FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 10 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin établit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire à partir de 1861, suite de l'historique présenté dans sa lettre à Groualle du 9 novembre 1869. Godin met en relation la séparation avec Esther-Lemaire et le renforcement de la concurrence. Godin s'emploie depuis cette époque à augmenter la production d'installations industrielles agrandies et il dépose de multiples brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 11 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin poursuit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire commencé dans ses lettres à Groualle des 9 et 10 novembre 1869. Après la séparation avec Esther Lemaire, Godin a de nouveau recours aux brevets pour faire face à la concurrence, renouvelle les modèles de ses appareils et lance la construction d'appareils de luxe.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 avril 1862
Godin, qui craignait qu'Émile ait rencontré une mer agitée pendant sa traversée [de la Manche], exprime sa satisfaction de recevoir de ses nouvelles : « Tu es ainsi fait que la peur te fera souvent plus de mal que le mal lui-même. » Sur une caisse égarée contenant des planchers pour l'exposition : Godin demande à Émile de faire réclamation à l'administration française.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 avril 1862
Godin signale à Émile qu'il lui manque des informations pour comprendre où en est l'installation des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à l'Exposition universelle : Émile avait écrit pour avertir que le plancher était égaré et sa dernière lettre semble indiquer qu'il a commencé l'installation, mais sans dire si les produits sont en bon état. Émile se plaint du mercantilisme anglais, « mais tu ferais mieux d'en étudier les causes et les raisons en faisant du mieux possible en te concertant avec l'administration française ». Sur l'inauguration de l'exposition. Godin demande à Émile de lui écrire « comme l'on s'écrit en affaire », en lui donnant des détails sur l'installation, les concurrents ou les inscriptions à placer. Il lui demande s'il s'est entretenu avec monsieur Lacarole de son intention de céder ses brevets en Angleterre, et s'il sait si celui-ci parle anglais ; monsieur Lacarole s'est proposé de représenter Godin et pourrait se charger de veiller au stockage des caisses. Godin souhaite qu'Émile n'attrape pas le « splinn » et l'encourage à bien faire et à profiter du voyage pour étudier les hommes et les choses. Il lui fait des recommandations pour obtenir ce qu'il faut de l'administration de l'exposition. Il lui demande de prendre des informations sur les travaux du jury, en particulier sur l'opportunité de déposer un nouveau mémoire «sur nos cuisinières et nos marbres factices sur fonte ». Il transmet à Émile les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 avril 1862
Godin renseigne Émile sur les constructions en cours à Guise : 6 halles sont couvertes, 7 sont chevronnées et 8 pignons sont élevés, toutes les charpentes sont en place. Il lui indique que les commandes de marchandises sont satisfaisantes. Sur l'affiche de l'exposition : Godin s'en remet à Émile pour faire comme les autres exposants ; il propose le texte suivant en français et en anglais : « Usine et Manufacture de Godin-Lemaire à Guise (Aisne). Procédés de marbres factices et émaux sur fonte. Patente à céder pour l'Angleterre ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 mai 1862
Godin répond à la lettre d'Émile Godin du 3 mai 1862. Il lui recommande de suivre le conseil de Le Play de faire une seule affiche pour l'exposition : les mots « Usine et manufacture » seraient en anglais et « de Godin-Lemaire à Guise (Aisne) en français ; la liste « cuisinières, cheminées, calorifères, appareils et ustensiles, chauffage en tout genre - marbres factices et émaux sur fonte en toute couleur applicable à l'ameublement et à la décoration » figurerait en français en regard de sa traduction en anglais. Godin attire l'attention d'Émile sur la traduction de cuisinière « qui en anglais doit signifier fourneau de cuisine ». Il lui recommande enfin d'observer si les autres exposants indiquent le prix des marchandises qu'ils présentent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 8 mai 1862
