FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 297 résultats dans 19531 notices du site.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0314_H.jpg
Marie Moret remercie Armand Grebel pour sa lettre du 2 mai 1899. Elle indique à Grebel qu'elle a écrit au gérant du Devoir pour qu'il lui adresse à nouveau le numéro d'avril 1899 du journal et qu'il supprime la mention du 4, rue de Duras dans l'adresse de Grebel. Elle félicite Grebel pour son « Rapport sur la Boucherie des familles » – « La boucherie est une des branches de la coopération les plus difficiles à bien administrer », écrit-elle en faisant référence à la coopérative de boucherie de Nîmes dont elle est membre – : sur ses effets sur la qualité de la viande ; sur la difficulté du recrutement des administrateurs. « Les coopératives ont ce grand mérite d'initier l'ouvrier aux nécessités et aux difficultés d'une bonne administration des choses, c'est une leçon d'un grand prix. » Sur la valeur morale de certaines jeunes personnes, parmi lesquelles Marie-Jeanne Dallet, dont les vues photographiques contribuent au rayonnement du Familistère. Marie Moret indique à Grebel que ses matinées sont consacrées à la rédaction des « Documents biographiques de Jean-Baptiste André Godin », qu'elle voudrait achever avant de quitter ce monde. Elle demande à Grebel s'il existe à La Rochelle une bonne bibliothèque, où elle pourrait déposer une collection du Devoir comme elle le fait déjà pour une cinquantaine de bibliothèques. Dans le post-scriptum, elle annonce à Grebel qu'Auguste Fabre, qui prononce des conférences sur le Familistère illustrées des vues prises par Marie-Jeanne Dallet et dont il est question dans Le Devoir de septembre 1898, lui écrit une lettre, et elle remercie Grebel pour l'envoi d'une médaille.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0350_H.jpg
Marie Moret envoie à Chastanier le texte de l'avis aux visiteurs du Familistère à composer pour la deuxième page de couverture du journal Le Devoir en remplacement, jusqu'à la fin de l'Exposition universelle à venir, du « Programme des réformes d'actualité ». Elle précise qu'elle souhaite disposer de tirés à part de cet avis et demande à l'imprimeur le prix du millier d'exemplaires.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0104v_H.jpg
Marie donne de ses nouvelles à la famille Cros : sa dernière lettre à Juliette Cros remonte au 25 avril 1900 ; la famille Moret-Dallet a quitté Nîmes un mois plus tard, laissant Auguste Fabre avec Jules Prudhommeaux ; elle est avec Émilie Dallet au Familistère depuis 10 jours, Marie-Jeanne Dallet étant restée à Paris avec des parents [de Corbeil] pour voir l'Exposition universelle ; les affaires de l'Association du Familistère vont bien. Marie Moret poursuit sa lettre en décrivant ses études sur la matière. Elle indique à Cros qu'elle a lu dans la Revue scientifique l'article de G. Le Bon sur la lumière noire et l'article sur la pluie et l'électricité atmosphérique. Elle s'est abonnée à la Revue générale des sciences pures et appliquées, dont elle a acquis l'année 1899. Elle écrit : « La formule de Claude Bernard, « Les propriétés vitales ne sont autre chose que des complexes des propriétés physico-chimiques » me paraît se vérifier d'une manière éclatante. » Elle mentionne des expériences chimiques et physiques d'Armand Gautier, de Bredig et von Berneck, et de Loeb [décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées], qui lui semblent confirmer cette idée. Elle a pris connaissance du programme du prochain congrès international de physique présenté par Charles-Édouard Guillaume et Lucien Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et se dit impatiente de lire les exposés : « Convaincue que la science me fournira des conclusions appuyant les vues de Claude Bernard, Berthelot, W. Crookes, etc., etc. sur les relations entre le vie et le mode de mouvement dit matière, c'est-à-dire voyant que j'aurai une belle réponse de la science aux aspirations de Godin, je vais – en attendant le congrès d'août – préparer les pages de mes « Documents biographiques » qui doivent amener les données scientifiques en cause, en commençant par montrer le mouvement de la pensée de Godin, de 1856 à 1859, lorsqu'après l'échec de la tentative du Texas, il reprend l'idée de fonder lui-même une cité ouvrière modèle, se livre à ce sujet à des études doctrinales et architecturales et s'arrête enfin aux vues philosophiques et sociales exposées dans son volume "Solutions sociales", vues que je désire tant appuyer de conclusions scientifiques du jour. » Marie Moret ajoute que dans ces études scientifiques, elle « voit arriver la démonstration du mot de Swedenborg : "L'amour est la substance même." »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0152_H.jpg
