FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 38 résultats dans 19485 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 4 février 1854
Godin répond à la demande de Victor Considerant de lui communiquer ses réflexions sur les conditions à faire au capital dans le projet de colonisation du Texas. Godin prévient Considerant que cette entreprise ne doit pas être lucrative, car il faudrait réduire les hommes à l'esclavage « et il y a trop d'esclaves en Amérique ». Godin explique que le capital ne doit pas se dresser en face du travail, qu'il ne s'agit pas de créer au Texas une nouvelle Irlande et que le capital ne sera pas productif sans le concours de bras vigoureux et d'intelligences actives. Godin recommande que le siège de l'administration de la société soit au sein de la colonie pour qu'elle puisse apprécier les véritables besoins et de faciliter la possibilité pour les colons de devenirs actionnaires de la société. La conséquence de ces principes, poursuit-il, est l'association dans l'exploitation de toutes les industries, la colonisation par le travail libre. Il lui paraît prudent d'accepter au départ les entreprises individuelles comme les exploitations communes et de compter sur des mains vigoureuses qu'on ne trouvera pas en suffisance chez les phalanstériens. Godin présente une analyse des revenus possibles des terres de la colonie et de l'intérêt pour elle de vendre des terres. Il imagine que le salaire ouvre droit à une participation aux bénéfices de la société. Godin joint à son courrier une étude de constitution de la société rédigée en articles. Il revient à la fin de la lettre à la question des manifestations occultes dont il a entretenu Considerant à plusieurs reprises : « Me voilà donc mon ami revenu auprès de vous aux choses de ce monde matériel. Je leur souhaite un meilleur succès que celles qui ont fait l'objet des lettres que je vous ai écrites dernièrement et dont je ne peux m'empêcher de rire en pensant à l'obstination que j'ai apporté à vous constituer dans ma pensée l'agent promoteur des manipulations dont j'ai été le témoin et l'objet malgré vos propres dénégations. » Il évoque l'opinion de Considerant sur l'objectivation du subjectif, et lui demande s'il a lu la brochure Comment l'esprit vient aux tables, qui explique tous les faits : « S'il est dans le vrai, il me semble que tout se renferme dans les lois du mouvement instinctif dont Fourier parle et que je ne connais pas. ». La copie de la lettre est suivie par la copie des 32 articles de constitution de la Société de colonisation du Texas, au capital de cinq millions divisé en mille actions de cinq mille francs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 avril 1854
Godin évoque deux cahiers que lui avait adressés Cantagrel. Ses vues sont éloignées de celles de Cantagrel et il préférerait s'entretenir avec lui des moyens plus positifs de rénovation sociale. Godin n'est pas convaincu par l'analogie faite par Cantagrel entre le développement de l'embryon humain et le développement des sociétés. Godin considère qu'il y a loin de la conception d'un monde nouveau à son enfantement. Il ne pense pas que de la conjonction d'éléments mauvais sortira un être social de raison. Godin affirme que s'il n'y a pas de Texas possible pour les phalanstériens en Europe, il préfère suivre Considerant en Amérique ; il attend d'avoir lu la brochure de Considerant avant de se rendre à Bruxelles. Godin annonce qu'il est prêt à souscrire au capital de la société de colonisation pour un centième ou un cinquantième, pas moins de 5 000 F quelque soit le nombre des adhésions. Godin juge qu'il est plus utile en ce moment d'aborder le côté pratique des idées sociétaires que d'écrire des livres et il regrette le retard de l'envoi du projet de Considerant promis pour le mois de mars 1854, et dont Allyre Bureau ne lui a rien dit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 13 mai 1854
Godin annonce à Considerant qu'il a reçu Au Texas qui a dissipé se craintes sur le climat, la salubrité et la sécurité du pays. Godin déclare qu'il est prêt à soutenir le projet. Il indique à Considerant qu'il a informé Cantagrel de ses intentions il y a quelques jours. Godin confirme qu'il souhaite souscrire à la cinquantième partie du capital de la société de colonisation, soit 80 000 F si le capital souscrit est de quatre millions. Puisque Considerant fixe au dixième du capital la souscription nécessaire à l'achat de terre, Godin dit être prêt à verser immédiatement 8 000 F. Godin regrette qu'il ne possède pas les connaissances théoriques et scientifiques utiles pour faire partie du premier voyage, mais qu'il se rendra au Texas dès que le moment sera venu de