Godin demande à Émile de rentrer à Guise et de faire le nécessaire pour que monsieur Lacarole s'occupe de ses intérêts en son absence, sans oublier de faire mettre son adresse sur l'affiche de l'exposition des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il l'informe qu'il a adressé hier un mémoire à Frédéric Le Play. Godin demande également à Émile d'aller voir Richard Archibald Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 116 Fleet Street, pour savoir s'il peut s'occuper de la cession de sa patente en Angleterre, lui que monsieur Armengaud avait chargé de remplir les « formalités ». Il lui annonce qu'il va lui envoyer le tarif des marchandises. Dans le post-scriptum, Godin avertit Émile qu'il a oublié d'indiquer son numéro d'exposant sur le mémoire adressé à Le Play.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 mai 1862
Godin adresse à Émile le prix de vente des marchandises exposées à Londres, à afficher sur les appareils en francs et en monnaie anglaise. Il lui demande de fixer un album sur une planche pour que le public puisse le consulter sans l'emporter, et de laisser à monsieur Lacarole la liste des prix des marchandises. Il lui signale qu'il a écrit à nouveau à Frédéric Le Play pour lui communiquer son numéro d'exposant. Godin demande à Émile de s'assurer des conditions qu'exigerait pour la cession de sa patente Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 166 Fleet Street, le correspondant d'Armengaud. Godin croit que l'argent manquera bientôt à Émile et qu'il aura bientôt le plaisir de le voir à Guise. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1862
Godin accuse réception de la lettre d'Émile qui annonce son arrivée à Londres en bonne santé. Godin souhaite qu'Émile s'occupe du retour des marchandises exposées et qu'il rentre à Guise. Il lui transmet l'avertissement de monsieur Vigerie de prendre garde aux étrangleurs de Londres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 novembre 1862
Godin demande à Émile de ne pas se préoccuper des cuisinières de Lavigerie, de peu de valeur. Il lui recommande de ne pas hésiter à dépenser quelques shillings pour bien emballer les marchandises et l'autorise à les vendre à prix réduit selon ses indications, étant donné le risque qu'elles se brisent dans le transport et leur valeur secondaire, les marbres ne valant pas davantage que le vernis noir. Il lui recommande également de se défier de Lavigerie, le compère de Lacarole auquel Godin pense ne rien devoir. Il l'avertit que le prix demandé pour une caisse est un coup monté par Lacarole.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1862
Godin recommande à Émile de ne pas quitter le palais de l'exposition sans avoir inscrit les caisses auprès de la compagnie impériale et de trouver qui se porte garant du retour de la marchandise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 1 août 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies Godin-Lemaire. Godin reproche à Alexandre Brullé de ne pas lui avoir rappelé qu'il avait attiré son attention sur la fonte que Cambier est susceptible de fournir. Godin regrette que l'on ne produise plus de fonte de bonne qualité en Belgique. Il signale à Brullé que l'exposition des produits de Guise à Londres suffira pour les deux usines. Godin accepte que Brullé fasse des annonces publicitaires mais à Bruxelles principalement, dans un ou deux des journaux les plus diffusés, à intervalle d'un mois. Il précise à Brullé que le compte de l'usine de Laeken est créditeur au 1er février de 14 035, 92 F et lui indique que le moulin à sable doit marcher à la vitesse du moulin à émail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 25 février 1861
Godin avertit Brullé que monsieur Vigerie arrivera le lendemain après-midi pour procéder à l'inventaire et à la clôture de l'exercice écoulé. Godin lui précise qu'il ne peut accompagner Vigerie en raison de la préparation de l'Exposition universelle de Londres et du train des affaires. Il annonce qu'il a traité un marché de fonte avec Cambier et demande à Brullé de lui communiquer le besoin en fonte de l'usine de Laeken.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 8 juillet 1862
En l'absence de Godin, en voyage à Londres, Vigerie prie Brullé de ne pas apporter de changement au personnel de l'usine de Laeken en raison du prochain changement de direction de l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 8 février 1862
