FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 18 janvier 1892
Marie Moret confie à Piponnier sa lettre à Dequenne ainsi que son livre de compte à mettre à jour.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 30 décembre 1892
Confirme sa demande télégraphiée de livraison de charbon à sa maison de Lesquielles-Saint-Germain. Espère que cela ne causera pas de souci à Piponnier, et qu'elle sera prévenue plus en avance la prochaine fois. Demande l'envoi de l'état de son compte au Familistère au 31 décembre 1892 dès que celui-ci sera clôturé. Demande des nouvelles de l'activité industrielle de l'usine. Température douce à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 30 mars 1893
Remerciements pour la lettre de Piponnier et l'état de son compte au Familistère. À propos d'une imposition de 6 F adressée à Marie Moret pour emploi de domestiques : Marie Moret n'a pas remplacé Roger depuis son départ, les Pré ne sont pas ses domestiques ; demande à Piponnier de faire la réclamation si les délais ne sont pas passés. Transmission d'une lettre d'Abel Pagès à François Dequenne. Demande des nouvelles de la famille de Piponnier. Sur le printemps à Nîmes, la santé des Moret-Dallet et leurs occupations.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 6 janvier 1894
Demande des nouvelles de madame Piponnier et de leur fils Robert. Temps froid à Nîmes et ailleurs. Demande l'état de son compte à la Société du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 9 février 1894
Réponse à une lettre d'Antoine Piponnier en date du 12 janvier 1894 sur le compte de Marie Moret au Familistère. Envoi à Piponnier de l'Almanach de la coopération. Beau temps à Nîmes. Réclamation au sujet des contributions dues à la mairie de Guise par Marie Moret pour les loyers qu'elle paie à la Société du Familistère : depuis 1890, elle ne paie plus de loyer pour les appartements du 3e étage de l'aile droite. Sur une échéance due à la Société du Familistère que M. Doyen se tient prêt à payer.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 17 avril 1894
Sur les contributions dues par Marie Moret. À propos des « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin » : demande d'informations sur le prêt hypothécaire de trois millions de francs à la Société du Familistère. Décès de monsieur Gabry. Retour de la famille Moret-Dallet à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 4 janvier 1895
La famille Moret-Dallet et Fabre adressent leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année à la famille Piponnier. Sur la météorologie à Nîmes et à Guise. Demande des nouvelles de la famille Piponnier et du Familistère. Sur la publication de Fabre sur Robert Owen à paraitre dans Le Devoir. Demande à Piponnier de lui transmettre l'état de son compte au Familistère. Demande des nouvelles de Lefèvre d'Esquéhéries. Remercie Piponnier et sa femme pour la carte envoyée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 15 janvier 1895
Complimente l'écriture de Piponnier et s'excuse de la grossièreté de la sienne : « Moi j'ai tant écrit dans ma vie - surtout à la volée pour saisir les conférences - que ma main me refuse presque parfois le service. Alors je m'oblige à aller quand même et elle fait gros et heurté comme vous voyez ». Accuse réception de la lettre de Piponnier du 9 janvier 1895 et le remercie de l'envoi de son relevé de compte, des renseignements sur la marche des affaires et sur messieurs Lefèvre. Donne des informations sur la météorologie à Nîmes. Sur l'état de santé du père de Piponnier, qui rappelle à Marie Moret la perte de son frère à la même époque il y a quatre ans. Exprime l'intérêt avec lequel Émilie Dallet et elle ont lu les notes de Piponnier sur l'enseignement. Lui adresse avec cette lettre la brochure de Gide « Professions libérales et travail manuel » et indique l'avoir aussi envoyée à plusieurs personnes au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 28 avril 1895
Marie Moret ravie de la lettre de Piponnier. Transmet les remerciements d'Émilie Dallet pour les bons conseils de placements de Piponnier ; le félicite pour la bonne marche des affaires de l'usine dont Dequenne doit être content ; le remercie pour les nouvelles concernant la mort d'une madame Lefèvre. Sur l'appréciation et les réflexions de Piponnier sur la brochure de Gide ; sur l'avenir du fils de Piponnier à Armentières. Marie Moret espère revenir au Familistère dans le courant du mois.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 6 février 1888
Marie Moret annonce à Piponnier que le vote dans les écoles, initialement prévu pour le mois de janvier, devait avoir lieu demain. Elle l'informe que François Bernardot ne pourra y assister et elle demande à Piponnier de dire à celui-ci que la commission procédera au renouvellement de ses pouvoirs ultérieurement.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 4 mars 1896
