FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre [1845]
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent ; monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier le théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1845
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent : monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier la théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Allez fils, 20 octobre [1845]
Réponse à une lettre de monsieur Allez en date du 17 octobre 1845 : facturation de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire et sur le retard de leur livraison à Paris. Godin informe Allez fils que les messagers ne partent que tous les 12 à 14 jours, mais qu'il pourrait mettre les marchandises chaque semaine au roulage au prix de 7 F les 100 kg. Il précise en outre qu'il n'a pas expédié par bateau les 20 cuisinières qu'Allez frères voulaient avec table élargie, faute d'en avoir en magasin, et demande, maintenant qu'il en dispose, s'il ne doit pas envoyer quelques appareils par le messager. Il demande si la cuisinière qui a été envoyée d'Amiens portait bien l'adresse d'Allez fils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vermond, 14 juin 1848
Godin retourne à Vermond un effet de 94,83 F impayé sur Amiens et lui demande de lui verser la somme sans retard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Lamy, 15 novembre 1849
Godin annonce à Lamy que la cuisinière qu'il a commandée arrivera à Amiens le 22 novembre 1849. Il l'avertit qu'il émet un mandat à vue de 50 F pour le règlement de la marchandise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon ou Ferdinand Guillon, 4 mai 1853
Réponse à une lettre de Guillon du 25 avril 1853 demandant des renseignements sur des travaux d'irrigation et de drainage dans l'Aisne. Godin communique à Guillon les informations obtenues auprès de la préfecture de l'Aisne : le conseil général s'est peu occupé de la question ; les ingénieurs à Laon et à Vervins n'ont fait que commencer des études hydrauliques ; rien n'a été entrepris par aucune compagnie ; quelques propriétaires privés sont disposés à s'occuper de l'amélioration de leurs terres par leur assèchement ; certains s'occupent d'assèchement de marais près de Laon, dans la Somme ou à Saint-Quentin. Godin est prêt à fournir d'autres renseignements à Guillon : « J'ai désiré et désire encore que les phalanstériens soient un peu moins civilisés dans leurs échanges de services. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 avril 1860
Godin annonce à Émile qu'il lui a écrit hier une lettre de 4 pages qu'il a adressée poste restante à Saint-Omer car il craignait qu'après Amiens, il soit déjà reparti d'Arras. Il fait observer à Émile qu'il est important de faire connaître les étapes de ses voyages à ceux qui doivent lui écrire. Il l'informe qu'une grande répétition d'orchestre a eu lieu aujourd'hui dans le jardin et que la musique portée par le vent du nord a attiré nombre de curieux. Il précise que sa lettre précédente lui demandait de recueillir des informations sur une petite machine à vapeur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 12 octobre 1861
Godin demande à Darras des renseignements sur Potel, ancien fondeur à Amiens qui se propose de venir à Guise comme employé des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il pose à Darras une série de questions relatives à Potel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 15 novembre 1861
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin adresse à Delpech la copie de sa correspondance avec Pinart et Cie, ainsi que des notes relatives à l'affaire. Il indique à Delpech qu'il lui laisse le choix de son avocat à Amiens. Il demande à Delpech des informations sur la procédure du tribunal. Sous la signature de la lettre, une note donne le volume de la correspondance communiquée à Delpech.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 23 novembre 1861
Godin annonce à Delpech qu'il se trouvera à Amiens mardi soir. Il indique à Delpech qu'il s'oppose à une expertise de la fonte car le litige porte sur le respect de la convention passée avec Pinart et Cie ; il explique qu'il était entendu que la fonte devait être douce à la lime et que Dewailly lui-même en a reconnu la mauvaise qualité quand il est venu à Guise. Godin demande à Delpech la confirmation que le tribunal siège mercredi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Dauphin, 15 juin 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin a à nouveau recours à l'avocat Dauphin pour un procès en appel dans l'affaire Pinart et Cie. Il lui indique qu'il a adressé à Delpech des lettres et un mémoire. Il lui demande de le soustraire à l'obstination de mauvaise foi de monsieur Dewailly [directeur de Pinart et Cie].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 2 septembre 1862
Godin demande à Darras des explications sur le retard de son départ en voyage sur l'itinéraire qui lui a été communiqué le 31 août 1862.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Adolphe Gérard, 4 avril 1863
