FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 518 résultats dans 19519 notices du site.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0424_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 16 novembre 1900 renvoyée du Familistère et de la bonne nouvelle de la publication du premier volume des rapports et procès-verbaux sommaires [du congrès international de physique d'août 1900]. Elle se réfère au programme du Congrès international de physique paru dans la Revue générale des sciences pures et appliquées de mai 1900 pour relever différents rapports susceptibles de l'intéresser et demande à Antoine Médéric Cros de lui indiquer, lorsqu'il le recevra, si le premier volume publié contient l'un d'eux : les rapports de Lippmann sur la chaleur, d'Arrhenius sur l'électrolyse et l'ionisation, de Bouty sur l'ionisation dans les gaz, de Villard sur les rayons cathodiques, des Curie et de Becquerel sur les corps radioactifs, de Broca sur l'énergie dans l'organisme et de lord Kelvin sur les relations entre l'éther et la matière. Elle exprime le regret que les êtres humains n'aient que très rarement et très obscurément la capacité de communiquer entre eux en pensée car « les correspondances écrites seraient supprimées. » Elle relate qu'elle a rêvé d'Antoine Médéric et de Juliette Cros pendant plusieurs jours avant de recevoir le 14 novembre 1900 la lettre que celui-ci lui avait écrite le 12 novembre, et qu'elle avait le sentiment qu'il s'occupait de ces travaux. Elle lui rapporte qu'elle a lu un texte sur la communication électrique sans fil dans une même couche géologique, d'où l'on peut conclure comme le fait Swedenborg : « L'espace, la distance n'existerait pas entre les forces semblables. » Elle indique à Antoine Médéric Cros qu'elle va se procurer les numéros de la Revue scientifique qu'il lui a signalés. Elle l'informe que la santé de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre est bonne, mais que le temps est affreux depuis deux jours.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0433v_H.jpg
Marie Moret a appris par une lettre de Juliette Cros à Auguste Fabre qu'Antoine Médéric Cros avait en mains le premier volume des rapports du Congrès international de physique. Elle lui demande de ne pas s'en dessaisir à son profit car elle va prochainement recevoir l'ouvrage. Elle lui signale que la Revue générale des sciences pures et appliquées a publié in extenso le rapport d'Henri Poincaré, « La physique expérimentale et la physique mathématique », et qu'elle va recevoir les numéros de la Revue scientifique qu'elle a commandés.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0440_H.jpg
Marie Moret explique à Henri Buridant qu'en plein travail, elle n'a pas pu le remercier plus tôt pour sa lettre du 21 novembre 2021. Elle lui indique qu'il peut refuser le journal L'Individualiste. Elle lui demande si tout va bien au Familistère et transmet les meilleures pensées de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre. Dans la deuxième partie de la lettre, elle le remercie pour l'envoi d'une carte d'un « détraqué » qui profère par ce moyen des vilénies pour la troisième ou quatrième fois ; elle le remercie également pour les nouvelles de monsieur Hanquet : elle lui demande de renvoyer à monsieur Guy un numéro d'octobre 1900 du journal Le Devoir et ajoute qu'elle va écrire à monsieur Guy au sujet des numéros hebdomadaires du journal, épuisés, qu'il souhaite obtenir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0443v_H.jpg
Marie Moret annonce à Antoine Médéric Cros qu'elle a lu les articles de la Revue scientifique qu'il lui a signalés, ainsi que le rapport présenté par Henri Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et qu'elle va recevoir prochainement le premier volume des rapports du Congrès international de physique. Elle résume, cite et commente les articles qu'elle a lus et ceux auxquels Cros a fait référence dans ses précédentes lettres, le rapport d'Henri Poincaré et l'article de Gustave Le Bon dans la Revue scientifique du 14 avril 1900 notamment. Elle relève que Poincaré prédit que les théories scientifiques démontreront de mieux en mieux l'unité ou la continuité de la constitution de l'univers physique, à partir de particules infiniment petites selon Gustave Le Bon, que c'est l'avènement de la physico-chimie et que le concept d'énergie est devenu fondamental. Elle mentionne les deux principes généraux énoncés par Poincaré : la conservation de l'énergie et celui de la moindre action. Marie Moret interroge Antoine Médéric Cros sur la signification de ce dernier principe de la moindre action. Elle souhaite recueillir sur le sujet de quoi conforter la pensée de Godin, qu'elle doit exposer dans les « Documents biographiques » : « Je n'ai, bien entendu, à exposer aucune théorie ; il me faut seulement quelques brèves et substantielles formules de savants notables, à l'appui de la doctrine de la Vie, telle que la comprenait Godin. » Elle indique que l'idée que la matière est une énergie lui semble expliquer la théorie de Berthelot sur la matière et celle de William Crookes sur la genèse des éléments, et qu'elle est aussi proche de la pensée de Godin. Elle exprime les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre à Antoine Médéric et Juliette Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0453_H.jpg
