FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 287 résultats dans 19519 notices du site.
Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (8) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Wladimir Gagneur, 24 juin 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin remercie Gagneur pour sa lettre du 21 juin 1866. Il s'excuse de ne pas donner suite à la démarche que Marie-Louise Gagneur a faite à son intention auprès de l'Empereur. Il a répugnance à solliciter des faveurs pour lui-même mais pas au bénéfice des idées utiles. Il lui explique qu'il a déposé le 14 octobre 1866 une demande pour concourir au grand prix du nouvel ordre de récompense de l'Exposition universelle, qu'il a joint à sa demande en double exemplaire une brochure d'Oyon puis la brochure de Stenger et l'Annuaire de l'Association ainsi qu'une photographie du Familistère et qu'il a répondu à une demande de renseignements par Leplay par un mémoire, mais qu'il n'a pas reçu de réponse à ses demandes réitérées d'exposer les vues et plans du Familistère, et qu'ainsi il a dû y renoncer. Il pense qu'il est superflu d'agir auprès du gouvernement, même si le Familistère figure dans le volume de l'enquête du dixième groupe. Il lui exprime sa déception de ne pas l'avoir accueilli à la première fête du Travail du Familistère dont Marie-Louise Gagneur aurait été satisfaite.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux candidats à l'emploi déconome du Familistère, 11 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique aux candidats en quoi consiste la fonction d'économe du Familistère, renvoie à la brochure d'Oyon pour davantage de renseignements et prie les destinataires de lui indiquer s'ils maintiennent leur candidature.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux candidats à l'emploi d'économe du Familistère, 21 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique aux candidats qu'il souhaite organiser un concours entre eux pour juger de leurs aptitudes. Il leur demande de faire un exposé sur la manière dont ils conçoivent la fonction. Il leur demande également de lui indiquer le montant des appointements auxquels ils prétendent, à quoi leur jeunesse a été occupée et s'ils ont une famille.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 27 mai 1867
Godin rappelle au sous-préfet qu'à l'occasion de la visite du préfet au Familistère, l'autorisation d'ouvrir aux étrangers le débit de boissons du Familistère avait été évoquée. Godin signale au sous-préfet qu'il n'a pas encore reçu l'autorisation et que la fête du Travail approche. Il indique au sous-préfet que le conseil municipal de Guise n'a pas été convoqué sur la question du chemin de fer malgré la recommandation du préfet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 16 novembre 1865
Godin informe le sous-préfet qu'il a, sur son conseil, adressé le 13 novembre au maire de Guise sa demande d'autorisation d'ouverture d'un débit de boisson dans les conditions accordées aux cafés et aux estaminets, et que le maire avait répondu qu'il aurait de la peine à lui accorder cette autorisation. Godin signale au sous-préfet qu'il pourrait être amené à demander à nouveau au préfet une autorisation spéciale à l'occasion de la fête de la Saint-Éloi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, 20 novembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Le secrétaire de la Société d'encouragement a écrit le 8 novembre 1866 à Godin pour l'informer que Jacquet a demandé qu'il soit sursis à l'examen des produits de sa manufacture par les commissions nommées par la Société d'encouragement. Godin assure le président de la Société que le motif du procès que lui intente Jacquet est d'ordre commercial et que la fabrication de ses appareils est récente et accessoire au regard de la production des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire depuis 20 ans. Il lui demande que les commissions des arts chimiques et celle des arts économiques statuent sans tenir compte de la manœuvre déloyale de Jacquet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 27 novembre 1865
Godin demande au préfet de l'Aisne l'autorisation spéciale d'un débit de boisson ouvert à tous et toutes à l'occasion de la fête de la Saint-Éloi au Familistère, dans la crainte que sa demande d'autorisation présentée au maire de Guise le 13 novembre n'aboutisse pas à temps. Sur les locomobiles à vapeur. Godin annonce au préfet qu'il va soumettre à son examen un service de locomotion à vapeur sur les routes de Guise à Busigny et de Guise à Saint-Quentin pour les besoins de son usine. Il assure que son projet n'est pas concurrent du projet de chemin de fer soutenu par le préfet. Il demande au préfet de lui communiquer quelles obligations devrait satisfaire un service de locomotives sur route ordinaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 21 août 1865