Marie Moret informe Louis-Victor Colin qu'elle est empêchée d'assister à l'assemblée générale des associés de l'Association du Familistère et le prie de la représenter en vertu de l'article 70 des statuts de l'Association.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0308_H.jpg
Marie Moret envoie à monsieur Chastanier les premiers articles à composer pour le numéro de novembre 1900 du journal Le Devoir : les « Documents biographiques » et le compte rendu de l'assemblée générale annuelle de l'Association, qui doit donner lieu à un tirage à part pour la Société du Familistère. Elle demande à Chastanier de veiller à la bonne composition de ce compte rendu, en particulier à faire figurer sur deux pages en vis-à-vis l'actif et le passif du bilan financier de la Société, et de lui envoyer deux épreuves avec le manuscrit. Le post-scriptum porte sur les modifications apportées par Jules Pascaly à l'article sur les congrès coopératifs [du Devoir du mois d'octobre 1900].

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0324_H.jpg
Marie Moret remercie Armand Grebel pour l'envoi de deux brochures, Boucherie des familles et Boulangerie des familles, qu'elle donnera à lire à Auguste Fabre quand elle sera à Nîmes. Elle lui demande d'envoyer à Fabre le négatif de la photographie [de la Boucherie des familles] dont il est question dans sa lettre du 21 septembre 1900, que celui-ci pourrait utiliser dans ses conférences avec projections lumineuses qu'il compte donner sur le mouvement coopératif en France et à l'étranger. Elle lui précise que l'adresse de Fabre est la même que la sienne à Nîmes : dans la maison dont il est propriétaire habitent également 9 ou 10 familles, dont la famille Moret-Dallet. Sur Fabre et la coopération : « La coopération est, aux yeux de M. Fabre, une véritable École sociologique primaire où l'ouvrier peut apprendre à reconnaître : d'une part, l'importance et la difficulté d'une bonne administration des choses ; d'autre part, les lacunes de son propre entendement et, conséquemment, la nécessité pour lui de se perfectionner beaucoup, s'il veut arriver à améliorer sa condition sociale. » Elle demande à laquelle des deux coopératives, de boulangerie ou de boucherie, a été attribuée une médaille d'argent, et espère que la Boucherie des familles n'a pas été obligée de liquider ses opérations, malgré ses difficultés. Elle lui indique qu'il pourra lire dans Le Devoir de novembre 1900 le compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère, dont les affaires prospèrent et qui a été récompensée à l'Exposition universelle par un Grand prix, des mentions hors concours, et des médailles d'or, d'argent et de bronze. Elle ajoute qu'il pourra lire dans le même numéro du journal des renseignements sur les établissements de van Marken à Delft aux Pays-Bas.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0334_H.jpg
Marie Moret demande à Aimé Quent de la représenter à l'assemblée générale des associés de la Société du Familistère de Guise du 22 octobre 1900 en vertu de l'article 70 des statuts de l'Association.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0336_H.jpg
Marie Moret envoie à monsieur Chastanier les épreuves des articles sur les congrès coopératifs, dont les corrections ont été, à sa satisfaction, convenablement intégrées, et les épreuves des « Documents biographiques » ; elle lui indique que les épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de la Société du Familistère sont actuellement entre les mains de la Société du Familistèrte. Elle lui adresse le manuscrit de l'article « La culture des capacités et les garanties de l'existence pour tous » et donne des indications pour la composition de cet article et la mise en page du numéro de novembre 1900 du journal. Elle précise à monsieur Chastanier que le numéro de novembre du Devoir sera tiré à 350 exemplaires.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0340v_H.jpg
Marie Moret envoie les épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de la Société du Familistère de Guise ; elle demande l'envoi d'un deuxième jeu d'épreuves pour contrôle, et confirme à monsieur Chastanier que le texte du compte rendu sera à tirer en brochure après l'impression du numéro de novembre du journal Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0354_H.jpg