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin annonce à l'avocat A. Gérard, dans le cadre de la transaction avec Pinart et Cie, qu'il souhaite obtenir de ces dernières 5 tonnes de fonte pour apprécier le parti qu'il pourrait tirer du chargement du bateau L'Inconstant avant de confirmer son offre de 30 500 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 29 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la nomination de notaires liquidateurs de la communauté de biens : Godin n'a pas de motif pour repousser la nomination du notaire choisi par sa femme, avec lequel il a eu de bons rapports, mais estime qu'il est mu par l'intérêt et qu'il n'a pas eu une attitude loyale les jours précédents ; il pense qu'il faudrait un second notaire et nomme Flamant, notaire et premier adjoint au maire de Guise, qui jouit d'une réputation d'intégrité. Il demande conseil à Lecoq de Boisbaudran avant l'audience du tribunal d'Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 décembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin fait parvenir par colis postal l'ensemble des pièces de son dossier. Godin attend la décision de la cour d'appel d'Amiens, espérant que celle-ci déboutera madame Godin de sa demande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 31 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Après l'envoi du dossier de l'affaire, Godin est en attente des réflexions de Delpech. Il sollicite des informations sur la Société industrielle d'Amiens qui lui a adressé des demandes de renseignements sur le Familistère, également objet de l'intérêt du préfet de la Somme. Il lui demande en particulier le nom du rapporteur de la commission sur les logements ouvriers, s'il s'agit d'un homme de progrès ou un homme auquel les idées neuves peuvent faire peur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Delpech qu'il a fait verser 4 000 F à Jules Favre. Il discute des motifs de l'appel fait par sa femme du jugement du tribunal. Il estime que la convoitise de sa fortune est le motif qui a poussé sa femme et ses conseillers à provoquer la séparation. Sur une lettre de Demeur et d'une certaine Zoé qui est la femme de son ancien comptable principal. Godin explique que celui-ci fut l'amant d'Esther Lemaire et que par jeu Godin écrivit alors des bouts-rimés à sa femme Zoé. Godin pense qu'il pourrait les voir à Saint-Quentin, sans certitude. Godin s'étonne que sa femme ne fasse pas usage contre lui d'un roman qu'il a commencé il y a 18 ans et dont elle a saisi le manuscrit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 23 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après que la séparation ait été prononcée, Jean-Baptiste André Godin demande à Delpech ce que le tribunal a décidé sur la provision à verser à sa femme en attendant la liquidation, qui pourrait durer de deux à dix ans. Il demande à Delpech de l'assister dans la procédure de liquidation de la communauté de biens, qui sera selon lui l'objet d'une lutte désespérée et fatigante, et souhaite connaître les frais entraînés par la liquidation. Il souhaite que Delpech obtienne la remise de cahiers utilisés pendant le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 25 mars 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Bertrand qu'il ne se désintéresse par de l'affaire Corneau frères mais qu'il était accaparé par un autre procès d'une importance bien plus grande. Il lui confirme qu'il se rendra à Paris [pour l'expertise des appareils].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 25 mars 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur une réunion d'experts prévue le 5 avril 1865 à laquelle se rendra Godin malgré l'accablement provoqué par l'arrêt de la cour d'Amiens qui est, paraît-il, « un document curieux d'esprit de parti contre mes idées et mes doctrines ». Il demande à Cantagrel de lui procurer un poêle Joly pour le jour de la réunion des experts à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 26 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin rappelle à Favre sa lettre du 19 avril et l'informe que sa femme « a opté pour la communauté » le 24 avril et que le même jour, elle a demandé que des scellés soient apposés dans l'usine sur les papiers, l'argent, les marchandises, les modèles, les matières premières, etc., demande à laquelle Godin s'est opposé par un référé. Il explique à Favre que le référé a eu pour conséquence de porter à l'audience de mai la question de savoir si la séparation remonte au jour de la demande ou au jour de l'arrêt du tribunal. Godin demande à Favre son avis. Il interrompt le cours de sa lettre pour annoncer qu'il reçoit une lettre de Lecoq de Boisbaudran [lui proposant ses services dans l'affaire de la liquidation]. Il demande à Favre de le presser de venir à Guise. Sur une lettre de Delpech relative à la nomination du notaire liquidateur. Godin signale que maître Dauphin le représentera à l'audience du 3 mai et qu'il n'a pas de raison de s'opposer à la nomination du notaire désigné par Esther Lemaire, qui est le meilleur de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Favre qu'Oudin-Leclère lui a annoncé qu'Hébert, avocat d'Esther Lemaire, pourrait plaider à l'audience du jeudi 4 mai