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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Wagret, E. Serret et Cie, 26 décembre 1860
Godin demande à Wagret, E. Serret et Cie de lui fournir des renseignements sur les capacités et la réputation d'un jeune homme, Rémi Ville de Fresne-sur-Escaut, candidat à un emploi de comptable dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 15 décembre 1863
Godin transmet à Versigny une copie de son examen des faits présentés par Esther Lemaire revue par ses soins et l'informe qu'il a demandé à Oudin-Leclère de l'informer de la procédure du tribunal de Vervins. Il lui demande s'il est utile de lui fournir une note sur les préventions à son égard à Guise : « Comme précédent à la position exceptionnelle que je possède à Guise, j'ai eu à souffrir dans l'opinion par suite des événements de 1848. Je me trouvais par hasard à Paris à la révolution de février qualifié de socialiste. Avec cela, vous pouvez comprendre le reste. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 12 décembre 1863
Godin communique à Versigny la copie d'une lettre de son ancien directeur [de l'usine de Laeken]. Il l'informe qu'un mouvement de réaction se produit à Guise contre les diffamations dont il est l'objet depuis le 15 novembre, dont il pense que les instigateurs sont sa femme et un complice, ancien employé de sa maison « qui lui a fait toucher le piano pendant un an ». Il explique que ses soupçons sont fondés sur une menace qu'il lui a écrite quand il est parti de chez lui il y a deux ans, que sa femme a fait disparaître. Il ajoute qu'en venant enlever ses effets, sa femme a pris soin d'enlever un discours prononcé par Camatte à la louange de Godin à l'occasion de la Sainte-Cécile il y a deux ans, que la rumeur fait de Camatte l'auteur des libelles et chansons, que ce dernier est peut-être caché à Guise et qu'il a quitté la maison qui l'employait. Godin précise que Camatte était avant 1848 propriétaire d'un pensionnat important de Versailles et qu'il aurait été soupçonné d'assassinat d'un élève et qu'il aurait été acquitté par la cour d'assises de Versailles. Godin suggère à Versigny qu'il pourrait enquêter sur cet homme qui pourrait être appelé par sa femme comme témoin de réputation, qui joue de l'orgue dans l'église et passe pour un pianiste distingué à Guise. Il signale enfin à Versigny que Cantagrel détient de la correspondance de Camatte et la chanson qu'il a écrite contre lui-même.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 11 décembre 1863
Godin informe Versigny que son avoué ne lui a rien appris de nouveau, que sa femme demande une provision de 12 000 F et que lui-même propose 5 000 F. Godin explique à Versigny que son avoué lui a recommandé de différer les poursuites en diffamation contre celui qui en est l'origine, afin d'obtenir une preuve contre lui. Godin, qui ne pense pas obtenir de preuves valables, demande son avis à Versigny sur l'opportunité des poursuites. Il cite une note que Cantagrel lui a écrite de chez Versigny à propos d'une enquête.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 10 décembre 1863
Godin remet à Versigny une « note des dates » et la copie de fragments de manuscrits laissés par madame Godin avant de quitter la maison. Il l'informe qu'il verra son avoué le jour même, que sa femme est venue hier enlever ses effets et qu'il est question d'un inventaire de tout l'avoir mobilier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 26 janvier 1858
Godin répond à une lettre de Victor Calland du 3 janvier 1858 rédigée après la visite d'Albert Lenoir et de Carlotti. Il explique à Calland que Lenoir lui a soumis un plan de palais des familles conçu pour les besoins des classes moyennes et aisées, mais qu'il a reconnu qu'il devrait être révisé sérieusement pour répondre aux exigences de son projet. Il fait valoir que ce qu'il doit faire doit être facilement extensible et pouvoir commencer par un essai restreint puis se développer graduellement. Il lui indique qu'il a depuis repris des études sur la question et qu'il ne manquera pas de reprendre contact avec lui lorsqu'il les aura complétées. Godin donne à Calland une appréciation positive de son projet de suppression des loyers, de haute portée sociale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 22 décembre 1857
