FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 2 octobre 1865
Godin prévient Pagliardini qu'il va lui envoyer une photographie récente du Familistère, meilleure que celle qu'il a emportée, une photographie du plan du Familistère, ainsi qu'une photographie de la cour du pavillon central prise le lendemain de la fête de l'Enfance, qui a eu lieu le 24 septembre et à laquelle 2 500 personnes ont assisté.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 3 octobre 1865
Godin envoie à Pagliardini deux épreuves de la nouvelle photographie du Familistère ; il lui demande de les faire réunir sur un carton par un photographe. Il lui envoie également une photographie du plan du Familistère et une vue, prise le lendemain de la fête de l'Enfance, de la cour du Familistère où se voient des guirlandes ; la vue est prise du rez-de-chaussée et Godin pense qu'il va en faire réaliser une nouvelle, prise du premier étage. Il le remercie pour l'envoi de la revue Le Constructeur contenant son article. Il lui suggère d'envoyer des exemplaires de ce numéro de la revue aux grands journaux de Paris ou à des publications sensibles au fait que la presse anglaise s'intéresse à des faits sociaux réalisés en France que la presse française n'évoque pas. Godin prévient Pagliardini que la photographie de la cour n'est pas fixée et qu'elle risque de s'effacer s'il l'expose à la lumière ; il le prévient également qu'il devra sacrifier sur la vue du Familistère un peu de la file des enfants du bambinat qui reviennent de la promenade des jardins ; il appelle l'attention de madame Pagliardini sur Marie Moret qui se trouve en tête des jeunes filles de l'école. Il lui transmet les sentiments affectueux d'Émile Godin et de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 20 novembre 1865
Godin répond à la lettre de Tito Pagliardini du 11 novembre 1865. Il le félicite pour le succès de ses efforts à faire publier des articles sur le Familistère dans la presse anglaise. Il l'informe que Marie Moret a envoyé une copie de sa lettre à Oyon au 3, rue Christine à Paris. Il lui demande de lui envoyer les numéros des journaux qui parlent du Familistère et le prie d'envoyer le numéro du Builder qui contiendra la gravure du Familistère à Jules Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris et à monsieur Lespès. Il lui demande de lui envoyer une brochure sur les locomotives à vapeur sur routes d'Émile Martin, directeur de la Compagnie internationale des messageries à vapeur au 11, Adam Street Adelphie, West London. Il espère que Tito Pagliardini et sa femme séjourneront au Familistère l'année suivante. Il lui indique que Marie Moret a bien reçu l'ouvrage sur l'orthographe phonétique qu'il lui a envoyé, mais qu'elle ne peut en faire usage car elle ne sait rien de la prononciation anglaise ; il pense que l'idée de Pagliardini est le principe de la réforme des langues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 24 mars 1866
Godin informe Pagliardini que madame Johnstone de Bristol souhaite venir à Guise étudier l'éducation au Familistère. Il rappelle à Pagliardini que celui-ci avait donné dans sa brochure une image flatteuse des enfants du Familistère, notamment de l'art culinaire des filles, qui a suscité des demandes d'information auprès de Godin. Il ne veut pas répondre à madame Johnstone sans avoir consulté Pagliardini. « Le Familistère est en premier lieu une œuvre matérielle. Je comprends difficilement qu'une femme puisse venir ici bien utilement [...] Je concevrai le séjour de Miss Johnstone ici si elle était en compagnie d'un architecte. » Il informe également Pagliardini qu'on s'occupe du Familistère à Lausanne et à Leipzig où le journal L'Illustration a publié un long article illustré d'une gravure. Il demande à Pagliardini de ses nouvelles et lui signale que Marie Moret espère une lettre de lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 14 juillet 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Pagliardini qu'il est avec sa femme dans la position de Socrate dont la femme ne partageait pas les idées ou de Bernard Palissy dont la femme cassait les vases. Il regrette que les développements du Familistère soient compromis par la