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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (3) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Jean-Baptiste André Godin et Esther Lemaire à Émile Godin, 14 mars 1855
Fable sur l'éducation d'un cochon d'Inde. Godin et Esther Lemaire annoncent la mort des cochons d'Inde nouveau-nés.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 novembre 1853
Godin accuse réception de la lettre de Véran Sabran du 18 novembre 1853 et de sa lettre précédente lui annonçant la visite faite à son fils. Godin informe Véran Sabran que sa visite a fait concevoir à Émile qu'il pourrait rester à Guise après les vacances. Il l'avertit qu'il faut ranimer le courage d'Émile à poursuivre ses études au collège Chaptal, où il paraît s'ennuyer. Godin indique à Véran Sabran qu'il recevra volontiers ses observations et ses dessins relatifs à la décoration de la fonte. Il lui signale qu'il n'est pas possible de réaliser une cheminée comme celle qu'il lui a déjà expédiée avec des mélanges d'émail blanc : « Il faut que l'idée en soit conçue avant la création du modèle. » Par contre, il peut introduire ces mélanges d'émail dans un nouveau modèle de cheminée auquel des artistes travaillent en ce moment. Godin demande à Véran Sabran de lui envoyer le livre de Vie [Le livre des esprits d'Alan Kardec ?] et le livre de Morin, « mais je crois pouvoir vous dire que les explicateurs (sic) de la manière dont l'esprit vient aux tables me paraissent aussi près de se faire moquer d'eux que les mirlitons ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 18 octobre 1853
Godin remercie Véran Sabran de lui avoir proposé d'être son correspondant à Paris auprès du collège Chaptal où étudie son fils. Il lui annonce qu'il écrit en ce sens à monsieur Goubaux, le directeur du collège. Godin demande à Véran Sabran où doit être expédiée la cheminée qui lui est destinée, rue Saint-Joseph à Paris ou ailleurs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 11 novembre 1853
Godin envoie une cheminée émaillée à Véran Sabran, avec retard à cause de son voiturier. Il remercie Véran Sabran d'avoir rendu visite à son fils Émile. Véran Sabran a laissé Émile espérer qu'il pourrait rester à Guise après les vacances : Godin lui demande de ne pas entretenir davantage cet espoir pour ne pas provoquer une grande désillusion chez son fils. Godin souhaite que Véran Sabran lui rende compte de son entretien avec le directeur du collège Chaptal. Il l'avertit que la cheminée coûte 55 F mais qu'il prend le transport à sa charge. Il lui signale enfin qu'il a mis à profit les conseils de Véran Sabran : « Je ne mirlitonne plus du tout ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 décembre 1853
Godin accuse réception des deux ouvrages envoyés par Véran Sabran, Comment l'esprit vient aux tables et Sauvons le genre humain, dont il souhaite recevoir un deuxième exemplaire. Il fait part à Véran Sabran de la satisfaction d'Émile d'avoir passé le dimanche auprès de lui et de sa demoiselle.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un Prosper Goubaux, 1 mai 1854
Godin accuse réception de la lettre de Goubaux du 25 avril 1854, qui lui est arrivée en même temps que la lettre de son fils. Il prend note que le compte du trimestre d'Émile au collège Chaptal s'élève à 476,80 F (?). Il demande des éclaircissements sur la ligne relative à 15 exemplaires de géographie à 1 F, et envoie un mandat de 438,35 F sur Paris pour le trimestre prochain et le supplément du trimestre passé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 30 mai 1856
Godin demande à Goubaux d'ordonner à son fils de venir à l'hôtel Voltaire, où il se trouve jusqu'à dimanche.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 24 avril 1854
Godin, inquiet, demande à Goubaux des nouvelles de son fils parti jeudi par le chemin de fer qui n'a pas écrit depuis. Il prie Goubaux de lui envoyer l'état de son compte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 22 novembre 1853
Godin informe Goubaux que son fils Émile est sujet pendant l'hiver à des engelures aux pieds qui le font souffrir et que le médecin lui a prescrit de les laver à l'eau de vie complexe pour le soulager. Godin demande à Goubaux de fournir à Émile des chaussures chaudes « et quelque chose de moins froid que des souliers ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 18 octobre 1853
