FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (8) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edward Thomas Craig, 6 décembre 1865
Godin répond à une lettre de Craig du 27 novembre 1865 lui demandant des renseignements sur le Familistère. Il lui signale que le journal The Builder a publié dans son numéro du 2 décembre les gravures, plans et renseignements qu'il souhaite obtenir, et que des renseignements encore plus complets se trouvent dans la brochure A Visit to the Familistery dont le texte a paru auparavant dans The Social Science Review.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Élie Reclus, 21 août 1866
Godin avertit Élie Reclus qu'il ne reçoit plus le journal L'Association depuis sa visite au Familistère. Il demande à Élie Reclus si le journal est frappé d'interdiction et si l'almanach dans lequel doit paraître l'article sur le Familistère sera publié. Il signale qu'il a de la peine à achever la rédaction de cet article au milieu de ses occupations et que la gravure devant l'illustrer avance bien.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Élie Reclus, 28 septembre 1866
Godin rappelle à Élie Reclus que sa lettre du 13 septembre 1866 promettait l'envoi d'une épreuve de son article sur le Familistère, qui a subi des retranchements. Godin souhaite rétablir certains passages en respectant les éliminations principales qui ont été faites, mais craint de ne pas avoir le temps suffisant pour le faire si l'épreuve tarde à arriver. Il remercie Reclus pour ses observations qui lui font voir « que les difficultés pour faire accepter un livre sont absolument les mêmes que pour faire accepter un produit d'industrie ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 26 mai 1866
Godin informe Quaintenne que le Familistère est accessible à tout venant et qu'il aura plaisir à lui communiquer tous les renseignements qu'il désirera obtenir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Mouttet, 28 septembre 1866
Godin répond à une demande de renseignements sur le Familistère de la part de Mouttet du 24 septembre 1866. Il lui indique qu'il n'a rien publié encore sur le Familistère car « je désire appuyer les idées que j'exposerai sur les faits de l'expérience ». Il signale à son attention les brochures d'Auguste Oyon, ancien rédacteur de L'Observateur de l'Aisne, éditée par la Librairie des sciences sociales au 13 rue des Saints-Pères à Paris ; il lui envoie une gravure exécutée d'après une photographie récente pour l'Almanach de la coopération qui doit prochainement paraître. « Certainement, Monsieur, les dessins peuvent servir utilement pour divulguer une fondation comme la mienne, mais il ne faudrait pourtant pas croire qu'ils puissent permettre de bien se rendre compte de l'œuvre. Elle a besoin de plus d'étude que cela, et si un jour elle doit avoir des imitateurs, ce ne sera pas trop pour eux de venir étudier et bien étudier sur le vif les détails de cette entreprise. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Blanquinque, 8 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Blanquinque a réalisé des expériences sur les émaux de Godin sans pouvoir se former complètement un jugement. Godin observe qu'il ne peut satisfaire la question soulevée par le tribunal de commerce de Vervins car il ne dispose pas de gaz dans sa ville. Godin l'invite à venir examiner la question à Guise et de prendre à cette occasion le risque de s'empoisonner un peu avec de la cuisine faite au gaz en acceptant de partager sa table. Godin précise qu'il entend rémunérer les études faites par Blanquinque.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Barrier, 7 mai 1866
Godin écrit à François Barrier après la lecture d'un article du numéro de mai du journal L'Association dans lequel celui-ci s'interroge sur la possibilité pour les femmes d'accoucher sans douleurs. Godin estime que le constat de cette douleur a fait rejeter l'existence d'une intelligence supérieure par les athées. Godin cherche à résoudre une contradiction : pourquoi l'enfantement s'accomplit dans la douleur alors que le jeu des fonctions organiques est en principe attrayant et que l'attrait règne souverainement dans les fonctions essentielles de la vie ? Puisque le monde est harmonieux, la question se pose, selon lui, de l'utilité de la douleur dans les