créer des industries pour lesquelles il sera d'une utilité réelle. Il envisage de vendre tout ou partie de ses possessions pour aller au Texas en disposant de 300 000 F pour y installer des ateliers utiles à la colonie. Il pense que ses connaissances en métallurgie pourront être mises à profit pour la fabrication d'instruments agricoles et pour la construction d'habitations et de leur mobilier ; toutefois les débuts de la colonie ne permettant pas l'installation de hauts fourneaux ou de forges, il pense qu'il devra s'occuper d'abord des applications mécaniques de la métallurgie ; il signale qu'il a étudié les arts céramiques et la verrerie. La mention « copié par Esther Lemaire » est manuscrite à la plume à la suite de la copie de la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lhermitte, 13 mai 1854
Godin remet à Lhermitte Au Texas [de Victor Considerant] et lui demande de lui faire savoir quelle offre il est en mesure de faire, qu'il pourra communiquer à Considerant qu'il verra prochainement. Il informe Lhermitte qu'il a souscrit pour la cinquantième partie du capital, soit 80 à 100 000 F : « Au Texas ou jamais, nous devons faire le premier phalanstère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 28 juillet 1854
Au sujet de la Société de colonisation du Texas. Godin fait part à Considerant de doutes de la part des partisans du projet du Texas, qu'il partage lui-même. Godin se demande comment se préparer à quitter l'Europe sans connaître les bases du contrat liant les colons. Considerant a demandé de faire des collections de graines, et à Godin de conserver les noyaux de cerises qu'il mangeait, mais sans préciser la période des semis ; Godin a demandé aux ouvriers de la fonderie de Guise de lui amener des noyaux de cerise, et il en collecte ainsi 12 000 par jour, qu'il place dans l'eau ; ceux qui tombent au fond sont jugés bons et placés dans des tonneaux dans du sable humide ; il importe de connaître quand pourront se faire les semis. Godin rend compte de ses recherches sur les procédés Boucherie de conservation des bois par le sulfate de cuivre. Godin évoque trois réunions de discussion sur les statuts de la Société de colonisation du Texas : il juge que ces statuts sont d'une importance secondaire et pense qu'il vaudrait mieux publier des statuts incomplets et provisoires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 31 juillet 1854
Godin communique des informations sur les émoluments perçus par les administrateurs gérants des sociétés anonymes belges. Il informe Considerant qu'il a reçu une lettre de sa femme lui annonçant que son cousin Gosse et sa femme souhaitent partir pour le Texas ; Godin précise que Gosse est un phalanstérien riche cultivateur des environs de Maroilles, père de deux garçons et d'une fille, au caractère calme : « Vous le voyez, le flot soulève les plus calmes. Les secrets mobiles de l'humanité progressive sont mise en jeu et bientôt ces forces communiquées à la matière, les pierres se mouvront pour élever le phalanstère. » À propos des dépenses engagées par les colons pour leur voyage au Texas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 mai 1854
Godin félicite Émile pour ses progrès scolaires continus et se réjouit de devoir bientôt verser de l'argent dans la tirelire d'Émile. Il le remercie pour l'envoi de sa narration sur l'été et souhaite lire celle sur le printemps. À la demande d'Émile, Godin propose un sujet de narration : « Fais-moi le plaisir de prendre le chemin de fer et la locomotive, examiné [sic] comme produit de la science de l'homme et comparé [sic] aux transports ordinaires. » Sur le projet de Considerant de fonder une colonie en Amérique : Godin évoque la région décrite par Considerant dans son ouvrage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 juin 1854
Godin écrit à Émile à son retour de Bruxelles où il est parti le 18 juin dernier et d'où il est revenu ce matin même. Il félicite Émile pour ses succès scolaires et espère qu'il va passer en classe de troisième. Il lui annonce que le projet de Considerant de fonder une colonie en Amérique prend de grandes proportions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 novembre 1854
Godin reproche à Émile de ne pas répondre aux questions qu'il lui pose dans ses lettres. Il lui reproche également d'être à nouveau indolent au collège Chaptal comme en témoignent ses bulletins scolaires : « Où sont les trésors que tu m'avais promis de faire mettre dans ta tirelire pour envoyer au Texas et y faire inscrire ton nom ? » Il lui annonce qu'il mettra 20 F dans la tirelire à chaque fois qu'il sera parmi les vingt premiers de la classe, 40 F quand il sera parmi les dix premiers et 100 F s'il arrivait parmi les quatre premiers. Il lui explique qu'il pourrait alors disposer une importante somme et « être un jour cité dans les annales du Texas comme le plus fort des actionnaires de la colonie ». Godin donne à Émile des nouvelles de ses cochons d'Inde, d'une petite chienne et de la domestique. Il félicite Émile pour ses remarques sur le sang « mais le corps humain est une machine sur laquelle tu as bien des choses à apprendre ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 janvier 1855