Informe qu'elle retourne à Alizart les documents transmis à Piponnier par Buridant. Sur les citations du Règlement général du Familistère et du Règlement des employés que Marie Moret retrouve dans les documents consultés. Marie Moret reconnaît que J. Alizard semble comprendre les idées de Godin mais se demande s'il a de l'« amour » pour elles : demande à Piponnier de l'éclairer à ce sujet et l'informe de l'envoi de plusieurs ouvrages et brochures à Alizart, en espérant que cela lui fasse plaisir. Sur la reconnaissance : « C'est le fait des grandes âmes ; et celles-ci sont si rares qu'il faut toujours commencer par ne pas compter sur elles. Mais quelle joie intime et profonde quand on les trouve ! » Demande à Piponnier de chercher dans les archives d'autres documents portant sur les tentatives d'organisation du travail qui ont précédé l'association comme la liasse des contre-engagements. A lu les réflexions de Piponnier sur la direction commerciale. post-scriptum informant du retour du froid à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 29 avril 1896
Jeanne Dallet a bien reçu la carte de madame Piponnier. Antoine Piponnier de retour de Paris. Marie Moret informe qu'elle écrit à Buridant, lui demandant l'envoi de la liste des récompenses exceptionnelles distribuées à la fête du Travail pour qu'elle soit publiée dans le numéro de juin 1896 du Devoir. Sur la demande de monsieur Zavattari : Marie Moret envoie les bilans de la Société du Familistère de 1893 à 1895 et prie Piponnier d'envoyer à Zavattari les brochures des bilans de 1890 à 1893.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 novembre 1896
Sur la reprise des dissensions entre la ville et le Familistère que Marie Moret déplore « le triomphe des malentendus ». Questions sur la composition de la commission et les élections. À propos de la caisse de secours mutuels au Familistère : Marie Moret tient de Godin un exemplaire du règlement de l'usine de 1857, dont la rubrique « des secours » traite des avances faites aux ouvriers nécessiteux et d'une « caisse des amendes ». Ce document ne mentionne pas les cotisations des ouvriers mises en place dès 1865 au Familistère, avant la constitution des caisses de prévoyance en 1870. Pose plusieurs questions sur les cotisations des ouvriers : leur date d'introduction dans l'usine, leur taux, leur obligation. Demande si Piponnier pourrait se procurer le vieux règlement de l'usine ou de l'ancienne caisse de secours. Sur l'article consacré au Familistère dans le journal L'Illustration. En post-scriptum, informe de la bonne réception de l'objet envoyé par Piponnier et indique que la chaufferette réparée a fait l'admiration de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 22 novembre 1896
Envoie à Piponnier l'Almanach de la coopération française pour l'année 1897. L'nforme qu'elle s'est procurée le numéro du journal L'Illustration du 14 novembre 1896 contenant l'article sur le Familistère: « c'est médiocre, il y a de grosses erreurs ». Donne des nouvelles du temps qu'il fait à Nimes et de la santé de la famille Moret-Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 novembre 1896
Sur les deux articles de mauvaise qualité parus dans L'Illustration au sujet du Familistère : permet de comprendre comment la classe dirigeante, à qui le journal est adressé, est informée de la question sociale. Remercie Piponnier pour les informations au sujet des cotisations des ouvriers au fonds de secours mutuels. Sur la création de la caisse de secours en 1852, alimentée jusqu'en 1860 par les amendes et présidée par un comité de 6 délégués (nombre augmentant jusqu'à 18 en 1880). En parallèle, un comité chargé des réclamations fondu avec le comité de la caisse mutuelle de l'usine en un comité unique de 20 membres. À propos du comité des surveillants du travail et de leur élection : ont-elles toujours eu lieu ? Marie Moret en possession des résultats d'élection de 1869 mais les surveillants ont été en fonction dès 1863. Sur les charges et responsabilités matérielles des surveillants du travail qui déterminent leur élection. Élection inscrite dans le pacte statutaire par Godin, qui l'a jugée « pratique et bonne ». Marie Moret désireuse de discuter avec Aimé Quent à Guise ; si Piponnier vient à discuter avec lui, Marie Moret transmet son meilleur souvenir et ses remerciements anticipés à Aimé Quent pour son témoignage sur les surveillants du travail. Elle rédige une série de questions sur l'élection et les responsabilités des surveillants d'atelier. Au sujet de la Sainte-Catherine à Guise : espère que la fête a été belle et demande quel rôle a joué Antonia. Demande des nouvelles de la famille de Piponnier et donne des nouvelles météorologiques à Paris et à Nîmes. Sur les dissentiments municipaux qui divisent la ville et font craindre pour les élections. nouvelles du Familistère : madame Garbe qui doit « cultiver maintenant la faculté de réfléchir avant de parler » et le cas de madame Génot, moins grave que celui de madame Gardet. S'excuse pour la longueur de la lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 novembre 1896