Marie Moret envoie à monsieur Chastanier les épreuves corrigées des « Documents biographiques », du compte rendu de l'assemblée générale de la Société du Familistère dont les chiffres doivent être rigoureusement exacts puisque le numéro du Devoir est déposé à l'Enregistrement, et de la page de couverture de la brochure du tiré à part de ce compte rendu.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0372v_H.jpg
Marie Moret envoie à monsieur Chastanier les épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de la Société du Familistère ; elle l'autorise à effectuer le tirage du Devoir puis à mettre en page le texte du compte rendu pour réaliser la brochure demandée par la Société du Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0397_H.jpg
Marie Moret retourne à Fortin et Cie une facture qu'elle estime ne pas avoir à régler dans la mesure où elle n'a pas commandé les articles qui y sont inscrits, et où elle a payé la dernière commande qu'elle a faite. La facture est adressée à madame veuve Godin au Familistère ; elle émet l'hypothèse que le commanditaire soit la Société du Familistère, et elle demande que l'erreur soit rectifiée.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0412_H.jpg
Marie Moret informe Fortin et Cie qu'elle transmet leur facture à la Société du Familistère et leur signale que la raison sociale Colin et Cie a succédé il y a trois ans à la raison sociale Dequenne et Cie, et qu'elle-même est étrangère aux affaires de la Société depuis 12 ans.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0001_H.jpg
Marie Moret informe son correspondant que Louis-Victor Colin lui a transmis sa lettre du 14 décembre 1900, indiquant que seul le numéro d'octobre du journal Le Devoir, qu'il reçoit à titre gratuit, lui est parvenu depuis le début de 1900. Marie Moret lui explique que le journal est envoyé régulièrement et elle fait l'hypothèse que deux établissements homonymes existent à Rome.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0059_H.jpg
Marie Moret répond à la lettre de Raymond-Duval du 20 janvier 1901 en lui indiquant qu'il n'existe plus de Librairie du Familistère au sein de la Société du Familistère et que la brochure Histoire de l'association agricole de Ralahine qu'elle a traduite de l'anglais est épuisée. Elle lui explique qu'elle ne peut rien faire d'autre pour son correspondant car elle est absorbée par la rédaction des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin ».

Auteur·e : Fabre, Auguste (1839-1922)
M0787_2005-00-124_0073_H.jpg
Auguste Fabre est chargé par Marie Moret de répondre à la lettre du 3 février 1901 que Georges Leneveu a adressée à la Société du Familistère Colin et Cie. Marie Moret s'excuse de n'avoir répondu à la lettre de Leneveu du 10 janvier 1901 que par l'envoi le 24 janvier suivant de la brochure Le Familistère illustré, dans laquelle se trouve la liste des bibliothèques publiques de Paris possédant une collection du journal Le Devoir. Auguste Fabre indique à son correspondant que Marie Moret n'est pas en mesure de mettre autrement une collection du Devoir à sa disposition.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0191_H.jpg
Marie Moret informe Edward Anseele que sa carte du 16 avril 1901 adressée à la Société du Familistère lui a été communiquée. Elle suppose que la Société a répondu à sa demande d'envoi d'une Notice et de communication du prix des ouvrages mentionnés sur la couverture du Devoir qui lui appartiennent. Elle lui adresse gracieusement les autres brochures qu'il a demandées et lui signale que L'histoire de Ralahine est épuisée. Elle informe Anseele que parmi les ouvrages qui lui appartiennent, il faut distinguer ceux dont il reste suffisamment d'exemplaires, en vente chez Guillaumin et Cie, et ceux dont elle pourrait lui céder quelques exemplaires avec 25 % de remise sur le prix indiqué et les frais d'envoi à sa charge.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0196v_H.jpg
Marie Moret remercie Henri Buridant pour sa lettre du 22 avril 1901. Elle lui confirme que monsieur Pagel bénéficie du service gratuit du Devoir, lui demande d'envoyer à Louis Bertrand à Bruxelles l'exemplaire à la couverture graisseuse du numéro d'avril 1898 du journal, et lui retourne la carte d'Edward Anseele adressée à la Société du Familistère. Elle l'informe qu'elle a écrit au professeur Dalla Volta de Florence et qu'elle n'a pas reçu l'ouvrage Les idées du coopérateur Cohadon, mais qu'Auguste Fabre en a obtenu un exemplaire. Elle le remercie enfin pour l'envoi du relevé du compte du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0269_H.jpg
