FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 mai 1857
Godin précise à Brullé que Lefèvre lui a demandé comme une faveur d'aller à Forest, qu'en conséquence il n'a pas à tenir compte de ce qu'il gagnait à Guise (49 centimes de l'heure), et qu'il travaillera aux conditions faites aux autres ouvriers. Godin ne veut pas que les ouvriers français jouissent sans nécessité de privilèges qui les feraient jalouser par les ouvriers belges. Godin souhaite disposer d'un tableau des prix payés aux ouvriers de Forest. Sur la fondation d'un nouvel établissement à Bruxelles : Godin juge que le terrain d'Allard est le plus intéressant et il voudrait s'assurer la possibilité de l'acquérir ; il demande à Brullé de lui dire ce qu'il espère du prince Latour et Taxis ; il explique à Brullé qu'il faut renoncer aux terrains de monsieur Bourguignon et des Anglais, et que les recherches de terrain faites par Cantagrel au cadastre donneront peut-être des résultats. Godin confirme à Brullé que Bocquet est parti en voyage, qu'il rentrera dans 8 jours et ne pourra être à Bruxelles que dans 15 jours. Sur l'utilité des voyages en Belgique au printemps : Tellier l'assure que davantage d'affaires seraient faites à l'occasion d'un voyage plus tardif. Il lui annonce qu'il lui envoie une cuisinière n° 20. Dans le post-scriptum, il signale à Brullé que Leborne de Charleroi a accusé réception de sa cuisinière et demande qu'on y change un robinet, et il lui conseille de profiter du beau temps pour faire sécher le sable de fonderie.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 12 août 1859
Dolot avertit Godin que des caisses de modèles sont parties le matin de Guise. Sur des traites de Bolkow et Vaughan transmises à monsieur Oppermann, dont l'une comprend une commission de banque que Godin ne veut pas payer. Il accuse réception du brouillon d'une circulaire rédigée par Godin et qu'il fait imprimer ; Dolot indique qu'il en a donné communication à messieurs Poirier et Georges et à monsieur Telliez.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 30 août 1859
Godin regrette qu'Alexandre Brullé ne lui communique pas d'observations sur le placement des produits de l'usine de Laeken. Il lui annonce qu'il a demandé à monsieur Georges de se rendre en Belgique, dès qu'il arrivera à Valenciennes, dans 6 à 8 jours. Godin demande à Brullé d'adresser à Georges un itinéraire et propose de lui envoyer également monsieur Telliez, qui pourrait se charger de la vallée de la Sambre et passer à Charleroi, Namur et Liège. Godin demande à Brullé d'envoyer rapidement à Guise, où Telliez se trouvera dans quelques jours, des instructions sur la clientèle à visiter. Dans le post-scriptum, Godin explique à Brullé qu'il a demandé à monsieur Georges de poursuivre ses voyages mais qu'il ne compte pas l'employer l'année prochaine, avec l'espoir de trouver un voyageur plus habile.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 7 septembre 1859
Godin accuse réception des albums et des renseignements envoyés par Brullé, qu'il confiera à Telliez dès son arrivée à Guise pour qu'il entreprenne son voyage. Godin indique à Brullé que monsieur Georges ne se trouve pas encore à Valenciennes et qu'ainsi il pourra recevoir les instructions de Brullé pour son voyage en Belgique. Il adresse à Brullé une note sur l'argent de la quinzaine des ouvriers Appelmans et Vanhaesendonck, d'un montant total de 32,35 F qu'ils pourront percevoir à Laeken. Godin rassure Brullé sur l'état de santé de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 26 septembre 1859
Godin invite Brullé à donner congé à monsieur Georges, « dussiez-vous ne pas faire de voyages cette année », et lui demande d'établir l'état de son compte. Godin énumère ses griefs à l'encontre de monsieur Georges : Georges n'a pas interrompu son voyage à Valenciennes pour se rendre en Belgique comme cela lui avait été demandé ; il a passé commande de marchandises pour certains marchands qui ne l'avaient pas attendu pour en faire la demande, dans l'espoir de toucher une commission et causant une double expédition de produits ; il a mal parlé de la maison qu'il représente et s'est montré impoli à l'égard de certains clients. « J'ai considéré dès les débuts ce M. Georges comme un homme peu consciencieux, mais ce n'est plus pour moi aujourd'hui qu'un malhonnête homme et un sot dont je vous prie de me débarrasser au plus vite. » Godin informe Brullé que monsieur Telliez est parti la nuit précédente à Thuin. Il demande à Brullé des nouvelles de l'épidémie à Laeken. Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin informe qu'il a commandé à de Dordolot frères pour l'usine de Laeken 75 tonnes de fonte ; de Dordolot frères prétendent que le transport par eau est difficile et que le chemin de fer serait plus approprié, mais Godin leur a fait valoir que la gare du Midi n'est pas proche de son usine, qui est desservie par la voie d'eau.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 3 novembre 1859