Marie Moret corrige des informations au sujet des comités de délégués énoncées dans sa lettre précédente, écrite le même jour [26 novembre 1896]

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, les 4 et 6 décembre 1896
Remercie Piponnier de sa lettre du 2 décembre 1896 et de ses renseignements. Sur l'échec des élections des surveillants du travail en raison de l'état défectueux du mental des électeurs : « N'y a-t-il pas là le meilleur plaidoyer en faveur de la plus grande culture possible de tous les membres du corps social. » Signale à Piponnier que le numéro de décembre du Devoir contient les conclusions de Lujo Brentano sur la concurrence industrielle internationale dont elle lui a parlé. Contente que l'Almanach de la coopération française ait fait plaisir à Piponnier et le remercie de l'avoir avertie de la parution du troisième article de L'Illustration. Suite de la lettre écrite le 6 décembre 1896 : Marie Moret accuse réception du règlement de l'usine, envoyé par Buridant de la part de Piponnier. Comparera le lendemain le règlement envoyé avec celui en sa possession. Va demander à Buridant qui est à l'origine de l'envoi des 3 numéros de L'Illustration. Sur la fondation d'une caisse de secours pour les femmes en 1867 mentionnée dans le 3e article sur le Familistère dans L'Illustration : Marie Moret se demande comment l'auteur de l'article s'est renseigné, cela ne correspond pas avec les faits qu'elle a établis. Demande à Piponnier de se renseigner sur la date à laquelle les salaires ont arrêté d'être versés le 25 et le dernier jour du mois, entre 1857 et 1871. Sur les élections à Guise dans 8 jours : « Puisse t'il n'y avoir de vainqueurs que les partisans de la concorde ! » Sur les enfants de Piponnier que Marie Moret félicite : Antonia chargée de deux rôles à la Sainte-Catherine et Robert qui a gagné 11 places pour arriver 3ème sur 24.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 20 décembre 1896
Sur les élections municipales à Guise : constitution du conseil municipal et retrait de F. Bernardot. Les fantaisies de L'Illustration font douter Marie Moret de la crédibilité du journal : donne l'exemple d'un article sur les immeubles à 29 étages de New York où Marie Moret aimerait être. Remercie Piponnier du temps qu'il lui consacre pour ses recherches et est contente d'être fixée sur la date du paiement des salaires par sections. Marie Moret travaille en ce moment sur l'École sociétaire de la période d'avant 1840. Quelques considérations spirites de l'esprit de Marie Moret enfermé dans une « lourde chrysalide ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 29 décembre 1896
La famille Moret-Dallet et Fabre envoient leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année à Piponnier et sa famille : Marie-Jeanne Dallet sensible au mot d'Antonia Piponnier ; Marie, Jeanne et Émilie embrassent madame Piponnier et espèrent qu'elle a reçu les fleurs peintes par Marie-Jeanne. Marie Moret remercie Piponnier pour les renseignements sur la banque Offroy et Cie. Piponnier en voyage à Laeken en janvier 1897. Marie Moret occupée à la correction des épreuves du journal Le Devoir de janvier 1897. Sur les élections municipales à Guise : Fabre du même avis que Piponnier sur les difficultés de la nouvelle municipalité à se soutenir. Analogie faite par Piponnier entre météorologie et politique ; Marie Moret fait référence aux immeubles de 29 étages [de New York].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, les 22 et 23 février 1897
Nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre « se sont mis à la photographie » ; envoi prochain de spécimens de leurs travaux ; Auguste Fabre, qui a perdu son fils il y a un an, vient de perdre son petit-fils et sa belle-mère : « L'énigme de nos apparitions et disparitions terrestres ne cesse de se rappeler à chacun de nous. » Questions à son « cher collaborateur » relatives aux recherches historiques de Marie Moret pour mettre en relation l'activité sociale et l'activité industrielle de Godin : nombre de travailleurs occupés chaque année entre 1849 et 1855 ; nombre de modèles en 1851, en 1853 et en 1880. Lettre poursuivie le 23 février 1897. Marie Moret a rêvé de Piponnier et des tracas que ses recherches sont susceptibles de lui causer. Envoi de photographies de Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre : photographie d'un portrait demi-nature de Godin peint il y a deux ans par un artiste de Nîmes, que Marie Moret a déjà montré à Piponnier au Familistère ; une vue générale de « La fontaine, promenade publique de Nîmes, partie du bas seulement » ; un aperçu de la partie haute de la promenade avec une allée qui passe par la « grotte ». Projet de parler de photographie avec Piponnier. Demande des nouvelles de la famille Piponnier.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 5 mars 1897
