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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélémy Godin, 14 août 1847
Godin envoie à son frère 50 F et lui communique le tarif approximatif des transports de marchandises à destination de plusieurs villes. Il l'informe que l'expertise [dans l'affaire de contrefaçon Degon] a eu lieu la veille, mais que le procès-verbal des experts n'est pas encore connu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ad. Binet, 29 décembre 1848
Godin répond à une lettre d'Ad. Binet qui lui apprend qu'il est victime d'une escroquerie de la part d'un sieur Point. Godin relate que Point est parti de Guise il y a 15 jours après avoir reçu une lettre de sa femme lui disant qu'elle était très malade, qu'il a laissé son livre d'ouvrier à Godin, et qu'il lui doit 117 F dont Godin lui a fait l'avance en marchandises. Godin demande à Binet de l'aider à recouvrir cette somme. Point a écrit à Binet une lettre relative aux inventions de Godin et à ses brevets : Godin explique à Binet qu'il est en procès avec un contrefacteur, que ce dernier, qui est un de ses anciens ouvriers, fait croire à beaucoup, dont probablement Point, qu'il va gagner le procès. Godin exprime à Binet le désir qu'il a de faire des affaires dans la région de Roubaix, bien qu'à Lille on fasse en grande quantité des cuisinières bon marché en tôle de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Point, 4 janvier 1849
Godin explique à Point que son effectif de mouleurs n'est jamais au complet et lui écrit qu'il espère son retour prochain à Guise pour travailler au moulage de nouveaux modèles. Il lui fait savoir que Gilbert lui avait annoncé son retour il y a dix jours, mais l'avait prévenu que la femme de Point, à laquelle il souhaite bon rétablissement, était toujours malade. Godin demande à Point ce qu'on pense à Roubaix de la cuisinière qu'il a emportée. Il lui propose un bénéfice de 10 à 15 F s'il arrive à la placer au prix de 100 F malgré la concurrence des cuisinières en tôle de fer bon marché qu'on fabrique à Lille.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à William Taylor, 22 décembre [1849]
À propos d'une machine : Godin indique à W. Taylor qu'il n'est pas utile pour le moment de venir à Guise, et qu'une machine à moyenne pression suffirait dans la mesure où l'eau se trouve à 6 ou 7 m et ne tarit jamais puisqu'elle est au niveau de la rivière. Il suggère à Taylor de lui communiquer le prix de la machine qui, s'il est avantageux, pourrait déterminer Godin à aller la voir à Lille.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 23 novembre 1857
Godin informe Brullé qu'il s'est rendu sur les lieux de l'accident [du naufrage du bateau transportant ses tuiles], moins grave que ce qu'il craignait. Il lui explique qu'il ne partage pas son opinion sur la garantie du batelier : Godin croit qu'il est responsable de la marchandise, d'autant plus qu'il avait assuré à Lille son bateau et sa marchandise. Il lui demande de lui envoyer l'original du compromis avec [le batelier] Claes. Godin annonce à Brullé qu'il va lui fournir les cuisinières qu'il désire.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 3 novembre 1859
Dolot fournit à Godin des informations sur la marche de la nouvelle fonderie : la pompe alimentaire n'a pas fonctionné et n'a pas permis d'envoyer de la vapeur à la grande machine ; le retour de Godin est attendu pour remédier aux problèmes. Il signale à Godin que le bateau de fonte Pinart est en déchargement à Vadencourt, et que le coke ne manque pas. Il l'informe que Telliez est parti la veille pour effectuer une tournée d'un mois en commençant à Lille et en terminant dans les Ardennes.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 27 novembre 1859
Dolot informe Godin qu'il a versé 7 999,60 F à de Dordolot frères pour la fonte livrée à l'usine de Laeken et qu'il leur a demandé les factures correspondantes. Sur une procédure de contestation d'une exigence de la Compagnie du chemin de fer du Nord relative aux indemnités dues en cas de retard, illégale au regard du Code du commerce : Dolot est allé à Saint-Quentin s'en entretenir avec monsieur Lemonnier et monsieur Mornard ; il a fait une demande d'indemnité de 255 F pour le retard causé aux voituriers par le refus de la gare et son dérangement ; Dolot indique à Godin que le commissaire administratif suggère d'écrire au préfet. Il annonce à Godin qu'il a reçu des lettres de Telliez sur ses placements en Belgique. Il évoque le paiement d'une facture de messieurs Vandenberleke de Lille, que Dolot juge de mauvaise foi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 14 avril 1861