œuvres de Dieu : « Je ne crois pas qu'il se complaise à attacher à l'enfantement des causes de douleur aussi évidentes pour se donner seulement le vain plaisir de laisser à la science du médecin le soin de la faire disparaître. » Godin demande à Barrier par quel moyen la médecine peut faire disparaître la douleur. Il fait valoir que la douleur est l'opposite de la théorie de l'attrait dont les fouriéristes sont les défenseurs : « Je crois que si la loi de la douleur nous était aussi bien connue que celle du plaisir, il en surgirait une théorie du dévouement et du sacrifice qui marcherait parallèlement à celle de l'attrait en lui tendant une main fraternelle pour arriver à réaliser par la charité universelle le bonheur de tous. Cela vaut donc la peine que nous en causions. » Dans le post-scriptum, il lui demande l'adresse de Charles Pellarin, qu'il doit remercier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Barrier, 26 mai 1867
Godin informe Barrier que la première fête du Travail du Familistère aura lieu le dimanche 2 juin et qu'il s'agit d'une bonne occasion pour lui « et quelques-uns de nos amis » de venir à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 1er juin 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel. Godin répond à la lettre de Cantagrel de la veille en lui faisant remarquer qu'il en demande trop en voulant que le « second Familistère » soit complètement habité [avant le pèlerinage d'amis au Familistère]. Il l'informe qu'il écrit à Oyon pour lui demander de se joindre au groupe d'amis venant étudier le Familistère. Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Cantagrel qu'il va faire un procès au maire de Guise et il lui demande de se renseigner sur le classement de la chaux vive et de la chaux hydraulique dans le tarif de l'octroi de la ville de Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Cantagrel de faire insérer une offre d'emploi dans les journaux Le Siècle, La Presse, La Patrie, Le Temps et L'Opinion nationale. Il lui demande de le prévenir de l'heure de son arrivée à Bohain de retour de Bruxelles pour qu'il puisse y envoyer sa voiture. Il lui suggère de faire adresser les réponses à l'offre d'emploi au concierge du 33, rue de Rivoli à Paris. Une copie de l'offre d'emploi suit la copie de la lettre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 juin 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel. Godin avertit Cantagrel que la date du 10 juin pour l'arrivée à Guise du groupe d'amis désireux de visiter le Familistère est mal choisie car le travail sera suspendu dans l'usine en raison de la fête patronale de la ville de Guise qui aura lieu le dimanche 11 juin. Il lui recommande d'arriver au plus tard le vendredi 9 juin ou bien de différer le voyage de quelques jours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 janvier 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin communique à Cantagrel la note qu'il avait adressée à Frédéric Leplay au sujet du nouvel ordre de récompenses, afin qu'il aille démarcher Dietz-Monnin, qui lui a écrit à ce propos, et lui remettre des brochures sur le Familistère et son article « pitoyablement écourté » de l'Annuaire de l'Association.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 mars 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Cantagrel que son avoué de Charleville lui apprend que le tribunal est indisposé par le fait que l'expertise n'est pas achevée et que les frères Corneau auraient répondu à ses arguments. Il demande à Cantagrel de se renseigner.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Cantagrel que son fils Émile est à Paris pour faire les annonces d'offre d'emploi et pour organiser la réception des candidatures au bureau de L'Association ou poste restante à Paris, Godin ne voulant pas dévoiler son nom ni celui du Familistère. Godin explique à Cantagrel qu'il ne veut pas personnellement faire appel aux phalanstériens mais demande à Cantagrel de le faire en son nom par une circulaire ; il indique qu'il se sentira plus libre dans son choix de cette façon. Godin transmet ses compliments à la famille Cantagrel et à la famille Duguet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin indique à Cantagrel que l'affaire Jacquet l'empêche de s'occuper de la question de l'Exposition universelle de 1867. Il lui explique que l'affaire peut lui donner l'occasion de remplacer ses émaux à base de plomb par des émaux sans plomb, surtout pour préserver la santé des ouvriers. Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin annonce à Cantagrel qu'il va essayer de rédiger une note pour Frédéric Le Play afin d'obtenir une place qui lui permette de disputer un prix à l'Empereur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 8 décembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. À propos de l'expertise. Il est question d'un monsieur B., dont Godin n'espère rien. Godin est partisan de pousser les experts à mesurer le taux de plomb dans les aliments cuits dans les poteries émaillées. À propos de plats de boulanger.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 janvier 1866
Godin informe Cantagrel qu'il est constamment à l'étude des questions d'avenir, sociales et industrielle. Il lui annonce qu'il va lui envoyer la photographie du Familistère par le chemin de fer entre deux planches, car Cantagrel l'a oubliée à son départ de Guise et qu'Émile l'a oubliée également. Cantagrel a proposé à Godin de faire paraître un article sur le Familistère dans la revue de César Daly [Revue générale de l'architecture et des travaux publics] : Godin pense qu'il y aurait davantage de profit à publier un article dans Le Magasin pittoresque ou dans L'Illustration. Godin demande à Cantagrel qui est Maurice La Châtre et ce qu'est le Dictionnaire universel qu'il publie, et s'il est vrai qu'il a demandé à Oyon un article de 300 lignes résumant sa brochure. Il lui annonce qu'il a choisi son économe, A. Barry de Brest. Il l'avertit que la location du magasin de la rue de la Coutellerie n'a aucune utilité pour lui et qu'il voudrait l'abandonner ; il pense que pour écouler ses marchandises à Paris, il lui faudrait d'abord un homme capable, et que peut-être il pourrait organiser un concours comme il l'a fait pour trouver son économe. Il transmet ses vœux de nouvelle année à Cantagrel, à sa femme et à son fils Simon. Le post-scriptum est relatif à l'affaire Corneau frères.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin indique à Cantagrel qu'il n'a pas besoin du tarif de l'octroi de Paris. Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : il signale à Cantagrel qu'il est sans nouvelles d'Oyon et qu'il lui a écrit hôtel de La Havane, rue Saint-André-des-Arts à Paris ; il demande à Cantagrel de dire à Oyon que Souplet se joindra à la visite du Familistère ; il demande si Coignet se joindra à la visite ; il demande à Cantagrel d'envoyer la brochure d'Oyon à Pelletan ; il lui demande la durée de leur séjour et propose d'organiser quatre séances d'études des questions sociales : le Familistère du point de vue de la théorie de Fourier, exposé des faits acquis et des difficultés vaincues, nécessité du Familistère comme voie de progrès social, recherche des voies et moyens du succès du Familistère dans la voie de l'association des forces productives du capital, du travail et du talent. Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin demande le renvoi des lettres des candidats dont Pernet-Vallier peut se passer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 octobre 1865
Godin raconte à Cantagrel que la fête de l'Enfance a été splendide, que Sauvestre était le seul de l'École sociétaire à être venu mais que 2 500 personnes y ont assisté : « Le Familistère devient en vérité comme une espèce d'église que tous les jours on vient visiter. » Il l'informe que les journaux The Builder et The Social Science Review ont publié des articles sur le Familistère, alors qu'on cherche à l'étouffer en France. Sur l'emploi d'économe du Familistère : Godin prie Cantagrel de demander à Pernet-Vallier où il en est de l'examen des 12 candidatures que Godin a sélectionnées parmi 300 ; « Je dois vous avouer que je ne suis en définitive pas trop désireux de m'attacher à titre d'employés des hommes fort imbus de l'esprit de l'école phalanstérienne. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 juillet 1866
Godin félicite Cantagrel d'avoir eu l'idée d'organiser une nouvelle visite au Familistère avec des amis. Il lui demande de le prévenir à l'avance. Sur le chiffre d'affaires [des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire sur la place de Paris ?]

