FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 95 résultats dans 19485 notices du site.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0177v_H.jpg
Envoie 50 F pour les appointements d'avril 1898 de Buridant. Albert Patte, jeune homme pour qui Godin a obtenu une bourse il y a 11 ans, remplace désormais Buridant à la fonction d'économe du Familistère. Sur les ballots du Devoir : sauf indication contraire, ils continueront d'être livrés en gare. Demande d'échange du service du Devoir avec La Revue [de] statistique à étudier. Abonnement échu de madame Cavelier : lui servir gratuitement le journal désormais. La fête du Travail approchant, Marie Moret demande la liste des récompenses et le programme de la fête pour les publier dans Le Devoir. Si la liste est trop longue, en demandera une copie à Colin : « Je voudrais bien qu'elle fût longue, cela indiquerait une poussée des esprits vers des préoccupations bien essentielles au maintien de la prospérité de l'entreprise. » Transmet la demande d'Émilie Dallet pour l'entretien de son jardin et le règlement de monsieur Dréville. Prie Buridant de demander à madame Louis de faire réparer la roulette du pied du canapé du cabinet de travail de Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0188v_H.jpg
Annonce écrire à Colin pour les récompenses exceptionnelles de la fête du Travail et prie Buridant de lui raconter l'évènement par la suite.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0190_H.jpg
325 exemplaires du Devoir d'avril 1898 reçus par Buridant. Si Marie Moret compte sur Colin pour lui donner la liste des récompenses demandées, elle compte aussi sur Buridant pour être renseignée sur le déroulement de la fête du Travail. Sur les élections parlementaires et le nombre des candidats dans la circonscription de Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0204v_H.jpg
Sur les préparatifs de départ de Nîmes : Marie Moret a envoyé les matières pour le numéro de juin 1898 du Devoir, elle espère partir dans 8 à 10 jours et demande à prévenir madame Louis. Visite d'une anglaise que Buridant a accompagnée. Sectionnement entre le Familistère et la ville de Guise pour les élections parlementaires.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0217v_H.jpg
Prévient Buridant de son départ prochain de Nîmes pour une arrivée à Guise samedi après-midi prochain [21 mai 1898]. Annonce l'envoi d'une caisse papiers d'affaires de valeur déclarée de 100 F, d'un poids de 8 800 kg, adressée par Auguste Fabre à madame André Godin : prévenir monsieur Caron ou la gare pour qu'il sache à qui la présenter. Les autres caisses seront adressées au nom de Buridant. Prie Buridant de prévenir madame Louis de leur arrivée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0219v_H.jpg
Confirme son arrivée à Guise samedi prochain [21 mai 1898] à 4 h 28. Annonce l'envoi de caisses aux noms de la famille Moret-Dallet car elles devraient arriver le lendemain de leur retour à Guise. Demande de ne plus rien adresser à Nîmes en dehors de télégrammes. En post-scriptum, demande à Buridant d'avancer les dépenses financières de madame Louis si besoin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0063_H.jpg
Sur la vente de la voiture de Marie Moret à Marchand : demande à Marchand qu'on vienne lui remettre le lendemain matin les 350 F de la vente, ou qu'il remette la somme à madame Louis, chargée de lui délivrer la présente lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0102_H.jpg
Sur le changement de domicile électoral de Buridant et la loi sur la presse : Fabre et Moret sont d'avis que Buridant devrait écrire au Procureur de la République pour savoir si une déclaration est nécessaire. Transmet ses salutations à mesdames Louis et Roger. Dans le post-scriptum, demande à Buridant de donner à Louis-Victor Colin cinq exemplaires du numéro de novembre 1898 du Devoir dès sa réception à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0113v_H.jpg
Marie Moret demande à Buridant de lui communiquer le nombre d'exemplaires du numéro de novembre 1898 du Devoir contenus dans le ballot expédié à Guise ; elle lui demande également de ne pas en vendre un seul pour conserver intactes ses collections du journal de 1898, et regrette d'avoir su trop tard, pour augmenter le tirage du journal, que la brochure [du compte-rendu de l'assemblée générale de l'Association] ne serait pas réalisée. Marie Moret souhaite augmenter en 1899 ses réserves de collections à destination des bibliothèques publiques ; elle indique qu'elle souhaite maintenir 15 services gratuits sur les 36 distribués aujourd'hui au Familistère de Guise et à celui de Schaerbeek ; elle nomme toutes les personnes physiques et morales qui continueront de bénéficier du service gratuit et celles pour qui il sera supprimé. Elle demande à Buridant s'il a inscrit la bibliothèque du Conservatoire national des arts et métiers parmi les bénéficiaires des services gratuits. Marie Moret fait savoir à Buridant qu'elle est irritée par le fait d'avoir reçu à Nîmes une lettre de monsieur Destrais, maçon, au sujet de sa maison de Lesquielles, et lui demande de lui dire que la maison est inhabitable en raison de l'humidité de ses briques blanches.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0124v_H.jpg