Godin autorise Armengaud à faire les modifications entendues avec Vigerie pour la régularisation d'un brevet. Il lui demande quand il sera en règle en Angleterre et s'il est nécessaire d'être patenté pour éviter que ses produits ne tombent dans le domaine public du fait de leur présentation à l'Exposition universelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Désiré Mariolle-Pinguet, 3 septembre 1862
Godin répond à Mariolle-Pinguet qui lui a demandé une note sur les appareils de chauffage et de cuisson présentés à l'Exposition universelle de Londres. Godin fait valoir l'importance que les Anglais ont donnée, contrairement aux Français, à leur exposition d'appareils de chauffage et de cuisson. Il explique que la manufacture de Guise a exposé 16 des 17 appareils présentés dans la section des constructions civiles. Il indique que les appareils anglais présentaient des surfaces métalliques polies et sont vendus à un prix accessible seulement aux grandes fortunes, tandis que la manufacture de Guise a exposé des appareils accessibles à toutes les fortunes, étudiés pour économiser le combustible, et pour certains d'entre eux recouverts d'émaux vitrifiés à l'imitation de la porcelaine ou du marbre avec des reflets métalliques d'or, d'argent et d'acier polis. Il juge que les appareils de Prusse et de Norvège ont exposé des appareils similaires qui se sont inspirés de ceux de la manufacture de Guise par l'emploi de la fonte de fer en remplacement de la tôle de fer. Godin souhaite, non par vaine gloriole, mais pour la réputation du département de l'Aisne, qu'il fasse en sorte que la commission internationale n'oublie pas la manufacture de Guise qui est la première du monde en son genre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, vers le 27 juillet 1861.
Godin soumet au sous-préfet de Vervins une demande d'admission à l'Exposition universelle de Londres de 1862. Il explique qu'il prévoit d'exposer des cheminées et calorifères entièrement nouveaux sous le rapport de la fabrication comme sous celui de la forme artistique, en fonte de fer émaillée à l'imitation du marbre. Il indique qu'il aurait besoin d'un emplacement de 9 m de long sur 0,80 m de profondeur, et qu'il faudrait un emplacement semblable pour d'autres produits « qui tiennent en France déjà le premier rang dans l'industrie des appareils de chauffage ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 17 janvier 1862
Godin demande à Poirier son concours pour fournir aux autorités françaises des renseignements sur l'exposition de ses produits à l'Exposition universelle de Londres. Godin envoie à Poirier 4 dessins à faire lithographier par monsieur Marie à des conditions différentes de celles qu'il lui a faites pour le calorifère n° 9 ; il demande à Poirier s'il n'est pas possible de faire venir un dessinateur à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le secrétaire de la commission impériale de la section française de l'Exposition universelle de Londres de 1862, janvier 1862
Godin a été informé par son représentant à Paris que l'espace de 8 mètres par 1 mètre qui lui avait été accordé a été scindé en deux et qu'on lui demande de confirmer son acceptation. Godin adresse son acceptation, mais fait observer que l'espace ainsi scindé n'est pas favorable à un établissement qui emploie 1 000 ouvriers et produit 4 000 meubles de chauffage par mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 23 janvier 1862
Godin demande à Armengaud s'il se porte garant de la régularité de la demande de brevets en France et à l'étranger. Il précise qu'il veut protéger les procédés qu'il présentera à l'Exposition universelle sans risque que ses droits soient contestés pour vice de forme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le conseiller d'État et secrétaire général, 27 janvier 1862
Godin se prononce en faveur du plan n° 1 de son espace d'exposition dans la section française de l'Exposition universelle de Londres de 1862, tout en regrettant que la division en deux de l'espace le contraigne à supprimer une partie des produits à exposer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Barbezat et Cie, 6 février 1862
Godin informe Barbezat et Cie qu'il prévoit, par le moyen de son représentant à Paris, Poirier, d'acheter un certain nombre de leurs articles pour exposer des procédés d'émaillage de la fonte sur un mur de l'exposition de ses produits à l'Exposition universelle de Londres. Godin demande à Barbezat s'ils ne sont pas opposés à une telle présentation de leurs modèles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 6 février 1862