Marie Moret écrit à Antoine Médéric Cros à propos de sa lettre du 21 octobre 1899, où il cite la préface d'Henri Poincaré de son livre sur la thermodynamique, qu'elle rapproche du discours du même auteur au Congrès international de physique, « Physique expérimentale et physique mathématique. » Elle relève l'affirmation de Poincaré que l'effet est une fonction continue de la cause ; elle pense qu'il faut aller « plus profondément » que la particule pour expliquer le fond des choses, car la particule est un effet ; elle comprend avec Berthelot que les corps simples sont des valeurs multiples indéfiniment transformables. Elle imagine que les modes divers de l'énergie « ont jusqu'à l'intelligence et la conscience dans la vibration nerveuse », en se référant à Charles Richet et Colding. Elle cite William Crookes, « dans la vie, je vois la promesse et la source de toutes les formes possibles de la matière », qui se rapproche du fond des choses selon elle. Elle conclut : « Alors le principe même de la Vie, celui qui est en soi et non par quelque autre, la source des lois immuables dans l'Univers, l'Inconditionné, celui par qui existe le relatif, tel est le problème à envisager. En face de lui, homme ou particule, tout système est régi par de mêmes lois ; c'est l'Unité universelle. "Les manifestations vitales sont des complexes des propriétés physico-chimiques" a dit Claude Bernard. » Elle envoie les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet à Antoine Médéric Cros et à Juliette Cros, et signale à celui-ci qu'Auguste Fabre vient de recevoir une lettre de celle-ci.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0469v_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 9 décembre 1900. Elle l'informe qu'elle n'a pas encore reçu le premier volume des rapports du Congrès international de physique mais qu'elle l'a réclamé et qu'elle a commandé les Procès-verbaux sommaires du Congrès. Elle cite la lettre d'Antoine Médéric Cros qui lui signale que le principe de la moindre action est distinct de celui de l'entropie, qui s'applique aux phénomènes chimiques réversibles. Elle cite ensuite le discours d'Henri Poincaré [ Les relations entre la physique expérimentale et la physique mathématique] qui affirme que le principe de moindre action s'applique aux mêmes phénomènes. Elle conclut qu'il s'agirait du même principe. « La particule, écrit-elle à propos du principe de moindre action, en subit l'influence dans ses combinaisons ; et nous-mêmes ne la subissons-nous pas ? Ne cherchons-nous pas généralement l'état où nous pouvons demeurer avec le moins de tensions, d'efforts ? N'est-ce pas pourquoi le devoir semble parfois si difficile à accomplir ? C'est qu'il nous sors du repos de la quiétude. » Elle juge que les conclusions de Stanoiévitch que Cros a copiées pour elle sont un appoint précieux et que « tout cela va à l'appui de la conclusion de Claude Bernard : "Les manifestations vitales ne sont que des complexes des propriétés physico-chimiques." En spiritualisant la matière, c'est-à-dire en montrant qu'elle dérive de l'énergie, qu'elle en est une forme et qu'elle y retourne, nous avons, me semble-t-il, accompli le pas le plus difficile à faire. » Elle reconnaît ensuite avec Charles Richet que les vibrations extérieures aboutissent par la vibration nerveuse à l'intelligence et à la volonté, et estime que la science est en train de démontrer le principe de Swedenborg : « L'amour est la substance même. » Elle s'intéresse à ce qui demeure constant dans les diverses manifestations de l'énergie qui composent l'Univers, la cause qui provoque les effets : « alors, l'effet que nous avons d'une matière quelconque est fonction continue des ions qui s'y trouvent compactés ? » Elle rapproche cette question des degrés continus et discrets de Swedenborg. Elle transmet les pensées affectueuses de la famille Moret-Dallet et celles d'Auguste Fabre à Antoine Médéric et Juliette Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0474v_H.jpg
Marie Moret annonce à Antoine Médéric Cros qu'elle a reçu la veille les trois premiers volumes des rapports du Congrès international de physique et qu'elle attend par un prochain courrier les Procès-verbaux sommaires. Elle le remercie d'avoir proposé de se dessaisir de son volume à son profit. Elle transmet les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0479_H.jpg
Marie Moret accuse réception des lettres de Buridant ; elle l'informe qu'elle est absorbée par la rédaction des « Documents biographiques », se réjouit du rétablissement de la fille de Georgette, qui « porte bien la ressemblance des Buridant » ; elle salue avec Auguste Fabre monsieur Hanquet et transmet ses amitiés à mesdames Louis, Roger et Allart.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0004_H.jpg
Marie Moret remercie Eugénie Louis pour ses vœux de nouvelle année et lui adresse ceux de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre. Elle la remercie pour l'envoi de guimpe et lui demande si le prix a été inscrit sur son carnet ou son compte à l'économat du Familistère. Elle lui annonce qu'Émilie Dallet joint un mot à sa lettre et qu'elle a obtenu les volumes du Congrès international de physique. Elle lui donne des nouvelles météorologiques : il ne fait pas froid, les platanes ont encore leurs feuilles qui tomberont avec le mistral, mais les jeunes pousses apparaissent déjà sur certains arbustes. Dans le post-scriptum Marie Moret indique à Eugénie Louis qu'elle pensera à elle lorsque les jours vont rallonger.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0006_H.jpg
Marie Moret annonce à Juliette Cros que Marie-Jeanne Dallet a été touchée par le mot que celle-ci lui a adressé, elle remercie Juliette et Antoine Médéric Cros pour leurs vœux de nouvelle année, et leur adresse ceux de la famille Moret-Dallet. Elle lui indique qu'Auguste Fabre a l'intention de lui écrire mais qu'il en est empêché à l'instant car il est en conversation d'affaires avec un locataire. Elle lui indique également qu'elle a reçu de Jules Pascaly une lettre qui l'informait que Juliette lui avait envoyé une superbe dinde. Marie Moret demande à Juliette Cros de dire à Antoine Médéric Cros qu'elle a bien reçu la brochure Procès-verbaux sommaires du Congrès international de physique qu'il lui a envoyée, ainsi que sa lettre du 21 décembre à laquelle elle va répondre. Elle espère qu'il est maintenant en possession du 3e volume des rapports du Congrès international de physique. Elle l'informe que Guillaumin et Cie lui a annoncé la parution prochaine du 4e volume.