À propos du père d'Henri Buridant et du mauvais temps à Guise qui ne favorise pas le travail à l'usine. Marie Moret annonce à Buridant qu'elle fait expédier le numéro de décembre 1898 du Devoir en grande vitesse pour qu'il puisse en faire l'envoi avant les fêtes de Noël. Elle lui précise qu'il doit envoyer le numéro de décembre aux 21 personnes qui ne bénéficieront plus du service gratuit du journal en 1899, et qu'il peut envoyer L'Avenir social à Jules Pascaly. Sur la fabrication de six chemises neuves par madame Buridant. Transmet son souvenir à mesdames Allart, Louis et Roger, et à monsieur Pierquet

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0135_H.jpg
Marie Moret informe Buridant que l'imprimerie a commis une erreur en expédiant le ballot du Devoir de décembre 1898 en petite vitesse et non en grande vitesse : le ballot parviendra à Guise peu avant Noël, ce qui représente une contrainte pour l'expédition du journal aux abonnés. Elle remercie Buridant pour l'information relative aux chemises. Elle transmet son souvenir à mesdames Allart, Louis et Roger, ainsi qu'à monsieur Pierquet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0150_H.jpg
Réponse à la lettre de Buridant du 24 décembre 1898. Marie Moret heureuse d'avoir fait plaisir à Marie Buridant : « Comme vous, j'espère en cette enfant pour l'avenir. » Elle compatit à la peine de la famille Alizart. Elle demande à Buridant d'adresser désormais le journal à Pierquet à Blombay dans les Ardennes : « Ce ne sera pas pour longtemps sans doute. » Elle adresse à Buridant le mandat de 10 F de l'abonnement au Devoir d'Espinas et lui demande d'envoyer à ce dernier les numéros de 1898 du journal. Elle informe Buridant qu'il a gelé pendant plusieurs nuits à Nîmes. Elle transmet son souvenir à mesdames Louis, Roger et Allart et souhaite que la santé de cette dernière s'améliore. Dans le post-scriptum, elle demande l'état du compte du Devoir à la fin de 1898.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0173v_H.jpg
Marie Moret répond à la lettre d'Henri Buridant du 19 janvier 1899. Elle souhaite le rétablissement de Marie Buridant et se préoccupe de la santé d'Henri Buridant en lui recommandant de veiller à son alimentation pour soigner son mal, voire d'adopter un régime végétarien. Elle lui signale qu'elle souffre d'insomnie, son « grand mal », mais qu'elle parvient malgré cela à avancer son travail, « que je considère comme un devoir à remplir par moi, avant de quitter la présente existence. » Elle remercie Buridant d'avoir porté la confection des chemises par madame Buridant sur le compte du Devoir et lui annonce qu'elle lui enverra prochainement d'autres chemises. Divers sujets relatifs au Devoir : abonnement Henrot et fin d'abonnement Tripier ; envoi du mandat de madame Dubos-Foy pour son réabonnement ; après effacement des registres de Novicow, Duchêne et Tripier, ainsi que la suppression de 21 sur 35 des services gratuits du Familistère, il reste 270 exemplaires du Devoir à distribuer, dont 3 à Guise (bibliothèque, monsieur Devillers et madame Moret), 4 à la mairie de Guise, 14 au Familistère et 22 pour les collections ; demande à Buridant de l'informer si monsieur Pierquet venait à décéder et lui indique qu'il ne faudrait plus lui servir le journal s'il n'était plus en capacité de lire. Marie Moret demande à Buridant de lui communiquer l'état de son compte au Familistère. Elle transmet les meilleurs sentiments de la famille Moret-Dallet à mesdames Louis, Malézieux, Allart et Roger, et s'inquiète de la santé de madame Allart.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0236v_H.jpg
Marie Moret informe Buridant de ce qu'elle demande par courrier à madame Louis : demander au successeur du peintre Losserand de repeindre de couleur bois l'intérieur des deux fenêtres de la grande salle à manger ; nettoyage général de l'appartement comme les autres années, les rideaux notamment, avec l'aide, si besoin, de monsieur Pourrier ; attacher soigneusement les jalousies des fenêtres pour éviter qu'elles soient arrachées par un coup de vent. Marie Moret transmet à Buridant un mot d'Émilie Dallet à son intention.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0248v_H.jpg
