écrit le 8 novembre 1866 à Godin pour l'informer que Jacquet a demandé qu'il soit sursis à l'examen des produits de sa manufacture par les commissions nommées par la Société d'encouragement. Godin assure le président de la Société que le motif du procès que lui intente Jacquet est d'ordre commercial et que la fabrication de ses appareils est récente et accessoire au regard de la production des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire depuis 20 ans. Il lui demande que les commissions des arts chimiques et celle des arts économiques statuent sans tenir compte de la manœuvre déloyale de Jacquet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 novembre 1866
« Le diable se déchaîne contre moi » : Godin recense ses démêlés avec Jacquet, avec sa femme qui fait appel d'un jugement qu'il croyait définitif, avec Corneau frères, avec son « triste frère », et avec le maire de Guise qui s'oppose à son projet de locomotive terrestre. Il lui remet la lettre destinée à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, mais ne se fait pas d'illusions sur l'effet de sa lettre. Il lui annonce que son exposition industrielle à l'Exposition universelle de 1867 est toujours en attente : Le Play lui a écrit au sujet de sa demande pour le nouvel ordre de récompenses mais ne lui a rien dit au sujet de ses produits. Il lui envoie une brochure dont il vient de recevoir plusieurs exemplaires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. À propos d'une expertise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 22 novembre 1866
Godin explique à Savardan que le Familistère n'est pas un refuge, que Latron, bien qu'il soit un bon enfant, lui a causé plus d'embarras que les plus mauvais locataires parce qu'il était recommandé, et qu'il ne peut rien pour monsieur Louis. « Ne perdez pas de vue, cher Monsieur et Ami, que je ne me donne pas pour mission de sauver l'homme individuellement, mais que je cherche la solution du problème de l'amélioration du sort des masses [...] »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 novembre 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Cantagrel que son avoué de Charleville le prévient que les débats auront lieu le 6 décembre prochain. Sur l'Exposition universelle de 1867 : Godin informe Cantagrel qu'il adresse une lettre de 12 pages sur le Familistère à Frédéric Leplay pour être examinée par le jury d'examen du nouvel ordre de récompenses. Sur l'affaire Jacquet : Godin avertit Cantagrel qu'il doit rédiger un mémoire mais que l'incident de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale ne l'encourage pas à le faire. Le post-scriptum porte sur l'Exposition universelle : « Pensez-vous que les petites maisons de l'empereur donneront place à la discussion des 28 articles dont je saisis la commission ? »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 8 décembre 1866
Godin envoie à Pagliardini un exemplaire de l'Annuaire de l’association pour 1867 qui vient de paraître, ainsi qu'il en avait exprimé le désir lors de sa visite. Il lui rappelle que Marie Moret attend les ouvrages et les périodiques dont ils avaient parlé.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 8 décembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. À propos de l'expertise. Il est question d'un monsieur B., dont Godin n'espère rien. Godin est partisan de pousser les experts à mesurer le taux de plomb dans les aliments cuits dans les poteries émaillées. À propos de plats de boulanger.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste Godin, 12 décembre 1866
Émile Godin adresse à son père une lettre provenant de Liverpool : « Ci-joint une lettre de Liverpool. Aussitôt votre réponse, je leur écrirai pour leur dire la quantité que vous désirez. À moins que vous ne voulussiez écrire directement de Paris, votre lettre ne serait pas au copie de lettres d'affaires. » Il évoque un rendez-vous d'une personne non nommée avec son père à son hôtel. Il demande à son père de rapporter des mandarines rouges que Marie Moret a appréciées, ainsi que des dattes, et qu'il les trouvera à droite de la porte de l'hôtel. Il prie son père de demander à François Cantagrel l'adresse de son marchand de vin pour acheter 50 ou 100 bouteilles de vin de Lunel, préférable au vin du Rhin. Il indique qu'il pleut continuellement depuis 24 heures. Il adresse ses compliments au couple Cantagrel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Dietz-Monnin, 4 janvier 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin répond à la demande d'information sur le Familistère que lui a envoyée Dietz-Monnin le 2 janvier 1867 par le moyen d'un formulaire qui l'oblige à la concision. Il l'avertit qu'il demande à Cantagrel, 33 rue de Rivoli à Paris, de lui fournir des renseignements complémentaires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 janvier 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin communique à Cantagrel la note qu'il avait adressée à Frédéric Leplay au sujet du nouvel ordre de récompenses, afin qu'il aille démarcher Dietz-Monnin, qui lui a écrit à ce propos, et lui remettre des brochures sur le Familistère et son article « pitoyablement écourté » de l'Annuaire de l'Association.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry de Chavannes, 31 janvier 1867
Godin répond à la lettre de Henry de Chavannes du 22 janvier 1867 lui demandant des renseignements sur l'éducation des enfants du Familistère : il a demandé à la directrice générale de l'enfance de rédiger une note à son intention et le renvoie à son article paru dans l'Annuaire de l'Association.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 9 février 1867
Godin demande à Oudin-Leclère des explications sur les frais qu'il lui reste à payer à Larue.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 26 février 1867
Sur l'élection législative de 1867 (élection d'un député de la circonscription de Vervins au Corps législatif en remplacement d'Antoine Vilcocq, décédé). Godin estime que les électeurs veulent sortir de l'apathie électorale dans laquelle est plongé le pays. Il déclare être favorable à une candidature d'Odilon Barrot ; il indique qu'il sait que l'opposition à Paris soutiendrait cette candidature ; il demande à Souplet quel appui il trouverait parmi les journaux de Saint-Quentin en faveur d'Odilon Barrot. Il pense que les amis de la liberté doivent se mobiliser pour susciter la candidature d'Odilon Barrot qui pourrait bénéficier de la concurrence des autres possibles candidats : Besson (maire de Guise), Chérubin, de Madrid (de Le Hérie) et Soyer (de Vervins).