Réponse à la lettre de Piponnier en date du 2 mars 1897. Sur les essais photographiques de Marie-Jeanne Dallet et d'Auguste Fabre : les deux vues des jardins de La Fontaine ont été réalisées avec l'aide du professionnel qui les a initiés à la photographie ; la vue du portrait de Godin est entièrement d'eux, plaque et épreuve. À propos de fleurs peintes à l'huile envoyées par Marie-Jeanne Dallet à Antonia Piponnier : Marie Moret ne trouve pas trace d'un accusé de réception de la part d'Antoine Piponnier. Remercie Piponnier pour les documents envoyés : demande de confier à Henri Buridant le dossier sur le Texas, qui lui en fera l'envoi ; Marie Moret ne s'en servira peut-être pas pour les « Documents biographiques » de Godin : « Mais il faut toujours que je commence par m'assimiler tous les documents qu'il m'est possible de rassembler sur les faits qui se présentent, sauf, ensuite, à les écarter ou les utiliser selon qu'ils se rattachent ou non à mon plan. » Réunion de la famille Piponnier à Armentières. Remercie Piponnier pour ses mots touchant les deuils de Fabre et de sa fille.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 mars 1897
Demande à Piponnier de presser l'envoi des documents sur le Texas car elle voit une lacune dans le volumineux dossier sur lequel elle travaille actuellement. Sur la souscription pour l'érection d'une statue en hommage à Charles Fourier : la Société du Familistère a versé 100 F d'après le journal L'Association ouvrière, 100 F ont été aussi réunis par le personnel des bureaux de l'usine, et 100 F ont été envoyés par Marie Moret : « On ne croit guère à la réussite du projet... Le temps prononcera. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 17 mars 1897
Remercie Piponnier pour l'envoi du dossier sur l'affaire du Texas : la Société de colonisation européo-américaine au Texas, fondée le 26 septembre 1854 à Bruxelles, fut transformée en société incorporée américaine le 27 avril 1861 et son siège fut établi à Réunion dans le comté de Dallas au Texas ; l'ancienne gérance (dont Godin) fut remplacée par un directeur habitant au Texas ; il manque encore à Marie Moret les statuts de cette nouvelle société ; Marie Moret désirerait avoir la collection complète du Bulletin de la Société de colonisation européo-américaine du Texas, où pourraient se trouver ces statuts. Marie Moret charge Buridant de remettre cette lettre à Piponnier.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 19 avril 1897
Marie Moret signale à Piponnier deux articles du numéro d'avril 1897 du Devoir : l'article p. 204-205 sur le but social de la comptabilité selon Godin et « M. de Rochas et la vie future ». Demande à Piponnier si les récompenses exceptionnelles seront nombreuses à la prochaine fête du Travail. Sur une série d'incidents au Familistère, qui doivent y provoquer des discussions nombreuses. Sur les mesures que devraient comporter les statuts pour le classement des membres de l'Association dans les différentes catégories. Remerciements pour la lettre écrite par Piponnier au milieu de lourdes occupations, « si vive, si alerte et si bien documentée qu'elle nous a transportées comme par magie au Familistère même ». L'histoire en cours de l'Association du Familistère méritera d'être rapportée comme ce fut fait pour les essais sociaux aux États-Unis ou comme Marie Moret le fait dans Le Devoir pour les travaux de Godin, « parce que sur ce terrain nouveau, il faut éclairer la marche pour ceux qui suivront ». Sur la famille de Piponnier : études de Marcel, Robert et Antonia, à l'École de ménage.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 10 mai 1897
Remercie Piponnier pour ses lettres et sa dépêche. Sur l'assemblée générale extraordinaire des associés de l'Association coopérative du capital et du travail du 13 mai 1897 : Marie Moret regrette de ne pouvoir demander à Antoine Piponnier de la représenter ; elle adresse à Piponnier son pouvoir au nom de madame Denis Proix ; elle indique qu'elle joint à sa lettre le pouvoir d'Émilie Dallet. Sur un conflit au sein du Familistère [l'exclusion d'Albert Louis soumise à l'assemblée générale] : Marie Moret fait référence à l'article 74 des statuts de l'Association relatif à l'exclusion d'un associé ; demande à Piponnier de l'informer du vote de l'assemblée. La copie de la lettre est suivie de la copie de la délégation de Marie Moret à madame Denis Proix pour la représenter à l'assemblée générale extraordinaire des associés de l'Association du 13 mai 1897.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 14 mai 1897