Divers sujets relatifs au journal Le Devoir : donner à Louis-Victor Colin le numéro de février du journal ; informe Buridant qu'elle écrit à monsieur Braillon pour le remercier de lui avoir signalé qu'un numéro de la revue manquait à la Bibliothèque de Reims ; établir le compte des dépenses du Devoir. Marie Moret rend compte à Buridant de sa correspondance avec Émile Venet au sujet de l'entretien de sa propriété de Lesquielles par monsieur Tettier. Elle indique qu'Émilie Dallet le remercie pour la lettre qu'il lui a écrite. Elle transmet son souvenir à mesdames Louis, Roger et Allart, et demande dans le post-scriptum si Buridant a des nouvelles de monsieur Pierquet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0286_H.jpg
Marie Moret remercie Buridant pour sa lettre du 15 avril 1899 et aborde différents sujets relatifs au Devoir : le numéro du journal adressé à monsieur Grebel à La Rochelle est revenu avec la mention « Inconnu » ; effacer Miss Gurney à Londres du registre des abonnés ; refuser l'échange avec la Revue jeune de Lyon ; effacer Charles Gouté, dont l'abonnement est échu depuis janvier 1899, du registre des abonnés, et peut-être s'assurer si les abonnés veulent poursuivre leur abonnement. La famille Moret-Dallet affectée par le décès d'Irma Gauchet. Transmet ses meilleurs sentiments à mesdames Louis, Roger et Allart. Dans le post-scriptum, Marie Moret demande à Buridant si Charles Gide a visité le Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0300_H.jpg
Marie Moret accuse réception de la lettre de Buridant du 27 avril 1899. Sur le compte du journal Le Devoir : Marie Moret envoie 150 F à Buridant pour créditer le compte, lui payer 40 F pour ses appointements du mois d'avril et faire l'avance des frais que madame Louis engagera pour préparer son retour au Familistère. Elle indique qu'il faut servir Le Devoir à l'adresse indiquée par Fredrik Bajer, qu'elle enverra le numéro de mai 1899 à monsieur Delage à Périgueux, et qu'il faut supprimer le service du journal à ceux dont l'abonnement est échu depuis janvier 1899 : Claude Ferdinand (New Jersey), A. Chord (La Plata), D. F. Morrill (New Jersey).

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0330_H.jpg
Marie Moret informe Buridant de son départ de Nîmes le mardi 16 mai 1899, lui demande de ne plus lui adresser de courrier à Nîmes et lui demande de réceptionner les colis expédiés le 13 mai 1899 de Nîmes : trois colis de livres et papiers et trois colis de clichés et appareils photographiques. Elle remercie Buridant de ses indications sur la fête du Travail et le prochain numéro du Devoir. Elle demande à Buridant d'informer madame Louis de son retour et de lui fournir l'argent dont elle peut avoir besoin [pour le ménage de son appartement]. Dans le post-scriptum, elle avertit Buridant d'attendre son retour pour ouvrir les colis expédiés par chemin de fer dans le cas où les cachets de cire ne seraient pas intacts.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0335_H.jpg
Marie Moret annonce à Flore Moret son retour à Guise le 17 mai 1899 par le train arrivant à 4 h 28 de l'après-midi. Elle l'informe qu'elle écrit à monsieur Marchand, à Eugénie Louis et à Henri Buridant pour indiquer à ce dernier que 6 colis ont été expédiés ce jour au nom de ce dernier à la gare de Guise ; elle ajoute que 6 autres colis seront expédiés le surlendemain et que la famille Moret-Dallet sera chargée de trois grosses malles. Elle invite Flore Moret à souper le soir de leur arrivée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0186_H.jpg
Marie Moret remercie Juliette Cros pour l'envoi de pêches qui ont fait l'admiration de toutes au Familistère. Elle lui indique que Marie-Jeanne Dallet prépare la fête de l'Enfance pour laquelle « elle perfectionne ses procédés d'une année à l'autre ». Elle informe Juliette Cros qu'Auguste Fabre s'arrêtera à Paris pour assister au congrès des femmes avant d'aller la retrouver [à Castelsarrasin].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0271v_H.jpg