Godin répond à une lettre de Calland du 17 décembre 1857 et lui indique qu'il vient de recevoir une lettre de Carlotti, chargé de venir le voir pour le projet de construction d'habitations. Il lui explique que la venue de Carlotti rend inutiles les explications qu'il voulait lui donner à propos du projet ; il remercie Calland pour l'intérêt qu'il porte à celui-ci, et le prie de dire à Carlotti qu'il attend sa visite. Godin ajoute que le projet doit rester secret, particulièrement à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 9 décembre 1857
Sur la construction d'habitations pour les ouvriers des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin soulève le problème de la conception architecturale d'habitations de familles qu'on cherche habituellement à isoler les unes des autres alors que l'architecture sociétaire a pour objectifs de réaliser des économies par la concentration des ressources pour le bien-être de tous. Godin explique à Calland qu'il a lu son projet de palais de familles, et il sollicite son concours : « Sorti de l'humble condition d'ouvrier dont j'ai porté les misères, je me rappelle m'être dit que s'il m'était donné un jour de pouvoir contribuer à améliorer le sort de ceux dont je fesais (sic) partie que je négligerais pas l'occasion. Je suis aujourd'hui à la tête d'une industrie dans laquelle j'occupe sous mes yeux 300 pères de famille ou adultes. Jusqu'à ce jour je n'ai pu que travailler à créer (?) les moyens matériels d'occuper cette population. Maintenant, je désire consacrer chaque année cent mille francs [mot illisible] à la fondation près de mon établissement d'un édifice destiné à les loger et à leur procurer tout le bien-être compatible avec leurs gains [mot illisible] dans un milieu où tout sera coordonné pour qu'ils puissent en tirer le parti le plus profitable. Avare des sommes que je puis dépenser dans ce but comme d'un bien qui appartient déjà au pauvre, cela m'engage à vous prier de me dire à quelle condition vous consentiriez à vous occuper avec moi des plans et devis propres à réaliser ce projet s'il entre dans votre intention de le faire. » 

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame veuve Thiébaut, 29 [novembre] 1861
Godin demande à madame veuve Thiébaut des renseignements sur Beaudeloche, qui a été contremaître dans ses ateliers, s'il a des capacités à diriger le travail de moulage de petites pièces et quels étaient ses appointements.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lefert-Pannet (veuve) et A. Duchange, 26 mai 1856
Godin demande à son correspondant des renseignements sur un monsieur Fournier, habitant Parvis Notre-Dame à Reims chez monsieur Cretelle, qui est candidat à l'emploi d'agent comptable supérieur et de responsable commercial dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin demande à Véran Sabran de l'aider à secourir l'un de ses premiers employés, Vigerie, dont les appointements font l'objet d'une opposition pour plus de 7 000 F et qui risque de perdre sa position. Il l'informe que le passé de cet employé est obscur pour lui et qu'il sait seulement qu'il avait été en faillite avec un associé du nom de Fusy. Il souhaiterait que l'opposant, Édouard Paris résidant au 9 rue des Prêcheurs à Paris, puisse transiger et accepter une somme au lieu de tout perdre si Vigerie est renvoyé. Godin indique qu'il a jusqu'ici renvoyé rigoureusement tout employé ou ouvrier dont les appointements faisaient l'objet d'une opposition et qu'il pourrait être amené à faire de même pour Vigerie, qui perçoit 3 000 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin fait part à Véran Sabran de son soupçon que Vigerie ne soit la victime de la rivalité qui existe à son égard. Il lui exprime le plaisir qu'il aura de l'accueillir à Guise avec des amis, et leur faire voir les travaux des nouvelles constructions du Familistère, à la condition qu'ils se garde de rien écrire ou dire sans son autorisation « car je tiens au silence au par-dessus (sic) toute chose ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 15 décembre 1862
Godin répond à la lettre de Véran Sabran du 31 novembre 1862 qui lui demande des renseignements sur des calorifères. Il lui indique qu'il construit de grands calorifères qui brûlent 12 heures environ, dont il lui décrit le fonctionnement, et coûtent à Guise 159 à 174 F. Il lui annonce qu'il envoie à son beau-frère un album et une notice relative au calorifère. Il explique à Véran Sabran qu'il ne veut pas consentir de dépôts de marchandises, mais il ne veut pas repousser les offres d'amis qui voudraient représenter ses produits dans une exposition nîmoise. Il attend la visite de Véran Sabran en février à Guise et lui demande de dire à Donnedieu qu'il est flatté du souvenir qu'il a gardé de lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 juillet 1859