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 12 février 1867
Sur l'élection législative de 1867 (élection d'un député de la circonscription de Vervins au Corps législatif en remplacement d'Antoine Vilcocq, décédé) : Godin juge que le pays est représenté par des « nullités » ; il est favorable à une candidature d'Odilon Barrot ; il demande à Jules Favre si l'opposition s'occupe de la question.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 21 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin précise sa demande relative à la réintégration de son exposition dans le Palais : il ne souhaite pas transférer la totalité de ses produits du hangar de la classe 24 au Palais mais, au titre du nouvel ordre de récompenses, récupérer la place qui lui avait d'abord été attribuée afin d'exposer des spécimens remarquables de sa production avec des vues et plans du Familistère. Il lui rappelle qu'en réponse à sa lettre du 6 novembre 1866, il lui a adressé une note et des publications sur le Familistère. Godin demande à Le Play s'il doit faire exécuter les plans et vues du Familistère susceptibles d'être présentés au public, ou de lui dire si le Familistère est mis hors concours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 21 mars 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin se plaint que le rapport des experts ne soit pas en sa faveur. Il se demande si un procès en déchéance du brevet de rôtissoire de Jacquet serait suspensif du jugement du tribunal de commerce de Vervins. Il lui demande de s'entendre avec Oudin-Leclère pour la suite à donner à l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 28 mars 1867
Sur l'affaire Jacquet. À propos de documents relatifs au procès.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 mars 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin prie Favre de le conseiller dans l'affaire. Il met en relation la fondation du Familistère et les procès qu'on lui intente. Il annonce à Favre qu'il reçoit à l'instant une dépêche télégraphique l'informant qu'il a été condamné par le tribunal de Charleville à verser des dommages et intérêts à Corneau frères. « Je me souviens qu'un jour, en me parlant de ma grosse affaire, vous m'avez dit que mes juges verraient défavorablement pour moi que je me sois occupé d'autre chose que d'industrie (de spiritisme). Qu'en sera-t-il si l'un de ces jours je prends place dans le monde philosophique avec la prétention de poser dans des écrits la base et les lois naturelles de la morale et de la religion de l'humanité ? »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 12 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet : à propos de la venue à Vervins de Lecoq de Boisbaudran avec Jules Favre et de la visite qu'ils pourraient faire au Familistère. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : leur visite au Familistère serait l'occasion de parler des suites de la liquidation. Sur une affaire de déchéance de brevet à porter devant le tribunal de Metz et d'un futur procès en contrefaçon à intenter.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 12 avril 1867
À propos de l'accueil au Familistère de personnes recommandées. Savardan est embarrassé par la lettre de Godin du 22 novembre 1866 sur le sujet. Godin lui fait à nouveau part de ses réticences à accueillir des personnes recommandées car les relations avec elles s'en trouvent affectées. Godin n'est pas libre à leur égard et elles manquent d'engagement. Sur Alphonse Latron : « Eh bien Latron me fait aujourd'hui l'effet d'un homme qui se trouve rivé au Familistère. » Godin juge que Latron manque d'initiative et se laisse conduire par le bout du nez par le marmiton. À propos d'un vol. Godin pense que Latron n'est pas satisfait de la fonction qui lui a été confiée à l'usine, qu'il a des peines de cœur. Il indique aussi que le service fait par sa femme au casino laissait beaucoup à désirer avant qu'il ne lui fasse remarquer. Godin invite Savardan au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rollin, 1er mai 1867
Godin a reçu de la rue des Saints-Pères une demande de Rollin pour accueillir au Familistère une famille de travailleurs voulant étudier l'habitation. Il ne souhaite pas s'ajouter des préoccupations : « Les débuts d'une fondation comme la mienne ont plutôt besoin de coopérateurs capables de lui venir en aide que de personnes à former. » « Je n'accepte au Familistère que les familles attachées au travail de mon usine et quand elles y ont fait preuve d'une capacité suffisante pour assurer leur stabilité [...] »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 1er mai 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Favre qu'il a perdu son procès, que son contrat avec Jacquet est résilié et qu'il est condamné à 10 000 F de dommages et intérêts et à tous les dépens. Godin constate qu'il perd ses procès alors que les faits ou le droit sont de son côté : « Je ne puis donc guère faire autrement que de me dire qu'une fatalité singulière me poursuit devant la judicature [...] » Il demande à Favre s'il doit faire appel du jugement et lui demande ce qu'il pense de l'affaire Corneau frères.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie-Louise Gagneur, 26 mai 1867