Godin charge Poirier d'acheter quatre stéréoscopes à l'usage des voyages. Il l'informe qu'il écrit le jour même à Barbezat et Cie et lui demande de lui expédier rapidement les objets qu'il pourra leur acheter. Il ajoute que l'on trouve des stéréoscopes convenables pour 8 à 10 F. Dans le post-scriptum, Godin demande à Poirier de dire qu'il ignore quelle est la destination des objets en fonte qu'il va acheter ; une autre main que celle de Godin a ajouté un mot sur une invitation à passer dans les bureaux de la commission impériale de l'Exposition universelle de 1862.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 8 février 1862
À la suite du refus de Barbezat et Cie, Poirier propose d'acquérir des objets en fonte chez Durenne. Godin ne veut pas utiliser ses modèles contre son gré et autorise Poirier à lui exposer le but de l'achat. Godin ajoute que son intention est d'indiquer que les modèles en fonte exposés au mur ne sont pas de sa création.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 12 février 1862
Godin informe Poirier qu'il n'a pas encore reçu de lettre de Durenne. Il explique qu'il veut bien consentir à n'exposer que des modèles de Durenne revêtus de ses émaux et qu'il pourrait aussi à l'avenir émailler des produits de ses magasins. Godin demande à Poirier de se rendre chez Appert au 151 rue du Faubourg-Saint-Martin pour obtenir des échantillons de tous ses émaux de couleur. Il lui demande enfin si l'on sait à Paris quels sont les derniers délais accordés aux exposants pour l'arrivée de leurs produits à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Durenne, 26 février 1862
Godin rappelle à Durenne que Poirier, son représentant à Paris, lui a demandé s'il pouvait obtenir des fontes d'ornement qu'il revêtirait d'émaux pour leur présentation à l'Exposition universelle de Londres, et qu'il avait accueilli favorablement cette demande. Sans nouvelles de Durenne, Godin exprime sa crainte de subir un nouvel échec après celui de Barbezat et Cie, mais il l'informe qu'il vient de recevoir de Poirier un avis d'expédition de rosaces. Godin informe Durenne qu'il n'a plus le temps d'émailler des grandes pièces et il lui demande de lui communiquer le poids et les dimensions des pièces d'un candélabre, de vases et de coupes qu'il souhaite lui envoyer. Il précise que les modèles seront exposés sous le nom de Durenne et qu'il aurait plaisir à entrer en relations d'affaires avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 26 février 1862
Godin informe Poirier qu'il écrit à Durenne sur lequel il ne comptait plus et il lui indique qu'il est trop tard pour émailler de grands objets. Il lui adresse des circulaires et un tarif rectifié à la plume qui sera imprimé et il lui signifie que rien ne peut plus retarder son départ. Le post-scriptum, d'une autre main que celle de Godin fait part à Poirier qu'il n'est plus utile de rechercher un ciseleur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le conseiller d'État, secrétaire général de la commission impériale de l'exposition universelle, 6 mars 1862
Godin informe le secrétaire de la commission impériale de l'Exposition universelle que son fils se rend à Paris pour lui communiquer les renseignements sur l'exposition des produits demandés par une circulaire, et recevoir de lui les instructions nécessaires. Godin affirme qu'il ne pourra y avoir de retard dans son installation. Il l'informe qu'un agent français, Lacarole au 12 Adam Street, est chargé de veiller à l'installation, et que son fils se rendra à Londres dans le courant du mois. Godin souhaite savoir quand son emplacement sera prêt et il écrit que l'obligation d'expédier les produits avant le 10 mars l'embarrasse car il ne voudrait pas qu'ils attendent inutilement en gare si l'emplacement n'est pas prêt. Godin envoie un mémoire explicatif du mérite des produits exposés comme demandé par la circulaire n° 29. Dans le post-scriptum, Godin indique l'intitulé de son exposition destiné au catalogue, qu'il a communiqué en son temps au jury de Vervins dont il est membre : Cuisinières, fourneaux, appareils de chauffage ; marbres factices sur fonte revêtus de lustres métalliques, appliqués à l'ameublement et à la décoration.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lacarole, 10 mars 1862
Godin demande à Lacarole de lui confirmer son concours. Il lui adresse le plan des espaces qui lui sont assignés au palais de l'exposition, lui demande des renseignements sur l'installation des produits et lui annonce que son fils le rejoindra à Londres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 7 mai 1862
