FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 septembre 1865
Godin avertit Émile qu'il a écrit la veille à Auguste Oyon pour le prévenir qu'Émile ira l'inviter lui et sa femme à la distribution des récompenses de l'enfance. Sur le recrutement de l'économe du Familistère. Godin a écrit à Cantagrel pour faire passer une annonce dans les journaux, mais n'a pas eu de réponse à sa lettre. Il demande à Émile d'aller s'informer chez Cantagrel et de lui proposer de faire paraître l'annonce dans L'Association, journal des sociétés coopératives qui a publié un compte rendu de la brochure d'Auguste Oyon sur le Familistère, et aussi de lui demander s'il veut bien réceptionner les lettres de candidature. Godin souhaite qu'Émile se rende à la régie générale des annonces au 8, place de la Bourse pour faire paraître l'annonce dans les grands journaux, et qu'il demande à Auguste Oyon ou à Jean-Baptiste Noirot, rue des Saints-Pères, de l'accompagner à la régie générale et au bureau du journal L'Association au 26, rue des Grands-Augustins ; il souhaite aussi qu'Émile s'entende avec l'un ou l'autre pour lui renvoyer les lettres de candidature. Il signale à Émile qu'il n'a pas encore reçu de réponse du préfet à la demande d'autorisation de l'organisation de la fête de l'Enfance et d'ouverture à cette occasion d'un débit de boissons. Il veut qu'Émile parle de cette question à Noirot, qui pourrait obtenir l'intervention du colonel Favé, et de lui faire la description de cette fête qui fait la joie de la population mais qu'on menace d'interdire parce que le bal n'est pas autorisé et qu'un débit de boissons est ouvert à des personnes qui n'habitent pas au Familistère. Godin incite Émile à se rendre dans les bureaux d'abonnement de la presse au 123, rue Montmartre pour voir les gravures de la Révolution française qu'il désire posséder et qu'il pourrait acheter au prix de 15 F si elles étaient de qualité. Il transmet les compliments de monsieur et madame Vigerie et transmet les siens et ceux de Marie Moret à monsieur et madame Oyon. Une copie de l'annonce de l'offre d'emploi d'économe du Familistère suit la copie de la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Cantagrel que les plaidoiries des avocats sont terminées mais que le procureur impérial aura la parole le mardi prochain. Godin a bon espoir : « Mon procès serait dix fois gagné si l'on ne pouvait pas avoir à craindre les influences cléricales. » Il lui annonce qu'Auguste Oyon va venir le voir au sujet de la publication de sa brochure. Il transmet ses amitiés et celles d'Émile à madame Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin annonce à Cantagrel que la séparation avec sa femme est prononcée et lui demande d'en informer Auguste Oyon, s'il est encore à l'hôtel Batavia de la cité Bergère, car il voulait être tenu informé « de cet événement qui va avoir une influence si grande sur ma vie ». « Si je perds ma fortune en partie, je retrouve plus de liberté pour l'avenir s'il m'est donné d'organiser quelque chose, mais quelle va être la suite que la haine et l'envie vont donner à cette catastrophe, cela est bien obscur pour moi. » Il signale à Cantagrel qu'il doit s'occuper en urgence des clients de Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin évoque les avis de Favre et de Puteaux sur la liquidation de la communauté. Il demande à Cantagrel d'autres renseignements sur Puteaux. Il envoie à Cantagrel une réponse d'Armengaud. Il informe Cantagrel que Noirot lui a signalé que des lettres malveillantes avaient été écrites de Guise contre lui au Petit Journal à l'occasion de la publication d'un article sur le Familistère. Il lui demande de l'informer sur la séance tenue le soir même à la rue des Saints-Pères et fait valoir l'intérêt que le colonel Favé porte au Familistère après la lecture de la brochure d'Oyon et qu'il doit en parler à l'Empereur. Il signale à Cantagrel que 97 familles attendent d'entrer dans la nouvelle aile d'habitation et que la ville est sens dessus dessous contre lui à ce propos.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 29 mai 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : l'information communiquée par Souplet sur le tarif d'octroi de la chaux de Tournai à Saint-Quentin confirme à Godin que le maire de Guise commet un interprétation arbitraire et malveillante à son égard ; il voudrait obtenir une déclaration de la mairie sur la classification des chaux dans leur tarif d'octroi. Sur le Familistère : il lui confirme qu'Auguste Oyon a assisté à des discussions sur le Familistère rue des Saints-Pères, « mais on en a causé comme les aveugles parlent des couleurs sans avoir même lu la brochure qui répondait aux objections faites ». Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : il l'informe qu'un groupe de 8 hommes sérieux va faire le voyage de Paris au Familistère ; il lui demande s'il veut venir y passer deux ou trois jours avec eux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 1er juin 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel. Godin répond à la lettre de Cantagrel de la veille en lui faisant remarquer qu'il en demande trop en voulant que le « second Familistère » soit complètement habité [avant le pèlerinage d'amis au Familistère]. Il l'informe qu'il écrit à Oyon pour lui demander de se joindre au groupe d'amis venant étudier le Familistère. Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Cantagrel qu'il va faire un procès au maire de Guise et il lui demande de se renseigner sur le classement de la chaux vive et de la chaux hydraulique dans le tarif de l'octroi de la ville de Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin indique à Cantagrel qu'il n'a pas besoin du tarif de l'octroi de Paris. Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : il signale à Cantagrel qu'il est sans nouvelles d'Oyon et qu'il lui a écrit hôtel de La Havane, rue Saint-André-des-Arts à Paris ; il demande à Cantagrel de dire à Oyon que Souplet se joindra à la visite du Familistère ; il demande si Coignet se joindra à la visite ; il demande à Cantagrel d'envoyer la brochure d'Oyon à Pelletan ; il lui demande la durée de leur séjour et propose d'organiser quatre séances d'études des questions sociales : le Familistère du point de vue de la théorie de Fourier, exposé des faits acquis et des difficultés vaincues, nécessité du Familistère comme voie de progrès social, recherche des voies et moyens du succès du Familistère dans la voie de l'association des forces productives du capital, du travail et du talent. Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin demande le renvoi des lettres des candidats dont Pernet-Vallier peut se passer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Alfred d'Inville, vers le 15 juillet 1865
Godin rappelle à d'Inville qu'il a reçu une lettre de lui du 29 mai 1865 relative à l'emploi de comptable en chef des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, et une autre lettre du 13 juillet 1865 annonçant l'envoi d'une brochure. Godin informe d'Inville qu'il a reçu la brochure dont il cite un passage : « La mission la plus honorable... c'est de contribuer par ses efforts et dans la mesure de ses moyens à l'amélioration de bien-être général ». À la demande de d'Inville, Godin donne son avis sur la brochure : Godin ne croit pas au succès de l'épargne ni à la puissance de l'économie pour résoudre la question : il pense qu'on ne peut demander à celui qui manque du nécessaire de faire des économies ; il faut reconnaître les droits légitimes du travail dans la production. Il informe d'Inville qu'Oyon habitait dernièrement hôtel de la Havane au 12, rue Saint-André-des Arts, mais qu'il a changé d'adresse récemment. Il répond à la proposition de services d'Inville en lui demandant des renseignements sur son compte et celui de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 29 août 1865
Godin répond à la lettre de Cantagrel du 28 août 1865. Sur le recrutement d'hommes dévoués. Il affirme qu'il a l'espoir que Denisart remplace avantageusement Vigerie. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin indique à Cantagrel qu'il n'est pas encore sauvé du naufrage, mais qu'il cherche pourtant à renforcer les capacités du Familistère : « La France n'est pas trop grande pour trouver mon homme, mais puisqu'elle a le fondateur du Familistère, elle doit en avoir l'économe. » Il donne raison à Cantagrel qui lui conseille de s'adresser à la publicité générale, et il lui demande s'il ne faudrait pas faire adresser les candidatures au bureau du journal L'Association de manière à attirer l'attention sur « eux ». Il demande à Cantagrel s'il connait des personnes qui voudraient venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère ; il l'avise qu'il a invité Pernet-Vallier à y assister et qu'il aimerait qu'Oyon vienne aussi. Il lui communique le texte de l'offre d'emploi d'économe du Familistère aux appointements annuels de 2 400 F.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 30 septembre 1865
Godin demande à Noirot de lui envoyer en papier d'affaire les candidatures parvenues au bureau de L'Association. Il l'informe que la fête de l'Enfance a été splendide et que 2 à 3 000 personnes ont assisté à la distribution des récompenses et au bal et à la fête de nuit. La suite de la lettre est rédigée et signée par Émile Godin, qui demande à Noirot d'envoyer une brochure d'Oyon à monsieur Duprez, directeur-gérant de l'usine métallurgique de Marcinelle près de Charleroi en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 3 octobre 1865
Godin informe Souplet qu'Auguste Oyon habite au 3, rue Christine à Paris et lui envoie un exemplaire de la brochure publiée par ce dernier. Il le remercie pour ses paroles sympathiques parues dans Le Glaneur. Il l'informe qu'il a reçu le premier article publié dans The Builder et que les articles de cette revue vont être publiés en brochure.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 20 novembre 1865