Sur une autorisation de débit de boisson au Familistère. Godin demande au préfet de modifier l'autorisation du débit de boisson pour ne pas le restreindre aux seul·es habitant·es du Familistère. Il demande également au préfet d'autoriser le bal qui aura lieu à l'occasion de la fête de l'Enfance, surtout après l'annulation du bal du carnaval. Godin donne en exemple le fait qu'il a dû refuser à la population du Familistère de danser sous les verrières du Familistère à la suite de l'annulation pour raison météorologique du bal public des fêtes du 15 août. « En accordant à la population du Familistère, qui est aujourd'hui d'environ 700 personnes, plus de facilités pour user chez elle des avantages dont elle dispose, votre administration me viendrait en aide dans l'œuvre que je poursuis et qui est si bien conforme aux désirs d'amélioration que le gouvernement de l'Empereur s'efforce de faire entrer dans la pratique au profit du peuple, et si quelques cabaretiers venaient à se plaindre, la moralisation de mille ouvriers y aurait gagné. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 13 novembre 1865
Godin rappelle au préfet que celui-ci lui avait accordé le 5 juin 1861 l'ouverture au Familistère d'un débit de boissons réservé aux ouvriers de l'usine ; il lui demande de lui accorder une autorisation aux conditions ordinaires attachées aux cafés et estaminets.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 3 février 1866
Godin demande au préfet de l'Aisne au nom des habitants du Familistère l'ouverture du débit de boissons aux personnes ne résidant pas au Familistère à l'occasion du bal organisé le 13 février prochain.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 janvier 1866
Godin a été averti le 29 décembre 1865 par le sous-préfet de Vervins que le préfet n'avait pas accordé l'autorisation d'ouverture d'un débit de boissons de droit commun au Familistère. Godin estime que le rejet de sa demande du 13 novembre 1865 repose sur une erreur d'interprétation : ce n'est pas dans son usine mais au Familistère que ce débit doit être ouvert ; ce n'est pas une cantine dont il s'agit mais d'un café public ou estaminet. Godin plaide auprès du préfet la cause du Familistère : « il n'est pas dans la pensée du gouvernement de l'Empereur de faire obstacle aux études et aux fondations qui ont pour but l'amélioration du sort des classes ouvrières et ce ne peut être au moment où le Familistère reçoit une publicité extraordinaire en Europe et surtout en Angleterre que l'administration française ne s'en occuperait que pour lui refuser de le placer dans le droit commun. » Godin annonce au préfet qu'il maintient sa demande et le prie de reconsidérer la décision prise par son administration à son insu.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 1er septembre 1865
Godin rappelle au préfet sa lettre du 21 août 1865 relative à la modification de l'autorisation de débit de boisson du Familistère. Il souhaite au moins obtenir une autorisation spéciale pour la « fête de l'éducation de l'enfance » du Familistère, au cours de laquelle il n'est pas possible de distinguer la population de Guise de celle du Familistère pour le service des rafraîchissements. Godin invite le préfet à assister à la fête.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 27 décembre 1865
Godin demande au candidat de répondre à sa lettre du 15 décembre 1865.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 15 septembre 1865
Godin décrit la fonction d'économe du Familistère, où logent actuellement 200 familles ou 600 personnes. Il dresse la liste de tous les services placés sous la direction de l'économe : éducation de l'enfance (crèche, asile, école) ; débits et magasins (boissons, buvette, charcuterie, combustibles, comestibles et épiceries, mercerie et étoffes, restaurant) ; industrie domestique (cuisine alimentaire, buanderie, porcherie, clapier, basse-cour, pressoir, jardin, potager, laiterie, confection et couture à domicile, soin des bâtiments et jardins, matériel général, mobilier général). Il demande aux candidats de lui fournir des renseignements sur leur compte ; il leur indique qu'ils peuvent trouver de plus amples informations sur le Familistère dans la brochure d'Oyon publiée par la Librairie des sciences sociales au 13, rue des Saints-Pères à Paris.