Mots-clés : , ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0008_H.jpg
Marie Moret répond à une lettre d'Isanie Ducruet et compatit à la peine qui la frappe. Elle lui adresse un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré pour laquelle Marie-Jeanne Dallet a fourni les photographies et Auguste Fabre a contribué aux descriptions. Elle adresse ses vœux de bonne année à Isanie, Joseph et Maria Ducruet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0017_H.jpg
Marie Moret remercie Henri Buridant pour sa lettre du 3 janvier 1900 et pour ses vœux de nouvelle année. Elle lui transmet les vœux de la famille Moret-Dallet et ceux d'Auguste Fabre. Elle lui confirme que c'est elle qui a envoyé à sa fille Marie le livre Ma sœur Thérèse. Elle lui retourne un mandat de 10 F de madame Dubos-Foy pour son réabonnement au Devoir ; elle lui demande d'envoyer un exemplaire du numéro de novembre 1899 à monsieur P.-L. Charlier et de cesser d'envoyer Le Devoir à La Gazette des assurances de Bruxelles. Elle donne des nouvelles météorologiques : de la neige « comme nous n'en avions pas encore vu » est tombée la veille à Nîmes. Dans le post-scriptum, elle demande à Buridant de lui communiquer son compte chez lui au 31 décembre 1900.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0029_H.jpg
Marie Moret reçoit un faire-part de décès de la part d'Armand Grebel et lui exprime ses condoléances. Elle lui rappelle qu'Auguste Fabre serait heureux de pouvoir disposer du négatif ou d'une épreuve de la photographie [de la Boucherie des familles de La Rochelle]. Elle lui présente ses vœux à l'occasion du nouveau siècle.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0032v_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 21 décembre 1900 et les renseignements qu'elle contient sur le principe de la moindre action. Elle commente ce principe et celui de la dégradation de l'énergie en faisant référence au rapport de E. Carvallo dans le 2e volume des Rapports du Congrès international de physique et à la discussion faisant suite au rapport de monsieur Lippmann dans les Procès-verbaux sommaires du même congrès : « C'est précisément le côté philosophique qui m'attache tout particulièrement à bien connaître les diverses dénominations de ce second principe. » Elle fait référence à la lettre d'Antoine Médéric Cros du 25 novembre 1900 dans laquelle celui-ci citait les extraits de la Thermodynamique d'Henri Poincaré et mentionnait les dénominations diverses du principe de la dégradation de l'énergie. Elle cite le rapport d'Henri Poincaré dans les Rapports du Congrès international de physique concluant à une unité prochaine de la physique expérimentale et de la physique mathématique, la 15e édition de 1896 du Dictionnaire des sciences de Bouillet sur le principe de moindre action, fait référence au livre de Jouffret sur la théorie de l'énergie ; elle cite le rapport de Lucien Poincaré au congrès de physique sur les théories de la pile voltaïque, celui de C. Y. Boys sur la constante de gravitation, et le Traité de physique de Daguin. « En résumé, si tout ce qui se manifeste révèle un antécédent, l'Univers dans son ensemble ne peut être sa cause à soi même. Il est donc perpétuellement alimenté par ce qui ne peut être que l'Inconditionné, l'Absolu, sans confusion possible avec ce qui existe. C'est l'idéal inaccessible dont parlent Kant et Berthelot ; le principe des lois éternelles, immuables ; la Vie source de toutes les formes de matières indiquée par W. Crookes ; et c'est aussi le principe qu'a voulu indiquer Godin. » Elle achève sa lettre à propos d'Auguste Fabre, qui s'occupe de réunir une collection de vues sur le mouvement coopératif français et demande à Antoine Médéric Cros si monsieur Ruyssen lui a restitué les « vues ». Elle transmet les sentiments affectueux de la famille Moret-Dallet à Juliette et Antoine Médéric Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0047v_H.jpg
Marie Moret remercie Buridant pour sa lettre du 15 janvier 1901. Sur le compte du Devoir : Marie Moret a porté à 40 F les appointements de Buridant pour le mois de novembre 1900 ; le solde créditeur du compte est de 88,12 F. Elle demande des informations sur le règlement fait par elle à monsieur Hanquet, dont elle demande des nouvelles de la santé. Au sujet d'une facture de 31 F de monsieur E. Colin : elle souhaite que Buridant demande à monsieur Marchand si les travaux sur son landau effectués par E. Colin ont été exécutés, et le prie de solder la facture le cas échéant ; elle souhaite que Buridant s'informe auprès de monsieur Marchand, qui avait initialement nommé monsieur Lesage pour réaliser les réparations, si la peinture du landau doit être confiée à Lesage ou à E. Colin, et à quel prix elle serait faite ; elle joint 100 F à sa lettre. Elle signale à Buridant le changement d'adresse de deux bénéficiaires du service gratuit du Devoir : Ernest Lesigne au 46, avenue de Saint-Mandé à Paris, et Le Moniteur spirite et magnétique, autrefois au 74, rue Bosquet à Bruxelles, désormais au 83, rue des Saints-Pères à Paris. Elle demande à Buridant d'inscrire au service d'échange le journal Le travail de la femme au 34, rue Saint-Jean à Lyon. Elle le remercie pour l'envoi du « Mouvement des assurances » et de l'« État civil », et de la carte de monsieur Corbeau. Elle signale que le temps est superbe à Nîmes, transmet ses meilleures pensées à mesdames Louis, Roger et Allart et adresse à Buridant le souvenir de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0066_H.jpg