à Vervins. Il indique que l'on s'apprête aussi à nommer le notaire liquidateur le 3 mai devant la cour d'Amiens. Il sollicite le concours de Favre et lui demande de lui indiquer la provision à lui verser ou à verser à Lecoq de Boisbaudran. Il signale qu'il vient de recevoir une lettre de Lecoq de Boisbaudran et il précise son capital s'est accru de 250 à 300 000 F depuis la demande en séparation et qu'ainsi son intérêt est que l'évaluation des biens de la communauté se fasse à partir du jour de la demande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 29 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin juge que Gauchet spécule sur l'argent qu'il peut gagner à placer les capitaux d'Esther Lemaire et qu'il a des relations étroites avec Cottenest, dont il est également le notaire ; aussi il estime qu'il va manquer d'impartialité dans la liquidation de la communauté et pense qu'il faudrait exiger un second notaire, par exemple monsieur Flamant de Guise, qui jouit d'une réputation d'intégrité. Godin demande à Delpech de lui confirmer qu'il doit se rendre à Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin demande à Oudin-Leclère d'écrire une lettre à Delpech pour lui confirmer que le tribunal de Vervins est saisi d'une demande de référé sur l'apposition de scellés. Il l'informe qu'une demande d'apposition de scellés est également faite à Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 11 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin avance des propositions de conciliation avec Esther Lemaire : lui verser 600 000 F en contractant un emprunt si elle ne veut pas accorder de délais, ou lui verser 800 000 F dont 100 000 F comptant et le reste payable en annuités de 50 000 F avec intérêt de 3 %. Godin émet l'hypothèse que ses ennemis préféreront spéculer sur un enrichissement à long terme, ou au contraire que son homme de confiance veuille tirer profit immédiatement d'un capital important. Godin signale que la cour d'Amiens a renvoyé toute l'affaire au tribunal de Vervins. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran s'Il doit prier Oudin-Leclère de venir à Guise le jour de l'audience de conciliation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 16 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin veut attirer l'attention de monsieur Dauphin sur l'importance de l'affaire Jacquet pour lui. Il informe Delpech qu'il va expédier à Amiens les appareils concernés et il lui demande quand il lui sera possible de le rencontrer ainsi que Dauphin. Il lui signale qu'il ira à Paris demander à Salvetat si ce dernier ne veut pas rectifier les termes de son analyse de ses émaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 22 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech qu'il sera le mercredi soir à Amiens à l'hôtel du Rhin. Il lui demande où il pourra lui montrer les appareils concernés par l'affaire. Sur le règlement des frais de Delpech et de Dauphin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech que Jacquet a déjà été condamné à la prison à Reims, sa ville natale. Il lui signale que les poteries alimentaires en vente à Amiens sont vernies au plomb. Sur une lettre de Barreswill relative aux poteries vernies au plomb.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 11 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin remercie Lecoq de Boisbaudran de lui envoyer une annonce passée par Jacquet. Il lui communique la copie des conclusions de Delpech avec ses observations. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Lecoq de Boisbaudran l'erreur qui a été commise dans le calcul des bénéfices nets des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 18 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Delpech qu'il a fait venir Blanquinque à Guise pour faire des expériences sur les appareils Jacquet afin de connaître l'action du gaz sur les émaux, dans la mesure où le gaz n'est pas distribué dans la ville de Vervins. Il lui communique le résultat des expériences et précise qu'il avait auparavant informé Blanquinque du rapport du comité d'hygiène de Reims qui avait relevé que le morceau de mouton rôti contenait une quantité sensible de plomb. Blanquinque n'a pas trouvé trace de plomb dans le poulet cuit dans la rôtissoire Jacquet ni dans la sauce ni sur la rôtissoire. Godin demande à Delpech s'il ne connaît pas à Amiens un chimiste qui pourrait faire cuire un gigot dans la rôtissoire et examiner si du plomb se trouve dans la sauce.