Marie Moret remercie Juliette Cros pour la nouvelle caisse de pêches, arrivées en parfait état. Elle indique à Juliette Cros que la famille Moret-Dallet s'apprête à déguster la courge envoyée par Auguste Fabre et arrivée trois jours auparavant, au moment où madame Louis avait justement fait provision de courges du pays. Elle souhaite que le temps soit aussi superbe à Castelsarrasin et à Nîmes qu'il l'est à Guise. Elle attend une lettre d'Auguste Fabre à propos de clichés se trouvant à Nîmes. Elle a bien reçu les lettres de Juliette Cros et de Fabre expédiées de Castelsarrasin les 15 et 17 septembre 1900, et elle évoque le travail fait sur des chaises par Auguste Fabre et Antoine Médéric Cros. Elle signale à Juliette Cros que le numéro d'octobre du journal Le Devoir contient le compte rendu de la fête de l'Enfance [à laquelle cette dernière a assisté]. Elle l'informe qu'elle n'a encore rien lu d'intéressant à lui communiquer sur le Congrès de psychologie. Le texte manuscrit au crayon bleu sous la signature de la copie de la lettre est un post-scriptum par lequel Marie Moret remercie Juliette Cros pour un nouvel envoi de pêches arrivé après qu'elle ait achevé sa lettre et lui signale que les fruits murissent rapidement.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0282_H.jpg
Marie Moret demande à son correspondant de remettre à madame Louis plusieurs ouvrages [édités par la Société du Familistère de Guise] : 20 exemplaires de la Notice [sur le Familistère], 10 exemplaires de l'Album, 30 exemplaires du livre de François Bernardot sur le Familistère. Elle signale que les derniers exemplaires qu'elle a obtenus de ce dernier livre avaient une couverture salie et demande que les exemplaires soient, cette fois irréprochables.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0428_H.jpg
Marie Moret suppose qu'Eugénie Louis a dit à Henri Buridant que la famille Moret-Dallet est bien arrivée à Nîmes. Elle informe celui-ci qu'un employé de la gare de Guise lui a réclamé 0,25 F pour un envoi de livres en Norvège, et qu'elle lui a dit que c'est à lui qu'il devait s'adresser. Elle l'informe également que le voiturier monsieur Marchand lui a dit qu'il fallait repeindre le landau, qu'elle lui a demandé qu'un monsieur Lesage fasse l'évaluation du prix de la peinture et de communiquer ce prix à Buridant. Elle lui demande de lui envoyer des exemplaires du numéro de novembre du journal Le Devoir dès leur réception. Elle l'informe qu'elle a prié Césaire Louis de demander à monsieur Houdin de communiquer à Buridant l'« État civil » et le « Mouvement des assurances » du mois de septembre 1900. Elle lui demande le numéro du logement de monsieur Vaudois, et des nouvelles de la santé de monsieur Henquet. Elle espère que tout se passe bien au Familistère, accuse réception de ses envois et transmet son souvenir aux personnes du Familistère, dont madame Roger.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0457_H.jpg
Marie Moret informe Buridant que le numéro de décembre 1900 du Devoir est expédié le jour même de Nîmes et devrait lui parvenir avant le 20 décembre pour lui permettre d'envoyer les exemplaires avant que la poste soit encombrée par le courrier de la période de Noël. Elle lui demande de lui envoyer un exemplaire du numéro de juin 1900 du journal et un autre du mois d'octobre 1900, et lui indique où ils sont rangés dans son appartement du Familistère. Elle transmet ses meilleures pensées à mesdames Roger, Louis et Allart.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0479_H.jpg
Marie Moret accuse réception des lettres de Buridant ; elle l'informe qu'elle est absorbée par la rédaction des « Documents biographiques », se réjouit du rétablissement de la fille de Georgette, qui « porte bien la ressemblance des Buridant » ; elle salue avec Auguste Fabre monsieur Hanquet et transmet ses amitiés à mesdames Louis, Roger et Allart.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0047v_H.jpg
Marie Moret remercie Buridant pour sa lettre du 15 janvier 1901. Sur le compte du Devoir : Marie Moret a porté à 40 F les appointements de Buridant pour le mois de novembre 1900 ; le solde créditeur du compte est de 88,12 F. Elle demande des informations sur le règlement fait par elle à monsieur Hanquet, dont elle demande des nouvelles de la santé. Au sujet d'une facture de 31 F de monsieur E. Colin : elle souhaite que Buridant demande à monsieur Marchand si les travaux sur son landau effectués par E. Colin ont été exécutés, et le prie de solder la facture le cas échéant ; elle souhaite que Buridant s'informe auprès de monsieur Marchand, qui avait initialement nommé monsieur Lesage pour réaliser les réparations, si la peinture du landau doit être confiée à Lesage ou à E. Colin, et à quel prix elle serait faite ; elle joint 100 F à sa lettre. Elle signale à Buridant le changement d'adresse de deux bénéficiaires du service gratuit du Devoir : Ernest Lesigne au 46, avenue de Saint-Mandé à Paris, et Le Moniteur spirite et magnétique, autrefois au 74, rue Bosquet à Bruxelles, désormais au 83, rue des Saints-Pères à Paris. Elle demande à Buridant d'inscrire au service d'échange le journal Le travail de la femme au 34, rue Saint-Jean à Lyon. Elle le remercie pour l'envoi du « Mouvement des assurances » et de l'« État civil », et de la carte de monsieur Corbeau. Elle signale que le temps est superbe à Nîmes, transmet ses meilleures pensées à mesdames Louis, Roger et Allart et adresse à Buridant le souvenir de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0061_H.jpg