Marie Moret remercie Henri Buridant pour sa lettre du 5 février 1901 et pour avoir l'obligeance de s'occuper de la réparation de son landau. Elle joint à sa lettre la lettre écrite à E. Colin pour qu'il la lui remette et lui confie le landau. Elle demande à Buridant de remercier monsieur Hanquet pour son concours. Elle lui renvoie le devis d'E. Colin qui lui permettra de contrôler le travail exécuté, en particulier la reproduction des chiffres de l'écusson. Elle prend note du décès de monsieur Houdain [abonné au Devoir] en Loir-et-Cher et de la radiation du journal Idea liberale du service gratuit du Devoir. Elle informe Buridant du changement d'adresse de monsieur Faucheux, autrefois à Abbeville et maintenant au 3, rue des Grands-Augustins à Paris. Elle lui demande de lui adresser l'état de son compte au Familistère au 31 décembre 1900 et de lui envoyer les numéros des Annales sociétaires ou de La Rénovation qui seraient arrivés au Familistère. Elle donne des nouvelles météorologiques : la neige est tombée dans la campagne autour de Nîmes et il fait froid malgré le soleil. Elle lui signale qu'elle écrit à Eugénie Louis, lui demande de dire à monsieur Hanquet qu'elle se réjouit des nouvelles de sa santé, et transmet les pensées de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0070_H.jpg
Marie Moret remercie Eugénie Louis de lui avoir envoyé quatre superbes poires, probablement cueillies par Césaire Louis à Lesquielles ; elle lui signale que les fruits, arrivés le 7 février, ont gelé pendant le transport et lui indique qu'il est préférable de les manger à Guise à leur santé. Elle écrit qu'elle est absorbée par son « vrai travail », notamment par la lecture des volumes [du Congrès international de physique] qu'elle attendait impatiemment à Guise. Elle évoque le travail de classement des collections du journal Le Devoir que doit réaliser Eugénie Louis. Elle l'informe qu'elle écrit à Henri Buridant au sujet du landau à réparer. Elle espère que sa santé est bonne malgré le froid, demande des nouvelles de mesdames Roger et Allart, et leur transmet son meilleur souvenir et celui d'Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0081_H.jpg
Marie Moret remercie monsieur Ponti pour l'envoi de l'ouvrage [L'histoire de l'Unione militare] et le félicite pour la qualité de son travail et la précision de la chronologie, plus parfaite que celle du Familistère. Elle lui adresse la brochure Le Familistère illustré, et lui indique qu'Auguste Fabre joint une lettre à la sienne pour lui exprimer « tout l'intérêt qu'a éveillé en nous votre "primo decennio di vita della Unione militare" ».

Mots-clés : , ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0091_H.jpg
Marie Moret répond à la lettre de Juliette Cros du 18 janvier 1901. Elle évoque le déménagement de la famille Cros et la famille Ronzier, dont sa correspondante lui a donné des nouvelles, ainsi que la lettre de Juliette Cros à Émilie Dallet du 8 mars 1901 qui annonce sa venue à Nîmes ; Auguste Fabre demande à être prévenu de son arrivée pour pouvoir tenir prête la chambre. Marie Moret indique à Juliette Cros qu'elle n'a pas dormi la nuit précédente, qu'elle rédige le courrier urgent, et qu'elle transmettra son bon souvenir à Flore Moret. Elle transmet à Juliette et à Antoine Médéric Cros les pensées et compliments d'Auguste Fabre, de Jules Prudhommeaux, d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Mots-clés : ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0147v_H.jpg
Marie Moret remercie Henri Buridant pour sa lettre du 5 avril 1901 et l'envoi de documents, dont Les idées du coopérateur Cohadon. Elle lui demande de refuser la revue L'Humanité. Elle l'informe qu'elle a envoyé la moitié de ses contributions au percepteur de Guise. Elle l'informe qu'elle écrit à monsieur Pardoux pour lui dire que le journal Le Devoir est servi régulièrement à la bibliothèque de Clermont-Ferrand, où il peut le consulter, et demande à Buridant d'effacer Pardoux du registre des abonné·es au Devoir. Elle traite des comptes du Devoir. Elle indique à Buridant que la fille et le gendre d'Auguste Fabre sont actuellement auprès de lui à Nîmes, et qu'il fait beau sans chaleur excessive. Dans le post-scriptum, elle remercie Buridant pour les nouvelles de la « pauvre famille Maréchal », et lui signale la nouvelle adresse de monsieur Cros, professeur de physique à Castelsarrasin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0169_H.jpg
Marie Moret remercie Juliette Cros pour son mot du 16 avril 1901 annonçant que Juliette et Antoine Médéric Cros sont bien rentrés chez eux. Elle informe Juliette Cros que Jules Prudhommeaux est aussi de retour à son poste et que le mistral souffle à nouveau. Elle lui demande si elle n'a pas oublié un parapluie. Elle remercie Antoine Médéric Cros pour son aide et signale que Guillaumin et Cie va lui adresser l'article de monsieur Perrin. Marie Moret exprime son affection à la famille Cros. Elle annonce qu'elle reprend sa correspondance avec les bibliothèques de France et de l'étranger. Dans le post-scriptum elle indique que les demoiselles Claude Bernard n'ont pas encore répondu à sa lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0171_H.jpg