Godin informe Goubaux que Véran Sabran est son correspondant à Paris pour permettre à son fils d'effectuer des sorties. Il précise que ce droit accordé à Véran Sabran ne restreint pas celui dont dispose Allyre Bureau.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 14 janvier 1856
Godin sollicite l'autorisation pour son fils de porter un caban pendant la récréation pour permettre à son corps de supporter les températures froides du dehors. Il signale à Goubaux que son fils n'a pas souhaité aller à l'infirmerie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 12 mai 1854
Godin répond à [Goubaux] que son fils poursuivra sa scolarité au collège Chaptal l'année prochaine et qu'il peut lui faire faire les habits nécessaires.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, vers le 11 janvier 1856
Esther Lemaire indique à Émile qu'elle a tiré d'un almanach l'histoire qu'elle lui a envoyée, et que Godin se rétablit après avoir été malade. Elle lui annonce que quatre cochons d'Inde sont nés, qu'elle en a donné un à Carlier, et que son lièvre pèse 3 kg. Elle lui demande ce qu'il a fait pendant les vacances du Nouvel An et s'il ne souffre pas du froid.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, avant le 10 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin recommande à Émile de ne faire l'achat que de la fonte de qualité n° 1 s'il ne peut acheter de la fonte de Barrow sous condition : il ne faut pas faire de grande provision de fonte que l'on ne connaît pas, et ce qui fait la qualité de la fonte malléable ne convient pas nécessairement à la fonte de moulage. Godin demande à Émile des renseignements sur les habitations : croquis, nombre de pièces, dimensions et plan approximatif. Il le prie de demander à Tito Pagliardini s'il peut trouver une personne en Angleterre qui voudrait venir apprendre le français au Familistère et qui pourrait donner des leçons d'anglais quelque temps à Godin et à Marie Moret « en vivant ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 31 janvier [1871]
Godin indique à Émile que les nouvelles parviennent à Guise avec retard, qu'il apprit par lui et par monsieur Grebel la signature de l'armistice, mais qu'il ne sait rien du traité conclu entre Jules Fabre et Bismarck. Godin craint que si Paris est désarmé, c'est toute la France qui le soit. Godin évoque la possibilité que l'Aisne, département envahi, puisse élire des représentants aux prochaines élections, ce qui le déchargerait des responsabilités qui l'accaparent. Godin exprime son espoir pour l'avenir. Il signale enfin à Émile qu'il est sans nouvelles des otages.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 mars 1854
Godin est très satisfait par la lettre d'Émile du 25 mars 1854, dans laquelle ce dernier fait part de ses progrès scolaires et de son intention de se consacrer aux études. Godin lui signale que cette lettre contient moins de français que les précédentes. Il lui conseille d'écrire le long de lignes tracées au crayon pour améliorer la régularité de l'écriture.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 juillet 1856
Godin informe Émile que sa jaquette est à Guise et qu'il doit rapporter pour les vacances tout ce qui ne fait pas partie de son trousseau et le linge donné aux élèves par le collège pour les vacances. Il lui confie qu'Esther Lemaire pense qu'il aura besoin de 12 chemises. La copie de la lettre est suivie de la copie d'une note signée de Godin et datée du 30 juillet 1856 demandant la remise de 30 F à Émile Godin pour les frais de son voyage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 décembre 1870
Godin signale à Émile qu'il a appris hier au Nouvion que son bataillon serait à Cambrai et que les Prussiens se dirigeraient dans cette direction. Il demande à Émile ce qu'il y a de vrai parmi les rumeurs contradictoires qui circulent tous les jours. Godin estime que la rumeur relative à Cambrai n'est pas plausible car il ne peut y avoir en ce moment que des batailles rangées dans le nord, l'armée du Nord commandée par le général Faidherbe s'y trouvant. Il explique à Émile que c'est le hasard qui décide des événements de la guerre actuelle « et c'est de la somme des courages réunis et de la haine de l'étranger que pourra sortir la délivrance de la France ». Il annonce à Émile qu'il vient de recevoir une lettre de Willermy datée du 22 décembre envoyée par ballon l'informant qu'une action considérable s'engageait à Paris : « Plût à Dieu que nous ayons un grand succès propre à relever les courages français et à jeter la démoralisation chez l'ennemi. » Godin adresse à Émile ses vœux de Nouvel An et lui indique qu'il se trompe en pensant que son bataillon est en disgrâce, car les mesures qui le frappent sont générales.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 avril 1862