Mots-clés : , ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire du Cateau-Cambrésis, 29 mai 1865
Sur le tarif d'octroi de la ville de Guise : Godin demande au maire dans quelle catégorie la chaux de Tournai est classée dans le tarif d'octroi du Cateau-Cambrésis.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 12 février 1866
Godin demande au maire de Guise au nom des habitants du Familistère l'autorisation de tenir leur bal des jours gras et d'ouvrir le débit de boissons aux personnes ne résidant pas au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 11 septembre 1865
Godin soutient la demande des habitant·es du Familistère d'obtenir du maire un délai au-delà de l'heure réglementaire de clôture du bal qui suivra la remise des récompenses de la fête de l'Enfance du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur du Comptoir d'escompte de Paris, 14 juillet 1865
Godin demande à la banque de ne plus autoriser d'opérations en débit de son compte que sur ordre revêtu de sa signature ou de celle de son fils Émile, qui figure au bas de la lettre. Il demande si la banque peut lui proposer l'usage de chèques.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mars 1866
Godin informe Pagliardini que la demande faite à monsieur Godwin résulte de la réponse qu'il a faite à Édouard Raoux de Lausanne, à qui il a indiqué que The Builder avait publié un plan et une vue du Familistère, et que Raoux a publié un article sur le Familistère avec un croquis réalisé d'après la gravure. Il l'informe également que l'article et la gravure publiés dans le numéro du 3 mars 1866 de l'Illustrirte Zeitung sont dus au correspondant du journal à Paris, et que l'article, qu'il a fait partiellement traduire, lui semble sympathique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 juin 1867
Sur la fête du Travail du Familistère de 1867. Godin regrette de ne pas avoir invité Pagliardini à la fête du Travail du Familistère le 2 juin précédent. Il lui explique que les ouvriers et les employés avaient 2 000 F à se répartir en élisant les plus méritants d'entre eux. Il mentionne les journaux qui ont rendu compte de la fête : L'Opinion nationale, le Courrier français. « Un vaste portique avait été élevé à l'une des extrémités de la grande cour. L'industrie distribuant les récompenses au travail était représentée au-dessus par une vaste peinture improvisée avec goût. Dix trophées représentant les diverses atelliers (sic) de l'usine s'élevaient jusqu'au deuxième balcon. L'éducation avait son trophée spécial couronné par un berceau. Le tableau de tout cela a été fidèlement conservé par un artiste. Je vous le ferai voir sur le papier puisque vous n'avez pas eu l'occasion de le voir dans ce qu'il a eu d'émouvant. » Sur l'Exposition universelle de 1867. Il informe Pagliardini que le 28 novembre il a envoyé à Frédéric Le Play les brochures d'Oyon et de Stenger, l'Annuaire de l'Association et une notice comprenant 49 articles sur le Familistère, mais qu'il n'a pas eu de réponse à sa demande d'exposer des vues et plans. Il salue madame Pagliardini de la part de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 août 1866
Godin invite Tito Pagliardini et sa femme à la fête de l'Enfance du 2 septembre suivant pour laquelle le Familistère devrait être entièrement illuminé. Il lui envoie un exemplaire d'un numéro d'un journal de Laon contenant un article sur le Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 24 mars 1866
Godin informe Pagliardini que madame Johnstone de Bristol souhaite venir à Guise étudier l'éducation au Familistère. Il rappelle à Pagliardini que celui-ci avait donné dans sa brochure une image flatteuse des enfants du Familistère, notamment de l'art culinaire des filles, qui a suscité des demandes d'information auprès de Godin. Il ne veut pas répondre à madame Johnstone sans avoir consulté Pagliardini. « Le Familistère est en premier lieu une œuvre matérielle. Je comprends difficilement qu'une femme puisse venir ici bien utilement [...] Je concevrai le séjour de Miss Johnstone ici si elle était en compagnie d'un architecte. » Il informe également Pagliardini qu'on s'occupe du Familistère à Lausanne et à Leipzig où le journal L'Illustration a publié un long article illustré d'une gravure. Il demande à Pagliardini de ses nouvelles et lui signale que Marie Moret espère une lettre de lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 20 novembre 1865