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre de Cantagrel du 9 décembre et des 16 lettres qu'elle annonçait. Il signale qu'il attend encore la lettre de Mathis. Il lui annonce qu'il va prendre contact avec les candidats et qu'il appréciera que Cantagrel donne son sentiment sur ceux qu'il lui désignera. Il l'informe que les appointements de l'économe ont jusqu'ici été de 200 F par mois mais qu'ils seront fixés en fonction du mérite du fonctionnaire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Cantagrel qu'il va se rendre à Paris pour obtenir de Salvetat de la manufacture de Sèvres une déclaration atténuant les effets de celle qu'il a délivrée à Jacquet. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères : Godin signale à Cantagrel que les frères Corneau ont répondu à ses arguments et il lui demande de prendre connaissance de leur réponse qui ne lui a pas été communiquée. Il lui annonce qu'ils se verront à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Cantagrel qu'il avait refusé avec obstination à Jacquet de fabriquer ses rôtissoires avec des émaux décoratifs contenant de l'oxyde de plomb, que ce dernier n'a rien vendu des 6 à 8 000 F d'appareils fabriqués, qu'il a demandé à Salvetat de la manufacture de Sèvres si ses émaux n'étaient pas dangereux pour la santé, que celui a confirmé qu'ils contenaient du plomb, que Jacquet a fait part au maire de Reims de ses craintes sur le danger des appareils vendus, que le maire a fait dresser un rapport par le comité de salubrité publique et a pris un arrêté interdisant la vente des appareils au gaz Jacquet, en conséquence de quoi Jacquet lui intente un procès pour résilier leur traité et le condamner à 800 000 F de dommages et intérêts. Godin informe Cantagrel qu'il a fait une demande de 200 000 F contre Jacquet pour le préjudice que lui cause ce scandale et qu'il va faire appel en prétendant que Jacquet a vendu ce qu'il a lui-même voulu exécuter chez lui. Il pense que Jacquet doit être embarrassé, ce qui explique qu'il se soit rapproché de Cantagrel. Godin ajoute qu'il a engagé 30 000 F dans la fabrication des appareils de Jacquet que celui-ci refuse de lui payer. Godin exprime sa lassitude des affaires judiciaires à répétition : « Je suis né pour cela. » ; « Ne semble-t-il pas que le diable s'acharne après moi ? » ; « Quand donc un ciel plus pur brillera-t-il pour le Familistère ? »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 mai 1865
Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Cantagrel d'obtenir des renseignements sur un candidat, J. Vidal-Naquet, auparavant marchand de vins à Bercy. Godin dresse la liste des personnes données comme références par Vidal-Naquet. Godin demande à Cantagrel de cesser de faire paraître l'offre d'emploi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 janvier 1866
Godin rappelle à Cantagrel sa lettre du 9 janvier 1866 au sujet de Maurice La Châtre. Il lui annonce que Jacquet lui intente un procès et lui réclame 800 000 F. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur une lettre de Vigerie demandant à Godin s'il veut s'attacher ses services, que convoitent les partisans d'Esther Lemaire, ce qui ressemble selon Godin à une tentative de chantage ; il demande à Cantagrel d'étudier Vigerie quand il le verra. Sur le bail du magasin de la rue de la Coutellerie à la suite de la faillite de Milloche. Godin demande à Cantagrel s'il a renoncé à son article pour la revue de César Daly et s'il attend pour cela la photographie du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 novembre 1866
« Le diable se déchaîne contre moi » : Godin recense ses démêlés avec Jacquet, avec sa femme qui fait appel d'un jugement qu'il croyait définitif, avec Corneau frères, avec son « triste frère », et avec le maire de Guise qui s'oppose à son projet de locomotive terrestre. Il lui remet la lettre destinée à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, mais ne se fait pas d'illusions sur l'effet de sa lettre. Il lui annonce que son exposition industrielle à l'Exposition universelle de 1867 est toujours en attente : Le Play lui a écrit au sujet de sa demande pour le nouvel ordre de récompenses mais ne lui a rien dit au sujet de ses produits. Il lui envoie une brochure dont il vient de recevoir plusieurs exemplaires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 juillet 1866