Godin répond à la demande de Marie-Louise Gagneur de visiter en famille le Familistère. Il l'informe que la première fête du Travail du Familistère aura lieu le dimanche 2 juin et que c'est une bonne occasion pour s'y rendre « et je serais pour ma part on ne peut plus heureux d'avoir au milieu de nous l'apôtre le plus dévoué à l'inauguration de la justice envers les faibles ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Barrier, 26 mai 1867
Godin informe Barrier que la première fête du Travail du Familistère aura lieu le dimanche 2 juin et qu'il s'agit d'une bonne occasion pour lui « et quelques-uns de nos amis » de venir à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 mai 1867
Godin informe Cantagrel que la fête du travail du Familistère aura lieu le dimanche 2 juin et qu'il s'agit d'une bonne occasion d'étude des faits sociaux. Il l'invite à se faire accompagner par des personnes qui viendraient à Guise « pour autre chose que pour satisfaire une simple curiosité ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 27 mai 1867
Godin rappelle au sous-préfet qu'à l'occasion de la visite du préfet au Familistère, l'autorisation d'ouvrir aux étrangers le débit de boissons du Familistère avait été évoquée. Godin signale au sous-préfet qu'il n'a pas encore reçu l'autorisation et que la fête du Travail approche. Il indique au sous-préfet que le conseil municipal de Guise n'a pas été convoqué sur la question du chemin de fer malgré la recommandation du préfet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 27 mai 1867
Godin informe Sauvestre que la première fête du Travail du Familistère aura lieu le dimanche 2 juin à l'occasion de laquelle les lauréats des récompenses seront choisis par les travailleurs eux-mêmes. Il l'invite à assister à la fête.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Wladimir Gagneur, 24 juin 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin remercie Gagneur pour sa lettre du 21 juin 1866. Il s'excuse de ne pas donner suite à la démarche que Marie-Louise Gagneur a faite à son intention auprès de l'Empereur. Il a répugnance à solliciter des faveurs pour lui-même mais pas au bénéfice des idées utiles. Il lui explique qu'il a déposé le 14 octobre 1866 une demande pour concourir au grand prix du nouvel ordre de récompense de l'Exposition universelle, qu'il a joint à sa demande en double exemplaire une brochure d'Oyon puis la brochure de Stenger et l'Annuaire de l'Association ainsi qu'une photographie du Familistère et qu'il a répondu à une demande de renseignements par Leplay par un mémoire, mais qu'il n'a pas reçu de réponse à ses demandes réitérées d'exposer les vues et plans du Familistère, et qu'ainsi il a dû y renoncer. Il pense qu'il est superflu d'agir auprès du gouvernement, même si le Familistère figure dans le volume de l'enquête du dixième groupe. Il lui exprime sa déception de ne pas l'avoir accueilli à la première fête du Travail du Familistère dont Marie-Louise Gagneur aurait été satisfaite.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 juin 1867
Sur la fête du Travail du Familistère de 1867. Godin regrette de ne pas avoir invité Pagliardini à la fête du Travail du Familistère le 2 juin précédent. Il lui explique que les ouvriers et les employés avaient 2 000 F à se répartir en élisant les plus méritants d'entre eux. Il mentionne les journaux qui ont rendu compte de la fête : L'Opinion nationale, le Courrier français. « Un vaste portique avait été élevé à l'une des extrémités de la grande cour. L'industrie distribuant les récompenses au travail était représentée au-dessus par une vaste peinture improvisée avec goût. Dix trophées représentant les diverses atelliers (sic) de l'usine s'élevaient jusqu'au deuxième balcon. L'éducation avait son trophée spécial couronné par un berceau. Le tableau de tout cela a été fidèlement conservé par un artiste. Je vous le ferai voir sur le papier puisque vous n'avez pas eu l'occasion de le voir dans ce qu'il a eu d'émouvant. » Sur l'Exposition universelle de 1867. Il informe Pagliardini que le 28 novembre il a envoyé à Frédéric Le Play les brochures d'Oyon et de Stenger, l'Annuaire de l'Association et une notice comprenant 49 articles sur le Familistère, mais qu'il n'a pas eu de réponse à sa demande d'exposer des vues et plans. Il salue madame Pagliardini de la part de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lesage, 27 juin 1867