Godin constate qu'Émile occupe la 23e place dans le classement hebdomadaire et l'encourage à figurer parmi les vingt premiers la semaine suivante, classement qui pourra lui valoir 20 F. Il lui annonce que Topin fils a quitté Le Havre pour le Texas le 12 janvier 1855 et que Victor Considerant est parti d'Ostende le 15 janvier. Godin encourage Émile à faire des progrès au collège. Il lui donne des nouvelles de ses cochons d'Inde.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 5 mars 1855
Sur les résultats scolaires d'Émile : « Faute d'un point, Martin n'a pas perdu son âne, mais un point de plus, il en gagnait quatre. » Godin félicite Émile pour son bulletin scolaire, qui montre une grande amélioration, mais il voudrait qu'en disparaisse la mention « conduite un peu légère ». Il lui rappelle que l'argent qui était dans la tirelire en 1854 a été mis sur son bulletin au Texas, mais que depuis le 1er janvier 1855 s'y trouve tout l'argent qu'il a gagné, soit 140 F. Il lui demande de penser avant les vacances de Pâques à la question de la température du fer en fusion. Dans le post-scriptum, il annonce que la grand-mère Lemaire va mieux, que des petits cochons d'Inde sont nés et que peut-être naîtront des chiots.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Jean-Baptiste André Godin à un Émile Godin, 11 février 1856
Godin poursuit le compte rendu de ses expériences sur le béton. Il souhaite qu'Émile puisse se classer dans les quatre premiers élèves de sa classe, lui indique qu'il a mis dans sa tirelire ce qu'il avait gagné avant les dernières vacances, mais qu'il craint qu'elle meurt désormais de faim. Il l'informe que son filleul est venu le voir et qu'il marche seul maintenant. Il lui donne des nouvelles de son lièvre, de la grand-mère Lemaire et de sa marraine. Émile a écrit à ces dernières que Topin est en route pour revenir du Texas : Godin lui fait remarquer qu'il a sans doute mal compris ce que quelqu'un lui a dit, que Topin est allé à Houston chercher des plantes pour les ramener à La Réunion, où il se trouve. Godin transmet à Émile les compliments de son oncle Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Édel, 17 novembre 1856
Godin rappelle à Edel la visite de ses ateliers de construction de navire à Nantes qu'il a faite l'année précédente, et lui demande des renseignements sur une machine à percer les tôles de fer qu'il a vues à cette occasion. Il voudrait faire construire une machine analogue et demande pour cela un croquis de la machine ; il propose de couvrir les frais d'un dessinateur par un bon sur Blachier, dépositaire de ses produits à Nantes. La fin de la lettre est relative à la colonie de Réunion au Texas : « Je ne viens pas à mon grand regret vous entretenir de nos affaires de l'autre monde. Elles sont tombées dans le calme le plus complet, et si nous faisons des affaires fructueuses au Texas, nous ne pouvons maintenant y faire que des affaires. L'avenir de l'idée phalanstérienne n'est plus là plus qu'ailleurs. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dugast, 9 décembre 1856
Godin rappelle à Dugast sa visite à Indret, à l'occasion de laquelle il l'avait empêché de partir pour le Texas « lorsque j'ai reconnu l'impuissance de notre direction là-bas à utiliser des capacités comme les vôtres qui auraient été s'y perdre sans profit pour la cause ». Godin souhaite obtenir un croquis du système des machines à vapeur destinées à percer et à étamper les boulons et à découper les tôles, qu'il a vues à Indret, qui lui serait utile pour construire une machine à découper et percer de petits écrous.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 8 janvier 1858
Godin demande à Amédée Guillon des renseignements pour le placement en actions industrielles et bons du trésor de 300 000 F, ou le mettre en relation avec un agent de change. Godin précise que cette question n'a rien à voir avec les affaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas et qu'il s'agit d'un service personnel qu'il lui demande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 15 septembre 1865