Marie Moret remercie Buridant pour sa lettre du 25 janvier 1901 contenant des renseignements sur la réparation de son landau. Elle l'informe qu'elle va confier les travaux à E. Colin et qu'il n'est pas nécessaire de solliciter monsieur Brognier. Elle lui demande qui pourrait nettoyer la couverture du landau. Elle lui rappelle qu'elle veut conserver les couleurs de la peinture du landau et qu'elle souhaite demander à E. Colin le croquis des chiffres qui doivent être refaits. Elle lui demande de lui retourner le devis d'E. Colin, à qui elle va confier le travail s'il n'a pas d'objection à faire. Elle transmet ses amitiés à mesdames Roger, Louis et Allart ainsi qu'à monsieur Hanquet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0066_H.jpg
Marie Moret remercie Henri Buridant pour sa lettre du 5 février 1901 et pour avoir l'obligeance de s'occuper de la réparation de son landau. Elle joint à sa lettre la lettre écrite à E. Colin pour qu'il la lui remette et lui confie le landau. Elle demande à Buridant de remercier monsieur Hanquet pour son concours. Elle lui renvoie le devis d'E. Colin qui lui permettra de contrôler le travail exécuté, en particulier la reproduction des chiffres de l'écusson. Elle prend note du décès de monsieur Houdain [abonné au Devoir] en Loir-et-Cher et de la radiation du journal Idea liberale du service gratuit du Devoir. Elle informe Buridant du changement d'adresse de monsieur Faucheux, autrefois à Abbeville et maintenant au 3, rue des Grands-Augustins à Paris. Elle lui demande de lui adresser l'état de son compte au Familistère au 31 décembre 1900 et de lui envoyer les numéros des Annales sociétaires ou de La Rénovation qui seraient arrivés au Familistère. Elle donne des nouvelles météorologiques : la neige est tombée dans la campagne autour de Nîmes et il fait froid malgré le soleil. Elle lui signale qu'elle écrit à Eugénie Louis, lui demande de dire à monsieur Hanquet qu'elle se réjouit des nouvelles de sa santé, et transmet les pensées de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0079_H.jpg
Marie Moret a reçu la lettre de Buridant du 16 février 1901 qui contenait L'Histoire de l'Unione militare mais pas le rapport annoncé de l'Université de Yale. Elle le remercie pour lui avoir confirmé qu'aucun numéro des Annales sociétaires n'était arrivé depuis novembre 1900. Elle demande d'inscrire sur le registre des abonnés au Devoir monsieur Cammermeyer, qui souscrit un abonnement par l'entremise du libraire Per Lamm aux prix de 9,90 F, et de lui envoyer le numéro de décembre 1900 dès réception du paiement. Elle donne des nouvelles météorologiques : le mistral a repris après l'accalmie de la veille ; il fait froid à geler et à rompre les conduites d'eau. Elle le remercie d'avoir transmis les compliments de mesdames Louis, Roger et Allart, et ceux de monsieur Hanquet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0175_H.jpg
Marie Moret envoie 100 F à Buridant à verser sur son compte auprès de lui. Elle lui demande de servir gratuitement Le Devoir à monsieur Pagel, abonné au journal depuis sa création. Elle lui demande de vérifier dans son appartement combien il reste d'exemplaires du numéro d'avril 1898 du journal et s'il en reste un défraîchi qui pourrait être envoyé à Louis Bertrand à Bruxelles, qui n'a pas conservé l'exemplaire qu'il avait ; dans le cas où Bertrand renouvelait sa demande, elle prie Buridant de lui répondre qu'il transmet sa demande à Marie Moret et que le numéro qu'il demande est très rare. Nouvelles météorologiques : si le temps est affreux à Guise, le soleil brille à Nîmes, bien qu'il n'y fasse pas chaud à cause du vent du Nord, et les marronniers commencent à fleurir. Dans le post-scriptum, elle signale qu'elle a écrit la veille à Eugénie Louis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0202v_H.jpg