Godin adresse à Cantagrel un pouvoir pour le représenter à l'assemblée générale du 26 juillet 1866 [des actionnaires de la Société européo-américaine du Texas]. Il précise que jusqu'à la liquidation de la communauté des biens Godin-Lemaire, « il n'y pas d'action au nom de Mme Godin dont je ne sois réellement titulaire ». Godin demande à Cantagrel des précisions sur son projet de visite au Familistère. Dans le post-scriptum, il précise qu'il a établi le pouvoir au nom de François Barrier et prie Cantagrel de le remettre à ce dernier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Cantagrel qu'il est résolu désormais de prolonger la liquidation par tous les moyens possibles, 20 ans si c'est possible, pour lui permettre de développer le Familistère et le faire accepter par le public. Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin annonce à Cantagrel qu'il se rendra prochainement à Paris pour rencontrer les candidats ; il ne souhaiterait demander à Pernet-Vallier de s'en occuper qu'à la condition qu'il accepte d'être dédommagé. La fin de la lettre est relative à une patente à prendre en Angleterre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 mars 1866
Sur la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin informe Cantagrel qu'il n'a pu assister à la réunion du conseil de surveillance et qu'il voit les difficultés de préserver les intérêts qui leur restent au Texas « en présence de la manière d'être inexplicable de celui qui a toute la confiance des souscripteurs ». Sur le procès opposant Godin à Corneau frères : Godin avertit Cantagrel qu'il faut prévenir de nouveaux malentendus avec monsieur Dubois. Sur l'affaire Jacquet : Godin ne veut pas croire que ses émaux se détachent comme le rapporte monsieur Guy selon Cantagrel ; il soupçonne une manœuvre diabolique de Jacquet et il demande à Cantagrel d'en savoir davantage sur l'usage que fait Guy de sa rôtissoire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 août 1865
Godin avertit Cantagrel que rien n'est arrêté pour son voyage à Paris. Il expose à Cantagrel sa difficulté à recruter des personnes qui comprennent le but du Familistère, difficulté sur laquelle le départ de Vigerie a mis l'accent. Godin se demande par quel moyen il pourrait trouver un économe du Familistère. Il regrette qu'il n'y ait pas d'organe de presse s'occupant des questions sociales ou de l'association du capital et du travail dans lesquels il pourrait faire paraître une annonce ; il envisage d'aller à Paris pour examiner la possibilité de faire paraître des articles dans les journaux des sociétés coopératives. Il informe Cantagrel qu'il ne fonde plus d'espoir dans Charles Alfred d'Inville et qu'il cherche des personnes dévouées à une idée supérieure à celle de leurs intérêts. Il demande à Cantagrel de lui communiquer le nom des organes de publicité qui s'occupent des questions qui intéressent les hommes qu'il lui faut.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 octobre 1865
Sur un conflit commercial avec Jacquet, dont Godin s'est entretenu avec Vuillamy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 26 août 1865
Godin est sans nouvelles de Cantagrel depuis la visite de « ces Messieurs de l'Association supprimée ». Il l'invite à assister à la fête de l'Enfance du 2 septembre suivant, à l'occasion de laquelle la façade du Familistère devrait être illuminée et pour laquelle « on ravage aujourd'hui les bois des alentours pour y cueillir le lière (sic) qui doit servir aux décorations ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 janvier 1866
Godin envoie trois photographies du Familistère à François Cantagrel ainsi que le « tableau » de son exposition [de l'Exposition universelle de 1867]. Il précise à Cantagrel qu'il n'exposera pas si l'on réduit, comme l'indique la circulaire reçue, à 1/8e la place demandée par les exposants. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères : Godin demande à Cantagrel pourquoi il n'a pas reçu la réponse de Corneau frères à ses arguments.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 mai 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : Godin se met à la disposition de Cantagrel malgré ses embarras domestiques et judiciaires pour accueillir 6 personnes : il l'informe que Sauvestre a exprimé le désir d'y participer et qu'il a invité Pernet-Vallier. Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : il lui indique qu'il peut se rendre auparavant à Paris à propos des candidatures à l'emploi de chef comptable, mais que cela n'est pas urgent car Vigerie n'est pas pressé de partir ; il demande des informations sur Castellan, candidat qui se dit phalanstérien et lui indique qu'il devra se soumettre à la loi commune de Pernet-Vallier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 mai 1867