Godin renseigne Émile sur les constructions en cours à Guise : 6 halles sont couvertes, 7 sont chevronnées et 8 pignons sont élevés, toutes les charpentes sont en place. Il lui indique que les commandes de marchandises sont satisfaisantes. Sur l'affiche de l'exposition : Godin s'en remet à Émile pour faire comme les autres exposants ; il propose le texte suivant en français et en anglais : « Usine et Manufacture de Godin-Lemaire à Guise (Aisne). Procédés de marbres factices et émaux sur fonte. Patente à céder pour l'Angleterre ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 octobre 1851
Godin annonce à Émile qu'il a lu sa lettre à son retour d'Esquéhéries, le dimanche précédent, et que la famille se porte bien. Godin félicite Émile d'être dans de bonnes dispositions pour ses études. Il donne des nouvelles de la santé du chiot d'Émile. Godin recommande à son fils de ne pas seulement s'occuper de dessin linéaire, mais de se consacrer aussi à l'étude du français et de l'arithmétique. Il lui demande d'écrire ses lettres sans se faire aider et sans craindre de reproches sur son orthographe, de manière à pouvoir apprécier ses progrès en français. Godin espère que la vie à Bellevue avec ses camarades sera bénéfique pour Émile. Dans le post-scriptum, il demande à Émile d'informer Régnier que ses souliers ont été commandés et de voir avec Moreau, bottier au 23 ou 27 rue Laffitte à Paris, si ce qu'il a commandé convient ou non.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 novembre 1870
Sur l'échange de lettres entre Godin et son fils. Godin demande à Émile comment va son mal de jambe et la fatigue de ses pieds et lui conseille de soigner sa blessure. Godin décrit à Émile les essais d'un four à verre. Sur le bombardement de La Fère et sa reddition : la reddition de la place va, selon Godin, rendre impossible le transport de la fonte par bateau à partir de Calais ; le transport sera également difficile par chemin de fer jusqu'à Bohain. Il l'informe que le père Parmentier lui demande de vendre les plus mauvais chevaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 janvier 1871
Godin informe Émile des événements de la guerre survenus à Guise. Les Prussiens ont réclamé le lundi 23 septembre une contribution de 500 000 F de la part du canton de Guise. Ils ont enlevé trois otages – Delorme, Devillers et Azambre – et réquisitionné 8 chevaux, dont les deux de Godin. Ils ont laissé en échange à Godin deux chevaux tués de fatigue, dont l'un, s'il se remet, pourra peut-être servir à Émile. Mercredi, une colonne ennemie venue de Landrecies a logé à Guise. Jeudi, Godin est allé à Saint-Quentin voir ses collègues otages ; il n'a pu les faire libérer et ils ont été dirigés à Ham. Godin est obligé d'organiser l'accueil de 500 blessés transportés de Saint-Quentin, qu'il faut ensuite acheminer à Landrecies.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 février 1856
Godin remercie Émile pour sa lettre qui lui donne grande satisfaction. Il se réjouit qu'Émile fasse revivre sa tirelire. « Que Dieu t'entende et te vienne en aide car je serais bien heureux de te voir faire des rapides progrès. » Il l'informe qu'Esther Lemaire est arrivée à Guise avec lui samedi « avec tous ses doigts bien portants ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 décembre 1870
Sur la fourniture à Émile d'épinglettes en cuivre pour faire des chaînes. Godin a reçu 14 épinglettes et en envoie 13 à Émile par la poste. Il lui fait remarquer qu'on ne peut faire fortune avec cela : une épinglette, qui pèse 10 grammes, coûte 10 centimes et on ne peut les fabriquer en grande quantité. Godin explique à Émile qu'il a demandé une permission à Chenest pour que l'ouvrier qui fabrique ces chaînes, qu'il emploie sur ses métiers à tisser, s'y consacre entièrement ; il lui annonce qu'il ne peut faire que 250 épinglettes par semaine, mais qu'il lui a demandé d'apprendre à ses enfants à en faire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 avril 1862