Marie Moret répond à la lettre de B. Fournet du 27 mai 1901 adressée à la Société du Familistère en l'informant qu'elle ne peut lui communiquer un exemplaire de l'Histoire de l'association agricole de Ralahine, car l'ouvrage est épuisé.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0352v_H.jpg
Marie Moret répond à la lettre d'Eugène Verrier du 23 juin 1901, à laquelle elle ne peut donner une suite favorable. Elle lui explique qu'elle n'est pas à la tête du Familistère, dont la raison sociale est aujourd'hui Colin et Cie, et qu'elle se consacre à son travail qu'elle ne veut, à l'âge de 60 ans, laisser inachevé. Dans le post-scriptum, elle indique qu'elle ne connaît personne parmi les associés du Familistère à qui faire part utilement de ses propositions.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0413_H.jpg
Marie Moret demande à Louis-Victor Colin les dates des séances d'admission des sociétaires et participants de l'Association du Familistère par le conseil de gérance, le résultat des admissions, et le résultat des élections au comité de conciliation.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0469_H.jpg
Marie Moret demande à Louis-Victor Colin de lui communiquer le compte rendu de l'assemblée générale des associés de la Société du Familistère de Guise pour sa publication dans Le Devoir. Elle lui indique qu'elle va s'occuper à nouveau des numéros manquants des collections du Devoir dont monsieur Migrenne lui a fourni la liste.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0490rbis_H.jpg
Marie Moret demande à Henri Buridant de la représenter à l'assemblée générale des associés de la Société du Familistère du 12 octobre 1901 en vertu de l'article 70 des statuts de l'Association.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0014.T.9r.jpg
Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques. Godin accepte qu'Émile prenne 120 000 briques. Il informe Falaize que l'association du Familistère s'oppose par contre à ce qu'Émile enlève des sapins d'un terrain. Sur les loyers dus par Émile Godin pour l'occupation d'un terrain de 3 hectares.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
0016.T.11r.jpg
Sur un litige de la Société du Familistère avec Émile Godin relatif à une sapinière. Eugène André informe Falaize que la Société du Familistère a acquis auprès de Bertrand Perpite de Liben(?) en Belgique 2 000 plants de sapins en novembre 1875 plantés par le jardinier de Godin, et que les prétentions d'Émile sur ces arbres sont infondées. Il l'informe également que la plupart des 600 000 briques construites par Émile Godin sur un terrain s'y trouvent toujours pour la plupart et que le terrain a perdu sa valeur. Sur des serres de l'association du Familistère détenues par Émile Godin et sur les loyers dus par celui-ci.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
0018.T.13r.jpg
Sur un litige de la Société du Familistère avec Émile Godin relatif à une sapinière. Eugène informe Falaize qu'Émile Godin a fait enlever 80 sapins de la plantation faite en 1875 sur une propriété de l'association du Familistère qu'il évoquait dans sa lettre précédente. Il lui transmet le procès-verbal dressé par le commissaire de police.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
0020.T.15r.jpg
Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques. Eugène André reproche à Falaize de ne pas chercher à conclure rapidement l'affaire. Il lui signale qu'Émile Godin fait toujours enlever des briques et qu'à ce jour plus de 100 000 briques ont été enlevées alors qu'il se dit prêt à un arrangement. André accepte de partager avec Émile Godin les frais du procès et propose de lui verser 1 560 F [pour conserver les briques] et d'effacer l'affaire des sapins. André demande à Falaize de conclure l'affaire rapidement à l'amiable ou en obtenant un jugement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
0022.T.17r.jpg
Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. Eugène André établit le compte des dettes d'Émile Godin et des dommages qu'il a causés, qui s'élève à 2 599 F. Il l'informe que la proposition de 1 560 F pour conserver les briques ne tient plus car l'enlevage de celles-ci se poursuit. André demande à Falaize de faire payer Émile Godin et de faire débarrasser le terrain des briques dans les quinze jours.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
0028.T.23r.jpg
Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. Eugène André indique à Falaize la conduite à tenir dans le procès qui doit avoir lieu le lendemain pour obtenir qu'Émile Godin paie à la Société du Familistère les sommes énumérées dans sa lettre du 19 mars 1883.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