Godin a reçu à son retour de Bruxelles la lettre de Véran Sabran du 25 juin 1859, qui lui faisait part de la mort de son frère : « Mais nous pouvons croire que le défunt trouve moins que nous à s'en plaindre [de son décès] est un sentiment de consolation qui peut adoucir la tristesse de cette perte pour vous. » Godin invite Véran Sabran à Guise lorsqu'il se rendra à Origny. Il lui fait part du dérangement de sa santé. Il demande à Sabran d'informer Bourdon de porter à son compte de la rue de Beaune 50 F destinés à Julien Blanc et 25 F pour un autre ami nécessiteux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Secrétaire d'État directeur général des ponts et chaussées et des chemins de fer, 21 avril 1860
Godin remercie son correspondant d'avoir accusé réception de la pétition envoyée au ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics par les chefs d'industrie de Guise et des environs en faveur de la création d'une ligne de chemin de fer desservant Guise et la vallée de l'Oise. Godin sollicite une audience pour lui remettre une suite de la pétition et il exprime son espoir que son correspondant s'en fera l'écho auprès de la Compagnie du chemin de fer du Nord et des Ardennes.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au procureur impérial près du tribunal de Vervins, 11 janvier 1861
Sur la mort d'un ouvrier. Godin écrit au procureur après que le commissaire de police de Guise lui a donné communication d'une lettre qu'il lui a écrite, relative à des révélations de délits qu'il commettrait. Godin proteste que son passé témoigne de son attachement au respect des lois. Il explique que son établissement emploie actuellement 600 ouvriers et qu'aucune mort accidentelle n'a été à déplorer depuis 20 ans. De même, poursuit-il, il a employé plus de 500 ouvriers manœuvres, maçons et charpentiers à des constructions importantes sans que personne ne soit sérieusement blessé. « Cela n'établit-il pas d'une manière évidente les soins qui sont pris chez moi dans l'intérêt de la conservation des personnes ? ». Godin relate qu'un maçon était en train de construire un fourneau en briques dans une cuisine quand deux manœuvres le virent s'effondrer et constatèrent qu'il était mort, et qu'un médecin conclua à une mort par attaque d'apoplexie foudroyante ; comme ni lui-même ni le médecin ni les personnes présentes pensèrent à une mort accidentelle, le corps fut remis à la famille du défunt sans intervention de la police. Godin admet avoir ignoré devoir faire une déclaration immédiate des faits, mais il affirme ne pas avoir eu l'intention de soustraire à la loi. Selon Godin la révélation faite au procureur a pour origine un sentiment de mesquine rivalité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 12 janvier 1861
Sur l'établissement de l'usine à gaz des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin fait la demande d'autorisation d'établir une usine à gaz pour l'éclairage de son établissement, usine qui pourrait servir à l'éclairage de la ville dans le cas d'un accord avec la municipalité. Godin explique au préfet que les pièces du dossier d'autorisation ont été envoyées à la mairie de Guise, que l'enquête de comodo et incomodo s'est déroulée du 23 novembre 1860 au 3 décembre 1860, mais qu'il s'est aperçu que le maire de la ville n'avait pas envoyé à la préfecture les procès-verbaux de l'enquête et a proposé au conseil municipal de délibérer sur son projet d'usine à gaz, soi-disant en raison d'un rapport de la commission d'hygiène qui n'avait en réalité pas été consultée. Le conseil municipal a repoussé unanimement le projet, poursuit-il, et les procès-verbaux d'enquête se trouvent toujours dans le cabinet du maire. Godin attribue les difficultés qui lui sont causées à une mesquine hostilité. Dans la mesure où le préfet Chamblain lui avait donné, à l'occasion de sa visite de l'été dernier, l'assurance de sa bienveillance, Godin demande au préfet d'ordonner la suite de l'enquête : « Vous trouverez que quand le gouvernement de l'empereur fait si largement appel à l'accord de toutes les forces intelligentes de la nation, il serait heureux que les agents de l'administration locales ne fissent pas obstacles à ses dessins. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, novembre 1861