Sur l'exposition des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à l'Exposition universelle de Londres. À la suite de l'entretien à Londres d'Émile Godin avec Frédéric Le Play, Godin adresse à celui-ci une note explicative sur ses produits, à remettre au président de la commission chargée de décerner les récompenses.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 8 mai 1862
Godin demande à Frédéric Leplay d'ajouter son numéro d'exposant au mémoire qu'il lui a adressé la veille, à remettre au président de la commission chargée de décerner les récompenses.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 15 juin 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin envoie à Delpech des lettres et un mémoire relatifs au procès en appel de l'affaire Pinart et Cie. Il lui demande de lui faire connaître l'époque de la tenue du procès car l'Exposition universelle de Londres peut réclamer sa présence au Royaume-Uni. Il lui signale dans le post-scriptum qu'il avertit monsieur Dauphin de l'affaire.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lacarole, 1er juillet 1862
Godin fait à Lacarole une série d'observations sur le paiement de ses services de représentation de la maison Godin-Lemaire à l'Exposition universelle de Londres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Allez frères, 5 juillet 1862
Godin annonce à Allez frères qu'il ne peut recevoir leur visite à Guise car il doit partir pour l'Angleterre pendant une dizaine de jours. Il leur indique qu'il serait heureux de les rencontrer à l'Exposition universelle de Londres si, comme l'a évoqué Vigerie, ils font le voyage. Godin précise qu'il séjournera à l'hôtel New York au 1 et 2 Leicester Street, Leicester Square, à partir du 9 juillet 1862.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur de La Vigerie, 29 juillet 1862
Godin signale à de La Vigerie que sa santé ne lui a pas permis de lui écrire depuis son arrivée à Londres, et il l'informe que l'expédition d'appareils lui a été faite sans emballage spécial. Godin souhaite recevoir les dessins promis par de La Vigerie et il voudrait avoir des nouvelles de la possibilité d'obtenir un article d'un journal de Londres sur les produits de la maison Godin-Lemaire en fonte vitrifiée imitant le marbre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benham and Sons, 24 septembre 1862
Sur l'ouverture de relations d'affaires avec Benham and sons. Godin rappelle à Benham and sons qu'à l'occasion d'un récent voyage à Londres, il leur a fait examiner les produits exposés à l'Exposition universelle pour apprécier les émaux dont il recouvre la fonte de fer. Godin explique qu'il a conscience que ses appareils ne sont pas appropriés aux habitudes anglaises, mais qu'il a conduit des artistes à Londres qui ont commencé l'exécution de modèles conformes au goût anglais sur lesquels il prévoit d'appliquer des émaux. Il leur demande s'ils consentent à recevoir des échantillons de ces produits et leur signale qu'il présente dans le palais de l'Exposition universelle des calorifères qui pourraient convenir au chauffage de magasins et lieux publics en Angleterre comme en France. Il les informe qu'il va se rendre à nouveau à Londres et qu'il recevrait leur réponse avec plaisir avant son départ.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à T. W. Staniforth and Co, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à des inconnus, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le conseiller d'État, commissaire général de l'Empire, 3 décembre 1862
Godin accuse réception d'un avis du 22 mars 1862. Il informe son correspondant qu'après que son agent de Londres ait quitté la ville, Émile Godin s'est rendu à Londres du 15 au 25 novembre pour procéder au remballage des produits, remettre les colis au bureau français de l'exposition et effectuer les formalités pour leur expédition à la gare de Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benham and Sons, 22 février 1864