liquidation. Il informe Pagliardini que sa brochure sur le Familistère a été traduite en français dans un ouvrage publié par le rédacteur en chef d'un journal de Saint-Quentin sur le salaire et les associations ouvrières, alors que pas un mot n'est dit de la brochure d'Oyon. Il lui indique qu'en cas de nouvelle édition de la brochure, il aurait à ajouter la description des salles aux berceaux du pouponnat. Godin se réjouit de savoir que la santé de madame Pagliardini, qu'il ne savait pas gravement malade, soit rétablie et qu'elle puisse à visiter à nouveau le Familistère avec son mari. Il envoie à Tito Pagliardini son portrait photographique réalisé à Guise et lui demande le sien ainsi que celui de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 août 1866
Godin invite Tito Pagliardini et sa femme à la fête de l'Enfance du 2 septembre suivant pour laquelle le Familistère devrait être entièrement illuminé. Il lui envoie un exemplaire d'un numéro d'un journal de Laon contenant un article sur le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 8 décembre 1866
Godin envoie à Pagliardini un exemplaire de l'Annuaire de l’association pour 1867 qui vient de paraître, ainsi qu'il en avait exprimé le désir lors de sa visite. Il lui rappelle que Marie Moret attend les ouvrages et les périodiques dont ils avaient parlé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 juin 1867
Sur la fête du Travail du Familistère de 1867. Godin regrette de ne pas avoir invité Pagliardini à la fête du Travail du Familistère le 2 juin précédent. Il lui explique que les ouvriers et les employés avaient 2 000 F à se répartir en élisant les plus méritants d'entre eux. Il mentionne les journaux qui ont rendu compte de la fête : L'Opinion nationale, le Courrier français. « Un vaste portique avait été élevé à l'une des extrémités de la grande cour. L'industrie distribuant les récompenses au travail était représentée au-dessus par une vaste peinture improvisée avec goût. Dix trophées représentant les diverses atelliers (sic) de l'usine s'élevaient jusqu'au deuxième balcon. L'éducation avait son trophée spécial couronné par un berceau. Le tableau de tout cela a été fidèlement conservé par un artiste. Je vous le ferai voir sur le papier puisque vous n'avez pas eu l'occasion de le voir dans ce qu'il a eu d'émouvant. » Sur l'Exposition universelle de 1867. Il informe Pagliardini que le 28 novembre il a envoyé à Frédéric Le Play les brochures d'Oyon et de Stenger, l'Annuaire de l'Association et une notice comprenant 49 articles sur le Familistère, mais qu'il n'a pas eu de réponse à sa demande d'exposer des vues et plans. Il salue madame Pagliardini de la part de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1868
Godin espère la visite de Pagliardini et de sa femme, ainsi qu'il l'a laissé entendre à Émile Godin, et l'invite à venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère le dimanche 6 septembre 1868. Godin évoque une « lanterne brisée » par le gouvernement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin remarque que les lettres envoyées d'Angleterre par Émile arrivent à Guise avec retard. Il se réjouit qu'Émile parvienne à acheter de la fonte. Il souhaite qu'il trouve à en acheter de bonne qualité dans le Cumberland car cette fonte est indispensable pour donner de la résistance à celle de Middlesbrough. Sur des mélanges de fonte de qualité inférieure ordonnés par Émile avant son départ : Godin lui indique que la fonte de Cleveland est elle-même mélangée, mais qu'il arrive parfois des lingots très serrés qui font des pièces dures ; il signale qu'il a fait arrêter la fonte de Pinart et d'autres fournisseurs mais que les éprouvettes sont encore dures, et qu'il y a plus de casse dans les pièces qu'auparavant. Il informe Émile que la Compagnie du Nord ne demande pas moins de 8,30 F pour transporter une tonne de fonte de Calais à Bohain, que monsieur Pauwels a un pouvoir pour 500 tonnes et que Gillian Schmit a envoyé 200 tonnes. Godin fait observer à Émile qu'il pensait qu'Émile avait demandé à Trystram et Crujeot de faire entrer de la fonte [en France]. Il l'avertit qu'il part le dimanche suivant à Metz et qu'Eugène André est à Guise. Il lui fait part de son espoir que l'émaillage va s'améliorer et lui annonce qu'ils ont trouvé le moyen de supprimer le plomb. Il transmet ses amitiés à monsieur et madame Pagliardini.