Godin répond à la lettre de Tito Pagliardini du 11 novembre 1865. Il le félicite pour le succès de ses efforts à faire publier des articles sur le Familistère dans la presse anglaise. Il l'informe que Marie Moret a envoyé une copie de sa lettre à Oyon au 3, rue Christine à Paris. Il lui demande de lui envoyer les numéros des journaux qui parlent du Familistère et le prie d'envoyer le numéro du Builder qui contiendra la gravure du Familistère à Jules Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris et à monsieur Lespès. Il lui demande de lui envoyer une brochure sur les locomotives à vapeur sur routes d'Émile Martin, directeur de la Compagnie internationale des messageries à vapeur au 11, Adam Street Adelphie, West London. Il espère que Tito Pagliardini et sa femme séjourneront au Familistère l'année suivante. Il lui indique que Marie Moret a bien reçu l'ouvrage sur l'orthographe phonétique qu'il lui a envoyé, mais qu'elle ne peut en faire usage car elle ne sait rien de la prononciation anglaise ; il pense que l'idée de Pagliardini est le principe de la réforme des langues.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 14 juillet 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Pagliardini qu'il est avec sa femme dans la position de Socrate dont la femme ne partageait pas les idées ou de Bernard Palissy dont la femme cassait les vases. Il regrette que les développements du Familistère soient compromis par la liquidation. Il informe Pagliardini que sa brochure sur le Familistère a été traduite en français dans un ouvrage publié par le rédacteur en chef d'un journal de Saint-Quentin sur le salaire et les associations ouvrières, alors que pas un mot n'est dit de la brochure d'Oyon. Il lui indique qu'en cas de nouvelle édition de la brochure, il aurait à ajouter la description des salles aux berceaux du pouponnat. Godin se réjouit de savoir que la santé de madame Pagliardini, qu'il ne savait pas gravement malade, soit rétablie et qu'elle puisse à visiter à nouveau le Familistère avec son mari. Il envoie à Tito Pagliardini son portrait photographique réalisé à Guise et lui demande le sien ainsi que celui de sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 8 décembre 1866
Godin envoie à Pagliardini un exemplaire de l'Annuaire de l’association pour 1867 qui vient de paraître, ainsi qu'il en avait exprimé le désir lors de sa visite. Il lui rappelle que Marie Moret attend les ouvrages et les périodiques dont ils avaient parlé.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 3 octobre 1865
Godin envoie à Pagliardini deux épreuves de la nouvelle photographie du Familistère ; il lui demande de les faire réunir sur un carton par un photographe. Il lui envoie également une photographie du plan du Familistère et une vue, prise le lendemain de la fête de l'Enfance, de la cour du Familistère où se voient des guirlandes ; la vue est prise du rez-de-chaussée et Godin pense qu'il va en faire réaliser une nouvelle, prise du premier étage. Il le remercie pour l'envoi de la revue Le Constructeur contenant son article. Il lui suggère d'envoyer des exemplaires de ce numéro de la revue aux grands journaux de Paris ou à des publications sensibles au fait que la presse anglaise s'intéresse à des faits sociaux réalisés en France que la presse française n'évoque pas. Godin prévient Pagliardini que la photographie de la cour n'est pas fixée et qu'elle risque de s'effacer s'il l'expose à la lumière ; il le prévient également qu'il devra sacrifier sur la vue du Familistère un peu de la file des enfants du bambinat qui reviennent de la promenade des jardins ; il appelle l'attention de madame Pagliardini sur Marie Moret qui se trouve en tête des jeunes filles de l'école. Il lui transmet les sentiments affectueux d'Émile Godin et de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 2 octobre 1865
Godin prévient Pagliardini qu'il va lui envoyer une photographie récente du Familistère, meilleure que celle qu'il a emportée, une photographie du plan du Familistère, ainsi qu'une photographie de la cour du pavillon central prise le lendemain de la fête de l'Enfance, qui a eu lieu le 24 septembre et à laquelle 2 500 personnes ont assisté.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Philémon Viel, 8 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Philémon Viel de lui rendre le service de recueillir des renseignements sur A. Berry, candidat à l'emploi d'économe du Familistère, demeurant au 1 rue des Malchaussés, employé chez monsieur Maublanc. Il lui communique le nom des personnes que Berry a signalées comme références, auprès desquelles il peut solliciter ces renseignements : Aumaître, courtier maritime ; Lemonnier et Cie, banquier ; Jules Barazer, négociant ; Robert, négociant ; Guesnier et Bourban, négociants ; Castagné et Laurent, courtiers ; Louis Guézénec ; Biron et Deshaye ; Nicolas, avoué ; Barillé, architecte ; Bremand, ingénieur.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur W. Landeau, 14 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre de Landeau du 8 décembre. Landeau est ami de Regnault, qui lui avait parlé de l'emploi d'économe. Godin lui demande des renseignements sur son compte et il lui demande s'il dispose d'informations suffisantes sur le Familistère pour établir un mémoire sur la fonction d'économe.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Virlouvet, 8 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à Virlouvet qu'il a fait le choix d'un autre candidat.