Godin répond à la lettre de Tito Pagliardini du 11 novembre 1865. Il le félicite pour le succès de ses efforts à faire publier des articles sur le Familistère dans la presse anglaise. Il l'informe que Marie Moret a envoyé une copie de sa lettre à Oyon au 3, rue Christine à Paris. Il lui demande de lui envoyer les numéros des journaux qui parlent du Familistère et le prie d'envoyer le numéro du Builder qui contiendra la gravure du Familistère à Jules Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris et à monsieur Lespès. Il lui demande de lui envoyer une brochure sur les locomotives à vapeur sur routes d'Émile Martin, directeur de la Compagnie internationale des messageries à vapeur au 11, Adam Street Adelphie, West London. Il espère que Tito Pagliardini et sa femme séjourneront au Familistère l'année suivante. Il lui indique que Marie Moret a bien reçu l'ouvrage sur l'orthographe phonétique qu'il lui a envoyé, mais qu'elle ne peut en faire usage car elle ne sait rien de la prononciation anglaise ; il pense que l'idée de Pagliardini est le principe de la réforme des langues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin répond tardivement à Cantagrel et lui signale qu'il est également en retard auprès d'Oyon qui lui a écrit qu'il connaît un bon candidat. Il lui explique que Regnault fait un essai car la lettre de Cantagrel est arrivée trop tard pour qu'il l'en empêche. Godin pense que Regnault est un excellent homme mais dont les aptitudes ne sont pas adaptées à la fonction. Il lui demande de prendre auprès d'Oyon les renseignements sur le candidat de ce dernier.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 janvier 1866
Godin informe Cantagrel qu'il est constamment à l'étude des questions d'avenir, sociales et industrielle. Il lui annonce qu'il va lui envoyer la photographie du Familistère par le chemin de fer entre deux planches, car Cantagrel l'a oubliée à son départ de Guise et qu'Émile l'a oubliée également. Cantagrel a proposé à Godin de faire paraître un article sur le Familistère dans la revue de César Daly [Revue générale de l'architecture et des travaux publics] : Godin pense qu'il y aurait davantage de profit à publier un article dans Le Magasin pittoresque ou dans L'Illustration. Godin demande à Cantagrel qui est Maurice La Châtre et ce qu'est le Dictionnaire universel qu'il publie, et s'il est vrai qu'il a demandé à Oyon un article de 300 lignes résumant sa brochure. Il lui annonce qu'il a choisi son économe, A. Barry de Brest. Il l'avertit que la location du magasin de la rue de la Coutellerie n'a aucune utilité pour lui et qu'il voudrait l'abandonner ; il pense que pour écouler ses marchandises à Paris, il lui faudrait d'abord un homme capable, et que peut-être il pourrait organiser un concours comme il l'a fait pour trouver son économe. Il transmet ses vœux de nouvelle année à Cantagrel, à sa femme et à son fils Simon. Le post-scriptum est relatif à l'affaire Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maurice La Châtre, 27 janvier 1866
Godin répond à la lettre que Maurice La Châtre lui a écrite le 5 janvier 1866 après la lecture de la brochure d'Oyon. Godin le remercie pour son intérêt à l'égard du Familistère. Il l'avertit qu'il aura de la peine à obtenir un article de la part d'Oyon, très occupé, mais l'encourage à insister. Godin indique à La Châtre qu'il est tôt pour penser à écrire sa biographie, qui consiste en quelques faits qu'il a commencé à réunir. La Châtre a fait observer qu'il n'existe pas de chambre mortuaire au Familistère : Godin lui répond que l'habitude de la population est de garder les corps chez soi jusqu'au dernier moment et que le Familistère évite que la mort ait lieu dans l'isolement. Godin demande à La Châtre les conditions de la souscription au Dictionnaire universel. Il l'invite au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Griess-Traut, 8 mars 1866
Godin se réjouit de la visite de Jean Griess-Traut annoncée en 1867. Il ne peut satisfaire son désir d'obtenir les statuts et règlements du Familistère car ceux-ci n'existent pas. Il indique à Griess-Traut qu'il ne peut mettre à profit les documents qu'il lui a envoyés sur la question algérienne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menn, 8 mars 1866
Godin informe son correspondant qu'il peut obtenir la brochure d'Auguste Oyon à la Librairie des sciences sociales, rue des Saints-Pères, par l'intermédiaire d'un libraire de Genève.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 16 mars 1866
