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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gosse, 7 juin 1851
Godin informe que la fête des Fonderies Godin-Lemaire aura lieu le 15 juin 1851. Il espère avoir la visite de monsieur et madame Gosse. Il lui recommande d'arriver le samedi midi au plus tard pour voir les ateliers en pleine activité, car deux ou trois jours sont nécessaires à la reprise du travail après la fête.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Brunier, 22 août 1853
Godin fait le récit de son initiation au spiritisme à Paris et décrit sa tentative d'élaboration d'un appareil susceptible d'enregistrer les communications spirituelles, qu'il appelle « Évocateur ». La lettre est enrichie d'un croquis de l'Évocateur. Godin annonce à Brunier qu'il se rend à Bruxelles au cours de la semaine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 16 septembre 1853
Sur le spiritisme. Godin évoque une entrevue avec François Cantagrel quelques jours plus tôt à Bruxelles et indique qu'il envoie sa lettre à celui-ci pour qu'il la remette à Victor Considerant. Godin explique à Considerant que la lecture des œuvres de Fourier l'a convaincu qu'il existe des mondes ultérieurs et que les corps mondains peuvent communiquer avec les esprits ; il ajoute que sa connaissance du magnétisme animal est venu renforcer cette conviction. Godin confie à Considerant qu'il avait lu dans les journaux la description de tables parlantes, phénomène qu'il a essayé de mettre en relation avec le magnétisme animal, avant de lui faire le récit de la visite qu'il fit rue de Beaune à Paris le 13 août 1853, à l'occasion de laquelle il a eu connaissance des lettres d'Amérique de Considerant. À cette occasion, Brunier l'a invité à poser les mains sur une table, qui écrivit « Dieu fait cela », mais avec beaucoup de lenteur du fait que les mouvements de la table suivent l'ordre alphabétique pour désigner chaque lettre. Godin explique à Considerant qu'une fois revenu à Guise, il a mis au point un instrument pour communiquer plus efficacement avec les esprits, en partant du principe que le système nerveux des individus était le véhicule emprunté par les esprits pour communiquer leurs pensées. Godin décrit l'instrument et son fonctionnement : en posant les mains sur l'aiguille, celle-ci indique les lettres du cadran de l'instrument et formule ainsi les réponses aux questions posées verbalement ou mentalement ; l'instrument a été testé avec succès auprès des personnes de l'entourage de Godin ; à raison de deux heures par jour pendant une vingtaine de jours, l'instrument a dicté 73 pages de 30 lignes dans lesquelles il est question du ciel et de la terre, de la transformation du monde, des passions de Godin et de son entourage, des plus secrets replis de la pensée de Godin ; il lui est annoncé que c'est la volonté de Dieu qui s'exprime ; mais après quelques jours, des contradictions dans les communications firent douter Godin de l'origine des révélations, et il en est venu à penser que c'est Considerant qui en était l'origine, lui qui avait découvert la loi des ressorts qui permet de soumettre l'individu à un analyse complète de sa pensée. Godin apprend à Considerant que Cantagrel a cru qu'il était en état de surexcitation nerveuse quand il lui a fait ce récit, mais Godin proteste de sa bonne santé. Il demande si Considerant peut lui donner la clé de l'énigme.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 28 juillet 1854
Au sujet de la Société de colonisation du Texas. Godin fait part à Considerant de doutes de la part des partisans du projet du Texas, qu'il partage lui-même. Godin se demande comment se préparer à quitter l'Europe sans connaître les bases du contrat liant les colons. Considerant a demandé de faire des collections de graines, et à Godin de conserver les noyaux de cerises qu'il mangeait, mais sans préciser la période des semis ; Godin a demandé aux ouvriers de la fonderie de Guise de lui amener des noyaux de cerise, et il en collecte ainsi 12 000 par jour, qu'il place dans l'eau ; ceux qui tombent au fond sont jugés bons et placés dans des tonneaux dans du sable humide ; il importe de connaître quand pourront se faire les semis. Godin rend compte de ses recherches sur les procédés de Boucherie pour la conservation des bois par le sulfate de cuivre. Godin évoque trois réunions de discussion sur les statuts de la Société de colonisation du Texas : il juge que ces statuts sont d'une importance secondaire et pense qu'il vaudrait mieux publier des statuts incomplets et provisoires.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908) ; Dallet, Émilie (1843-1920)