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'envoi d'exemplaires de Solutions sociales que Godin n'a pas réalisé en raison de ses rhumatismes et de l'imprécision des indications de Pagliardini. Godin attend que Pagliardini lui communique son appréciation du livre. Sur la difficulté de la deuxième partie du livre. Il adresse ses compliments et ceux de Marie Moret à Tito Pagliardini et à sa femme.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 mai 1872
À la suite de la lettre de Tito Pagliardini du 14 mars précédent, Godin demande des nouvelles de sa santé et de celle de sa femme. Il l'autorise à faire ce qu'il veut du texte ou des gravures de Solutions sociales. Il lui annonce que le Harper's Magazine qui se tire à New York à 175 000 exemplaires a publié en avril 1872 toutes les planches et vues du Familistère parues dans Solutions sociales avec de nombreuses citations du texte du livre. Il l'informe que la traduction complète du livre en anglais devrait bientôt paraître aux États-Unis. Il émet des réserves sur la construction d'un Palais social en Angleterre « car il ne suffit pas de se mettre en possession des dispositions matérielles, il faut faire pénétrer dans les esprits la pensée religieuse et morale indispensable au succès ». À propos de la traduction par la Société de l'hygiène publique de quelques chapitres de Solutions sociales : Godin comprend qu'on élimine les deux premières parties mais il considère que les deux dernières sont solidaires et qu'autrement, on risque de faire du Familistère un instrument d'exploitation. Il transmet ses amitiés et celles de Marie Moret aux époux Pagliardini.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini,3 octobre 1873
Godin remercie Pagliardini pour l'envoi de documents sur l'instruction primaire. Il lui demande des nouvelles des 30 volumes de Solutions sociales qu'il lui a envoyés pour être déposés dans une librairie de Londres. Il présente ses compliments et ceux de Marie Moret à lui-même et à madame Pagliardini.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 18 septembre 1874
Godin remercie Pagliardini pour sa lettre du 19 septembre sur les livres hermétiques scandinaves. Il indique à Pagliardini qu'il existe une traduction française des livres hermétiques, et que les Eddas, dont il n'existe pas de traduction française, sont trop récents pour l'étude qu'il mène. Il ajoute que le livre sur la mythologie australienne dont parle Pagliardini peut l'intéresser en français et en anglais. Godin signale à Pagliardini que Marie Moret recevra avec plaisir les journaux pour enfants qu'il a annoncés. Il lui apprend que la fête de l'Enfance s'est bien déroulée et que l'administration a consenti à la réouverture de toutes les classes des écoles. Il lui annonce que son fils Émile lui fera le récit du concours de Vitry avec les musiciens du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 21 mars 1887
Marie Moret informe Pagliardini qu'elle lui a envoyé une carte pour adresser ses vœux pour la nouvelle année. Elle lui indique avoir repris ses expressions pour évoquer la perte subie par la cause des femmes après la mort de Mesdames Jeannette Wilkinson et [Emma] Paterson dans le numéro du 16 janvier 1887 du Devoir, qui annonce par ailleurs le livre de Remo. Elle lui signale que la propagande des ouvrages de Godin à Londres n'est pas satisfaisante : la maison Sampson Low leur a retourné les ouvrages qu'elle avait en dépôt au moment où Greening et Acland la démarchaient pour qu'elle soutienne l'édition anglaise du livre Le gouvernement traduit au cours de l'hiver par Gronlund, auteur de The Cooperative Commonwealth. Elle espère que Sonnenschein et Cie, Paternoster Square, pourra se charger de cette édition et lui rappelle que est publié en anglais depuis plusieurs mois chez John Lovell Company à New York. Elle demande des nouvelles de la famille de Pagliardini et de Lucy Latter et leur transmet les amitiés d'elle-même et de Godin.
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