Godin rappelle à Benham et fils qu'il lui avait présenté ses produits l'Exposition universelle de Londres en 1862 et qu'ils n'avaient pas voulu se charger de la vente des marchandises Godin-Lemaire qui n'entraient pas dans les usages de la clientèle anglaise. Godin explique qu'il a perfectionné ses appareils depuis et fabriqué des cheminées analogues aux cheminées anglaises. Il demande à Benham et fils s'ils veulent distribuer ses appareils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 20 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin communique à Delpech la copie d'une dépêche liée à l'Exposition universelle de Londres de 1862. Il lui signale qu'il attend la lettre de Demeur qui doit lui servir contre sa femme. Il l'informe qu'il ne peut séparer les dépenses de la fondation du Familistère de la comptabilité générale de l'usine et que Marie Moret comme tous les locataires du Familistère paie ses loyers sur son salaire d'inspectrice de l'éducation, mais que celui-ci lui est versé directement par Godin sans donner lieu à des écritures.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 24 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin décrit la bibliothèque de Marie Moret dans le cabinet de travail où elle et lui mènent un travail commun d'études, prétexte du procès intenté par sa femme. Godin justifie que les émoluments perçus par Marie Moret n'ont pas donné lieu à des écritures et qu'elle a la propriété des meubles qui sont chez elle. Godin joint à sa lettre la copie d'une lettre de Vigerie qui est l'objet d'interrogations sur la chronologie d'événements liés à l'affaire ; il justifie des dépenses faites à Londres ; il justifie le recrutement aux côtés de Marie Moret d'une responsable de l'asile choisie par Marie Pape-Carpantier ; il communique la copie du compte des frais de maison qui, d'après lui, montrent que sa femme s'est constitué un pécule avant la demande en séparation. Godin est d'accord avec Favre pour aller le voir à Paris. Il annonce à Delpech qu'il va faire faire une copie des dépenses de famille à Laeken, et qu'il écrit à Oudin-Leclère au sujet de la plainte de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 14 octobre 1866
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin présente son établissement industriel, rappelle qu'il a exposé à Londres mais que ses produits sont passés presqu'inaperçus en raison d'une erreur de classification et d'un emplacement désavantageux par rapport à ses concurrents anglais. Il pensait trouver une compensation avec l'Exposition universelle française, mais il n'a pu obtenir d'exposer dans le Palais, aussi se demande-t-il s'il doit figurer au nombre des exposants. « Vous trouverez sans doute inadmissible, Monsieur le Commissaire général, qu'un industriel qui s'est non seulement distingué en industrie, mais qui peut apporter au concours ouvert pour un nouvel ordre de récompenses dans l'organisation du travail et des rapports entre les ouvriers et ceux qui les dirigent, un des faits pratiques des plus importants, ne soit pas convenablement représenté à l'Exposition pour les produits de son industrie, si surtout l'on y accorde attention aux habitations ouvrières qu'il a fondées, et qui font l'objet de la nouvelle demande que je joins à la présente. » La copie de la lettre est suivie de la copie de la demande de Godin de prendre part au concours ouvert au titre IV du règlement des récompenses de l'Exposition universelle de 1867, à laquelle il joint une brochure sur le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 novembre 1866
« Le diable se déchaîne contre moi » : Godin recense ses démêlés avec Jacquet, avec sa femme qui fait appel d'un jugement qu'il croyait définitif, avec Corneau frères, avec son « triste frère », et avec le maire de Guise qui s'oppose à son projet de locomotive terrestre. Il lui remet la lettre destinée à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, mais ne se fait pas d'illusions sur l'effet de sa lettre. Il lui annonce que son exposition industrielle à l'Exposition universelle de 1867 est toujours en attente : Le Play lui a écrit au sujet de sa demande pour le nouvel ordre de récompenses mais ne lui a rien dit au sujet de ses produits. Il lui envoie une brochure dont il vient de recevoir plusieurs exemplaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président de la Chambre syndicale de la quincaillerie, 12 mars 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe le président de la Chambre syndicale que Boucher et Cie a fait à la Chambre la demande d'un certificat relatif à des boutons de fonte émaillés qu'il veut utiliser dans un procès qui les oppose. Godin sollicite à son tour un certificat relatif à l'émaillage polychrome de la fonte depuis l'Exposition universelle de Londres en 1862, émaillage contrefait par Boucher et Cie. Godin demande à être entendu en même temps que Boucher et Cie par la Chambre syndicale.
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