Marie Moret et Émilie Dallet à monsieur de Saravalle, 23 février 1884
Marie Moret et Émilie Dallet envoient cette lettre au percepteur de Guise (Aisne) afin de mettre au clair une situation fiscale en s'appuyant sur un arrêté ministériel. Elle espère que leur rente libérée sera réinvestie conformément au taux qu'elles ont identifié.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur A. Dupont, 3 juin 1891
Sur une demande d'emploi de deux ouvriers de Revin dans l'usine du Familistère de Guise : réponse négative de François Dequenne.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 25 juillet 1891
Sur une maladie d'Antoniadès. Sur le second volume d'un livre de Deluc. Invitation à séjourner à Lesquielles avec détails sur le voyage en chemin de fer depuis Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 5 mai 1848
« fête de la garde nationale à Guise lettres remises [?] à MM. Souplet et Léon Magnier »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 5 mai 1848
« fête de la garde nationale à Guise lettres remises [?] à MM. Souplet et Léon Magnier »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 9 octobre 1846
Probablement sur une affaire de contrefaçon des produits de la manufacture Godin-Lemaire : Godin ne peut se rendre avant la semaine suivante à Vervins en raison de la mise en activité de la nouvelle fonderie de Guise ; il invite Oudin-Leclère à venir à Guise étudier ses produits afin de plaider d'une façon convaincante dans une délicate affaire industrielle pour laquelle les juges n'ont pas assez de connaissance.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marcaille et fils, 16 octobre 1846
Sur une livraison de boules commandées par la manufacture Godin-Lemaire et facturées le 30 septembre par Marcaille et fils : le colis n'est pas parvenu à Saint-Quentin et n'a pu être retiré par la compagnie de roulage de Guise ; Godin est en attente de la livraison pour faire une nouvelle commande.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 21 octobre 1846
Jean-Baptiste André Godin demande si un billet qu'il leur a remis en paiement est domicilié à Guise ou à Esquéhéries.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Clavel-Delamour, 26 novembre 1846
À l'invitation de monsieur Bailly-Delaby de Guise, Godin envoie à son correspondant un catalogue de ses produits, dans l'espoir de faire des affaires avec lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Martin, 29 novembre 1846
Ne pouvant se rendre à Sains[-Richaumont], Godin écrit à monsieur Martin sur l'indication de monsieur Brasseur pour l'aider dans la propagande des idées phalanstériennes. Godin informe Martin qu'il tient à sa disposition des almanachs et une brochure, et l'invite à le visiter à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 10 décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Oudin-Leclère a suggéré que Jean-Baptiste André Godin attende l'issue de son procès avant de faire usage de son dernier brevet contre monsieur Degon, mais Godin pense que ses droits d'invention ne sont pas contestables et veut une condamnation de Degon ; il indique qu'il va enlever ses poêles du greffe du tribunal et les faire déposer à l'auberge du Soleil d'Or chez Savigny à Guise si l'expertise ne peut avoir lieu chez lui. Godin demande conseil à Oudin-Leclère sur une autre affaire l'opposant à Degon : Godin explique que Degon cherche depuis deux ans à embaucher des ouvriers de la manufacture Godin-Lemaire et qu'il vient d'employer deux d'entre eux, dont l'un doit 80 F à Godin et laisse du travail inachevé ; ni l'un ni l'autre n'ont l'acquit de leur engagement sur leur livret ; Godin pense faire comparaître Degon devant la justice de paix de Guise ; en post-scriptum, Godin signale que le commissaire de police de Guise s'est présenté avec l'ouvrier débiteur envers Godin, parti chez Degon il y a deux jours, pour reprendre son ouvrage chez Godin et acquitter sa dette.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 20 décembre 1846
Godin remercie ses correspondants pour leur réponse à sa lettre [du 27 novembre 1846] qui l'informe que monsieur Barral propose de l'assister en tant qu'expert. Il les informe que « notre ami » Godon suit l'affaire au tribunal de Laon. Il demande l'envoi d'une douzaine d'almanachs et indique qu'il a déposé des affiches envoyées par ses correspondants dans une librairie de Guise. Sur un abonnement du « Cercle » de Guise à La Démocratie pacifique. Godin envoie 80 F pour son abonnement à La Démocratie pacifique, le paiement d'almanachs et d'une Grammaire de J. Blanc, et un versement à la rente de l'École sociétaire. Godin s'interroge sur les reçus de ses versements à la rente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bisiaux, 22 décembre 1846