Godin assure Savardan qu'il lui a toujours porté de l'estime, même s'il a été critique à l'égard de « notre malheureuse affaire » [la Société européo-américaine de colonisation du Texas] et que c'est à tort qu'on lui a rapporté qu'il l'avait jugé sévèrement. Il l'informe que la fête de l'Enfance aura lieu le dimanche 24 septembre ; il l'invite à y assister et lui conseille d'arriver au plus tard le vendredi 22 pour pouvoir voir le samedi l'usine en pleine activité et le Familistère dans son calme habituel ; il indique que les jours suivant la fête seront perturbés « car toute fête a son lendemain dans un monde où les fêtes sont rares ». Godin se plaint de l'apathie de leurs amis de Paris ; il demande à Savardan s'il peut emmener quelqu'un de Paris avec lui ; il lui précise que Sauvestre a promis de venir mais que Delbruck a toujours des motifs qui l'empêchent de faire le voyage. Sur l'emploi d'Alphonse Latron, protégé de Savardan.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, les 22 et 23 février 1897
Nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre « se sont mis à la photographie » ; envoi prochain de spécimens de leurs travaux ; Auguste Fabre, qui a perdu son fils il y a un an, vient de perdre son petit-fils et sa belle-mère : « L'énigme de nos apparitions et disparitions terrestres ne cesse de se rappeler à chacun de nous. » Questions à son « cher collaborateur » relatives aux recherches historiques de Marie Moret pour mettre en relation l'activité sociale et l'activité industrielle de Godin : nombre de travailleurs occupés chaque année entre 1849 et 1855 ; nombre de modèles en 1851, en 1853 et en 1880. Lettre poursuivie le 23 février 1897. Marie Moret a rêvé de Piponnier et des tracas que ses recherches sont susceptibles de lui causer. Envoi de photographies de Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre : photographie d'un portrait demi-nature de Godin peint il y a deux ans par un artiste de Nîmes, que Marie Moret a déjà montré à Piponnier au Familistère ; une vue générale de « La fontaine, promenade publique de Nîmes, partie du bas seulement » ; un aperçu de la partie haute de la promenade avec une allée qui passe par la « grotte ». Projet de parler de photographie avec Piponnier. Demande des nouvelles de la famille Piponnier.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 5 mars 1897
Réponse à la lettre de Piponnier en date du 2 mars 1897. Sur les essais photographiques de Marie-Jeanne Dallet et d'Auguste Fabre : les deux vues des jardins de La Fontaine ont été réalisées avec l'aide du professionnel qui les a initiés à la photographie ; la vue du portrait de Godin est entièrement d'eux, plaque et épreuve. À propos de fleurs peintes à l'huile envoyées par Marie-Jeanne Dallet à Antonia Piponnier : Marie Moret ne trouve pas trace d'un accusé de réception de la part d'Antoine Piponnier. Remercie Piponnier pour les documents envoyés : demande de confier à Henri Buridant le dossier sur le Texas, qui lui en fera l'envoi ; Marie Moret ne s'en servira peut-être pas pour les « Documents biographiques » de Godin : « Mais il faut toujours que je commence par m'assimiler tous les documents qu'il m'est possible de rassembler sur les faits qui se présentent, sauf, ensuite, à les écarter ou les utiliser selon qu'ils se rattachent ou non à mon plan. » Réunion de la famille Piponnier à Armentières. Remercie Piponnier pour ses mots touchant les deuils de Fabre et de sa fille.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 10 mars 1897
Remercie Buridant de lui adresser le dossier de papiers sur l'affaire du Texas que Piponnier va lui transmettre. Envoie à Buridant le mandat de 15 F pour le réabonnement de monsieur Herbin de Madrid au journal Le Devoir et sa contribution à la Société de paix et d'arbitrage international du Familistère, dont Buridant ou Sarrazin lui enverra le reçu. Remercie Sarrazin pour son envoi du numéro de la Tribune du 5 mars 1897. Accuse réception des renseignements et documents contenus dans la lettre de Buridant du 5 mars 1897. Attendre que La Revue féministe et La Revue des femmes russes se manifestent pour leur envoyer Le Devoir. Compliments adressés à mesdames Roger, Louis et Allart. Marie Moret informée du décès de madame Grebel par Flore Moret. Demande des nouvelles de monsieur Rousselle, à qui elle souhaite bon rétablissement.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 mars 1897
Demande à Piponnier de presser l'envoi des documents sur le Texas car elle voit une lacune dans le volumineux dossier sur lequel elle travaille actuellement. Sur la souscription pour l'érection d'une statue en hommage à Charles Fourier : la Société du Familistère a versé 100 F d'après le journal L'Association ouvrière, 100 F ont été aussi réunis par le personnel des bureaux de l'usine, et 100 F ont été envoyés par Marie Moret : « On ne croit guère à la réussite du projet... Le temps prononcera. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 17 mars 1897