Dolot fournit à Godin des informations sur la marche de la nouvelle fonderie : la pompe alimentaire n'a pas fonctionné et n'a pas permis d'envoyer de la vapeur à la grande machine ; le retour de Godin est attendu pour remédier aux problèmes. Il signale à Godin que le bateau de fonte Pinart est en déchargement à Vadencourt, et que le coke ne manque pas. Il l'informe que Telliez est parti la veille pour effectuer une tournée d'un mois en commençant à Lille et en terminant dans les Ardennes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 novembre 1859
À propos des placements faits par Telliez : Godin s'étonne que Telliez ait accordé une remise de 20 % alors que la règle est d'accorder 5 % sur le prix du tarif, et que la plus forte remise qu'il concède en France est de 18 %. Godin explique à Brullé comment s'appliquent les remises. Il avertit Brullé qu'il va écrire à Telliez, suspecté d'avoir dépassé ses pouvoirs et qui pourrait se voir appliquer une retenue pour le préjudice subi.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 21 janvier 1860
Dolot communique à Godin une note sur les retenues des quinzaines de Moerenhout et Vanhaesendonck, d'un montant total de 15 F, à payer à Laeken à leurs ayants droit. À propos des voyageurs Telliez et Poirier : Dolot ne veut pas les laisser partir sans les « dessins » des appareils ; les dessins des cuisinières sont prêts à imprimer ; Dolot demande à Godin ses intentions pour l'impression du tarif et s'il ne souhaite pas cette année l'imprimer au dos de lithographies.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 20 septembre 1860
Sur les voyages commerciaux et la publicité en Belgique. À la demande, semble-t-il, d'Alexandre Brullé, Godin annonce à celui-ci qu'il ne renverra pas Camatte en Belgique. Il lui signale que Telliez ne rentrera que dans les premiers jours d'octobre et qu'il sera trop tard alors pour effectuer une tournée complète en Belgique. Godin recommande de faire des annonces [dans la presse] sans dépasser la somme de 300 F et de rédiger une circulaire à l'intention des commerçants. Dans le post-scriptum copié dans la marge à gauche, Godin propose à Brullé de lui envoyer des meules en grès qui se trouvent à l'usine de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 15 octobre 1860
Godin informe Brullé que Telliez peut commencer dans la semaine à voyager en Belgique. Il lui demande ses instructions à ce propos.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 9 septembre 1862
Sur des écritures comptables, un projet de voyage commercial à Amsterdam et le déménagement de la famille d'André.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 12 septembre 1862
Sur des écritures comptables. « Lorsque Mr André viendra à Guise, nous causerons d'un moyen qui vous permettrait de vendre tous les produits que je fais ici. »

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 18 novembre 1862
Informations relatives à l'usine de Laeken : en-tête de facture ; vin envoyé personnellement par Vigerie ; réception du tableau des affaires avec le Luxembourg belge et le Luxembourg néerlandais ; bons renseignements obtenus sur Nouveau-Bruch ; sur Wiesenbach d'Arlon ; Godin n'a pas l'habitude d'accorder un monopole à un marchand car la concurrence est plus profitable ; sur un privilège accordé par Telliez que Godin ne ratifie pas ; sur le vernis ; commande de tonnes de combustible auprès du charbonnage d'Hornu et Wasmes à livrer à la gare de Bruxelles-Midi ; sur les factures de fourniture de houille par La Louvière ; sur la durée de travail ; questions comptables.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 février 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Versigny qu'Esther Lemaire a encore pris du retard dans le choix de son avocat et que le président du tribunal a fixé les plaidoiries au 18 mars 1864. Godin explique qu'à son arrivée à Paris il y a dix jours, quelqu'un a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui. Godin confie à Versigny que cette personne est Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce, qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre. Godin informe Versigny qu'il a pris la décision de renvoyer Telliez. Il raconte à Versigny qu'il a pu reconstituer, à la demande de Favre, grâce à la mémoire de son fils et de celle de Marie Moret, ce qui a eu lieu à l'issue de la réunion de Marie Moret avec son fils Émile en avril 1861 et la scène de juillet 1863 : en 1861, Esther Lemaire traita Marie Moret d'aventurière ; la belle-sœur d'Esther Lemaire et madame Telliez assistaient à la scène de 1863.