Godin signale à Émile qu'il lui manque des informations pour comprendre où en est l'installation des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à l'Exposition universelle : Émile avait écrit pour avertir que le plancher était égaré et sa dernière lettre semble indiquer qu'il a commencé l'installation, mais sans dire si les produits sont en bon état. Émile se plaint du mercantilisme anglais, « mais tu ferais mieux d'en étudier les causes et les raisons en faisant du mieux possible en te concertant avec l'administration française ». Sur l'inauguration de l'exposition. Godin demande à Émile de lui écrire « comme l'on s'écrit en affaire », en lui donnant des détails sur l'installation, les concurrents ou les inscriptions à placer. Il lui demande s'il s'est entretenu avec monsieur Lacarole de son intention de céder ses brevets en Angleterre, et s'il sait si celui-ci parle anglais ; monsieur Lacarole s'est proposé de représenter Godin et pourrait se charger de veiller au stockage des caisses. Godin souhaite qu'Émile n'attrape pas le « splinn » et l'encourage à bien faire et à profiter du voyage pour étudier les hommes et les choses. Il lui fait des recommandations pour obtenir ce qu'il faut de l'administration de l'exposition. Il lui demande de prendre des informations sur les travaux du jury, en particulier sur l'opportunité de déposer un nouveau mémoire «sur nos cuisinières et nos marbres factices sur fonte ». Il transmet à Émile les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 novembre 1852
Godin écrit à Émile à la demande d'Esther Lemaire et lui demande d'écrire prochainement. Il demande à Émile s'il a tenu sa promesse d'envoyer ses lettres sans en faire corriger les fautes par son professeur ou l'un de ses camarades. Il lui donne des nouvelles de son petit chien Argus, et lui annonce que la chienne Débertrude va donner naissance à de nouveaux chiots, autant que ceux de la dame de Bellevue, et qu'ils vont également avoir une nichée de cochons d'Inde : Émile trouvera ainsi à Guise une petite ménagerie. Godin corrige la réponse d'Émile à l'exercice d'arithmétique qu'il lui a soumis [dans sa dernière lettre] et lui propose le même exercice avec une modification dans l'énoncé. L'énoncé du problème est copié à la suite du texte de la lettre : deux jeunes gens entrent dans une maison de commerce et perçoivent des rémunérations évoluant différemment dans le temps ; il s'agit de calculer la durée de leur engagement pour obtenir la même rémunération. Deux questions de géométries sont ajoutées au problème d'arithmétique. Dans le post-scriptum, Godin annonce qu'il enverra un modèle d'écriture fait par Bouleau et il adresse ses compliments à monsieur et madame Bureau ainsi qu'à monsieur et madame Régnier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 mai 1853
Godin fait remarquer à son fils que sa dernière lettre montre qu'il ne parvient pas à se conformer à l'humeur des autres et lui recommande de la patience à l'égard de ses camarades de pension. Godin espère que le retour de madame Bureau à Bellevue donnera à Émile l'occasion de quelques promenades qui tromperont son ennui. Émile ayant confirmé dans sa lettre du 12 mai qu'il est bien l'auteur de la narration, Godin s'excuse auprès de lui de l'avoir accusé de mensonge, le félicite et juge que son intelligence est riche en ressources qui peuvent le conduire à la science. Il lui demande de rédiger une nouvelle narration sur le sujet : « En quoi consistent le bien, le mal, l'injustice et la justice envisagé dans nos rapports avec nos semblables. »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 juin 1855
Godin félicite Émile pour ses progrès scolaires : son classement à la 9e place de la classe lui vaut une récompense de 40 F. Il l'encourage à poursuivre. Il constate qu'Émile est en bonne santé car il fait de la contrebande de pain, l'appétit étant un signe de bonne santé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 juin 1852
Godin répond avec retard à Émile, qui exposait un problème d'arithmétique, en comparant le résultat de son calcul avec celui de son fils. Il félicite Émile pour ses progrès, lui annonce que la grand-mère Lemaire passe huit jours à Guise, et transmet ses compliments à monsieur et madame Régnier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 avril 1860