Remercie Piponnier pour l'envoi du dossier sur l'affaire du Texas : la Société de colonisation européo-américaine au Texas, fondée le 26 septembre 1854 à Bruxelles, fut transformée en société incorporée américaine le 27 avril 1861 et son siège fut établi à Réunion dans le comté de Dallas au Texas ; l'ancienne gérance (dont Godin) fut remplacée par un directeur habitant au Texas ; il manque encore à Marie Moret les statuts de cette nouvelle société ; Marie Moret désirerait avoir la collection complète du Bulletin de la Société de colonisation européo-américaine du Texas, où pourraient se trouver ces statuts. Marie Moret charge Buridant de remettre cette lettre à Piponnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0246.T.242r.jpg
Marie Howland a écrit le 8 décembre à Marie Moret pour demander à Godin de rédiger une lettre sur le projet de colonisation de Sinaloa destinée à être publiée dans son journal. Il la prévient que sa lettre n'est pas faite pour être publiée. Il lui rappelle que dans sa réponse du 18 mai 1885, Marie Moret lui avait déjà fait part de son avis sur son projet de colonie, qu'il juge voué « à un avortement pire que celui dont Considerant nous a donné le spectacle au Texas ». Godin lui présente les difficultés de cette entreprise, qu'il compare à celle de la colonisation du Texas, et il la dissuade de la mettre en œuvre. À propos de Solutions sociales : il lui confirme qu'il a offert 1 000 F à Lovell pour l'édition américaine, que Lovell a accepté, mais qu'il ne lui a pas envoyé les corrections à faire au texte, la voyant absorbé dans son projet de colonisation. Dans le post-scriptum, il lui signale qu'il a envoyé un numéro du Devoir à monsieur Alden de New York.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0186.T.182r.jpg
Sur la liquidation de la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin demande à de Pompéry de le représenter à l'assemblée générale des actionnaires de la Société du Texas, dans laquelle il rappelle qu'il a investi 100 000 F. Il prie de Pompéry de proposer à l'assemblée la vente totale des terres de la société.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0230.T.226r.jpg
Sur la liquidation de la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin informe Cantagrel qu'il a reçu Noirot qui l'invite à participer à une réunion avec Devay et Dubos au sujet de la proposition qu'a faite en son nom Édouard de Pompéry à la dernière assemblée de la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin pense qu'il manque d'informations sur la société et les ventes de terres réalisées pour que la réunion soit utile. Godin demande à Cantagrel de lui renvoyer les documents imprimés qui traiteraient du sujet, « car après l'époque tourmentée que nous venons de traverser, bien des choses ont été perdues de vue », et s'il peut y ajouter ses éclaircissements.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0234.T.229r.jpg
Sur la liquidation de la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Sur la vente des terres de la Société de colonisation du Texas, proposée par de Pompéry au nom de Godin lors de l'assemblée générale de la semaine précédente. Il précise qu'il n'a pas de proposition de vente à faire pour le moment.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0236.T.231r.jpg
Sur la liquidation de la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin explique à Riche-Gardon qu'il pense que le mieux pour les intérêts des actionnaires est la liquidation la plus rapide possible de la société et la vente de ses terres. Il demande à Riche-Gardon ce qu'il en pense.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0025v_H.jpg
Marie Moret absorbée par son travail sur la reconstitution de la vie de Godin entre 1853 et 1856, notamment les expériences socialistes aux États-Unis. Demande à Buridant des nouvelles de monsieur Pierquet, un des derniers européens survivants ayant participé à la colonie fondée par Victor Considerant, et s'il vit toujours dans les mansardes n° 3 et 4 du pavillon central du Familistère. Décompte des exemplaires du numéro de novembre 1897 du Devoir : Buridant en a reçu 328, servi 282 aux inscrits du registre, mis 22 de côté pour les collections et 3 pour messieurs Roi, Daux et Dequenne : il devrait lui en rester 21. Besoin d'un fonds de 15 exemplaires pour chaque numéro, en plus des 22 pour les collections. Refuse de donner les adresses demandées par monsieur Roi. Souhaite qu'Élise Pré trouve rapidement un travail. Sur les 11 000 fourneaux de différence avec la production de l'an dernier de l'usine : « il était temps qu'une main ferme prît le gouvernail. » Accuse réception du roman En famille et d'une lettre d'Hector Malot. Demande quand auront lieu les prochaines élections municipales de Guise. Buridant souffre de maux d'estomac : Marie Moret lui conseille de surveiller son régime alimentaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0031_H.jpg