Remercie Piponnier pour sa lettre du 12 mai 1897. Marie Moret discute les articles 99 des statuts et 53 du règlement de l'Association coopérative du capital et du travail, relatifs à l'expulsion d'un associé ; se réfère à l'exemple de Barbary, congédié sans approbation de l'assemblée générale des associés ; l'article 53 du règlement s'applique sans restriction à tous les travailleurs, employés ou fonctionnaires de l'Association. Incertitude sur la solution de l'affaire Albert Louis : un tribunal pourrait condamner l'Association à verser plusieurs milliers de francs à Albert Louis et créer un précédent que d'autres pourraient imiter ; Marie Moret pressée de connaître le résultat du vote. Sur les nouvelles de Guise : décès de monsieur Flamant ; Marie Moret plaint « la famille Charade et le cocher ». Marie Moret informe Buridant que le jour de son départ de Nîmes n'est pas encore fixé. Marie Moret termine sa lettre après la réception d'une dépêche de Piponnier donnant le résultat du vote de l'assemblée générale des associés : 157 voix contre l'exclusion d'Albert Louis et 111 voix en faveur de son exclusion ; demande à Piponnier de la tenir informée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 mai 1897
Remercie Piponnier pour sa lettre du 14 mai 1897. Marie Moret est heureuse que Piponnier et sa famille se trouvent dans leur ancien logement. Informe Piponnier de son arrivée à Guise samedi [22 mai 1897] après-midi. Intérêt des lettres de Piponnier : à propos d'une pétition.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 31 juillet 1895
Sur une visite d'Antoine Piponnier à l'appartement de Marie Moret, manquée par celle-ci. Marie Moret se rend chez Piponnier, déjà parti, et voit madame Piponnier et son fils Robert. Piponnier absent 12 jours, aussi Marie Moret le questionne-t-elle au sujet d'une demande formulée par monsieur Willoughby sur le Familistère.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 18 octobre 1895
Transmet les hommages de Jules Pascaly (vu à Paris) et d'Auguste Fabre. Sur la publication dans le journal Le Devoir du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère : l'imprimerie expédie le manuscrit et les épreuves à la Société du Familistère ; épreuves et manuscrit à retourner à l'imprimerie pour deuxième correction par Marie Moret ; tiré à part du compte rendu. À propos de recherches sur les fêtes du Travail du Familistère faites par messieurs Denisart, Taupier et Alizart ; souhaite que monsieur Alizart l'aide à retrouver un chœur intitulé « Travail » chanté à l'occasion de la fête de l'Enfance de 1865 par « l'Orphéon du Familistère ». Beau temps à Nîmes, rafraîchi par le mistral. Demande à Piponnier comment vont ses enfants.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 20 octobre 1895
Informe Piponnier que la composition du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère a pris du retard et que les épreuves ne seront prêtes que dans 2 ou 3 jours.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 octobre 1895
Marie Moret indique à Antoine Piponnier qu'Émile Laporte lui a dit avoir adressé le manuscrit et les épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère à François Bernardot. Marie Moret expose à Piponnier une synthèse de ses recherches sur l'historique des récompenses versées au profit du travail à l'occasion de la fête du Travail du Familistère depuis 1867, et elle sollicite son concours pour compléter les informations qui lui font défaut. Elle définit trois périodes : de 1867 à 1875, 2000 F sont alloués aux travailleurs, à l'organisation d'un banquet ou aux familles nécessiteuses ; de 1876 à 1880, répartition de dividendes ; à partir de 1880, 2 % des bénéfices sont mis à disposition du conseil de gérance pour récompenser des services exceptionnels.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 octobre 1895
Lettre envoyée avec la précédente, rédigée après la réception de la lettre de Piponnier en date du 24 octobre 1895. Remercie Piponnier pour les renseignements qu'il communique au sujet de l'historique des répartitions de dividendes au Familistère : dès 1872, voire en 1870. Marie Moret prie monsieur Poulain de lui communiquer le chant « Travail ». Sur la famille Piponnier : félicite Marcel pour ses résultats en mathématiques ; souhaite que Robert se rétablisse de la coqueluche ; compliments à Antoine Piponnier et à son épouse de la part de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre. Le post-scriptum mentionne Antonia et évoque le récépissé d'un versement effectué par la Société du Familistère à Émilie Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 30 octobre 1895