Godin répond à une candidature à l'emploi de cuisinier dont l'annonce a été faite. Il précise ce qu'il attend de la cuisine qui ne doit pas valoir pour la délicatesse des mets, mais par le talent de préparer à peu de frais une nourriture saine et variée pour l'ouvrier. Celui-ci vit avec 1,25 F par jour et prend 3 repas : de 9 à 10 heures le matin, de 2 à 3 heures, et de 7 à 8 heures. Godin indique que le cuisinier doit se préoccuper de ses approvisionnements, qu'il doit être d'un caractère facile. Il demande au candidat de lui communiquer des renseignements sur son expérience professionnelle, sur son âge et sa situation familiale, sur les appointements auxquels il prétend, une chambre garnie, sa nourriture et le blanchissage du linge de cuisine étant à la charge de l'établissement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un destinataire inconnu, 30 septembre 1861
Godin informe son correspondant que l'emploi qui va se trouver vacant dans la direction du travail des fonderies donne actuellement lieu à un traitement de 200 F par mois, et qu'il ne comprend pas les soins de l'outillage.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 27 mai 1862
Lettre modèle de réponse à une candidature faisant suite à l'offre d'emploi publiée dans les journaux par Laffitte, Bullier et Cie. La lettre donne des précisions sur les usines de Laeken et de Guise et demande au candidat de fournir des renseignements complets sur son compte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 25 novembre 1861
Godin répond à une candidature à l'emploi d'économe du Familistère. Il explique qu'il a édifié une cité ouvrière qui comprend des magasins et un restaurant, que 400 personnes y vivent actuellement et que de nouvelles constructions vont permettre d'accueillir 1 000 personnes. Il indique ce qu'il attend de l'économe de la cité en ce qui concerne l'approvisionnement des magasins et les services de propreté générale, et précise que l'économe est placé sous le contrôle de l'administrateur comptable de l'usine. Il demande au candidat des renseignements sur ses aptitudes professionnelles, sur sa situation familiale, sur son expérience professionnelle, et à quels appointements il prétend.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Thenailles, 17 mai 1862
Godin demande au maire de Thenailles des renseignements sur Renaux, qui fut instituteur dans sa ville.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Commissaire de police de la Ville de Niort, 9 juin 1856
Godin demande des renseignements sur A. de France, employé chez monsieur Demoury à Niort, candidat à l'emploi d'agent comptable et commercial des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au commandant de la Garde nationale à Guise, 10 août 1856
Godin informe le commandant de la Garde nationale de Guise qu'il s'est rendu le dimanche précédent à la première réunion de la Garde nationale malgré son mauvais état de santé pour montrer sa bonne volonté. Il demande à être dispensé du service motivé par son absence prochaine et par le mauvais état de sa santé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Théodule Nique, 20 août 1861
Godin informe Théodule Nique que sa candidature à l'emploi de jardinier n'a pas été retenue malgré ses bons certificats et son livret. Au bas du folio se trouve la mention manuscrite : « Il demandait 800 F pour tout appointement ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Robert de Massy, 31 décembre 1862
Godin demande des renseignements sur monsieur Demonsb[?] employé chez lui, qui sollicite un emploi de voyageur de commerce pour les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Ville, 29 janvier 1861
Godin répond à une lettre de Rémi Ville en lui indiquant qu'il n'a pas pris de décisions sur son embauche, et en lui proposant de venir faire un essai à Guise aux appointements de 1 000 F comme il l'a souhaité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Ville, 26 décembre 1860
Godin demande à Rémi Ville quels sont les appointements auxquels il prétend pour entrer dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il demande également pourquoi Rémi Ville lui a écrit autrefois pour lui proposer de voyager pour la manufacture, et s'il est prêt à accepter de travailler dans les bureaux pendant une période de l'année et de voyager pour le compte de la maison Godin-Lemaire le reste du temps.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Ville, 19 décembre 1860