Godin annonce à Émile qu'il adresse sa lettre à Marquise chez monsieur Dewailly, directeur et associé de Pinart et Cie, fournisseur de fonte des Fonderies Godin-Lemaire. Il l'invite à visiter les hauts-fourneaux et fonderies Pinart et Cie, une importante maison qui a commencé en industrie à peu près en même temps que lui. Il demande à Émile de rappeler à Dewailly que celui-ci avait promis de lui fournir les plans de ses fourneaux de seconde fusion et de le prier de lui en donner les dimensions. Il souhaite qu'en arrivant à Calais, Émile aille voir Dewailly, parent du directeur de Pinart et Cie, à qui il faudra demander s'il a des bois de sapin à leur convenance. Godin souhaite qu'Émile consulte également les autres marchands de bois. Il indique qu'il ne veut plus acheter de feuillets chez Trystram et Crujeot à Dunkerque sans les avoir vus auparavant. Il précise à Émile les dimensions des feuillets en sapin rouge de première qualité qu'il souhaite obtenir. Il souhaite qu'Émile visite les magasins de bois de Calais et de Dunkerque de Trystram et Crujeot pour se rendre compte de la qualité de bois dont ils disposent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 avril 1854
Godin raconte à son fils que la tirelire de ce dernier a ri aux éclats du fond du coffre quand ils ont reçu sa lettre, dont il est également enchanté car il était inquiet de ne pas avoir de nouvelles de lui ; il indique à Émile que Goubaux lui a confirmé qu'il avait écrit vendredi et qu'il ne s'explique pas le retard de la réception de la lettre. Godin signale à Émile que le compte du collège Chaptal mentionne 15 exemplaires de géographie à 1 F, et lui demande une explication franche à ce propos. Godin donne à son fils des nouvelles de son petit chien et de son moulin dont les ailes ont été arrachées par le vent pendant que Godin et Esther Lemaire étaient à Saint-Quentin ; Godin lui annonce qu'il va le réparer en lui donnant davantage de solidité. Il lui demande de lui envoyer son bulletin scolaire et de lui dire combien de pièces d'or se trouvent dans sa tirelire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 juin 1854
Godin écrit à Émile à son retour de Bruxelles où il est parti le 18 juin dernier et d'où il est revenu ce matin même. Il félicite Émile pour ses succès scolaires et espère qu'il va passer en classe de troisième. Il lui annonce que le projet de Considerant de fonder une colonie en Amérique prend de grandes proportions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 juillet 1852
Godin félicite Émile pour ses progrès en orthographe, déclare qu'il est satisfait de constater ses aptitudes pour le calcul et le dessin, et souhaiterait qu'il apprenne l'anglais et l'allemand. Régnier juge qu'Émile manque de logique ; aussi Godin lui fait-il une petite leçon de logique sur le sens de la formule qu'il emploie dans ses lettres « Votre très cher fils bien aimé » au lieu de « votre fils qui vous chérit et qui vous aime ». Godin conclut [avec malice, mais aussi avec une faute d'orthographe] : « Ton père qui te chéris et qui t'aimes (sic) ». Il transmet les compliments de ma mère d'Émile, d'Élise et de son oncle et adresse les siens à monsieur et madame Régnier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 février 1866
Mineur fils et Wilmot ont annoncé à Godin qu'ils disposaient de 80 tonnes de fonte d'une meilleure qualité que celle dont ils ont envoyé un échantillon. Godin demande à Émile d'aller voir la fonte à son retour.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 avril 1853
Émile a annoncé dans sa dernière lettre qu'il ferait une narration. Godin trouve que c'est un bon moyen pour qu'il soit plus disert dans sa correspondance et il propose de lui fournir des sujets. Il lui propose une narration sur l'étude des langues et leur orthographe : « Pose-toi des questions et fais-y des réponses écrites que tu mettras au net ensuite. Tu examineras d'abord s'il est nécessaire, étant Français, de bien connaître la langue française. Après avoir exposé ton opinion de la manière la plus étendue sur ce point, tu examineras quelle nécessité il peut y avoir pour un Français d'apprendre l'anglais, et pour un Anglais d'apprendre le français, etc. » Il lui annonce qu'il lui donnera ensuite un sujet sur les mathématiques. Godin évoque enfin l'envoi de graines par Émile, « et nous les soignerons d'autant mieux qu'elles nous rappellerons chaque jour que c'est à l'amitié que tu as pour nous qu'elles doivent d'avoir vu le jour à Guise ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 octobre 1867