Marie Moret remercie Eugénie Louis pour sa lettre du 12 février 1901. Elle l'informe qu'elle a délaissé son « vrai travail » pour écrire aux bibliothèques de France et de l'étranger et leur envoyer les ouvrages qu'elle avait apportés à Nîmes. Elle donne des nouvelles météorologiques : il ne fait pas chaud même si le soleil brûle et le mistral souffle. Sur le classement des collections du Devoir par Eugénie Louis, en attente du beau temps. Sur des travaux domestiques à faire dans l'appartement de Marie Moret au Familistère : les rideaux du lit de Marie Moret à confier à monsieur Hanquet, le sommier du lit, les cordons de tirage à remplacer dans le salon et le cabinet de travail, un rideau du salon. Marie Moret imagine madame Louis et les ouvriers montant à l'usine du Familistère dans la lumière du matin. Elle lui demande de donner des nouvelles d'elle à madame Roger, et signale qu'Auguste Fabre et que Juliette et Antoine Médéric Cros, qui étaient à Nîmes pendant les vacances de Pâques, lui présentent ainsi qu'à madame Roger leur meilleur souvenir. Elle l'informe qu'elle a écrit la veille à Henri Buridant et qu'elle ne reprendra son « vrai travail » qu'à son retour au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0196v_H.jpg
Marie Moret remercie Henri Buridant pour sa lettre du 22 avril 1901. Elle lui confirme que monsieur Pagel bénéficie du service gratuit du Devoir, lui demande d'envoyer à Louis Bertrand à Bruxelles l'exemplaire à la couverture graisseuse du numéro d'avril 1898 du journal, et lui retourne la carte d'Edward Anseele adressée à la Société du Familistère. Elle l'informe qu'elle a écrit au professeur Dalla Volta de Florence et qu'elle n'a pas reçu l'ouvrage Les idées du coopérateur Cohadon, mais qu'Auguste Fabre en a obtenu un exemplaire. Elle le remercie enfin pour l'envoi du relevé du compte du Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0206_H.jpg
Marie Moret répond à la lettre qu'il lui a adressée [à Nîmes] le 25 avril 1901 et à celle qu'il lui a adressée à Guise. Elle l'autorise à traduire [en flamand] la brochure sur l'histoire de Ralahine, le remercie d'avoir traduit celle sur l'histoire des pionniers de Rochdale, et évoque la brochure d'Auguste Fabre sur Robert Owen [envoyée à Anseele le 23 avril 1901]. Elle donne des informations biographiques sur Auguste Fabre. Excellent connaisseur du mouvement social en France et à l'étranger, économe du Familistère pendant deux ans, un des principaux auteurs de la brochure Le Familistère illustré, ancien travailleur manuel en qualité de chef d'industrie mécanique à Nîmes, Auguste Fabre est parfaitement qualifié « pour traiter avec vous les divers aspects de la fondation que vous projetez, relativement à l'œuvre même de Godin. » Elle lui envoie gracieusement la première édition de Mutualité sociale, qui comprend les statuts et règlements in extenso de la Société du Familistère. Elle lui indique qu'elle ne dispose pas de la 2e édition qui comprend des modifications de détail opérées sur ces statuts. Elle lui annonce qu'Auguste Fabre traitera avec lui « cette question de pacte social », qu'il lui écrira à propos de l'important document que constitue sa discussion avec monsieur Solvay, et qu'elle enverra le surlendemain en colis postal à la Librairie ouvrière de Gand les ouvrages qu'il demande [plusieurs exemplaires de Solutions sociales, du Gouvernement... et de La politique du travail...].

Mots-clés : ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0220_H.jpg
Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 7 mai 1901 ; elle joint à son courrier une lettre d'Auguste Fabre, « mon collaborateur et ami », auteur notamment de la brochure sur Robert Owen. Elle envoie à Gaston Collon l'année 1896 du journal Le Devoir et le numéro de janvier 1897. Elle lui annonce qu'à son retour au Familistère, elle lui enverra les années 1889 à 1895 du journal, de façon à doter la bibliothèque de l'ensemble de ses parutions mensuelles. Elle précise que l'année 1896 et le numéro de janvier 1897 du journal relatent la tentative faite par Godin de la représentation du travail par le suffrage.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0242v_H.jpg
Marie Moret confirme à Anseele l'intérêt porté par Auguste Fabre et elle-même à sa correspondance avec monsieur Solvay. Elle lui indique qu'il doit s'entendre avec l'administrateur-gérant du Familistère Louis-Victor Colin avant de venir au Familistère pour obtenir des renseignements complémentaires, et elle lui communique l'avis aux visiteurs qui figure sur la couverture du Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0248_H.jpg
Marie Moret écrit à Antoine Médéric Cros avant son départ de Nîmes ; elle reprend la lettre de ce dernier du 10 mai 1901 en accord avec Auguste Fabre : Fabre a reçu la liste des diapositives sur le Familistère que détient Cros et le colis d'effets envoyé par celui-ci ; elle remercie Cros pour ses mots à propos du refus des demoiselles Claude Bernard d'autoriser Marie Moret à citer le texte d'œuvres de Claude Bernard, et lui indique qu'à son retour au Familistère, elle va « s'adonner à plein cœur » au travail d'écriture des idées « dont les notions sont maintenant pleinement reposées en moi ». Elle l'informe que la famille Moret-Dallet quittera Nîmes jeudi prochain. Sur des travaux de maçonnerie à faire par Fabre au 12, rue Bourdaloue. Elle remercie Cros pour sa citation de l'ouvrage Voyage à terre libre qui traite de l'individualisme dans l'association. Elle lui fait part qu'Auguste Fabre l'informe qu'il a reçu la police de la filature signée Boudon de la part de monsieur Dumas d'Uzès, qu'il a été intéressé par la conversation de Cros avec le docteur Lacaze relative à Juliette Cros et au Familistère, et qu'il lui enverra une ou deux diapositives avant la conférence qu'il donnera à Toulouse. Elle lui transmet le meilleur souvenir de Jules Prudhommeaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0251_H.jpg