Marie Moret annonce à Henri Buridant que sa lettre est un post-scriptum à sa lettre du 24 avril 1901. Marie Moret a examiné le relevé du compte du Devoir que lui avait transmis Buridant : elle constate que le compte n'est pas créditeur de 106,09 F mais de 96,09 F seulement dans la mesure où elle avait porté les appointements de Buridant à 40 F au lieu de 30 F pour le mois de novembre 1900. Elle informe Buridant que Louis-Victor Colin lui a écrit que l'année 1888 du Devoir n'a pas été retrouvée. Elle lui indique qu'elle va écrire à Eugénie Louis pour qu'elle lui demande de les approvisionner en chocolat. Elle accuse réception de la lettre provenant de Belgique envoyée par Buridant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0243_H.jpg
Marie Moret remercie Henri Buridant pour sa lettre du 15 mai 1901, qui lui adressait les journaux La Meuse et Le Réveil de Guise. Elle demande si monsieur Berdouillard était le gérant du Réveil de Guise car c'est un autre nom qui apparaît sur le journal. Elle lui annonce que la famille Moret-Dallet prévoit de rentrer au Familistère à la fin du mois et que des caisses de livres et de papiers seront expédiées à son adresse. Dans le post-scriptum, elle demande si le landau a été réparé et indique qu'elle compte sur les bons soins de Buridant et de monsieur Hanquet à ce sujet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0256rbis_H.jpg
Marie Moret annonce à Henri Buridant que la famille Moret-Dallet quittera Nîmes le jeudi 30 mai 1901 pour arriver à Guise le vendredi 31 mai à 4 h 15 de l'après-midi. Elle demande à Buridant de ne plus rien lui adresser à Nîmes à partir du mercredi 29 mai, sinon un télégramme. Elle l'informe qu'elle écrit à madame Louis pour lui indiquer que Buridant tient des fonds à sa disposition pour les besoins de la maison. Elle prévient Buridant qu'elle lui enverra l'état des caisses et colis lorsque ceux-ci seront expédiés.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0198_H.jpg
Marie Moret accuse réception du colis d'Henri Buridant et demande l'envoi du « Mouvement des assurances » et de l'« État-civil » pour la composition du prochain numéro du Devoir. Elle donne des nouvelles de sa santé et du climat. Elle souhaite savoir ce qu'il adviendra de la fonction précédemment remplie par Alfred Bocheux. Sur les travaux du jardin de la propriété de Lesquielles effectués par Émile Tettier que Marie Moret espère finis avant les gelées. Elle transmet son meilleur souvenir à Eugénie Louis et à madame Roger.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0230v_H.jpg
Marie Moret remercie Henri Buridant de ses divers envois et l'informe qu'elle a écrit à Émile Tettier et Émile Venet pour avoir des nouvelles [des travaux de jardinage dans sa propriété de Lesquielles]. S'il n'est pas trop tard, Marie Moret demande à son correspondant de ne pas envoyer d'exemplaire du numéro de novembre 1899 du Devoir à messieurs Houdin, Raoul Maurin de Cette [Sète] et Ruyssen de La Rochelle qu'elle envisage de supprimer du service gratuit. Lorsque la brochure du compte-rendu de l'assemblée générale [de la Société du Familistère] sera parue, Marie Moret prie Henri Buridant d'en acheter cinq exemplaires ainsi que cinq exemplaires de la brochure de l'année précédente et de les expédier à Nîmes. Elle transmet ses compliments à mesdames Roger et Louis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0289v_H.jpg
Marie Moret prie Henri Buridant de transmettre les remerciements de la famille Moret-Dallet à madame Roger pour ses vœux de bonheur. Ravie que Marie Buridant ait fait son choix, Marie Moret a déjà commandé l'ouvrage chez Guillaumin et Cie et demande à Henri Buridant de la prévenir de sa bonne réception, peut-être retardée à cause des encombrements postaux. Au sujet du service du Devoir : elle a pris note du nombre d'exemplaires du numéro de décembre 1899 reçus et s'interroge sur la différence d'exemplaires restants entre le numéro de novembre et celui de décembre. Elle remercie son correspondant de ses renseignements sur l'usine et la voie ferrée, de ses divers envois, et lui rappelle qu'il doit lui envoyer l'état du compte du journal.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0344v_H.jpg
Marie Moret accuse réception des divers envois d'Henri Buridant, notamment les Annales des sciences psychiques. Elle le prie d'envoyer un exemplaire du numéro de novembre 1899 du Devoir, numéro dont il reste le plus d'exemplaires, ainsi qu'une brochure Études sociales n° 5 à monsieur Hibert (Revel-Tourdan, Isère), à la Bourse du Travail de Bourges et à l'Equality Colony (État de Washington, États-Unis). Face à l'épidémie d'influenza qui touche la France, dont sont victimes Marie et Victoire Buridant, Marie Moret rappelle l'importance de la vigilance et des bons soins à apporter en période de convalescence. Elle prie son correspondant de lui donner des nouvelles des malades et des dames Roger et Louis dans sa prochaine lettre. Dans le post-scriptum, elle demande des nouvelles de la voie ferrée raccordant l'usine à la gare de Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0389_H.jpg