Marie Moret demande à Piponnier de renvoyer les épreuves du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère qui doit paraître dans Le Devoir. Suite de l'enquête historique sur les récompenses accordées au travail à l'occasion des fêtes du Travail du Familistère : Marie Moret demande à Piponnier s'il peut compléter ses informations avec le concours de monsieur Alizart. Hypothèse d'une répartition des bénéfices dès 1871 d'après une note d'Alfred Denisart : a-t-on fêté la fête du Travail en juin 1871 après le retour du couple Moret-Godin de Bordeaux et avant son départ pour Versailles ? En 1870, 89 travailleurs et 16 travailleuses reçoivent des mentions favorables sans qu'on sache ce qu'elles et ils ont perçu. En 1872 : quelle est la date précise du vote distinguant les bénéficiaires de la répartition de la fête du Travail du 23 juin ? Demande la restitution de documents de comptabilité rédigés par Denisart et Taupier. Demande des nouvelles de Robert Piponnier et transmet les compliments de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre à Antoine Piponnier et à son épouse.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 8 novembre 1895
Remercie Piponnier pour les renseignements que lui, Dequenne et Alizart ont communiqués à Marie Moret. Sur la famille de Piponnier : amélioration de l'état de santé de Robert et visite de Marcel. Sur la commande d'un foyer économique par Gardet, boulevard Gambetta à Nîmes, destiné à Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 15 novembre 1895
Réponse à la lettre de Piponnier en date du 11 novembre 1895. Remerciements pour l'envoi du chant « Le Travail » remis par Firmin Poulain et pour l'empressement à traiter la commande de monsieur Gardet [un foyer économique destiné à Marie Moret]. « Toujours obligée de me garder contre l'insomnie, je ne puis travailler (à mon vrai travail : Docum. biogr. Godin) que le matin. L'après-midi, il faut que je me contente d'enlever lettres (sic), deux au plus, puis de sortir bien vite, ou gare l'insomnie. C'est là ce qui m'empêche de vous écrire au long comme j'aimerais tant le faire. » Remercie Piponnier pour les nouvelles d'Antonia, de Marcel et de Robert, et donne des nouvelles de la famille Moret-Dallet : le temps est beau et Marie-Jeanne a repris ses leçons de peinture. Sur le « malheureux Anciaux », les ravages causés par l'alcool et le rôle des statuts de l'Association du Familistère pour la prévention ou la répression de l'alcoolisme ; alcoolisme à Nîmes : très peu d'ivrognes selon Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 21 novembre 1895
Sur la commande de monsieur Gardet de Nîmes à la Société du Familistère : il manquait deux foyers hygiéniques dans la livraison qui lui a été faite, dont celui destiné à Marie Moret ; le temps devient humide et Marie Moret en a rapidement besoin. Demande des nouvelles de la santé de la famille de Piponnier. Donne des nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet cultive la peinture et la musique, aide Marie Moret dans ses travaux de recherche historique, aide aussi sa mère et prend part à la direction du ménage. Marie Moret évoque son travail sur les registres des groupes et unions, qui présentent un grand intérêt à ses yeux : « Il se dégage de là des vues instructives, abstraction faite des individus. Les problèmes du travail deviennent de plus en plus la question des questions » ; sur le lien entre les tentatives françaises de représentation libre du travail et les tentatives dans les pays anglo-saxons ; « Ce que les faits crient partout, c'est qu'il faut cultiver l'être humain le plus possible, et par-dessus tout lui donner le plus haut idéal de la vie ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 décembre 1895
Réponse à la lettre d'Antoine Piponnier du 23 novembre 1895. Remerciements pour l'expédition des foyers économiques attendus, pour sa lettre à Émilie Dallet du 9 décembre 1895 et pour les informations relatives aux groupes et unions : « Dans "Le Devoir" de février vous verrez de quel intérêt tout cela est et comme il se dégage de cette tentative le grand enseignement fourni par tant d'autres essais : cultiver l'être humain et lui donner un très haut idéal ». Sur le numéro de décembre 1895 du Devoir>/em> : une conférence de Godin ; une conférence de monsieur Lelièvre qui n'a pas eu lieu. Sur la famille de Piponnier : succès scolaire de Marcel ; Antonia a joué un rôle dans Marie Stuart, opéra comique. Nouvelles du Familistère : départ d'Antoine Pernin et son remplacement ; sur Alizart frère mourant et sur Swedenborg ; sur monsieur Poulet : « va-t-il s'en tenir à la culture de son jardin ? ». Météorologie à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 18 décembre 1895