Godin informe Collin qu'il a envoyé trois exemplaires du mémoire sur le chemin de fer à monsieur Dumesnil (?). Il évoque un voyage de Collin à Douai relatif au tracé du chemin de fer. Il explique à Collin que la Chambre de commerce de Lille est favorable à un tracé direct sur Valenciennes et Landrecies et considère que le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord sert ses vues. Il relate son voyage à Dunkerque où il a assisté à une séance de la Chambre de commerce sur le sujet. Il indique qu'il espère que celle-ci n'adoptera la résolution de la Chambre de commerce de Lille « qu'autant que la Cie du nord s'engagerait à exécuter le chemin de Landrecies jusqu'à Lille » et que dans le cas contraire, elle donnera sa préférence au tracé par Guise. Godin résume la situation en exposant qu'il existe deux partis dans le Nord : celui favorable au tracé direct de Lille à Mézières et l'autre, composé de Cambrai, Douai et des charbonnages du Pas-de-Calais et du Nord, favorable au tracé par Guise. Il ajoute que « notre président » est bon juge pour déterminer le moment opportun de se rendre à Paris, et que Wallerand va stimuler la commission à Cambrai. Il exprime finalement son désir de voir la fin de l'affaire pour ne plus avoir à s'en occuper.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 23 avril 1861
Godin informe Collin que la Chambre de commerce de Dunkerque s'est prononcée en faveur du tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord et qu'il se rend à Paris pour y rejoindre Wallerand et intéresser quelques personnes au tracé par Guise du chemin de fer.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boittelle, 14 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer dans le Nord et l'Aisne. De retour de Paris, Godin explique à Boittelle qu'il est urgent que les représentants des intérêts houillers du Nord et du Pas-de-Calais se concertent pour adresser au gouvernement leurs griefs sur les prétentions de la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il juge que les députés du Nord (« vos députés ») croient utile de soutenir le tracé de la Compagnie du Nord plutôt que celui par Guise dans l'espoir d'obtenir le prolongement jusqu'à Lille. Godin évoque ses rendez-vous manqués à Paris avec Boittelle, chez lui ou à l'hôtel de Godin, et il relate la séance de la veille du Conseil des ponts et chaussées ajournée du fait du député Godard-Desmarest. Godin incite Boittelle à mettre à profit ce délai pour faire ses observations au Conseil des ministres ou directement à l'Empereur : « L'Empereur s'est déjà occupé de la question et je pense qu'il est de la plus grande utilité de donner des armes au gouvernement pour lutter contre la puissance de Rothschild. Et les armes du gouvernement c'est la volonté des populations. » Godin pense que le gouvernement est favorable au tracé par Guise et que le soutien des houillères que Boittelle représente peut lui être utile pour s'opposer à la volonté de Rothschild. Il rappelle que le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord serait au seul bénéfice des charbonnages belges au détriment des intérêts locaux et des houillères françaises. Godin analyse le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord et conclut qu'il serait préjudiciable à l'industrie houillère dans son ensemble.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 20 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin évoque un « mémorial » de Guise, dont les personnes qui défendent les intérêts de la vallée de l'Oise attendent des résultats. Il indique que Seydoux, contrairement à ce que croit Wallerand et ainsi qu'il l'a appris de la bouche de Seydoux dans une réunion, n'est pas favorable au tracé par Guise, et qu'il pense de son devoir, en tant que représentant du Nord, de soutenir le tracé par Hachette dans l'espoir de son prolongement vers Valenciennes et Lille. Le post-scriptum fait référence à une note envoyée par Godin à Boittelle.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 7 août 1861