Marie Moret remercie Marie Howland pour sa lettre du 8 novembre 1900 qui transmettait des renseignements et des brochures sur les établissements Patterson à Dayton en Ohio. Elle indique à Marie Howland que Jules Pascaly s'est procuré toutes les informations en français et en anglais sur ces établissements dans la section américaine de l'Exposition universelle de Paris, et qu'ainsi il n'est pas nécessaire de la solliciter à nouveau sur le sujet. Elle envoie des brochures d'Auguste Fabre et de Charles Gide pour la bibliothèque dont s'occupe Marie Howland, et précise qu'Auguste Fabre est sans doute le plus ancien ami du Familistère et qu'il comprend l'œuvre de Godin en profondeur : « Comme vous, il pense que la vie de Godin doit être minutieusement étudiée ; et il m'a aidée à découvrir la véritable voie à suivre pour l'exposé des enseignements sociaux ressortant de cette existence si bien remplie. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0254_H.jpg
Marie Moret informe son correspondant qu'elle prépare son départ de Nîmes et qu'elle répondra à sa lettre du 21 mai à son retour au Familistère de Guise. Elle a prié Auguste Fabre de répondre à Gaston Collon sur une question étrangère à Marie Moret relative au Midi, réponse qu'elle joint à sa lettre. Elle transmet à Léon Denis l'expression de ses meilleurs sentiments.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0255_H.jpg
Marie Moret annonce à Flore Moret que la famille Moret-Dallet quittera Nîmes le jeudi 30 mai 1901 pour arriver à Guise le vendredi 31 mai à 4 h 15 de l'après-midi. Elle l'informe qu'elle écrira à monsieur Marchand pour le transport en omnibus et en camion. Elle invite Flore Moret à dîner le soir de son arrivée à Guise. Elle transmet ses pensées à madame Roger et les hommages d'Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0329_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour leur lettre du 20 juin 1901. Elle explique que le retard de sa réponse est dû aux envois qu'elle a faits aux bibliothèques étrangères, à la reprise de son « vrai travail » et aux corrections des épreuves du Devoir. Elle les remercie pour la description de la scène de la réception [par le public de la conférence donnée par Cros] de la photographie de Marie-Jeanne Dallet. Leur mot sur Saint-Gaudens l'a poussé à ouvrir le livret d'ouvrier de son père. Elle nomme les étapes du parcours de son père : Paris, Meaux, Libourne, Bordeaux (où il est rejoint par Godin), Toulouse chez Daussonne jeune pendant deux mois à partir du 23 avril 1836, Montrejeau (toujours avec Godin) chez le serrurier Pierre Pic pendant trois mois à partir du 24 juillet 1836, Montpellier, Nîmes, Marseille (où Moret et Godin se séparent), Lyon, etc. Elle demande qu'Antoine Médéric Cros conserve les articles de journaux qui évoqueraient sa conférence [sur le Familistère] pour les communiquer à Auguste Fabre et à elle-même. Elle lui annonce que Marie-Jeanne Dallet lui écrira à propos des vues photographiques pour les conférences ; elle lui indique que Mutualité sociale se trouve chez Guillaumin et Cie et qu'elle peut lui fournir des exemplaires du Familistère illustré. Elle informe Juliette Cros que leur voyage [de retour à Guise] a été pénible à cause de la chaleur. Elle lui indique qu'Auguste Fabre devait s'occuper des travaux de maçonnerie ; le 16 juin dernier, il a écrit qu'il ne disposait pas encore du maçon. Elle lui fait part de sa satisfaction d'avoir retrouvé son grand cabinet de travail en comparaison de celui de Nîmes, tellement chauffé par la toiture qu'on ne peut plus s'y tenir à partir de 11 h 00. Elle transmet à Juliette et Antoine Médéric Cros les pensées d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet et le souvenir de Flore Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0338v_H.jpg
Marie Moret demande à Sophie Quet des nouvelles des hirondelles de Nîmes ; elle lui signale une invasion de papillons à Guise et attire son attention sur l'emballage d'un couvre-lit et d'une couverture à Nîmes. Elle envoie 50 F pour les appointements du mois de juin 1901 de Sophie Quet, et lui signale qu'elle écrit à Auguste Fabre par le même courrier.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0377_H.jpg
Marie Moret envoie un billet de 50 F à Sophie Quet pour ses appointements du mois de juillet 1901 et la remercie pour les bons soins donnés à la maison de Nîmes ; elle lui demande des nouvelles des hirondelles et lui donne des nouvelles météorologiques (de la pluie après les grandes chaleurs) ; elle l'informe qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont au bord de la mer et qu'elle a écrit deux lettres hier à Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0399v_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi d'une boîte de pêches. Elle demande des nouvelles de la famille Cros-Fabre et signale qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont depuis quinze jours au bord de la mer à Granville, d'où Flore Moret vient de rentrer, et qu'elles comptent y rester encore une douzaine de jours. Elle écrit que son travail à partir de Kant, Berthelot et Claude Bernard mûrit peu à peu.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0408_H.jpg
Marie Moret remercie Adèle Herbron pour sa lettre du 4 août et suppose qu'elle a reçu la lettre de Flore Moret lui annonçant son retour à Guise. Elle évoque le séjour à Granville d'Émilie et Marie Jeanne Dallet avec lesquelles elle échange des nouvelles chaque jour, et lui indique qu'elle travaille et ne s'ennuie pas. Elle l'assure qu'elle transmettra à Flore Moret le souvenir d'Adèle Herbron et de ses enfants. Elle remercie Adèle Herbron de lui avoir communiqué l'adresse de Muller et Cie et l'informe qu'elle leur écrit pour obtenir un document sur le coton minéral qu'elle pourra communiquer à Auguste Fabre. Elle transmet ses pensées à monsieur Bourbon.