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 juillet 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin envoie à Delpech les pièces de Jacquet qu'il a annotées. Godin en conclut que le but de Jacquet dans cette affaire est de mettre fin au traité qui le lie à Godin. Godin explique que des indemnités étaient prévues pour ce cas dans le traité, 48 000 F en tout. Godin demande à Delpech s'il ne faut pas proposer la résiliation du contrat à la cour d'Amiens. Sur le voyage de Godin à Amiens : Godin juge qu'il faudrait qu'il évite ce voyage en raison de la recrudescence du choléra ; il cite le cas de monsieur Tausin qui a contracté le choléra à Amiens et en est mort à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 5 juillet 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech qu'après lecture de sa lettre et des journaux et au vu de l'insistance de ses proches, il renonce à faire le voyage à Amiens. Il lui indique qu'il aurait pu dispenser Jacquet de comparaître par une dépêche télégraphique adressée au 59, boulevard de Strasbourg à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 26 juillet 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de bien. Lecoq de Boisbaudran lui demandant s'il compte charger Dauphin de son procès en appel, Godin lui répond qu'il avait été entendu avec Jules Favre que Lecoq de Boisbaudran serait son conseil courant, pour éviter d'avoir recours inutilement au talent de Favre. Il demande à Lecoq de Boisbaudran de plaider toutes ses affaires en première instance et souhaiterait lui soumettre toutes les questions soulevées par son affaire même si Dauphin viendrait à plaider. Il lui annonce qu'il lui donnera l'explication des « 787 mille de M. Gauchet » après avoir reçu réponse à sa lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 17 novembre 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin cite une lettre de Delpech qui l'informe qu'Esther Lemaire va faire appel du jugement qui a décidé qu'elle n'avait pas droit aux bénéfices réalisés depuis la demande en séparation. Il annonce à Lecoq de Boisbaudran qu'il écrit à Jules Favre pour le prier de suivre l'affaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 31 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin remercie Delpech de lui avoir transmis les conclusions d'Esther Lemaire. Il évoque ses incertitudes sur la nature de la liquidation. Il annonce à Monsieur Delpech qu'il lui enverra une copie des notes qu'il a envoyées à Jules Favre. Il évoque une visite qu'il devrait faire à l'ancien président du tribunal de Vervins, désormais à la cour d'Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 11 mai 1868
Godin traite de l'amitié qui le lie à Pagliardini, décrit le projet du Familistère, compare la France et l'Angleterre sur le plan du progrès social, son œuvre et celle d'Henry Currer Briggs, et évoque ses embarras judiciaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 12 mai 1868
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. À propos du certificat d'addition de Corneau frères et du brevet de Haunet. Sur les dessins et brevet à communiquer à Arago. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : l'audience aura lieu le 23 mai prochain ; Cantagrel peut obtenir un exemplaire du mémoire auprès de Lecoq de Boisbaudran.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Wladimir Gagneur, 21 mai 1868
Wladimir Gagneur souhaitait rendre visite à Godin au Familistère. Mais Godin doit assister pendant une semaine à Amiens à l'audience du tribunal sur la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire, qui met en question l'avenir du Familistère. Godin indique à Gagneur qu'il sera de retour le 30 mai pour présider la fête du Travail du Familistère ; il demande à Gagneur d'en informer monsieur Duval. Godin vante le caractère exceptionnel de la fête du Travail du Familistère et regrette que Gagneur doive reporter sa visite à l'année prochaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 3 juillet 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin explique à Cantagrel qu'il a peu de temps pour écrire à ses amis en raison des procès d'Amiens et de Metz. Il lui raconte qu'il a reçu par erreur du maire de Guise un pli prouvant qu'il agit avec Esther Lemaire pour influencer les juges. Sur des appareils de fumisterie que Cantagrel souhaite faire fabriquer par Godin. Sur la fourniture de borax et d'acide borique par Demasures : Godin demande que celui-ci envoie 50 ou 100 kg de chaque matière pour pouvoir en apprécier la qualité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Lecointe, 10 juillet 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Lecointe a dit à Godin, qu'il a vu dernièrement, qu'il lui serait difficile d'accepter la mission d'expert confiée par le tribunal de Vervins et la cour d'Amiens : Godin souhaiterait qu'il accepte, ce qui serait le signe d'un soulagement à ses peines de famille.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 juillet 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Oudin-Leclère que la cour d'Amiens a confirmé le jugement du tribunal de Vervins et qu'elle a maintenu l'expertise dans le cas où les parties ne s'entendraient pas. Godin informe Oudin-Leclère que Lecointe, mécanicien, renonce à être expert et l'avertit qu'il faut veiller à ce que le tribunal ne le remplace pas par un homme incompétent en industrie. Godin pense que Mariolle-Pinguet est le seul dans l'Aisne à être à hauteur de la tâche, et qu'à part lui, le constructeur et chef d'industrie le plus habile est Albaret de Liancourt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 janvier 1869
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Delpech comment il doit interpréter l'arrêt de la cour d'Amiens pour savoir quelle somme il doit verser à Esther Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 15 mars 1869