Godin répond à une lettre de Dolot du 31 juin 1861. Godin refuse l'offre de services de Dolot auquel ne convenait pas la situation que lui avait faite Godin. Il lui explique que l'entreprise que Dolot veut entreprendre (en concurrence de Godin semble-t-il) lui sera fatale, et qu'il ne veut consentir à aucun dépôt. Il lui indique qu'ouvrir un magasin à Lille ou Paris pourrait être profitable, mais que son aide ne peut offrir de garantie à la réussite d'une entreprise mal gérée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 8 mars 1862
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin communique à Wallerand deux mémoires qu'il demande. Il lui explique qu'en raison de ses affaires, il ne rejoindra Chenest parti à Paris pour la réunion du Conseil d'État qu'en cas d'absolue nécessité. Il expose son opinion sur la question du tracé du chemin de fer : seules les chambres de commerce de Lille et de Dunkerque se sont ralliées au tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord dans l'espoir d'un chemin plus direct que celui par Busigny ; la Compagnie ne semble pas décidée à mettre en œuvre le prolongement souhaité de la ligne qu'elle sollicite et « elle est maintenant seule contre l'unanimité des populations et des intérêts du commerce les plus vrais et les plus étendus » ; le principal argument en faveur du tracé par Guise est celui de l'unanimité des conseils municipaux et des chambres de commerce de Saint-Quentin, Cambrai, Mézières, Laon ainsi que les résolutions des conseils généraux ; sans la Compagnie du chemin de fer du Nord ou plutôt sans Rothschild, le tracé par Guise l'emporterait. Dans le post-scriptum, Godin indique l'adresse à Paris de Chenest, 23 rue des Jeûneurs.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Évrard, 15 février 1864
Jean-Baptiste André Godin répond à la lettre d'Évrard du 15 février 1864 en lui écrivant qu'une entente est possible entre eux. Il lui précise qu'il ne peut modifier les conditions de rémunération évoquées lors de leur entrevue (3 % sur les placements de 500 F et 1 % sur le surplus), mais il consent à lui faire l'avance de 200 F par mois pendant le cours de ses voyages, et il lui accorde 6 F par jour et 0,10 F par kilomètre pour les voyages en Belgique et en Hollande. Il précise qu'il se réserve le droit de ne pas expédier la marchandise, que les commissions sont calculées sur les expéditions faites, et que le voyageur contribue à 10 % des pertes dues à des clients non solvables. Godin est prêt à lui réserver la région Est plutôt que lui confier le Midi. Il lui confirme qu'il prend en charge les frais de séjour à Guise des voyageurs qui viennent étudier les produits de la manufacture. Il indique qu'il ne peut lui confier la place de Lille. Il l'informe qu'il n'a pas eu le temps de se renseigner sur son compte auprès de monsieur Micolon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la Banque de France à Tours, 4 octobre 1870
Godin demande au directeur de la Banque de France d'autoriser, compte tenu de la guerre et de l'absence de communications avec Paris, le versement de sommes de son compte à la Banque de France à Paris, crédité de 455 000 F le 12 septembre 1870, dans une succursale de la Banque à Saint-Quentin ou à Lille pour lui permettre de payer les salaires des 900 ouvriers qu'il emploie à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 novembre 1870
Godin regrette de ne pas avoir attendu Émile à Busigny où il était allé voir le préfet, car il pensait que la compagnie d'Émile se trouvait à Esquéhéries et qu'Émile ne prendrait le train que jeudi ; aussi est-il reparti quand le préfet lui-même est parti à Lille. Sur la faiblesse de l'effectif des compagnies que les appelés n'ont pas tous rejoint : Émile peut écrire à Busigny au préfet, qui veut faire partir à l'armée les récalcitrants. Godin signale à Émile qu'il pourra voir le préfet à Cambrai et lui demande de le tenir au courant des événements ; il lui fait part de sa satisfaction de le savoir en bonne santé. Sur une expérience de fusion de verre initiée par Émile. Il lui adresse les encouragements de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 décembre 1870