Godin informe Cantagrel que la fête du travail du Familistère aura lieu le dimanche 2 juin et qu'il s'agit d'une bonne occasion d'étude des faits sociaux. Il l'invite à se faire accompagner par des personnes qui viendraient à Guise « pour autre chose que pour satisfaire une simple curiosité ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin répond tardivement à Cantagrel et lui signale qu'il est également en retard auprès d'Oyon qui lui a écrit qu'il connaît un bon candidat. Il lui explique que Regnault fait un essai car la lettre de Cantagrel est arrivée trop tard pour qu'il l'en empêche. Godin pense que Regnault est un excellent homme mais dont les aptitudes ne sont pas adaptées à la fonction. Il lui demande de prendre auprès d'Oyon les renseignements sur le candidat de ce dernier.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. À propos d'une expertise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 novembre 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Cantagrel que son avoué de Charleville le prévient que les débats auront lieu le 6 décembre prochain. Sur l'Exposition universelle de 1867 : Godin informe Cantagrel qu'il adresse une lettre de 12 pages sur le Familistère à Frédéric Leplay pour être examinée par le jury d'examen du nouvel ordre de récompenses. Sur l'affaire Jacquet : Godin avertit Cantagrel qu'il doit rédiger un mémoire mais que l'incident de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale ne l'encourage pas à le faire. Le post-scriptum porte sur l'Exposition universelle : « Pensez-vous que les petites maisons de l'empereur donneront place à la discussion des 28 articles dont je saisis la commission ? »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 29 août 1865
Godin répond à la lettre de Cantagrel du 28 août 1865. Sur le recrutement d'hommes dévoués. Il affirme qu'il a l'espoir que Denisart remplace avantageusement Vigerie. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin indique à Cantagrel qu'il n'est pas encore sauvé du naufrage, mais qu'il cherche pourtant à renforcer les capacités du Familistère : « La France n'est pas trop grande pour trouver mon homme, mais puisqu'elle a le fondateur du Familistère, elle doit en avoir l'économe. » Il donne raison à Cantagrel qui lui conseille de s'adresser à la publicité générale, et il lui demande s'il ne faudrait pas faire adresser les candidatures au bureau du journal L'Association de manière à attirer l'attention sur « eux ». Il demande à Cantagrel s'il connait des personnes qui voudraient venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère ; il l'avise qu'il a invité Pernet-Vallier à y assister et qu'il aimerait qu'Oyon vienne aussi. Il lui communique le texte de l'offre d'emploi d'économe du Familistère aux appointements annuels de 2 400 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 30 octobre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à Cantagrel qu'il va se rendre à Paris le mercredi suivant pour voir à leur domicile les candidats et qu'ils pourront examiner alors les différents points évoqués par Cantagrel dans ses dernières lettres. Outre Gouffier et Regnault, Godin compte voir Coulon, au 77 rue de Courcelles à Levallois, sur lequel il dispose de bons renseignements. Il fait référence à la lettre de Cantagrel du 23 octobre [du 22 octobre en réalité] à propos de Vuillamy : « Pourquoi M. Vuillami [sic] aurait plus d'intelligence de ce que je cherche à accomplir que ceux qui autour de moi me voient tous les jours à l'œuvre et n'ont jamais pu comprendre ce que dans leur haute sagesse ils considèrent comme des égarements de mon esprit. La grande majorité des hommes ne se conduit que par le courant de l'habitude. Elle n'est pas plus faite pour juger sereinement de la valeur des faits sociaux qu'elle ne l'est pour lire aux astres. Malgré cela, c'est avec ces hommes que je dois marcher et ils ne sont pas toujours les moins propres aux directions ordinaires des choses de la vie, c'est pourquoi je viens de donner à M. Vuillami [sic] la mission de me travailler la ville de Paris afin de m'y préparer pour l'année prochaine des affaires si cela est possible. » Godin poursuit en indiquant à Cantagrel qu'il faudra dans ce cas modifier ou résilier la convention qui les lie. À propos de Jacquet : Godin pense qu'il finira par s'apaiser.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 31 juillet 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin prie Cantagrel de demander à Allez frères qu'ils envoient quelqu'un chez Jacquet se faisant passer pour un exportateur pour vérifier si Jacquet vend ses produits fabriqués par d'autres et prouver ainsi qu'il est en contravention avec le traité fait avec lui.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frantz Dumas, 6 décembre 1865