Godin demande à Émile, qui se trouve à Paris, de le représenter pour recevoir le 27 octobre 1867 une récompense de la Société de protection des apprentis et des enfants employés dans les manufactures. Il précise que l'adresse de la société n'était pas indiquée dans la lettre qu'il a reçue et qu'il ne sait pas de quoi il s'agit. Il demande à Émile de s'informer sur la remise des médailles aux exposants [de l'Exposition universelle de 1867]. Il transmet ses compliments à la famille Cantagrel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 novembre 1851
Godin reproche à Émile de ne pas avoir écrit depuis longtemps et lui demande de le faire tous les quinze jours. Il lui transmet les compliments de la grand-mère Lemaire, de l'oncle d'Émile et d'Élise. Il lui donne des nouvelles de son chien et des deux chats de la maison. Il l'informe que le nombre d'ouvriers occupés à Guise n'a pas changé depuis qu'il est parti. Il lui demande d'écrire sa prochaine lettre avec une seule conjonction de coordination à l'exemple de la lettre que lui écrit Godin. Dans le post-scriptum, il transmet ses compliments à Régnier et enjoint Émile à rappeler à celui-ci qu'il doit lui procurer tout ce qui lui est nécessaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 décembre 1870
Godin donne à Émile des nouvelles de l'avancée des Prussiens. Les Prussiens ont quitté la veille Le Hérie à 7 km de Guise ; ils ont pris la route d'Origny après avoir envoyé trois cavaliers en reconnaissance pour savoir s'il y avait des francs-tireurs à Guise. Godin vient de faire l'interrogatoire d'un prisonnier polonais : la colonne ennemie se compose de deux régiments d'infanterie de 6 000 hommes, de deux régiments de dragons de 2 000 hommes et de 1 000 hommes d'artillerie équipés de 12 pièces de canon, soit 9 000 hommes ; ils devaient entrer à Guise la veille, mais un ordre les a obligés à se diriger vers Saint-Quentin, probablement à cause des combats des environs d'Amiens. « Il est certain que ces pauvres Allemands sont traités comme des chiens et que beaucoup d'entre eux ne sont guère plus désireux de la guerre que nos mobiles. Si le courage pouvait s'éveiller réellement dans le cœur des troupes françaises, les Prussiens seraient obligés bientôt de quitter le sol de la France car il n'y a plus de leur côté que la puissance de leur discipline. » Godin informe Émile qu'en raison de l'imminence de l'entrée de l'ennemi à Guise, on a fait partir dans la nuit 11 chariots de munitions avec les fusils de la Garde nationale, et qu'il reste ainsi peu de fusils dans la ville.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 novembre 1870
Godin regrette de ne pas avoir attendu Émile à Busigny où il était allé voir le préfet, car il pensait que la compagnie d'Émile se trouvait à Esquéhéries et qu'Émile ne prendrait le train que jeudi ; aussi est-il reparti quand le préfet lui-même est parti à Lille. Sur la faiblesse de l'effectif des compagnies que les appelés n'ont pas tous rejoint : Émile peut écrire à Busigny au préfet, qui veut faire partir à l'armée les récalcitrants. Godin signale à Émile qu'il pourra voir le préfet à Cambrai et lui demande de le tenir au courant des événements ; il lui fait part de sa satisfaction de le savoir en bonne santé. Sur une expérience de fusion de verre initiée par Émile. Il lui adresse les encouragements de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 novembre 1853
Godin constate les progrès d'Émile au vu de son dernier bulletin scolaire. Il donne la formule de calcul de surfaces de triangles pour répondre au problème de géométrie qu'Émile propose et résout dans sa dernière lettre. Il lui fait remarquer que sa dernière lettre est mal écrite, mais que son orthographe est satisfaisante. Il l'informe qu'il lui a envoyé l'un de ses livres, un abrégé d'un voyage de Levaillant qu'il a trouvé intéressant. Godin commente sur un mode fouriériste la narration d'Émile sur l'amitié, contenue dans sa lettre du 10 novembre 1853 : « Ce n'est pas la ressemblance des caractères qui détermine l'amitié mais la convenance des caractères l'un pour l'autre qui la produit. ». Godin prend l'exemple de deux camarades voulant réaliser un ouvrage de maçonnerie : s'ils voulaient l'un et l'autre battre le mortier ou maçonner les briques, ils ne seraient pas complémentaires ; « la diversité dans les caractères est plus nécessaire pour le soutien de l'amitié que la ressemblance absolue ». « Deux véritable amis sont, enfin, deux personnes réunies : 1° par convenance de caractère } en différence et en ressemblance 2° par tendance de goûts et de penchants dans leurs occupations } en assistance mutuelle et en préocupations différentes. » Il l'encourage enfin aux études au collège Chaptal.