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère des nouvelles de son procès en séparation et rapporte qu'Esther Lemaire aurait choisi son avocat. Godin explique que la personne qui a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat, sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui, est Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce, qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre, et qui a disparu. Il informe Oudin-Leclère que sa femme est à la recherche de témoins parmi ses anciens employés mécontents.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 7 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin joint une lettre de monsieur Ackermans, un client, et indique que les remises d'été ne peuvent être en Belgique différentes de celles consenties en France. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : il demande des nouvelles des renseignements attendus sur l'agent mystérieux envoyé de Guise à Laeken : selon Godin, il ne peut s'agir que de Telliez ou Delabarre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 mai 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. À l'approche de l'audience du procès, Godin explique à Favre avoir reconstitué des faits supposés de violence de sa part envers sa femme grâce à la mémoire de son fils et celle de Marie Moret. Il commence par protester qu'il n'a jamais été brutal envers quiconque, que ce soit dans sa vie d'ouvrier ou dans celle de chef d'industrie depuis l'âge de 22 ans dans ses relations avec plus de 3 000 ouvriers. Le fait de décembre 1860 : Esther Lemaire aurait subi des violences après s'être introduite par le niveau supérieur dans l'appartement du Familistère dont elle avait la clé, où Godin passait la nuit de temps en temps, mais pourquoi à la suite de cela, se demande Godin, elle y aurait passé la nuit. La scène d'avril 1861, à l'occasion d'une visite de Marie Moret à Émile Godin, alitée depuis 8 jours : Esther Lemaire, en froid avec la famille Moret, apostropha Marie Moret en la traitant de grande aventurière et de coureuse d'aventures ; Godin dut s'interposer entre sa femme et Marie Moret. La scène de la lampe de juillet 1863, à l'occasion d'une visite de madame Telliez et de madame Lemaire, belle-sœur d'Esther : Émile empêche Esther Lemaire d'emporter une lampe hors de la salle à manger où il soupe et Godin prête main-forte à son fils ; Esther Lemaire se précipite sur Godin et crie en présence de madame Telliez et de sa belle-sœur. La scène du portrait d'août 1863, que Godin a déjà racontée : Esther Lemaire crie jusqu'à ce que Godin ouvre une porte pour que les domestiques l'entendent. Godin considère que dans ces occasions, c'est lui qui a été victime de violences de la part de sa femme. Godin communique à Favre le plan de l'appartement du Familistère dont il a depuis loué tout l'étage supérieur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 mai 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Oudin-Leclère qu'il a été demander à la femme de Telliez les raisons de l'absence depuis deux mois de son mari, voyageur de commerce de la maison Godin-Lemaire, et que celle-ci lui a répondu qu'il faisait construire une maison et qu'il voulait quitter Guise. Godin a préféré se passer des services de Telliez. Il envoie à Oudin-Leclère deux lettres de Telliez avec une sommation et une citation, qu'il soumet à l'appréciation de son avoué.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mai 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Oudin-Leclère qu'il n'a pas de preuves du rôle de Telliez dans l'affaire, mais son attitude plaide contre lui : il envoie une assignation à Godin et lui écrit avec morgue plutôt que justifier son absence de l'usine. Godin juge que Telliez fait partie des employés mécontents. Il communique à Oudin-Leclère une lettre de Telliez de décembre 1860 qui manifeste son mécontentement. Godin ajoute que ses intérêts ont davantage souffert que ceux de Telliez car il n'a pu remplacer ce dernier par Grippon que le 16 mai 1864.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 25 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin envoie à Versigny des pièces comptables relatives à son cousin Moret, des feuilles de papier semblables à celles employées par sa femme pour faire des copies de lettres et une pièce de vers qui a marqué le début de Marie Moret en tant que médium, avant son départ le lendemain pour Paris, où il logera à l'hôtel des Trois Empereurs, rue de Rivoli près de la place du Palais-Royal.
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