Sur le travail de Marie Moret sur les expériences socialistes aux États-Unis : « Durant chaque matinée, j'ai l'air d'être ici [Nîmes] à travailler ; en réalité, je remonte le cours du temps et suis là-bas aux États-Unis […]. Je suis à Réunion aussi. » Marie Moret se fait « commissionnaire » du souvenir de Brisbane, Cantagrel, Considérant ou Godin : « "Faites donc passer un souvenir de nous à notre bon ami Pierquet". » Transmet les vœux de bonne santé de la famille Moret-Dallet et de Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0120v_H.jpg
Accuse réception de la lettre de Buridant du 27 janvier 1898 et de ses divers envois. Arrêt de service du Devoir pour Marie Goegg, malade. Lettre d'Hector Malot en tête du roman En famille publié dans Le Devoir dès le numéro de février 1898. Présenter une quittance d'abonnement au Devoir à madame veuve Herbin de Laon qui désire reprendre l'abonnement au Devoir de feu son mari. Salue mesdames Roger, Louis et Allart, ainsi que monsieur Pierquet, à qui Marie Moret demande à Buridant de poser deux questions sur son expérience au Texas : son âge lorsqu'il a été nommé chef de la ferme le 7 mai 1856 et sa profession avant de venir au Texas.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0144_H.jpg
À propos des essais phalanstériens aux États-Unis. Marie Moret fait part à Jules Prudhommeaux de la lettre du professeur Espinas, qui a consulté Le Devoir au Musée social, souscrit un abonnement au journal pour 1899 et demande les numéros de l'année 1898 dans lesquels se trouvent l'historique de la propagande fouriériste aux États-Unis. Marie Moret juge que l'essai de la North American Phalanx, décrit dans le livre de John Humphrey Noyes, a inspiré Victor Considerant pour sa tentative du Texas, et que « de la série des tentatives américaines couronnée par celle du Texas, Godin tira des enseignements précieux. » Elle indique que la publication dans Le Devoir de la tentative du Texas, pour être exacte et instructive, prendra trois ans à raison de douze chapitres par an. Ce délai de publication ne permettra pas de satisfaire la curiosité de personnes comme Espinas, regrette Marie Moret, aussi écrit-t-elle à Jules Prudhommeaux qu'elle serait heureuse qu'il s'empare du sujet dans son étude et qu'elle pourrait lui communiquer les chapitres en préparation de l'historique du Texas ; elle aurait « la satisfaction de voir mettre sous leur vrai jour, le plus tôt possible, une somme d'idées qui me sont très chères. » Dans le post-scriptum, elle informe Jules Prudhommeaux que la conférence d'Auguste Fabre à Paris aura lieu le 7 février 1899 sous la présidence de Waldeck-Rousseau et que Juliette Cros arrive le lendemain à Nîmes ; elle transmet son souvenir à la sœur de Jules Prudhommeaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0148_H.jpg
Marie Moret accuse réception de la lettre d'Espinas du 23 décembre 1898 et du mandat de 10 F pour son abonnement au journal Le Devoir pour 1899. Elle l'informe qu'elle écrit au Familistère pour qu'on lui adresse les numéros de 1898 du journal et qu'en accord avec elle, Auguste Fabre lui a envoyé des brochures sur le Familistère. Marie Moret ne peut indiquer à Espinas où se procurer les ouvrages de Considerant – les deux éditions de Au Texas de 1854 et 1855, et Du Texas de 1857 ; elle lui confirme que c'est dans ce dernier que Considerant évoque une immigration sur un mode précipité et confus ; elle ne peut lui prêter l'ouvrage car elle a besoin de sa documentation pour son travail. Sur les essais phalanstériens en Algérie et à Cîteaux : Marie Moret signale à Espinas les numéros du Devoir qui en traitent. Sur l'Exposition universelle de 1867 : Marie Moret publiera les documents fournis par Godin à l'administration.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0104v_H.jpg