Godin envoie à Émile des effets sur le Cateau et Solesmes d'une valeur de 392,20 F et des effets sur Lille d'une valeur de 663,85 F. Il demande à Émile de lui fournir un récépissé des fusils qu'il a déjà reçus et de ceux qui vont lui être envoyés. Il l'informe que les Prussiens ont tiré des coups de canon sur Marle, mais qu'ils ont rebroussé chemin après que des francs-tireurs aient tiré sur leur avant-garde : « Il n'a donc fallu que 40 Français pour arrêter 800 Prussiens. » Godin explique à Émile qu'il constate par ailleurs que 4 000 Français se tiennent à distance des Prussiens et qu'il ne sait lesquels ont le plus peur des autres ; il constate que les Prussiens ne sont pas venus à Guise, pense qu'ils n'ont pas dépassé Marle et qu'ils ne s'aventureront pas jusqu'à Guise dans les jours prochains en raison des forces qui se trouvent dans la région.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à une demande de Despret du 17 janvier 1872. Godin informe Despret qu'il se rendra le lendemain à Paris pour le voir.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Deregnaucourt, Camille Margaine et Achille Testelin, 13 août 1873
Godin signale à ses destinataires un article du journal Le Bien public relatif aux prérogatives que les lois confèrent aux conseils généraux de concéder des lignes de chemins de fer d'intérêt local et à l'abus d'interprétation par le Conseil d'État des lois du 12 juillet 1865 et du 10 août 1871. Il leur adresse une carte de la ligne de chemin de fer entre Reims et Lille et attire leur intention sur l'intérêt d'un accord entre les conseils généraux de l'Aisne, du Nord et de la Marne pour demander au gouvernement l'exécution des concessions. Godin leur demande si leur département peut se prononcer en faveur de la ligne. Il leur signale qu'il se trouvera à Guise jusqu'au dimanche suivant, puis à Laon pour la session du conseil général de l'Aisne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Novelli, 31 mars 1874
Godin demande à Novelli de faire paraître dans les journaux de Lille une offre d'emploi pour la direction de magasins de boucherie et de denrées alimentaires. Il souhaite que les candidatures soient envoyées poste restante à Lille. Le texte de l'offre d'emploi est copié sur le folio 79r.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 22 mai 1875
Sur la fabrication de boutons. Sur l'affaire Quaintenne. Sur une affaire Maillet. Sur une affaire Fotard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Seydoux, 12 mai 1876
Godin explique à Seydoux que le conseil général de l'Aisne a maintenu la concession de la ligne du Cateau à Hirson et a émis le vœu que le gouvernement et les députés de l'Aisne intègrent la ligne dans le prochain projet de loi sur l'intérêt général des chemins de fer. Sur la ligne du Cateau à Saint-Erme et le message de Plichon [président du conseil général du Nord] à Waddington, président du conseil général de l'Aisne. Godin signale à l'attention de Seydoux de Saint-Vallier, sénateur, Turquet, député, et Waddington, intéressés au sort de la ligne du Cateau à Saint-Erme, que soutient Godin et dont il défend le caractère d'intérêt général. Sur une ligne de chemin de fer d'Amiens à Dijon concédée à la Compagnie du chemin de fer du Nord et à la Compagnie du chemin de fer de l'Est, et sur la ligne de Lille à Dijon.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin communique à Levasseur un article qu'il voudrait voir publier dans le numéro du dimanche du Courrier de l'Aisne. Le manuscrit de l'article intitulé « Chemin de fer du Cateau à St Erme » est copié à la suite de la lettre sur les folios 25r à 30r : l'article soutient la réalisation de la ligne de chemin de fer qui permettrait de relier les ports de mer du Nord à Marseille en passant par Lille, Valenciennes, Le Cateau, Guise, Marle, Reims, Châlons, Chaumont, Dijon et Lyon ; Godin passe en revue les avantages de la nouvelle ligne pour les cantons de l'Aisne qu'elle traverserait, et pour le département de l'Aisne qui pourrait faire l'économie de frais d'entretien des routes ordinaires ; il appelle le gouvernement à donner la possibilité aux capitaux inactifs de s'employer dans une entreprise d'utilité publique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin informe le préfet que lui-même, Malézieux, Soye, Leroux, Maréchal, Ringuier et Fischer, membres de la commission d'étude du projet d'école normale de Laon, sont allés visiter l'école normale en construction à Douai, et qu'ils ont été accueillis par le recteur de l'académie, l'inspecteur d'académie de Lille, le directeur de l'école normale et l'architecte. Il indique que l'architecture est en briques rouges et blanches. Il fait part des réserves de la commission sur l'exiguïté des salles, sur