Sur les secours à apporter à monsieur Pierquet, « brave homme » et « digne homme », employé du Familistère, qui donne des leçons d'anglais. Marie Moret a été informée par une lettre d'Hélène Moyat à Marie-Jeanne Dallet que monsieur Pierquet était malade et sans ressources : elle demande à Piponnier s'il connaît sa situation à l'égard des assurances mutuelles du Familistère et si sa famille est informée. Marie Moret propose de lancer une souscription pour le secourir sans blesser sa dignité. Temps pluvieux à Nîmes : Marie Moret attend toujours son foyer économique.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 23 décembre 1895
Sur le soleil spirituel qui rayonne des lettres de Piponnier. Réponse à la lettre de Piponnier du 20 décembre 1895. Réception à Nîmes du foyer économique. Demande s'il y a eu au Familistère des réactions à la publication de la conférence de Godin dans Le Devoir de décembre 1895. Antonia Piponnier a joué le rôle de Marie Stuart dans la pièce éponyme. Sur monsieur Pierquet : renseignements communiqués par Piponnier ; la souscription est écartée pour le moment ; Pierquet bénéficie des allocations des assurances mutuelles du Familistère. Sur les abus dans les assurances mutuelles. Sur la voix chantée de Robert Piponnier. Félicitations à Marcel Piponnier pour ses résultats scolaires. Georges et Julien « sur la voie où Paul était l'an dernier ». Envoi de la brochure d'Auguste Fabre sur Robert Owen : « Robert Owen était animé du même amour humanitaire que Godin. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 13 janvier 1896
Réponse à la lettre du 8 janvier 1896 de Piponnier différée en raison de l'achèvement du numéro de février 1896 du journal Le Devoir en compagnie de Jules Pascaly. Vœux de nouvelle année à la famille de Piponnier. Sur les bons résultats scolaires de Marcel Piponnier « qui fait honneur au Familistère ». Marie Moret heureuse des secours apportés à monsieur Pierquet. Sur la nouvelle loi sur les caisses de retraite et son application par François Dequenne : commentaire des dispositions de la loi. À propos du « soleil de l'esprit » auquel Marie Moret faisait référence dans une précédente lettre à Piponnier [23 décembre 1895] : « L'idée est lumière, l'essence de la lumière. Et d'où vient l'Idée, si ce n'est du Foyer de toute sagesse ». Temps froid et ensoleillé à Nîmes. Compliments à la famille de Piponnier. Dans le post-scriptum, Marie Moret demande l'état de son compte au Familistère

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 8 février 1896
Réponse à la lettre d'Antoine Piponnier du 30 janvier 1896. Piponnier et son fils Marcel à Armentières la semaine dernière : Marie Moret a souhaité qu'ils aient beau temps. Sur le modèle n° 2 des titres de participation aux bénéfices pour 1877-1879 délivrés à environ 600 travailleurs, mentionné dans une conférence de Godin : Marie Moret demande à Piponnier de faire des recherches complémentaires dans les archives de l'Association du Familistère. Transmet les amitiés de Jules Pascaly dont elle a reçu des nouvelles. Sur diverses nouvelles communiquées par Piponnier : la question des caisses de retraite ; le bon combat de François Bernardot ; sur la description de Laeken qui a fait frissonner Fabre : « Oui, c'est un triste séjour. Il faut pouvoir s'y oublier dans le travail. » ; sur « ce pauvre » monsieur Dury, ennemi de l'Association ; agression de monsieur Carlier à la chapelle Notre-Dame de la Salette [à Proix, Aisne], dont l'auteur est resté inconnu : que fait la police, se demande Marie Moret. Remercie Piponnier pour l'extrait de son compte au Familistère que Buridant lui a envoyé. Annonce à Piponnier l'envoi d'un exemplaire de l'Almanach de la coopération française.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 12 février 1896
Sur les recherches historiques de Marie Moret. Marie Moret dépouille un registre du conseil général des unions du Familistère dans lequel est mentionné un règlement spécial du conseil général des unions, différent du projet de règlement qu'elle a publié dans Le Devoir de 1893 (t. 17, p. 452). Marie Moret demande à Piponnier de solliciter monsieur Alizart pour savoir s'il ne détiendrait pas ce règlement ou d'autres documents se rattachant à la question des unions. À l'occasion de la dernière assemblée générale de l'Association, Alizart avait indiqué à Marie Moret qu'il avait une copie d'un règlement des employés, évoqué par Godin dans une conférence publiée dans Le Devoir. Marie Moret demande à Piponnier comment elle pourrait remercier monsieur Alizart et s'il peut lui préciser la date de délivrance des premiers titres de participation délivrés en 1877-1879. Elle lui annonce l'envoi de L'Almanach de la coopération française. Le post-scriptum de la lettre est rédigé après la réception de la lettre de Piponnier du 11 février 1896 : questionne Piponnier sur la forme de l'« échange d'engagements », dont Godin parle à propos de la délivrance des titres de participation aux bénéfices (Le Devoir, 26 mai 1878, t. I, p. 180].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 24 février 1896