0029.T.24r.jpg
Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. Piponnier répond à la lettre de Falaize du 14 mai 1883. Il explique pourquoi les prétentions d'Émile Godin sont infondées. Il le renvoie à la lettre du 26 février 1883 au sujet des sapins arrachés, et à la lettre du 23 mai 1883 au sujet d'une indemnité de 500 F pour dégradation du terrain occupé par la briqueterie.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
0031.T.25r.jpg
Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. Piponnier accuse réception de la lettre de Falaize du 2 juin 1883. Sur le compte de la transaction de 1879-1880 avec Émile Godin.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
0036.T.30r.jpg
Sur un litige de la Société du Familistère avec Émile Godin relatif à une sapinière. Piponnier accuse réception de la lettre de Falaize du 5 juin 1883. Devant l'hésitation du tribunal de Vervins, Piponnier apporte des précisions sur la propriété des sapins, tirées des archives comptables de la Société du Familistère : 18 000 sapins ont été acquis par Godin père en 1875 et 1876 ; 7 700 sapins auraient été acquis par Émile Godin, qu'il aurait plantés dans la sapinière de Godin père et non sur la ferme de Besson achetée par lui en 1876 ; Émile Godin n'a jamais payé de loyers pour le terrain de la sapinière.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
0048.T.42r.jpg
Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. Godin a transmis à la Société du Familistère une lettre d'Émile Godin dans laquelle ce dernier exprime le souhait de conclure l'affaire à l'amiable et envoie un chèque de 1 755 F. La Société du Familistère accepte un arrangement à l'amiable à la condition qu'Émile Godin paie 800 F de dommages pour la terre à briques et les sapins.

Auteur·e : André, Eugène (1836-)
0050.T.44r.jpg
Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. André annonce à Émile Godin que la Société ne peut accepter le chèque de 1 755 F sur Offroy et Cie au nom de Jean-Baptiste André Godin qui n'est qu'un règlement partiel du litige avec la Société du Familistère de Guise. Il réclame le règlement total des sommes dues.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0111_H.jpg
Marie Moret accuse réception des épreuves du tiré à part de la feuille 24e des « Documents biographiques » dont il manque quelques lignes. Elle retourne à l'imprimeur les épreuves corrigées et le complément de matières pour la composition du prochain numéro du Devoir de novembre 1899. Elle prévient que le compte rendu de l'assemblée générale de la Société du Familistère devra suivre les « Documents biographiques ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0117_H.jpg
Marie Moret envoie à l'imprimeur le compte rendu de l'assemblée générale de la Société du Familistère, à mettre en composition pour le prochain numéro du Devoir, après les « Documents biographiques ». Elle attire l'attention de son correspondant sur la mise en page du compte rendu qui doit être similaire à l'année précédente et demande l'envoi en double exemplaire de ces épreuves afin que l'un soit remis pour contrôle à la Société du Familistère. Même si les épreuves ne doivent pas lui être envoyées, Marie Moret prévient du retour de vacances de Jules Pascaly, domicilié au 41, avenue de Saxe à Paris. En post-scriptum, elle annonce retourner à l'imprimeur le bon à tirer de la 24e feuille du tiré à part des « Documents biographiques » dont elle demande l'envoi d'un exemplaire.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0155_H.jpg
À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret remercie Antoine Cros pour sa lettre du 21 octobre 1899. Elle aimerait se remettre à son « vrai travail » en étudiant la communication de son correspondant mais des soins urgents et des difficultés intestines à la Société du Familistère l'en ont empêchée, et elle souffre désormais d'insomnies liées aux préparatifs du départ [pour Nîmes]. Au sujet de l'échange qu'Antoine Cros et Marie Moret ont eu à Guise autour de considérations sur les molécules et les atomes : c'est à Esprit Jouffret et non à Jules Jamin que Marie Moret a fait référence. Elle ajoute avoir également évoqué les thèses de Marcellin Berthelot, Charles Wurtz et William Crookes pour la démonstration expérimentale de la constitution moléculaire des corps et aimerait voir Lucien Poincaré raisonner sur les expériences de Crookes touchant la décomposition de la molécule de mercure. Marie Moret aimerait reprendre cette discussion avec son correspondant une fois arrivée à Nîmes.