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Virlouvet, 3 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre de Virlouvet du 1er janvier 1866. Il lui explique qu'il n'a pas encore fait choix d'un candidat, mais qu'il n'est pas certain que la fonction lui donne satisfaction. Il lui fait observer qu'il prétend obtenir 6 000 F d'appointements par an alors qu'il avait été question d'un minimum de 2 400 F avec la possibilité d'obtenir 5 000 F grâce à sa bonne administration. Godin lui explique que les capitaux investis dans le Familistère doivent trouver un intérêt rémunérateur et que les bénéfices réalisés doivent servir à l'éducation, au soin de l'enfance et à l'apprentissage avant d'être employés à compléter les appointements de l'économe.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Villien, 3 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin sollicite des renseignements sur A. Maury, fils de madame Veuve Maury, marchande de nouveautés dans la ville de Villien, ruinée paraît-il par son gendre, et candidat à l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Schülzemberger, 10 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe son correspondant qu'il fait appel du jugement du tribunal de Vervins et qu'ainsi la réunion d'expertise prévue le jeudi 12 avril n'a pas lieu d'être, l'appel étant suspensif des opérations d'expertise. Il lui signale qu'il adresse le même avis à messieurs Poinsot et Juette.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rollin, 1er mai 1867
Godin a reçu de la rue des Saints-Pères une demande de Rollin pour accueillir au Familistère une famille de travailleurs voulant étudier l'habitation. Il ne souhaite pas s'ajouter des préoccupations : « Les débuts d'une fondation comme la mienne ont plutôt besoin de coopérateurs capables de lui venir en aide que de personnes à former. » « Je n'accepte au Familistère que les familles attachées au travail de mon usine et quand elles y ont fait preuve d'une capacité suffisante pour assurer leur stabilité [...] »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Regnault, 10 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique à Regnault qu'il lui semblait qu'il avait renoncé à l'emploi, qu'il a commencé à chercher un autre candidat, mais qu'il peut suspendre ses recherches et lui laisser la possibilité de venir au Familistère. Si Regnault renonce à l'emploi après sa visite, Godin lui indique qu'il lui remboursera les frais de voyage et de séjour.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menn, 8 mars 1866
Godin informe son correspondant qu'il peut obtenir la brochure d'Auguste Oyon à la Librairie des sciences sociales, rue des Saints-Pères, par l'intermédiaire d'un libraire de Genève.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Marigny, 15 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Marigny que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction des aptitudes du candidat. Il lui demande de lui faire connaître ses prétentions pour savoir s'il peut l'admettre au concours. Il précise qu'il ne prendrait des renseignements sur lui qu'après la remise de son étude.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lesage, 27 mai 1866
Godin informe Lesage que le prix du pensionnat situé près du Familistère est de 540 F tout compris à l'exception de l'habillement. Il est question d'un essai proposé par Lesage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lesage, 27 juin 1867
Godin remercie Lesage pour sa lettre du 9 juin qu'on lui a renvoyée à Paris. Il le remercie pour ses réflexions sur les moyens de répartition à appliquer aux capacités qui doivent être expérimentés au Familistère dans un an et qu'il soumettra à la discussion dans les conseils du Familistère. Il informe Lesage qu'il s'est entendu avec Fribourg à propos de la proposition que Lesage avait faite à son sujet. Il explique qu'il a indiqué à Fribourg ce que seraient ses appointements pour s'occuper d'un atelier de l'usine et qu'il craignait que Fribourg s'étant livré au mouvement des idées sociales, il lui serait difficile de se consacrer à une occupation industrielle, mais que c'est le montant des appointements qui ont empêché qu'ils se mettent d'accord sur sa venue à Guise. Il annonce à Lesage qu'on vient de lui communiquer un article du Courrier français sur la fête du Familistère signé Fribourg. Il fait remarquer à Lesage, qui lui a annoncé qu'il voulait écrire sur le Familistère dans ce même journal, qu'une note de la rédaction indiquant que le Familistère est un essai de la théorie de Fourier est erronée, que le Familistère n'est pas le phalanstère, et qu'il a seulement emprunté à Fourier l'idée de l'habitation unitaire et celle de l'association du capital, du travail et de la capacité. Godin estime qu'il est trop tôt pour présenter le Familistère comme un modèle et qu'il ne faut pas s'écarter des faits réalisés à son sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Leroux, 13 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Leroux des renseignements sur Léon Leroy, qui a travaillé sous les ordres de monsieur Leroy dans la maison de Leroux à Paris et qui est candidat à l'emploi d'économe du Familistère.