Godin répond à la lettre de Raoux du 5 février 1866, qui l'interroge sur le Familistère. Godin fait remarquer à Raoux que la brochure d'Auguste Oyon et sa première lettre répondent en partie à ses interrogations. Il lui explique qu'il faudrait un livre entier pour lui fournir les données statistiques et financières qu'il sollicite. Il recommande de ne pas construire une habitation comme le Familistère dans des proportions réduites, au contraire. Il justifie les dispositions existantes au Familistère et il affirme que celui-ci est pensé pour constituer le plus vaste champ d'association coopérative qui aura été constitué dans le monde. Godin annonce à Raoux qu'il lui envoie une photographie par chemin de fer entre deux planches. Il recommande de visiter le Familistère avant d'en construire une imitation. Il ajoute que le capital a produit 5,5 % d'intérêts au 16 décembre 1865 et que le fondateur du Familistère se substitue à l'État pour le financement de l'éducation de l'enfance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 24 mars 1866
Godin informe Pagliardini que madame Johnstone de Bristol souhaite venir à Guise étudier l'éducation au Familistère. Il rappelle à Pagliardini que celui-ci avait donné dans sa brochure une image flatteuse des enfants du Familistère, notamment de l'art culinaire des filles, qui a suscité des demandes d'information auprès de Godin. Il ne veut pas répondre à madame Johnstone sans avoir consulté Pagliardini. « Le Familistère est en premier lieu une œuvre matérielle. Je comprends difficilement qu'une femme puisse venir ici bien utilement [...] Je concevrai le séjour de Miss Johnstone ici si elle était en compagnie d'un architecte. » Il informe également Pagliardini qu'on s'occupe du Familistère à Lausanne et à Leipzig où le journal L'Illustration a publié un long article illustré d'une gravure. Il demande à Pagliardini de ses nouvelles et lui signale que Marie Moret espère une lettre de lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 14 juillet 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Pagliardini qu'il est avec sa femme dans la position de Socrate dont la femme ne partageait pas les idées ou de Bernard Palissy dont la femme cassait les vases. Il regrette que les développements du Familistère soient compromis par la liquidation. Il informe Pagliardini que sa brochure sur le Familistère a été traduite en français dans un ouvrage publié par le rédacteur en chef d'un journal de Saint-Quentin sur le salaire et les associations ouvrières, alors que pas un mot n'est dit de la brochure d'Oyon. Il lui indique qu'en cas de nouvelle édition de la brochure, il aurait à ajouter la description des salles aux berceaux du pouponnat. Godin se réjouit de savoir que la santé de madame Pagliardini, qu'il ne savait pas gravement malade, soit rétablie et qu'elle puisse à visiter à nouveau le Familistère avec son mari. Il envoie à Tito Pagliardini son portrait photographique réalisé à Guise et lui demande le sien ainsi que celui de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 30 août 1865
Godin avertit Noirot que Tito Pagliardini, qui a fait expédier au Familistère une lettre qui lui est destinée, est probablement en France et qu'il compte venir à Guise. Il demande à Noirot de découvrir où se trouve Pagliardini à Paris et de lui faire savoir que la fête de l'Enfance du Familistère aura lieu le 2 septembre prochain. Il lui signale qu'il a invité à la fête Cantagrel qui n'a pu se joindre à Élie Reclus et ses amis lors de leur visite au Familistère. Dans le post-scriptum, il annonce à Noirot que la rédaction de son article [pour l'Annuaire de l'Association] est terminée mais qu'il doit encore mettre au net certains passages le 3 ou le 4 septembre et qu'il l'enverra ensuite à Auguste Oyon pour relecture, et il l'avertit que l'article sera signé par un pseudonyme qui lui servira en d'autres circonstances.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Mouttet, 28 septembre 1866
Godin répond à une demande de renseignements sur le Familistère de la part de Mouttet du 24 septembre 1866. Il lui indique qu'il n'a rien publié encore sur le Familistère car « je désire appuyer les idées que j'exposerai sur les faits de l'expérience ». Il signale à son attention les brochures d'Auguste Oyon, ancien rédacteur de L'Observateur de l'Aisne, éditée par la Librairie des sciences sociales au 13 rue des Saints-Pères à Paris ; il lui envoie une gravure exécutée d'après une photographie récente pour l'Almanach de la coopération qui doit prochainement paraître. « Certainement, Monsieur, les dessins peuvent servir utilement pour divulguer une fondation comme la mienne, mais il ne faudrait pourtant pas croire qu'ils puissent permettre de bien se rendre compte de l'œuvre. Elle a besoin de plus d'étude que cela, et si un jour elle doit avoir des imitateurs, ce ne sera pas trop pour eux de venir étudier et bien étudier sur le vif les détails de cette entreprise. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Oyon, 8 octobre 1867
Godin répond à une demande de conseil sur le choix d'un fourneau de la part de madame Oyon. Il fait valoir que le choix d'un fourneau est une affaire personnelle et qu'Allez frères lui ont conseillé un appareil au prix modique. Godin donne à madame Oyon les caractéristiques et le prix de plusieurs appareils entre lesquels elle peut faire un choix. Il transmet ses salutations à Auguste Oyon.
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