Litige relatif à la fourniture d'une cuisinière : Godin a expédié avec retard une cuisinière à Bisiaux qui, entre-temps, s'est fourni chez monsieur Rousseau sans avertir Godin ; Godin avertit Bisiaux que les frais de retour de la cuisinière sont à sa charge et qu'il est impératif de la lui renvoyer avant dix jours afin qu'il puisse en faire la vente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Sébastien Bottin, 26 décembre 1846
Godin souscrit à l'almanach de Bottin pour 1847. Il demande de tenir compte du changement d'adresse de la manufacture Godin-Lemaire pour la rédaction des articles sur Esquéhéries et Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Beuret père et fils, 9 janvier 1847
Godin accuse réception d'un mandat de 1 179,53 F à payer à Esquéhéries ; il indique qu'il préférerait que le versement soit fait à Guise. Godin effectue une commande de tôles de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur David-Tisseron, 26 janvier 1847
De retour de voyage, Godin répond à la lettre de David-Tisseron du 15 janvier 1847 en lui demandant de changer le domicile de sa traite, à Guise plutôt qu'à Esquéhéries.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 3 février 1847
Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : en réponse à la lettre des Hauts-fourneaux du Nord, Godin leur demande de livrer 25 tonnes de fonte n° 1 au rivage de Macaigne, marchand de charbon à Bohéries.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 28 février 1847
Godin propose à ses correspondants de publier en feuilleton dans La Démocratie pacifique une nouvelle qu'il a écrite. Godin envoie 6 F pour le renouvellement de son abonnement à La Phalange, à adresser à Guise désormais et non plus à Lhermitte à Esquéhéries, et pour le versement de Godin père à la rente de l'École sociétaire. Il leur signale les numéros de La Démocratie pacifique qui ne lui sont pas parvenus.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lucq, 2 mars 1847
Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin précise à Lucq qu'il souhaite que la fonte des Hauts-fourneaux du Nord soit livrée au rivage de Macaigne, marchand de charbon à Bohéries. Sur un litige financier avec Bayart, relatif à la fourniture de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delacourt, 6 mars 1847
Godin informe le sous-préfet qu'il réside à Guise depuis le mois d'août 1846, qu'il a fait détruire à Esquéhéries toutes les constructions sur lesquelles il était imposé, et qu'en conséquence il ne devrait pas payer l'impôt qu'on lui réclame sur une maison qui n'existe pas.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Mové, 18 mars 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Mové de se rendre chez Mariolle-Agisson et chez Lecointe pour leur demander s'ils acceptent d'être nommés experts et s'ils veulent se rendre à Guise au cours de la semaine suivante avec Deslauriers, ingénieur civil et directeur de l'usine de gaz de Laon, nommé lui aussi expert.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 24 juin 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Godon que Larue a prévenu Oudin-Leclère que les experts doivent se rendre à Guise le 30 juin ; il demande à Godon d'aller voir Deslauriers pour savoir s'il peut venir à Guise le même jour. Godin adresse ses remerciements à Glatigny à propos d'une réunion phalanstérienne à laquelle il n'a pas pu assister.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Beuret père et fils, 2 juillet 1847
Godin remet 1 000 F à Beuret père et fils et accuse réception des tôles de fer annoncées le 17 juin 1847.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 6 juillet 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il a reçu de Deslauriers le jour même de l'expertise une lettre lui indiquant que Lecointe ne pouvait être présent, et que Bouchez n'en ayant pas été informé est venu à Guise, qu'il a dit avoir prêté serment et qu'il ne pourrait être disponible avant le 15 juillet 1847 ; Godin ajoute qu'il doit se rendre à Laon et verra Deslauriers à cette occasion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Crèvecœur, 22 juillet 1847