Mots-clés : ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0439_H.jpg
Marie Moret remercie Sophie Quet pour sa lettre du 31 juillet 1901. Elle lui envoie un billet de 50 F pour ses appointements du mois d'août 1901. Elle signale à Sophie Quet qu'elle avait demandé à Auguste Fabre, qui se trouve à Castelsarrasin, si la compagnie d'électricité avait renforcé les câbles électriques qui passent au-dessus du toit. Elle lui indique que le tapissier monsieur Schwartz pourrait lui remettre sa facture de réparation des chaises et de la table de toilette. Elle donne des nouvelles météorologiques : après de grandes chaleurs, il pleut et ne fait pas chaud à Guise ; elle espère le retour du soleil pour la fête de l'Enfance.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0455_H.jpg
Marie Moret donne des nouvelles d'Auguste Fabre, parti de Guise pour Paris chez Jules Pascaly le 21 septembre 1901, qui avait bien reçu avant son départ la lettre d'Antoine Médéric Cros l'informant de son retour à Castelsarrasin. Elle remercie Cros pour la phrase cordiale que la lettre contenait au sujet de son travail. Elle remercie également Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi de 26 pêches soigneusement emballées. Elle l'informe que la situation de madame Pascaly s'aggrave. Elle évoque son travail sur les liens entre l'idéal philosophique et social de Godin et la science contemporaine, son étude de Lord Kelvin et de Kant, et le bénéfice des conversations à ce sujet avec Auguste Fabre.

Mots-clés : , ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0461_H.jpg
Marie Moret remercie Sophie Quet pour sa lettre du 2 septembre 1901. Elle lui envoie un billet de 50 F pour ses appointements du mois de septembre 1901. Elle lui souhaite d'avoir aussi beau temps à Nîmes qu'à Guise et d'être en bonne santé. Elle lui indique qu'Auguste Fabre ne va pas tarder à rentrer à Nîmes et qu'elle-même ne va pas tarder à se préparer à y retourner. Elle l'informe qu'elle écrit au tapissier Schwartz pour lui demander de replacer dans son appartement la table de toilette et les 9 chaises qu'il devait réparer et qu'elle sollicitera Auguste Fabre pour savoir si le travail est bien fait. Elle demande à Sophie Quet de faire en sorte que les carreaux de l'appartement ne glissent pas et elle est satisfaite de savoir qu'elle dispose d'une échelle pour laver les vitres des fenêtres. Elle annonce à Sophie Quet qu'il n'y a plus d'hirondelles à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0466_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi de raisins blancs et noirs, dont elle a admiré la taille de grains. Elle leur annonce que la famille Moret-Dallet commence à préparer son retour à Nîmes. Elle leur indique qu'elle n'a pas reçu de lettre d'Auguste Fabre, parti de Paris en parfaite santé, parti de même de Lyon le 28 septembre selon une lettre de Jules Prudhommeaux et rentré à Nîmes le 29 ou le 30 septembre dernier. Elle s'excuse du décousu de sa lettre en raison des épreuves [du Devoir] qu'elle doit corriger.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0485_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 3 octobre 1901 et les extraits de textes qu'elle comprenait. Elle lui donne les nouvelles d'Auguste Fabre que lui a communiquées Jules Prudhommeaux, qui se trouve à Nîmes : il est fort occupé car il doit préparer le logement du futur ménage et courir après les maçons. Sur le rapport de Jules Prudhommeaux au congrès de Glasgow : le rapport a été accepté mais peu apprécié par les vieilles dames et les vieux messieurs imbus d'idées religieuses. Elle lui indique que « des tambours et trompettes me rompent la tête et m'enlèvent tout recueillement » à cause d'un concours d'archers se terminant par une fête au théâtre du Familistère. Elle l'informe qu'Auguste Fabre a apprécié son travail, et qu'aux vacances de Pâques, époque à laquelle Antoine Médéric et Juliette Cros viennent à Nîmes, elle en sera à la révision finale de son travail pour l'impression des pages sur Lord Kelvin. Elle remercie à nouveau Antoine Médéric Cros pour le colis des diverses variétés de raisin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0010v_H.jpg
Marie Moret informe sa correspondante qu'elle a écrit à Auguste Fabre à Castelsarrasin, et qu'elle pourra lire la lettre avant de la renvoyer à Nîmes. Sur la visite au Familistère de la famille Cros : arrivée prévue vendredi 1er septembre vers 6 h du soir. Marie Moret recommande à Juliette Cros de prendre des vêtements chauds en prévision du retour de l'humidité après la sécheresse inhabituelle, et parce que « le vent froid s'est déjà fait sentir ». Elle prévient que l'herbe est jaunie et que les forains vont s'installer sur la place mais se réjouit que Juliette Cros restera suffisamment longtemps pour voir la place du Familistère nette et paisible, débarrassée de son « attirail de fête » et dominée par la statue de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0013_H.jpg
Marie Moret envoie un billet de 50 F pour régler les appointements de Sophie Quet du mois d'août 1899. Elle espère que le séjour de Sophie dans sa famille s'est bien passé. Sur la sécheresse exceptionnelle à Guise et les soins à accorder aux lainages. La famille Moret-Dallet se prépare à célébrer la fête de l'Enfance avec Auguste Fabre et la famille Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0034v_H.jpg
Marie Moret remercie Juliette Cros pour sa lettre datée du 14 septembre 1899 et l'envoi de pêches. Elle l'informe de l'envoi prochain d'un gros pli pour Castelsarrasin à l'adresse d'Auguste Fabre et remercie sa correspondante pour le numéro de La Revue parisienne envoyé par de Rochas dans lequel se trouve un article écrit par ce dernier. Émilie et Marie-Jeanne Dallet s'apprêtent à partir pour Corbeil[-Essonnes]. Marie Moret joindra à l'envoi pour Castelsarrasin un rasoir oublié par Fabre et souhaite bon retour à la famille Cros-Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0060_H.jpg