À la suite de la réception d'un deuxième avis de monsieur Dubois en date du 22 mars 1900, Marie Moret informe Henri Buridant qu'elle a déjà envoyé le 23 mars 1900 un mandat postal de 90,25 F pour régler ses impôts. Plusieurs points concernant le service du Devoir : envoi du numéro de novembre 1899 à Simpkin, Marshall et Cie au 32, Pater Noster Row à Londres, à la demande de monsieur Terquem ; envoi d'un deuxième exemplaire du numéro de février 1900 à monsieur Vast à Amiens ; envois des numéros demandés par Léon Quent, dont elle demande l'adresse à Paris, et madame Franqueville qui s'est gracieusement prêtée à des photographies de son domicile [au Familistère]. Elle annonce écrire à Eugénie Louis pour la préparation de ses appartements au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0403v_H.jpg
Marie Moret remercie Henri Buridant de ses divers envois et des informations contenues dans sa lettre du 30 avril 1900. Elle demande la date de l'inauguration de la voie de raccordement de l'usine à la gare de Guise. Elle l'informe qu'elle envoie à la librairie Roustan la brochure Les prophéties de Fourier en remplacement du numéro du Devoir de 1895 demandé. Elle le félicite d'avoir envoyé à Simpkin et Cie le numéro du Devoir signalé par Terquem. La famille Moret-Dallet est peinée de savoir madame Roger souffrante et lui transmet, ainsi qu'à Eugénie Louis, ses cordiales pensées.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0429_H.jpg
Marie Moret prévient Flore Moret de son retour et celui d'Émilie Dallet au Familistère samedi 26 mai 1900, par le train de 4 h 15 de l'après-midi. Une personne attendra Marie-Jeanne Dallet pour la conduire à Corbeil chez des parents où elle prévoit de rester quelques jours pour visiter l'Exposition universelle et faire des promenades. Émilie Dallet l'y rejoindra plus tard, une fois réglées ses affaires au Familistère. Marie Moret, quant à elle, préfère rester « tout à son travail ». Elles ne seront donc que deux à arriver à Guise et Marie Moret prie Flore Moret de se joindre à elles pour le dîner. Elle l'informe qu'elle prévient Eugénie Louis et transmet les salutations d'Auguste Fabre, d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0431_H.jpg
Marie Moret prévient Buridant de son retour et celui d'Émilie Dallet au Familistère samedi 26 mai 1900, par le train de 4 h 15 de l'après-midi : il ne faut plus leur envoyer de courrier à Nîmes à partir du 23 mai 1900. Les malles et colis seront expédiés à l'adresse d'Henri Buridant, Marie Moret lui en communiquera la liste exacte. Elle l'informe qu'elle va écrire à Eugénie Louis pour la préparation de leur appartement et prie Henri Buridant d'avancer les frais éventuels.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0444_H.jpg
La lettre de Marie-Jeanne Dallet du 26 mai 1900 est bien parvenue à Émilie Dallet, Marie et Flore Moret qui l'ont lue avec excitation. Marie Moret donne des nouvelles d'Émilie Dallet qui lui a écrit pour la première fois la veille, 27 mai : son sommeil est bon, « son estomac est d'une gouverne facile ». Sur le séjour de Marie-Jeanne Dallet à Corbeil : Marie Moret imagine qu'elle se sent comme chez elle chez « cousine Adèle » ; elle se voit à Paris faire les courses aux Grands magasins du Louvre, tout en gérant ses papiers et gérer les urgences au Familistère. Elle demande à sa correspondante l'heure d'arrivée à Corbeil du télégramme envoyé par Flore Moret samedi 26 mai, parti du bureau du Familistère à 5 h. Elle l'informe avoir écrit à Jules Pascaly et au « Principal » pour les prévenir de l'arrivée des membres de la famille Moret-Dallet au Familistère ou à Corbeil. Marie Moret écrit qu'elle doit retourner à ses papiers et souhaite à Marie-Jeanne Dallet de s'amuser à l'Exposition. Avant de terminer cette lettre, Marie Moret relit la lettre de sa correspondante, lui souhaite également « bon tout » et lui fait remarquer la bienveillance d'Émilie Dallet qui n'a pas fait déclouer les caisses de Marie-Jeanne Dallet pour ne pas être tentée de les ranger en son absence. Dans le post-scriptum, elle signale l'arrivée de la deuxième lettre de Marie-Jeanne Dallet et l'informe qu'Émilie Dallet a vu Héloïse et lui a transmis son amitié. La deuxième partie de la lettre fait suite à la lecture de la deuxième lettre de Marie-Jeanne Dallet : Marie Moret et Émilie Dallet s'étonnent vivement que leur télégramme du samedi 26 mai, informant Marie-Jeanne de leur bonne arrivée à Guise, ne lui soit pas parvenu. Elles se désolent de l'inquiétude que cela a pu lui causer et Marie Moret lui annonce envoyer au plus vite un télégramme (pour lequel elle va demander un accusé de délivrance) confirmant leur arrivée et l'envoi prochain de cette lettre. Dans le post-scriptum de cette deuxième partie de la lettre, elle accuse réception du télégramme de Marie-Jeanne Dallet daté du 28 mai leur demandant des nouvelles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0458v_H.jpg