Réclamation sur le montant des subventions que doit verser la manufacture Godin-Lemaire pour dégradations sur la route vicinale n° 14. Godin explique au préfet que le conseil de préfecture a fixé à 111,60 F la somme due par la manufacture Godin-Lemaire mais qu'on lui avait notifié la somme de 36 F auparavant. Godin objecte qu'il ne devrait rien payer en 1846 car sa manufacture s'est installée à Guise. En ce qui concerne l'année 1845, il expose qu'il a fabriqué 400 fourneaux à 50 kg en moyenne, soit un poids total de 20 000 kg, qu'il a fait circuler 20 000 kg de marchandises et matières premières sur la ligne n° 14, dont 40 000 kg sur 2 km et 10 000 kg sur l'ensemble de la ligne. Godin conclue que le prix de sa subvention est presque supérieur au prix de ses transports et que les exploitants des forêts voisines, qui font bien davantage de transports, sont exempts de subvention.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 27 juillet 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère qu'il a vu récemment Deslauriers et Lecointe, et que ce dernier n'a pu encore fixer le jour de sa venue à Guise ; il demande à Oudin-Leclère s'il faudra faire une nouvelle sommation aux experts et ce qu'il conviendrait de faire si Lecointe tarde encore à se rendre disponible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bouchez, 27 juillet 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Bouchez qu'il a vu récemment Lecointe et que ce dernier, qui est en train de fonder son établissement, n'a pu encore fixer le jour de sa venue à Guise, mais qu'il le fera prochainement ; Godin demande à Bouchez d'être disponible le jour fixé par Lecointe et regrette de n'avoir pu lui communiquer les explications préalables à l'expertise qu'il a remises à Deslauriers et Lecointe.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 30 août 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin écrit à nouveau à Godon après sa lettre du 21 août 1847 restée sans réponse ; il explique que sa prévention à l'égard d'un des experts [Bouchez] était fondée, qu'il se fait accompagner à Guise par un homme d'affaires du Cateau qui est favorable à Degon ; Godin demande à Godon d'examiner les mémoires que lui a transmis Deslauriers ; dans le post-scriptum, Godin demande s'il est possible que Deslauriers et Lecointe interrogent l'expert en question sur la raison de la présence avec lui de cet homme d'affaires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que l'expertise a eu lieu le 16 août et que l'examen des produits de la manufacture Godin-Lemaire et de Degon a duré trois heures ; il explique que l'expert Bouchez a amené avec lui un homme d'affaires du Cateau favorable à Degon et que Bouchez, d'après un renseignement fourni par une personne descendue au même hôtel, désire l'échec de Godin ; Godin exprime sa crainte que les deux autres experts aient des préventions sur la part d'invention dans sa fabrication ; Godin indique que les experts sont repartis le jour même avec les pièces du procès et les mémoires qu'il avait rédigés ; il ajoute qu'il a rédigé un nouveau mémoire rejetant la proposition d'arrangement faite par Grain ; Godin demande à Godon s'il peut lui communiquer deux commentaires sur les lois des brevets ; il relève que Godon est venu à Guise sans le voir et lui confirme que l'affaire Degon réclame tous ses soins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, vers le 29 septembre 1847
Sur une erreur d'adresse d'envoi de La Démocratie pacifique. Godin a demandé au facteur de remettre le numéro au Cercle de Guise. Godin envoie 6 F pour un abonnement de monsieur Dourlet, contremaître de fabrique à Guise, au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lucq, 14 octobre 1847
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin regrette que la livraison de fonte ne puisse avoir lieu avant longtemps ; il informe Lucq qu'il demande aux Hauts-fourneaux du Nord de lui en expédier par voiture. Sur le prix peu avantageux du charbon proposé par Lucq : il coûte 2,40 F l'hectolitre alors que Godin l'achète à Guise 2,60 l'hectolitre et qu'on lui propose du charbon de Denain livré à Longchamps au prix de 1,65 F l'hectolitre. Godin informe Lucq qu'il fait faire les plaques de fonte qu'il a demandées.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Populus-Faure, 16 octobre 1847