Delpech a annoncé une nouvelle désagréable à Godin qui n'en est pas surpris. Godin fait référence à l'arrêt de la cour d'Amiens. Il annonce que devant se rendre le lendemain à Paris, il va profiter de son séjour pour choisir un avocat pour s'occuper de l'affaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 6 octobre 1869
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'arrêt de la cour d'Amiens du 10 juin 1868 ordonnant que soit versée à Esther Lemaire la somme de 762 475,53 F, et sur une mise en demeure d'Esther Lemaire à son encontre. Godin demande à Larue de veiller à ce que sa correspondance avec lui ne soit pas portée à la connaissance d'Esther Lemaire par le truchement du fils Baligant qui travaille dans son étude.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 décembre 1870
Godin donne à Émile des nouvelles de l'avancée des Prussiens. Les Prussiens ont quitté la veille Le Hérie à 7 km de Guise ; ils ont pris la route d'Origny après avoir envoyé trois cavaliers en reconnaissance pour savoir s'il y avait des francs-tireurs à Guise. Godin vient de faire l'interrogatoire d'un prisonnier polonais : la colonne ennemie se compose de deux régiments d'infanterie de 6 000 hommes, de deux régiments de dragons de 2 000 hommes et de 1 000 hommes d'artillerie équipés de 12 pièces de canon, soit 9 000 hommes ; ils devaient entrer à Guise la veille, mais un ordre les a obligés à se diriger vers Saint-Quentin, probablement à cause des combats des environs d'Amiens. « Il est certain que ces pauvres Allemands sont traités comme des chiens et que beaucoup d'entre eux ne sont guère plus désireux de la guerre que nos mobiles. Si le courage pouvait s'éveiller réellement dans le cœur des troupes françaises, les Prussiens seraient obligés bientôt de quitter le sol de la France car il n'y a plus de leur côté que la puissance de leur discipline. » Godin informe Émile qu'en raison de l'imminence de l'entrée de l'ennemi à Guise, on a fait partir dans la nuit 11 chariots de munitions avec les fusils de la Garde nationale, et qu'il reste ainsi peu de fusils dans la ville.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 5 février 1871
Godin annonce à Émile que les « saxons » ont quitté Guise le matin même. Il envoie des bulletins de vote et des circulaires électorales à son fils, qui lui a indiqué que se trouvaient à Cambrai 4 000 votants du département de l'Aisne. Godin signale à Émile que 1 000 bulletins portent le nom de Chaseray, à distribuer à ceux qui veulent voter pour lui. Il demande à Émile s'il ne pourra bénéficier d'une permission pour s'occuper de l'usine dans le cas où Godin serait élu à l'Assemblée constituante. Godin donnera procuration pour la double signature de Grebel et Denisart en ce qui concerne les affaires extérieures, mais il ne voit pas comment l'achat de matières intérieures et l'émaillage pourraient se faire si lui-même et son fils sont absents. Il l'informe que les otages des Prussiens se trouvent à Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 16 novembre 1872
Sur l'affaire Moine. Godin signale à Delpech qu'il a dû recevoir de Larue les pièces d'une affaire opposant Godin à un de ses anciens employés, jugée au tribunal de Vervins et qu'il désire renvoyer devant le conseil des prudhommes de Guise. Godin explique à Delpech que le tribunal a cru que Moine était un employé comptable alors qu'il dirigeait la fabrication de la fonderie et distribuait le travail à 200 ou 300 ouvriers jusqu'à ce qu'il le remplace à ce poste et lui confie la fonction de suivre toutes les commandes urgentes jusqu'à leur expédition. Il ajoute qu'il préférerait se désister plutôt que perdre son procès en appel à Amiens et il demande à Delpech l'état de la jurisprudence de la cour sur le sujet. Il lui demande de lui répondre au 28, rue des Réservoirs à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 20 décembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise : Godin informe Cresson que la première visite des experts a eu lieu le lundi passé et que la seconde aura lieu le lundi suivant. Il l'avertit qu'il ira discuter avec lui de l'affaire le lendemain matin en retournant à Guise. Il lui envoie la copie de l'appel du jugement par Esther Lemaire à la date du 14 décembre, lui signale que Delpech est son avoué à Amiens et lui demande ce qu'il faut faire à ce propos.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 11 janvier 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Larue s'il a fait le nécessaire pour que Delpech puisse suivre l'appel d'Esther Lemaire devant la cour d'Amiens. Sur l'affaire Delacourt : Godin veut y mettre un terme. Dans le post-scriptum, Godin rappelle à Larue qu'il souhaite expliquer lui-même l'affaire Moine devant le tribunal de Vervins.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 janvier 1873
Godin informe Delpech qu'il ne demande pas à Cresson de plaider dans l'affaire Schneider et il lui demande de choisir un avocat d'Amiens. Il le prie de lui communiquer ses observations sur la note qu'il a rédigée sur cette affaire.
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