Godin remercie Lesage pour sa lettre du 9 juin qu'on lui a renvoyée à Paris. Il le remercie pour ses réflexions sur les moyens de répartition à appliquer aux capacités qui doivent être expérimentés au Familistère dans un an et qu'il soumettra à la discussion dans les conseils du Familistère. Il informe Lesage qu'il s'est entendu avec Fribourg à propos de la proposition que Lesage avait faite à son sujet. Il explique qu'il a indiqué à Fribourg ce que seraient ses appointements pour s'occuper d'un atelier de l'usine et qu'il craignait que Fribourg s'étant livré au mouvement des idées sociales, il lui serait difficile de se consacrer à une occupation industrielle, mais que c'est le montant des appointements qui ont empêché qu'ils se mettent d'accord sur sa venue à Guise. Il annonce à Lesage qu'on vient de lui communiquer un article du Courrier français sur la fête du Familistère signé Fribourg. Il fait remarquer à Lesage, qui lui a annoncé qu'il voulait écrire sur le Familistère dans ce même journal, qu'une note de la rédaction indiquant que le Familistère est un essai de la théorie de Fourier est erronée, que le Familistère n'est pas le phalanstère, et qu'il a seulement emprunté à Fourier l'idée de l'habitation unitaire et celle de l'association du capital, du travail et de la capacité. Godin estime qu'il est trop tôt pour présenter le Familistère comme un modèle et qu'il ne faut pas s'écarter des faits réalisés à son sujet.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Alphonse Delpech, 15 juillet 1867
Émile Godin explique à Delpech qu'il n'a pas communiqué sa lettre à son père, malade depuis 8 jours. Il demande à Delpech d'en informer Jules Favre.

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Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Alphonse Delpech, 20 juillet 1867
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Émile Godin communique à Delpech une lettre du notaire Borgnon rendant compte de sa démarche auprès d'Esther Lemaire. Il lui demande de consulter Jules Favre avant de lui dire ce qu'il doit faire. Sur des versements de pension alimentaire depuis le jugement du 22 juillet 1864. Il demande à Delpech d'en informer Lecoq de Boisbaudran. La copie de la lettre de Borgnon du 20 juillet 1867, manuscrite à la plume, se trouve sur le folio 494ter ; la lettre est adressée à « Mon cher maître » : Borgnon a proposé à Esther Lemaire, par l'intermédiaire du notaire Gauchet, de recevoir une pension alimentaire de 15 000 F par an, mais s'est aperçu que le versement devait cesser avec l'instance en séparation de corps du 23 mars 1865.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 23 juillet 1867
À propos d'une médaille et de plaques émaillées à présenter aux visiteurs de l'Exposition universelle. Émile Godin informe Cantagrel que son père se porte mieux grâce au beau temps et à un traitement hydrothérapique.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 20 juillet 1867
Émile Godin regrette de n'avoir pas pu aller voir François Cantagrel dans sa « solitude » de Fontenay-aux-Roses, pendant les jours qu'il a passés à Paris. Il lui explique qu'à son retour de Paris le 12 juillet, il a trouvé son père très malade en proie à de grandes souffrances névralgiques. Il transmet son souvenir à madame Cantagrel.

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Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 26 juillet 1867
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Émile Godin demande à Cantagrel d'aller voir Émile Barrault, 33 boulevard Saint-Martin à Paris, pour reprendre le dossier qui lui avait été confié par son père, et le confier à une autre personne afin d'obtenir la nullité d'un certificat d'addition. Il lui communique une lettre de Lecoq de Boisbaudran qui mentionne les adresses de deux personnes. Dans le post-scriptum, il informe Cantagrel que son père est d'une grande faiblesse.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 28 juillet 1867
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Émile Godin indique à Cantagrel que son père pense qu'il ferait bien d'aller voir messieurs Perpigna et Cavé pour savoir s'il peut leur confier le dossier. Il ajoute que son père connaît Desnos et qu'on peut trouver facilement des personnes aussi capables que lui. Il l'informe que la santé de son père se rétablit et transmet ses civilités à madame Cantagrel.

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