le manque de rigidité des planchers des dortoirs en raison de la grande portée des poutres sans colonnes de soutien, sur la trop grande surface des fenêtres des dortoirs, cause de courants d'air, et sur l'inadéquation des moyens de ventilation. Il explique que la commission estime que l'école normale de Douai n'est pas un modèle pour le département de l'Aisne et qu'elle est partisane de demander à l'architecte Georges Ermant de nouvelles études. Godin interroge le préfet sur les crédits nécessaires à ces études et sur la tenue prochaine d'une réunion de la commission pour faire le choix d'un architecte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin a appris par Turquet que Fouquet et Villain font partie de la commission sur le chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Godin explique à Fouquet que le gouvernement avait eu l'idée de ce tracé dès 1857 et qu'une convention avait été passée par l'État avec la Compagnie du chemin de fer du Nord pour relier Soissons à la frontière belge en rejoignant la ligne du Nord entre Busigny et Landrecies. Godin cite les termes de la convention ; il indique que la Compagnie du Nord obtint de reporter la ligne d'Aulnoye à Hirson, laissant Guise déshéritée. Il poursuit en informant Fouquet que la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes a repris le projet et que l'État a refusé le décret d'utilité publique, considérant que la ligne était d'intérêt général et non local. Godin cite la réponse faite par le ministre des Travaux publics de Larcy aux questions posées à ce sujet, réponse publiée dans le journal officiel du 18 décembre 1873. Il explique que sous le ministère de Caillaux, le département de l'Aisne a été dépouillé de toutes les concessions faites en 1872-1873, car il n'était pas représenté par des députés cléricaux, bonapartistes ou monarchistes, mais par les républicains Godin et Turquet. Godin envoie deux cartes de lignes ferroviaires à Fouquet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la ligne de chemin de fer de Guise à Hirson. Godin informe le ministre que les notabilités industrielles et commerciales de la vallée de l'Oise se sont réunies à Étréaupont puis à Guise pour lui adresser une pétition en faveur de la ligne de chemin de fer de Guise à Hirson dont la Compagnie du chemin de fer du Nord a obtenu la concession. Godin communique au ministre la pétition signée dans vingt communes du canton de Guise et l'avertit que de semblables pétitions lui seront adressées du canton d'Hirson et du canton de Vervins. Godin explique au ministre les bénéfices que l'industrie et le commerce tireraient de la ligne qui mettrait en communication les vingt communes comprises entre Guise et Hirson avec Paris au sud, avec Valenciennes et Lille au nord et avec Mézières, Sedan et Verdun à l'est. Il souligne que la ligne faciliterait le transport des fontes ouvrées avec les départements de l'est et l'Allemagne, les approvisionnements en charbon de Sarrebruck, le transport des fontes de Longwy ou des ardoises des Ardennes, ou des matériaux de construction et d'empierrement. Il ajoute qu'il y aurait intérêt pour la défense nationale de relier directement les forts d'Hirson avec la place de La Fère : « Or, la jonction du tronçon de Guise à Saint-Quentin permettrait cette communication, moyennant un court embranchement de Sery-les-Mézières à La Fère ou Tergnier. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le logement populaire. Godin informe Manier que les cités Peabody présentent peu d'intérêt selon ses amis d'Angleterre. Il lui adresse une lettre pour Pagliardini à Londres qui pourra l'aider dans ses recherches. Il lui indique qu'il ne connaît rien d'intéressant à Lille ou à Bruxelles et lui signale aux Pays-Bas la Fabrique néerlandaise de levure et d'alcool de J. C. Van Marken. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jacques Pannier, 16 janvier 1892
Sur la réception d'un Bulletin et la proposition d'envoi du roman La Fille de son père à des membres de la Ligue de la Croix Blanche.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret souhaiterait savoir si la bibliothèque de Clermont-Ferrand, à qui le service du Devoir est régulièrement et gratuitement adressé, est en mesure de collectionner et de relier le journal, ainsi que la date du premier numéro de la collection en leur possession.
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