Marie Moret remercie Piponnier pour les informations contenues dans sa lettre du 17 février 1896 relatives à une conférence de Godin. Informe Piponnier de l'avancée de ses recherches historiques sur les groupes et les unions : monsieur Moyat rapporteur d'une commission chargée d'élaborer le Règlement général des groupes et des unions et le Règlement intérieur ou spécial du Conseil des unions. Demande à Piponnier de solliciter monsieur Moyat pour savoir s'il conserve des documents à ce propos. Demande de pouvoir disposer du Règlement signé par le personnel récipiendaire de titres de participation aux bénéfices en 1877-1879 : « Les points auxquels il touche ont, depuis, trouvé accès dans les projets de lois sur la coopération et la participation, projets qui ont tant de peine à aboutir, tant ces questions sont ardues et compliquées. » Une copie du règlement est adressée à Marie Moret par Henri Buridant : Marie Moret s'interroge sur la date du document (1873). À propos du refus des titres de participation par les destinataires en juillet 1877, puis leur revirement : Marie Moret demande à Piponnier d'interroger messieurs Dequenne, Alizart ou Moyat. À propos du règlement de 1873, qui devait être signé par les destinataires des titres de participation en 1877-1879 : la copie du document indique que 89 personnes ont signé, alors que d'après Piponnier 595 hommes et 13 femmes ont reçu des titres de participation à cette époque. Le post-scriptum de la lettre pose une nouvelle question à Piponnier relative aux destinataires des titres de participation en 1877.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 28 février 1896
Remercie Piponnier pour les informations contenues dans sa lettre du 26 février 1896, qui lui permettent d'y voir clair [dans l'histoire de la participation aux bénéfices au Familistère]. Nouvelles du Familistère : importants événements survenus récemment ; Piponnier, directeur de la comptabilité, devenu directeur commercial de la Société du Familistère : Marie Moret souhaite que Piponnier continue à exercer sa sollicitude à l'égard du Familistère dans son ensemble ; monsieur André responsable personnellement de la faillite Fleury ; suggestion de Marie Moret pour la fonction de directeur commercial : que le compte rendu mensuel aux conseillers soit de nature à éviter des ouvertures de crédit inopportunes. Marie-Jeanne enchantée que ses « fleurs » soient bien arrivées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Piponnier que l'employé qu'il recherche doit être très compétent, apte à diriger les bureaux de la comptabilité et à établir les inventaires industriels. Il l'informe que ses établissements forment une association comprenant plus de 1 000 personnes participant aux bénéfices. Il lui demande de quelle partie comptable il s'est occupé dans les Fonderies et forges de L'Horme, sa situation familiale, s'il fait usage de tabac, et à quelle époque il serait disponible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Piponnier du 26 février 1880 qui ne lui donne pas la certitude qu'il a les aptitudes à la direction d'un personnel nombreux. Il explique que la fonction de sous-chef de la comptabilité comprend presque tout le travail de comptabilité industrielle auquel sont attachés 15 employés, dont il donne le détail, sans compter les employés des bureaux extérieurs des ateliers. Godin regrette que Piponnier soit si éloigné car il aurait voulu en parler avec lui. Godin assure Piponnier que la liberté individuelle est respectée au Familistère ; il lui demande quelles sont ses opinions politiques et religieuses.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Piponnier du 3 mars 1880 : Godin accepte de participer aux frais de voyage jusqu'à Guise de Piponnier mais à la condition qu'il puisse venir plus tôt qu'il ne le propose.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Piponnier qu'il l'a choisi pour remplir la fonction de sous-chef de la comptabilité de l'usine du Familistère de Guise aux appointements de 350 F par mois. Il lui demande quand il arrivera à Guise.
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