Auteur·e : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 juin 1856
Esther Lemaire indique à Émile qu'elle a bien reçu ses deux dernières lettres, qu'elle n'a pu lui répondre plus tôt car elle a reconduit la grand-mère Lemaire chez elle, et que sa marraine et grand-mère Lemaire ont été heureuses de lire ses lettres. Elle lui annonce que Godin est parti en voyage depuis vendredi pour aller acheter de la fonte, et qu'elle ne sait pas encore quand ils iront le voir. Esther Lemaire a lu dans la presse qu'on avait distribué des médailles à tous les collégiens et demande si Émile en a obtenu une. Elle lui donne des nouvelles du chevreau qu'elle avait attaché au pommier près de la petite maison d'Émile.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 janvier 1856
Émile ayant attendu avant de se faire soigner, Godin lui fait la leçon : il vaut mieux soigner immédiatement une souffrance plutôt que d'attendre que le mal ait progressé. Il reprend le compte rendu de ses expériences sur le béton. Godin a constaté que le mélange de la chaux fondue avec de l'argile donnait un matériau résistant aux intempéries. Il a réalisé cinq différents mélanges avec deux qualités d'argile, l'une siliceuse, l'autre grasse. Il en a fait cinq briques qu'il a exposées à l'air pendant plusieurs mois. Quatre mélanges ont donné un matériau d'une dureté comparable à de la pierre blanche. Godin conclut qu'on peut se servir de ces mélanges comme un mortier dans lequel on introduit des corps durs, qu'on peut mouler ensuite pour obtenir des pierres.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 janvier 1854
Godin déplore qu'Émile néglige à la fois de donner de ses nouvelles et de se consacrer aux études. Il suppose qu'Émile n'envoie pas ses bulletins car ceux-ci ne lui sont pas favorables : « Si j'aime à te voir un jour capable, mon enfant, et à voir ton esprit cultivé par la science, je préfère encore te voir un homme de bonne foi et vrai dans toutes ses actions. » Il affirme qu'il va s'abstenir de soumettre à Émile des problèmes afin que celui-ci se consacre à la résolution de ceux que ses professeurs lui soumettent, et qu'il préfère qu'Émile obtienne des succès au collège plutôt qu'auprès de ses parents. Il répond à une question d'Émile sur le pluriel en lui indiquant que tout est convention dans les règles d'une langue. Il regrette qu'Émile souffre encore d'engelures au visage et aux mains. Il l'encourage à ne pas tenir compte des moqueries de ses camarades, et il lui demande d'envoyer ses bulletins scolaires

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 octobre 1853
Godin remarque que la dernière lettre envoyée par Émile le 22 octobre est la cinquième qu'il a écrite depuis son entrée au collège Chaptal. Il lui demande de lui envoyer chaque semaine son bulletin scolaire et relève que le dernier bulletin indiquait qu'il avait besoin de beaucoup travailler. Godin confirme à Émile que son grand-père et la grand-mère Lemaire seront heureux de recevoir des lettres de lui mais que sa correspondance avec ses parents ne devra pas en pâtir. Il lui demande s'il a reçu la visite de Véran Sabran. Il lui demande d'obtenir de l'économat du collège les peignes et les brosses dont il a besoin et il lui envoie un bon pour retirer de l'argent auprès de l'économat. Il lui demande d'écrire de longues lettres pleines de remarques comme celles qu'il a faites à propos du Palais de l'industrie. Il lui communique la demande d'Esther Lemaire qui veut savoir s'il est chaussée suffisamment chaudement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 mars 1854