Marie donne de ses nouvelles à la famille Cros : sa dernière lettre à Juliette Cros remonte au 25 avril 1900 ; la famille Moret-Dallet a quitté Nîmes un mois plus tard, laissant Auguste Fabre avec Jules Prudhommeaux ; elle est avec Émilie Dallet au Familistère depuis 10 jours, Marie-Jeanne Dallet étant restée à Paris avec des parents [de Corbeil] pour voir l'Exposition universelle ; les affaires de l'Association du Familistère vont bien. Marie Moret poursuit sa lettre en décrivant ses études sur la matière. Elle indique à Cros qu'elle a lu dans la Revue scientifique l'article de G. Le Bon sur la lumière noire et l'article sur la pluie et l'électricité atmosphérique. Elle s'est abonnée à la Revue générale des sciences pures et appliquées, dont elle a acquis l'année 1899. Elle écrit : « La formule de Claude Bernard, « Les propriétés vitales ne sont autre chose que des complexes des propriétés physico-chimiques » me paraît se vérifier d'une manière éclatante. » Elle mentionne des expériences chimiques et physiques d'Armand Gautier, de Bredig et von Berneck, et de Loeb [décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées], qui lui semblent confirmer cette idée. Elle a pris connaissance du programme du prochain congrès international de physique présenté par Charles-Édouard Guillaume et Lucien Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et se dit impatiente de lire les exposés : « Convaincue que la science me fournira des conclusions appuyant les vues de Claude Bernard, Berthelot, W. Crookes, etc., etc. sur les relations entre le vie et le mode de mouvement dit matière, c'est-à-dire voyant que j'aurai une belle réponse de la science aux aspirations de Godin, je vais – en attendant le congrès d'août – préparer les pages de mes « Documents biographiques » qui doivent amener les données scientifiques en cause, en commençant par montrer le mouvement de la pensée de Godin, de 1856 à 1859, lorsqu'après l'échec de la tentative du Texas, il reprend l'idée de fonder lui-même une cité ouvrière modèle, se livre à ce sujet à des études doctrinales et architecturales et s'arrête enfin aux vues philosophiques et sociales exposées dans son volume "Solutions sociales", vues que je désire tant appuyer de conclusions scientifiques du jour. » Marie Moret ajoute que dans ces études scientifiques, elle « voit arriver la démonstration du mot de Swedenborg : "L'amour est la substance même." »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0112v_H.jpg
Marie Moret informe Auguste Fabre qu'Émilie Dallet a rejoint sa fille Marie-Jeanne à Corbeil. Elle lui indique les points principaux de la lettre qu'elle a écrite la veille à Antoine Médéric Cros. Elle a acquis l'année 1899 de la Revue générale des sciences pures et appliquées et les numéros depuis le début de 1900, revue dont le bibliophile Herr, recommandé par Jules Prudhommeaux, lui a confirmé qu'elle était de premier rang, et dans laquelle elle a puisé beaucoup d'informations sur les rayons X et les ions. Elle s'intéresse au prochain congrès international de physique présenté dans la revue par Guillaume et Poincaré, et, en attendant, elle rédige les pages [des « Documents biographiques »] qui décrivent le mouvement de la pensée de Godin de 1856 à 1859, après l'échec de l'essai au Texas, « pages qui doivent amener et le rappel des conclusions philosophiques-pratiques exposées par Godin dans Solutions sociales, et l'indication de l'accord qui existe aujourd'hui entre ces conclusions de Godin et les faits acquis pour la science d'aujourd'hui ». Elle espère que les données présentées au congrès de physique seront en accord avec les vues de Claude Bernard, Marcellin Berthelot ou William Crookes. Elle mentionne des expériences chimiques et physiques décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées (Bredig et von Berneck, Klebs, Loeb) qui lui semblent concorder avec la conception de Claude Bernard du rôle biologique des ferments solubles : « Vous voyez, Grand, que la continuité va se démontrer peu à peu entre les propriétés physico-chimiques et les propriétés vitales, celles-ci n'étant, affirmait Claude Bernard, que des complexes de celles-là. » Elle demande à Fabre si sa « marche intellectuelle » avec Jules Prudhommeaux va bien « harmoniquement », elle transmet ses affectueuses pensées à Sophie Quet et fait mention d'un brouillard « comme en hiver » à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0217v_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 28 août 1900 à la suite de laquelle elle a obtenu de Guillaumin et Cie qu'il lui procure les volumes du Congrès international de physique. Elle cite, en l'approuvant, le passage de la lettre d'Antoine Médéric Cros relatif au mot d'Henri Poincaré sur l'impossibilité de reproduire à l'identique une expérience scientifique, argument en faveur de « l'évolution incessante ». Elle indique à Antoine Médéric Cros qu'elle se mettra à l'étude de la question quand elle aura achevé le premier volume des « Documents biographiques », gros de 40 feuilles, qui s'achèvera avec l'épisode du Texas et la contribution de Godin au mouvement des chefs de l'École sociétaire. Marie Moret évoque la lettre de Juliette Cros jointe à celle de son mari du 28 août 1900 : elle précise qu'Auguste Fabre n'a pas rencontré à Paris des Américains d'Oneida, mais des personnes susceptibles de lui donner des renseignements sur Oneida. Elle achève sa lettre en indiquant à Antoine Médéric Cros qu'elle doit ajouter un post-scriptum à sa lettre à Juliette Cros du même jour.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0342_H.jpg