Mots-clés : , , ,

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0171_H.jpg
Marie Moret profite de sa convocation en séance du conseil de gérance de la Société du Familistère pour rappeler sa situation à Louis-Victor Colin : selon l'article 19e du testament de Godin qu'elle cite dans sa lettre, Marie Moret signale que son droit d'assister aux conseils n'est en rien une obligation, c'est pourquoi elle ne perçoit pas les bénéfices attachés par les statuts à la fonction de conseiller de gérance. Son statut de membre honoraire n'étant pas reconnu par les statuts de la Société du Familistère, le conseil de gérance est complet sans elle. Sa rétribution financière et son statut de membre associé sont justifiés par la publication du Devoir et des travaux de Godin. Elle rappelle à son correspondant qu'au début de la gérance de François Dequenne, le conseil a pris la décision de ne compter Marie Moret « au nombre des conseillers que dans les cas où, par sa présence, elle ferait usage de son droit. » En vertu de ces précisions, elle suggère à Louis-Victor Colin de ne plus la noter absente sur les registres des conseils mais de signaler sa présence lorsqu'il y a lieu. Elle déclare enfin qu'il est inutile, sauf contre ordre de sa part, de lui présenter le registre des convocations, car elle a trop de travail pour participer aux séances.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0175_H.jpg
Marie Moret envoie à l'imprimeur des matières pour la composition du prochain numéro de novembre 1899 du Devoir à tirer en 350 exemplaires : épreuves corrigées des « Documents biographiques » et du compte rendu de l'assemblée générale de la Société du Familistère, « Bibliographie », « État-civil » et le sommaire. Elle fait également parvenir à l'imprimeur une lettre de la Société du Familistère et le texte de la première page de couverture de la brochure du compte-rendu de l'assemblée générale à tirer en 400 exemplaires, après tirage du Devoir. Elle demande à ce qu'une épreuve de la couverture soit jointe à l'envoi de l'épreuve de la brochure.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0188v_H.jpg
Marie Moret retourne à l'imprimeur les épreuves corrigées du prochain numéro du Devoir et attire son attention sur la correction indiquée page 689. Elle joint à sa lettre une lettre de la Société du Familistère Colin et Cie demandant à monsieur Chastanier l'envoi d'une épreuve de la mise en page et le prix de l'impression de 400 exemplaires de la brochure [du compte rendu de l'assemblée générale]. Elle le prévient de son arrivée à Nîmes vendredi prochain [10 novembre 1899] au matin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0202_H.jpg
Marie Moret demande plusieurs renseignements à Alphonse Picard et Fils : le coût du reconditionnement dans une caisse plus solide des livres destinés à la bibliothèque de l'Université de Yale qui partira en décembre 1899 et les conditions générales d'établissement d'une caisse pour livres à expédier aux États-Unis. Elle prie son correspondant de transmettre ces informations aux directeurs du dépôt de la Société du Familistère, rue de Rennes à Paris, dans l'éventualité où elle souhaiterait faire un prochain envoi de livres vers les États-Unis.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0230v_H.jpg
Marie Moret remercie Henri Buridant de ses divers envois et l'informe qu'elle a écrit à Émile Tettier et Émile Venet pour avoir des nouvelles [des travaux de jardinage dans sa propriété de Lesquielles]. S'il n'est pas trop tard, Marie Moret demande à son correspondant de ne pas envoyer d'exemplaire du numéro de novembre 1899 du Devoir à messieurs Houdin, Raoul Maurin de Cette [Sète] et Ruyssen de La Rochelle qu'elle envisage de supprimer du service gratuit. Lorsque la brochure du compte-rendu de l'assemblée générale [de la Société du Familistère] sera parue, Marie Moret prie Henri Buridant d'en acheter cinq exemplaires ainsi que cinq exemplaires de la brochure de l'année précédente et de les expédier à Nîmes. Elle transmet ses compliments à mesdames Roger et Louis.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0297_H.jpg