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lepesant, 30 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre du 21 décembre de son correspondant relative à l'offre d'emploi qu'il a publiée. Il lui explique que l'emploi en question est celui d'économe du Familistère et lui demande si un instituteur peut réunir les qualités requises.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Le Couteulx, 29 mai 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin invite Le Couteulx à venir à Guise pour confirmer sa candidature. Dans le post-scriptum, il lui signale qu'il ne choisira pas un candidat âgé de plus de 40 ans.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Grathwohl, 18 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Grathwhol que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction des aptitudes du candidat. Il lui demande de lui faire connaître ses prétentions pour savoir s'il peut l'admettre au concours.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. George, 20 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin rappelle à George les lettres qu'il a échangées avec monsieur Pitrat. Il l'informe que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction des aptitudes du candidat qu'il veut évaluer par un concours. Il lui demande de lui confirmer que ses prétentions sont de 3 000 F par an et s'il veut bien rédiger une étude sur la fonction d'économe du Familistère. Il lui fait remarquer que son éloignement de Guise peut être un obstacle à une entrevue. Il lui demande des renseignements à son sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. George, 2 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. En réponse à la lettre du 23 décembre de George, Godin lui propose de faire un essai de 3 ou 6 mois dans la fonction d'économe du Familistère aux appointements de 250 F par mois. Godin observe que monsieur Pitrat lui a écrit que George pourrait aussi occuper un poste à l'usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 30 mai 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin remercie Pernet-Vallier de s'être occupé des candidats à l'emploi. Il l'informe qu'il a reçu la visite d'Alfred Denisart, qui réside au 14, cloître Saint-Honoré à Paris. Il demande à Pernet-Vallier de lui donner son appréciation sur Denisart, qui a donné sa démission après les événements du 2 décembre et qui lui a indiqué que le Familistère était un motif d'attrait pour l'emploi. Il lui signale qu'il a reçu plusieurs candidats n'habitant pas Paris, que trois candidats se réclament du nom de Cantagrel et qu'il a invité le candidat Gambey à aller le voir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 29 septembre 1865
Godin regrette l'absence de Pernet-Vallier à la fête de l'Enfance à laquelle 2 500 personnes ainsi que Sauvestre ont assisté. Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accepte que Pernet-Vallier s'occupe des candidats à la fonction d'économe. Il brosse le profil du bon candidat et transmet à Pernet-Vallier une copie de l'offre d'emploi et cinq dossiers. Il lui demande de s'entretenir avec les candidats et de lui communiquer ses impressions. Il précise que l'économe recevra 200 F d'appointements par mois et qu'il devra louer un appartement au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 25 mai 1865
Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Cantagrel a demandé à Pernet-Vallier s'il voulait bien participer au choix des candidats ; Pernet-Vallier a accepté et lui a indiqué qu'il ne voulait d'autre rémunération que d'être utile à l'œuvre poursuivie par Godin. Godin remercie Pernet-Vallier et espère qu'il pourra se joindre au pèlerinage de quelques amis au Familistère organisé par Cantagrel. Il lui confie la mission d'apprécier la valeur des candidats sélectionnés. Il lui explique que Vigerie part de Guise à cause de poursuites dont il est l'objet par les créanciers d'une faillite, il reconnaît les mérites de Vigerie, bon comptable et homme actif qui a passé quatre années à Guise, mais incapable de saisir la dimension philosophique et morale des faits se déroulant sous ses yeux. Godin souhaite que ses employés saisissent la portée de son œuvre, mais veut aussi qu'ils aient la capacité d'accomplir leur travail « car c'est avec cette dernière que l'on fait fonctionner les choses matérielles de ce monde et je n'entends agir sur le moral que par une bonne ordonnance des conditions matérielles dans lesquelles seront plongées les personnes et les choses ». Godin précise ce que doivent être les capacités du chef de comptabilité et adresse à Pernet-Vallier la liste des comptes des services du Familistère et de fabrication des usines dont le chef de comptabilité doit s'occuper, qui est copiée sur le folio 26r.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2