Marie Moret remercie Juliette Cros pour sa lettre du 18 septembre 1899 et lui envoie La sagesse angélique sur le divin amour d'Emanuel Swedenborg. Marie Moret annonce l'envoi pour signature du double de l'ancien titre d'épargne d'Auguste Fabre destiné aux archives sociales, son ancien titre annulé servant de démonstration pour les conférences. Elle donne des nouvelles : Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont en région parisienne dans la famille et un télégramme annonce leur retour le soir-même ; Marie Moret s'occupe de tâches laissées de côté lors de la rédaction d'une étude appelée « Matière, mode de mouvement » et passe du temps avec Flore Moret à qui elle a fait lire la lettre de Juliette Cros et dont elle transmet les vifs sentiments de sympathie. Sur le portrait au pastel d'Henri Médéric Cros et le voyage de retour [du Familistère] de la famille Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0080_H.jpg
Marie Moret envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour ses appointements du mois de septembre 1899. Sur le séjour de la famille Cros-Fabre au Familistère en début de mois et le retour d'Auguste Fabre à Nîmes. Les chaleurs diminuent à Nîmes et la pluie tue les moustiques. Marie Moret s'imagine Sophie Quet préparer les appartements pour l'arrivée de la famille Moret-Dallet. Demande des nouvelles de la tante des Pintard et du magasin Dalson. L'arrivée du facteur portant une lettre de Juliette Cros informe Marie Moret du retour d'Auguste Fabre à Nîmes le lendemain [29 septembre 1899] : elle prie Sophie Quet de demander à Auguste Fabre de signer une lettre qu'elle lui enverra en recommandé et de prévenir le facteur du retour de celui-ci.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0095_H.jpg
Marie Moret retourne à Louis-Victor Colin le duplicata du titre d'Auguste Fabre signé et transmet les remerciements de ce dernier pour l'avoir laissé garder le titre original portant la signature authentique de trois administrateurs-gérants, utile lors des démonstrations en conférence.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0099v_H.jpg
À propos de la lettre de Juliette Cros parvenue à temps à Marie Moret pour qu'elle puisse prévenir Jules Prudhommeaux qu'Auguste Fabre ne serait pas à Nîmes à son arrivée. Juliette Cros malade à son retour du Familistère, Marie Moret espère que la température l'aidera à s'en remettre. Sur le mauvais temps à Guise qui ne change pas la date de départ de la famille Moret-Dallet pour Nîmes, prévu début novembre 1899. À propos de la découverte d'Emanuel Swedenborg par Juliette Cros : Marie Moret est persuadée que Juliette Cros sera de plus en plus sensible aux écrits de cet homme « insondable ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0112_H.jpg
Marie Moret informe Alfred Bocheux qu'elle vient de remettre à Louis-Victor Colin le duplicata du titre d'Auguste Fabre signé et lui demande le texte du compte-rendu de l'assemblée générale ordinaire [de la Société du Familistère] pour publication dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0121_H.jpg
Marie Moret remercie Jules Prudhommeaux de sa lettre du 5 octobre 1899 et du mot concernant Auguste Fabre. Elle lui demande de prévenir Auguste Fabre de nouveaux ennuis avec Albert Louis et de la convocation d'une assemblée générale de la Société du Familistère le 21 octobre 1899 pour décider de l'expulsion de celui-ci. Marie Moret s'excuse pour la précipitation forcée de sa lettre et pour avoir laissé la lettre de Jules Prudhommeaux du 26 août 1899 sans réponse, de sorte que certains évènements mentionnés sont terminés (service militaire de Jules Prudhommeaux) et d'autres sont en voie d'accomplissement (professorat à Nîmes), tandis que demeure la communion spirituelle qui « échappe ou doit échapper au temps comme à l'espace ». Elle prévient Jules Prudhommeaux qu'elle le sollicitera pour régler des questions touchant le service gratuit du Devoir à Lyon et demande confirmation de l'adresse d'expédition de ses numéros d'août et septembre 1899 gardés en réserve : 14, rue Cart à Nîmes, avec précision de la mention « chez madame Hetzel ». Au sujet d'une lettre de Marie-Jeanne Dallet adressée à Auguste Fabre évoquant l'intérêt de la famille Moret-Dallet pour les travaux de Jules Prudhommeaux. Marie Moret imagine Auguste Fabre très heureux de pouvoir enfin partager son « effusion débordante des visées sociales » avec Jules Prudhommeaux. Elle demande à son correspondant d'informer Auguste Fabre de la réception par la bibliothèque de Nîmes des ouvrages de Godin qu'elle lui a envoyés pour compléter la collection déjà versée par Auguste Fabre. Elle espère recevoir prochainement un mot d'Auguste Fabre et donne des nouvelles de Jules Pascaly.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0141_H.jpg
Marie Moret félicite James Johnston pour son attitude dans la question « Brewers and police » à Manchester. La lettre de Marie Moret du 28 septembre 1899 au Cooperative News de Manchester étant restée sans réponse, elle demande à son correspondant ce que deviennent les exemplaires du Devoir, qu'elle suppose ni lus ni collectionnés, et à quand remonte leur collection. Pour « les enseignements sociaux d'un très grand intérêt » des « Documents biographiques », elle souhaite placer le journal « où il a le plus de chances d'être conservé et relié pour l'avenir. » Elle rappelle qu'elle distribue le journal gratuitement dans des bibliothèques publiques en France, en Belgique, en Hollande, en Suisse ou aux États-Unis. Elle transmet les remerciements de Marie-Jeanne Dallet pour la lettre de James Johnston du 14 octobre 1899 et espère voir prochainement l'envoi qu'il a fait à Auguste Fabre à Nîmes. Sur les conférences avec vues photographiques : Marie Moret transmet à Johnston l'adresse de Lucy Latter (59, Tyrwhitt Road, Londres) qui souhaite faire une conférence sur le Familistère, afin qu'ils puissent échanger informations et comptes rendus.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2