Godin demande à Populus-Faure quelles sont les dimensions et quel est le prix des meules qu'il fabrique ; il suggère que le transport pourrait se faire par bateau jusque Paris, puis de Paris à Guise par l'Oise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Oudin-Leclère, 11 décembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que les experts Deslauriers et Bouchez sont venus ce jour à Guise, mais l'absence de Lecointe les a empêchés de procéder à l'expertise. Godin demande à Oudin-Leclère de tout faire pour conclure rapidement l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Coroze-Leroux, 24 décembre 1847
Godin accuse réception de deux effets, de 444,25 F sur Vadencourt et de 48 F sur Guise, envoyé par Croze-Leroux le 30 décembre pour solder son compte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Deslauriers, 29 décembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Deslauriers qu'il a demandé à Godon de lui transmettre son dernier brevet pour le joindre au dossier qu'il détient ; Godin évoque l'expertise du 18 décembre à Guise ; il communique à Deslauriers le relevé des déclarations de Degon en lui indiquant que ses mémoires précédents suffisent à y faire réponse ; il demande à Deslauriers si le tribunal recevra bientôt le rapport d'expertise dont il aurait aimé avoir communication à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 14 février 1848
Godin constate que Bertrand n'a pas réglé une traite échue le 14 janvier 1848 et l'invite à lui faire le paiement à Guise dans peu de jours. Il lui signale qu'il a besoin d'un soufflet neuf à 22 F et d'une bascule de 250 kg.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ormière, 14 février 1848
Godin informe Ormière qu'il n'a aucun renseignement sur sa maison de commerce et qu'en conséquence il exige un paiement comptant pour fournir une cuisinière enlevée à Guise au prix de 94 F avec escompte de 2 %. Il joint à sa lettre un tarif des marchandises des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bosquet, 7 mars 1848
Godin, de retour de voyage, rappelle à Bosquet que sa traite échue le 9 février 1848 n'a pas été payée. Godin est offusqué que Bosquet ait envoyé un messager chargé d'un sac de sous, dans la mesure où Bosquet doit maintenant 180 F, à payer immédiatement en argent à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Trotier, 18 mars 1848
Godin avertit Trotier qu'il émet des mandats pour recouvrer une créance d'un montant total de 1 189,60 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Haye-Froment, 17 juillet 1848
Godin réclame le paiement de 736,55 F moins 100 F déjà versés par Haye-Froment.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Houlon, 4 septembre 1848
Godin renvoie le billet envoyé par Houlon et l'avertit qu'il émet deux mandats, plus avantageux pour lui, d'un montant total de 1 064,60 F comprenant les frais de transport qui s'élèvent à 4 F les 100 kg, soit 49,15 F pour 1 220 kg. Il indique à Houlon que la prétendue cassure d'une pièce du poêle de 63 cm qu'il a reçu est en réalité une disposition nécessaire à son bon fonctionnement et que la mention d'Esquéhéries sur l'appareil s'explique car l'empreinte d'origine a longtemps été utilisée après le transfert des ateliers à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à une inconnue, 2 novembre 1848
Godin répond à la lettre de sa correspondante du 19 octobre en l'informant qu'il pourra lui expédier la cuisinière qu'elle demande après paiement à Guise de la somme de 110 F comprenant le port jusque Nancy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérants de La Démocratie pacifique, 16 novembre 1848
Godin souscrit un abonnement à La Démocratie pacifique au bénéfice de monsieur Poupart à Saint-Germain près de Guise et commande plusieurs ouvrages à lui expédier par l'entremise de Véran Sabran. Godin remet un mandat de 40 F et demande qu'on n'oublie pas ses droits à la remise [sur les ouvrages de la Librairie sociétaire].

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le Président du tribunal de Vervins, 19 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin presse le président du tribunal de Vervins d'appeler l'affaire du procès en contrefaçon contre Degon de Guise qui dure depuis deux ans et menace de prendre les « mesures ordinaires » contre un déni de justice.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delacourt, 19 janvier 1849
Godin demande au sous-préfet de Vervins un dégrèvement de la taxe pour laquelle il est imposé au rôle des prestations de la ville de Guise : il emploie une domestique dans sa maison et non deux hommes ; des trois chevaux utilisés comme force motrice dans l'usine, un seul peut être attelé à un petit tombereau et emprunter les rues de Guise.
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