Marie Moret écrit au bibliothécaire sur la recommandation de Justin Godart, qui lui a indiqué qu'il recevrait volontiers des ouvrages de Godin et une collection du journal Le Devoir pour la bibliothèque de la Chambre de commerce de Lyon. Marie Moret établit un historique de la création du Familistère et de son industrie de 1840 à 1900, où le Familistère a été distingué par un Grand prix dans la classe 102 de l'Exposition universelle. Elle explique à son correspondant que depuis mars 1891 Le Devoir publie des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » qui décrivent comment s'est formée la pensée de la fondation du Familistère ; parmi les sources d'inspiration de Godin, elle donne l'exemple du mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1851, dont une « Vue générale » est exposée dans le journal à partir du numéro de mai 1898, et de l'expérience des phalanstériens français au Texas en 1854, dont l'historique est en cours de publication. Elle indique que ces études ne sont pas destinées aux « impatients en matière sociale » ; elles ont leur utilité pour l'avenir, c'est pourquoi Marie Moret s'efforce de mettre à disposition des penseurs en France et à l'étranger les écrits de Godin et le journal Le Devoir, notamment dans des institutions publiques dotées d'espace et de ressources. Elle signale à son correspondant que dans la brochure Le Familistère illustré, qu'elle lui envoie avec d'autres ouvrages, se trouve la liste des établissements publics conservant une collection du Devoir, revue hebdomadaire fondée en 1878 et transformée en revue mensuelle en janvier 1889. En raison de l'importance de la ville de Lyon, Marie Moret exprime son plaisir de confier à la Chambre de commerce une des rares collections complètes du journal depuis sa création. Elle informe son correspondant que Le Devoir lui sera désormais régulièrement servi.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0150_H.jpg
Marie Moret remercie monsieur Barni pour sa lettre du 10 avril 1901, qui associe le nom de son oncle à celui de Godin ; elle le remercie également d'avoir informé Félix Alcan qui lui donnait l'autorisation qu'elle sollicitait. Elle envoie à monsieur Barni les numéros de janvier, février et mars du journal Le Devoir ; elle lui annonce que le journal lui sera adressé régulièrement et qu'elle lui enverra des numéros plus anciens du journal contenant les « Documents biographiques », quand elle sera de retour à son vrai domicile au Familistère. Elle lui explique que le récit de la biographie de Godin à partir de 1856, comprenant la tentative des phalanstériens au Texas, constitue la matière d'un premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin et que le deuxième volume débutera avec l'exposé de la doctrine de Godin avant la construction du Familistère, dans lequel seront utilisées les citations de Kant. Elle précise que les volumes ne pourront paraître qu'après la rédaction de ce qui s'est passé ensuite au Familistère. Dans le post-scriptum elle indique qu'elle joint deux brochures aux numéros du Devoir, Robert Owen par Auguste Fabre et l'Histoire des pionniers de Rochdale.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0315_H.jpg
Marie Moret remercie l'Administration communale de Bruxelles pour sa lettre du 10 juin 1901 et pour l'intérêt qu'elle a porté à son envoi. Elle envoie au bibliothécaire archiviste de la ville l'année 1898 du Devoir, qui comprend, page 264, le début de la « Vue générale du mouvement fouriériste aux États-Unis, 1840 à 1852 », qui relate l'essai des fouriéristes belges, suisses et français au Texas en 1854, et concerne l'œuvre de Jean-Baptiste André Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0317_H.jpg
Marie Moret remercie le bibliothécaire archiviste de la ville de Bruxelles pour sa lettre du 9 mai 1901 et pour l'intérêt que l'Administration communale de Bruxelles a porté à son envoi. Elle expédie au bibliothécaire archiviste de la ville l'année 1898 du Devoir, qui comprend, page 264, le début de la « Vue générale du mouvement fouriériste aux États-Unis, 1840 à 1852 », qui relate l'essai des fouriéristes belges, suisses et français au Texas en 1854, et concerne l'œuvre de Jean-Baptiste André Godin.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2