Émile a écrit dans sa dernière lettre qu'il a envie d'être parmi les meilleurs élèves de sa classe : Godin lui répond qu'il jugera des progrès réels d'Émile d'après les bulletins scolaires dans lesquels Goubaux le félicitera pour son assiduité au travail. « L'avenir te réserve de participer à de grandes entreprises. Tu pourrais être appelé à faire le tour du monde si tu y trouvais ton plaisir pourvu que tu puisses emporter avec toi des connaissances en géométrie et en mécanique, en physique et en chimie, suffisantes pour te rendre un homme utile car l'homme ignorant n'est bon à rien. À quoi lui servirait-il de promener son corps d'Europe en Amérique à moins qu'il ne soit le valet d'un autre. L'homme instruit au contraire trouve partout à se rendre utile aux autres et à soi-même en fesant [sic] des choses qui ont pour but d'augmenter le bien-être du genre humain. C'est là le rôle que j'espère te voir remplir. »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 janvier [185]2
Godin informe Émile qu'il est allé récupérer lui-même à Bellevue à Meudon le parapluie qu'il avait oublié après l'avoir vu ; il fait remarquer à Émile qu'il aurait renvoyé le parapluie à la mauvaise adresse, rue Saint-Honoré au lieu de rue d'Orléans-Saint-Honoré. Il attire l'attention d'Émile sur l'orthographie de Régnier avec un « i ». Godin propose à Émile, qui ne sait pas quoi écrire à ses parents, de lui donner désormais un sujet pour sa réponse. Il l'interroge cette fois sur les pronoms. Il lui annonce que son grand-père est à Guise, que ce dernier est content de recevoir des lettres d'Émile, et que sa mère ira dimanche à Esquéhéries voir la grand-mère Lemaire qui est malade.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 février 1852
Godin rappelle à Émile qu'il a promis d'envoyer ses lettres sans les faire corriger ; il lui demande aussi de ne pas se les faire dicter. Il lui fait des remarques sur son usage des pronoms personnels de la 3e personne : Émile emploie lui ou leurs à la place de leur dans ses lettres. Godin prie Émile de demander à Régnier s'il pourra visiter à son prochain voyage la manufacture royale de porcelaine de Sèvres, qu'il désire vivement voir. Il informe Émile que sa grand-mère Lemaire est toujours malade.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 avril 1862
Godin, qui craignait qu'Émile ait rencontré une mer agitée pendant sa traversée [de la Manche], exprime sa satisfaction de recevoir de ses nouvelles : « Tu es ainsi fait que la peur te fera souvent plus de mal que le mal lui-même. » Sur une caisse égarée contenant des planchers pour l'exposition : Godin demande à Émile de faire réclamation à l'administration française.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 octobre 1851
Godin remercie son fils pour la lettre que celui-ci a écrite. Il promet de parler de lui à ses grands-parents à Esquéhéries, lui donne des nouvelles de la santé de son chiot et de deux chatons soignés par Élise. Il demande à Émile d'écrire souvent, et il espère qu'il se plaît à Bellevue.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 novembre 1854
Godin reproche à Émile de ne pas répondre aux questions qu'il lui pose dans ses lettres. Il lui reproche également d'être à nouveau indolent au collège Chaptal comme en témoignent ses bulletins scolaires : « Où sont les trésors que tu m'avais promis de faire mettre dans ta tirelire pour envoyer au Texas et y faire inscrire ton nom ? » Il lui annonce qu'il mettra 20 F dans la tirelire à chaque fois qu'il sera parmi les vingt premiers de la classe, 40 F quand il sera parmi les dix premiers et 100 F s'il arrivait parmi les quatre premiers. Il lui explique qu'il pourrait alors disposer une importante somme et « être un jour cité dans les annales du Texas comme le plus fort des actionnaires de la colonie ». Godin donne à Émile des nouvelles de ses cochons d'Inde, d'une petite chienne et de la domestique. Il félicite Émile pour ses remarques sur le sang « mais le corps humain est une machine sur laquelle tu as bien des choses à apprendre ».
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