Marie Moret transmet à la famille Ducruet les remerciements de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre pour leurs vœux de bonheur à l'occasion de la nouvelle année et leur adresse les leurs en retour. Santé et travail vont bien à Nîmes et au Familistère bien que Louis-Victor Colin vienne de perdre son père. Elle complimente Henri Buridant dont sa correspondante a peut-être des nouvelles et qui occupe en son absence l'ancienne chambre du couple Ducruet au Familistère près de la sienne. Marie Moret compatit aux deuils de la famille Ducruet et présente son souvenir à ses membres.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0326_H.jpg
Marie Moret envoie à son correspondant une planche de photogravure représentant un portrait de Godin, réalisée à l'hiver 1882-1883 chez Goupil et Cie, ancien nom de la maison Jean Boussod, Manzi, Joyant et Cie, et souhaiterait savoir s'il est toujours possible d'en tirer des épreuves pour illustrer une brochure de la Société coopérative du Familistère. Si la planche est en bon état, elle accepte de la mettre à disposition de cette dernière et la laissera s'entendre avec Boussod, Manzi, Joyant et Cie pour le tirage. Dans le cas contraire, Marie Moret leur demande de lui indiquer les frais de retour pour Nîmes ou le Familistère.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0342v_H.jpg
Au sujet de l'utilisation d'un portrait de Godin dans une brochure de la Société du Familistère de Guise : Marie Moret fait savoir à Manzi, Joyant et Cie que la Société du Familistère ne souhaite plus utiliser le portrait et qu'il n'y a donc plus besoin d'en faire des tirages. Elle leur demande à combien s'élèvent les frais de dédommagement et les frais d'envoi en recommandé de la photogravure à Nîmes.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0463v_H.jpg
Au sujet de l'édition de la brochure Le Familistère illustré à Genève : Marie Moret confirme sa lettre de la veille, 7 juin 1900 ; elle a reçu une carte de Louis-Victor Colin adressée à Marie-Jeanne Dallet, la prévenant qu'il a demandé à monsieur Waton de Saint-Étienne d'envoyer au plus vite à la Société des arts graphiques de Genève la planche sélectionnée par Marie-Jeanne ; Marie-Jeanne peut donc contacter la Société des arts graphiques de Genève pour donner l'autorisation de reproduction de la planche dans la brochure, de la part de la Société du Familistère et de « Made Vve Godin ». Marie Moret espère que sa nièce et sa sœur s'amusent et se reposent, le temps est moins gris mais toujours froid, les fleurs embaument les jardins et les pompiers et les musiciens sont revenus au Familistère. Elle continue sa lettre à 10 h du matin. Elle accuse réception de la lettre d'Émilie Dallet, ne peut accorder plus de temps à sa correspondante et la prie de ne pas s'y consacrer longtemps non plus. Elle déplore que le temps se gâte. Accaparée par son travail, Marie Moret ne peut dire à sa sœur si elle a senti que celle-ci était en train de lui écrire la veille ; « Ces choses sont si délicates qu'il faudrait n'avoir qu'elles en tête pour les suivre comme il faudrait. » Enfin, elle demande des nouvelles d'Eugénie Louis, d'Adèle Herbron et de Marie-Jeanne Dallet à qui elle transmet sa tendresse.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0477_H.jpg
Marie Moret répond à la lettre du 20 juin 1900 de madame Petit : elle n'est pas directrice de la Société du Familistère, ne s'occupe d'aucune affaire administrative car elle gère exclusivement la publication du journal Le Devoir et renvoie sa correspondante vers Louis-Victor Colin pour répondre à sa question. Elle indique toutefois que l'admission au Familistère est difficile pour une personne extérieure et que les places sont attribuées en priorité aux enfants des actuels employés.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2