Marie Moret confirme sa lettre de la veille 6 juin 1900 et accuse réception des deux télégrammes l'informant de la bonne arrivée d'Émilie Dallet à Corbeil. Marie Moret invite sa sœur et sa nièce à ne pas s'attarder sur leur correspondance avec elle : il lui suffit de savoir qu'elles vont bien. Elle donne de ses nouvelles : tout va bien à Guise, même brouillard que la veille ; elle échange avec Gaston Piou de Saint-Gilles au sujet de découvertes scientifiques pour « Matière, mode de mouvement ». Le courrier apporte la lettre de « Ti » datée de la veille, une lettre du Bon Marché que Marie Moret joint à celle-ci et un paquet d'imprimés adressés à Marie-Jeanne Dallet. La deuxième partie de la lettre est la réponse à la lettre de Marie-Jeanne Dallet du 6 juin 1900. Marie Moret a transmis la lettre de remerciements de Marie-Jeanne Dallet à Louis-Victor Colin tout en le priant de presser l'envoi d'un cliché à Genève où sa brochure est en cours d'impression. Marie Moret fait la même recommandation que précédemment, d'abréger ses lettres puisque « les particules s'en dégagent... indéfiniment. » Elle accuse réception des impressions envoyées par Marie-Jeanne, déplore le temps « d'un gris de Novembre » mais se réjouit que le « Docteur » soit auprès d'elles à Corbeil. Sur Léon Quent et sur le départ de plusieurs personnes du Familistère pour Paris à la Saint-Médard. Marie Moret espère voir Flore Moret et Héloïse à cette occasion.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0463v_H.jpg
Au sujet de l'édition de la brochure Le Familistère illustré à Genève : Marie Moret confirme sa lettre de la veille, 7 juin 1900 ; elle a reçu une carte de Louis-Victor Colin adressée à Marie-Jeanne Dallet, la prévenant qu'il a demandé à monsieur Waton de Saint-Étienne d'envoyer au plus vite à la Société des arts graphiques de Genève la planche sélectionnée par Marie-Jeanne ; Marie-Jeanne peut donc contacter la Société des arts graphiques de Genève pour donner l'autorisation de reproduction de la planche dans la brochure, de la part de la Société du Familistère et de « Made Vve Godin ». Marie Moret espère que sa nièce et sa sœur s'amusent et se reposent, le temps est moins gris mais toujours froid, les fleurs embaument les jardins et les pompiers et les musiciens sont revenus au Familistère. Elle continue sa lettre à 10 h du matin. Elle accuse réception de la lettre d'Émilie Dallet, ne peut accorder plus de temps à sa correspondante et la prie de ne pas s'y consacrer longtemps non plus. Elle déplore que le temps se gâte. Accaparée par son travail, Marie Moret ne peut dire à sa sœur si elle a senti que celle-ci était en train de lui écrire la veille ; « Ces choses sont si délicates qu'il faudrait n'avoir qu'elles en tête pour les suivre comme il faudrait. » Enfin, elle demande des nouvelles d'Eugénie Louis, d'Adèle Herbron et de Marie-Jeanne Dallet à qui elle transmet sa tendresse.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0467v_H.jpg
Marie Moret confirme sa lettre de la veille. En rentrant d'une promenade avec Héloïse et Flore Moret, Marie Moret a trouvé un télégramme de sa sœur et de sa nièce la prévenant de leur nouvelle adresse : hôtel de Thionville et de Chartres, au 60, rue de Bourgogne à Paris. Une lettre de Jules Pascaly signale que l'hôtel est au numéro 58 de la rue, ce que confirme une vérification dans l'« Évangile Bottin », et qu'il existe également un autre Hôtel Thionville à Paris. Marie Moret espère que cette lettre parviendra bien à sa destinataire. Donne des nouvelles : elle est occupée par son travail et ne fait rien d'autre ; a bien reçu la carte de Marie-Jeanne Dallet, qui parle de promenade au bord de la Seine et de la chaleur, et la lettre d'Émilie Dallet ; ne peut déterminer l'heure de rédaction de la lettre d'Émilie Dallet ; a conversé avec Héloïse de sa famille, de philosophie et de sciences. Elle transmet son souvenir à [Lorraina] et remercie Émilie des nouvelles de leur entourage parisien. Elle la prévient du départ de Jules Demolon et de sa famille à la campagne. Elle espère que Marie-Jeanne Dallet voit ce qu'elle désire et elle demande des précisions sur l'hôtel où elles résident.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2