Godin répond à une lettre de demande d'emploi de Ville du 15 décembre 1860. Godin rappelle qu'il a utilisé ses services en tant que voyageur de commerce, mais qu'il a besoin en ce moment de comptables et de contremaîtres. Godin lui demande des renseignements sur sa situation personnelle et ses aptitudes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 29 avril 1856
Godin annonce à Prosper Goubaux qu'il part à Paris et qu'il craint que son fils soit en retenue pour son indiscipline, mais il demande à ce qu'il soit autorisé à le rejoindre le 30 avril au soir à l'hôtel Voltaire, de manière à ce qu'il lui prodigue des conseils.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 20 juillet 1856
Godin adresse à Goubeau un effet à vue de 105,60 F pour le paiement du mois de juillet de la pension de son fils Émile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Poussielgue-Rusand, Ducroq et Dezobry, Magdeleine et Cie, 19 novembre 1862
Godin demande le catalogue des livres destinés aux enfants des écoles primaires pour faire le choix de ceux « qui puissent répondre à une direction de l'éducation vers les travaux de l'industrie en général ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Olivia Bussery de Rocourt, 11 décembre 1859
Godin explique à sa correspondante rencontrée rue du Hasard à Paris que le but qu'elle poursuit a sa sympathie, mais qu'il ne s'engage pas dans une entreprise sans que les moyens pour l'atteindre soient clairement indiqués. Il la remercie pour l'envoi de prospectus, mais regrette de ne pouvoir apporter sa contribution « par les mêmes causes qui, rue du Hasard, me faisaient mettre en doute la vérité des promesses qui y étaient faites et les résultats attendus ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Wagret fils, 2 janvier 1861
Godin répond à une lettre de Wagret fils lui fournissant des renseignements sur un candidat [non nommé] à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin l'informe que le candidat lui serait plus utile pour la comptabilité que pour voyager pour son compte dans le Nord, la Somme, le Pas-de-Calais et la Belgique, et lui demande de nouveaux renseignements à cet égard. Il sollicite d'autres renseignements sur deux autres candidats [non nommés] qui vivent dans une ville où il pense que Wagret fils a des relations de famille.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Wagner, 4 septembre 1861
Sur l'offre d'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond à une lettre de Wagner du 12 août 1861 qui lui annonce qu'il ne pourra venir à Guise que le 8 septembre suivant. Godin lui explique que son choix se porte sur un autre candidat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vinchon, 30 novembre 1860
Godin rappelle à Vinchon qu'ils ont adressé en mars 1860 au ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics une pétition demandant que le tracé de la ligne de chemin de fer de Somain à Busigny passe par Guise et la vallée de l'Oise. Il l'informe qu'un tracé concurrent est aussi à l'étude et qu'il s'agit de faire savoir que le tracé par Guise sert mieux les intérêts du pays. Godin mentionne la meunerie parmi les industries pouvant tirer bénéfice de ce tracé. Il espère que les meuniers pourront envoyer une nouvelle pétition au ministère, et que les autres industries feront de même. Godin demande à Vinchon de venir le voir à Guise pour discuter de cette question avec Pruvost de Longchamps, Flament de Noyales, Beaufrère de Macquigny et Parant de Wiège.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Venet, 7 décembre 1856
Godin informe Venet qu'il souhaite garder son fils Émile chez lui à Guise pour poursuivre ses études. Godin établit qu'il doit une somme de 38,20 F au collège. Il demande à Venet de confier à la personne qui lui remettra la somme les objets d'Émile qui sont encore sur place.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Tavernier, 8 juin 1862
Godin déclare à Tavernier qu'il cherche la stabilité de l'emploi dans son établissement et l'engage à venir à Guise où il percevra 200 F par mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Stevens, 17 août 1861
Godin informe Stevens qu'il lui accorde l'emploi de jardinier qu'il a sollicité, aux appointements de 100 F par mois comme il le désirait dans sa lettre du 29 juillet 1861. Il précise que Stevens devra faire les frais de son logement et de sa nourriture dans les dépendances de l'usine. Il précise également que le jardinier ne tirera pas profit personnellement de son travail, tout devant servir à l'amélioration de la condition de l'ouvrier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Simyan, 31 décembre 1861
Godin demande à Simyan des renseignements sur le candidat qu'il propose à un emploi dans l'usine de Guise qui emploi 900 ouvriers. Une liste de noms et d'adresses est copiée sous la signature de la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Serpette, 4 janvier 1861
Godin demande des renseignements sur C. Delachevardière, employé dans son ancienne maison de commerce qu'il a quittée en 1849 et candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin assure Serpette de sa discrétion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Royer, 19 octobre 1861
Godin demande à Royer aîné des renseignements sur Brochot, qu'il a employé dans l'une de ses maisons de transport et pourrait occuper l'emploi de chef des magasins et des expéditions de l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Royer-Houzelot, 19 octobre 1861
Godin demande à Royer-Houzelot, maître de forges à Villeneuve-au-Chêne, des renseignements sur Brochot, qu'il emploie. Il lui demande en particulier si Brochot a des connaissances étendues dans la fonderie de seconde fusion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Roussilin, 4 septembre 1861
Sur l'offre d'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond à une lettre de Roussilin du 27 août 1861. Il lui explique que le retard de sa réponse est dû au fait que l'un des candidats est venu à Guise faire un temps d'épreuve et qu'il a été choisi pour occuper l'emploi auquel Roussilin prétendait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Robbe, 11 juin 1862
Godin informe Robbe que sa candidature à un emploi dans l'usine de Guise n'a pas été retenue et que la direction de l'usine de Laeken n'est pas dans ses aptitudes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rigaud, 31 mai 1862
Godin répond aux lettres de Rigaud du 30, mais 1862 à propos de son fils et à propos d'une expédition à faire. Godin fait observer à Rigaud, comme il le lui avait déjà dit à Guise lors de sa visite, que son fils n'a pas un caractère facile et qu'il n'est pas respectueux des règles de l'usine, qu'il a décidé de ne pas lui faire une position dans son établissement et qu'ainsi il ne peut rien faire pour son exonération [du service militaire]. Il informe par ailleurs Rigaud qu'il a déjà fait assurer le Familistère et qu'il ne peut donner suite pour l'instant à sa proposition de placer ses produits, car ses voyageurs sont déjà dans la région de Troyes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rigaud, 30 septembre 1861
Godin répond à une offre de services que pourrait rendre le fils de monsieur Rigaud de Chaumont. Godin explique à Rigaud que son fils, âgé de 20 ans, est trop jeune et dépourvu de l'éducation industrielle pour remplir des fonctions de direction manufacturière d'une grande usine. Godin lui demande également de considérer la distance entre Guise et Chaumont et le désir légitime de son fils de retrouver le toit paternel après un temps d'épreuve.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rigaud, 7 octobre 1861
Godin invite Rigaud à faire le voyage jusque Guise pour qu'il puisse s'entretenir avec son fils de l'emploi que celui-ci pourrait occuper dans l'usine des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Renault-Chaillier, 18 mai 1861
Godin demande à son correspondant des renseignements sur E. G. Gravet demeurant au fourneau de Joinville, vraisemblablement candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin assure son correspondant de sa discrétion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Poupron, 17 mai 1862
Sur l'emploi d'économe au Familistère. Godin répond à une lettre de Poupron de novembre 1861 relative à l'emploi d'économe du Familistère. Godin n'avait pas donné suite à cette époque, mais informe son correspondant que l'emploi est à nouveau vacant, et il lui demande s'il est toujours intéressé. Il l'invite à venir à Guise le lendemain pour s'entretenir des exigences de l'emploi.

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