Godin répond à la lettre de Frantz Dumas du 2 décembre 1865 qui sollicite des plans et dessins du Familistère. Il lui signale que le journal The Builder a publié le 2 décembre 1865 des plans du Familistère et les renseignements qu'il désire obtenir. Il ajoute qu'il se fera un devoir de lui communiquer les informations qu'il souhaite recueillir s'il vient visiter le Familistère. Il indique enfin qu'il juge fâcheux que le Familistère soit reconnu à l'étranger alors que la France est silencieuse voire hostile à son égard.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 14 octobre 1866
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin présente son établissement industriel, rappelle qu'il a exposé à Londres mais que ses produits sont passés presqu'inaperçus en raison d'une erreur de classification et d'un emplacement désavantageux par rapport à ses concurrents anglais. Il pensait trouver une compensation avec l'Exposition universelle française, mais il n'a pu obtenir d'exposer dans le Palais, aussi se demande-t-il s'il doit figurer au nombre des exposants. « Vous trouverez sans doute inadmissible, Monsieur le Commissaire général, qu'un industriel qui s'est non seulement distingué en industrie, mais qui peut apporter au concours ouvert pour un nouvel ordre de récompenses dans l'organisation du travail et des rapports entre les ouvriers et ceux qui les dirigent, un des faits pratiques des plus importants, ne soit pas convenablement représenté à l'Exposition pour les produits de son industrie, si surtout l'on y accorde attention aux habitations ouvrières qu'il a fondées, et qui font l'objet de la nouvelle demande que je joins à la présente. » La copie de la lettre est suivie de la copie de la demande de Godin de prendre part au concours ouvert au titre IV du règlement des récompenses de l'Exposition universelle de 1867, à laquelle il joint une brochure sur le Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 21 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin précise sa demande relative à la réintégration de son exposition dans le Palais : il ne souhaite pas transférer la totalité de ses produits du hangar de la classe 24 au Palais mais, au titre du nouvel ordre de récompenses, récupérer la place qui lui avait d'abord été attribuée afin d'exposer des spécimens remarquables de sa production avec des vues et plans du Familistère. Il lui rappelle qu'en réponse à sa lettre du 6 novembre 1866, il lui a adressé une note et des publications sur le Familistère. Godin demande à Le Play s'il doit faire exécuter les plans et vues du Familistère susceptibles d'être présentés au public, ou de lui dire si le Familistère est mis hors concours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Friedrich Carl Petersen, 14 janvier 1866
Godin annonce à Petersen qu'il va lui envoyer par chemin de fer une photographie du Familistère. Il le prie de lui envoyer un exemplaire du numéro de L'illustration de Leipzig et des tirés à part des gravures qui illustrent son article. Il décrit une lithographie du Familistère qu'il envoie à Petersen [la description est comparable à la description de la photographie envoyée par Godin à Charles Sauvestre dans sa lettre du 20 octobre 1865]. Godin précise que la population du Familistère est actuellement de 700 personnes et qu'elle était de moindre importance quand Oyon a fait son étude.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 10 novembre 1866
Godin remercie Stenger pour l'envoi de 5 brochures réunissant ses articles sur Guise publiés dans le Journal de l'Aisne et l'informe qu'il en a déjà envoyé un exemplaire à New York : « Je vous félicite d'être au nombre des hommes qui voient dans le Familistère autre chose que les banalités débitées par l'ignorance ou la méchanceté publique. » Godin fait part à Stenger des objectifs du Familistère : « L'expérience du Familistère comportera certainement des erreurs, bien des améliorations y seront à introduire, mais elle n'en sera pas moins la première tentative de réforme architecturale effaçant les apparences de la misère, en appelant les familles les plus pauvres au confortable d'une habitation élégante, saine et digne de loger le roi de la création : d'une habitation qui rend l'oubli de l'éducation de l'enfance impossible car le Familistère la rend nécessaire, indispensable. » Godin demande à Stenger d'autres brochures et lui envoie une annonce d'offres d'emploi pour un directeur commercial de l'usine et un jardinier du Familistère à publier dans son journal. L'annonce est copiée à la suite de la copie de la lettre (folio 438r).

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 26 août 1866
Godin invite Gilbert Stenger, auteur d'un article sympathique au Familistère, à assister à la fête de l'Enfance du Familistère le 2 septembre suivant. Il met une chambre à sa disposition. Il précise que la fête commencera vers deux heures et finira au milieu de la nuit.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Girard frères, 31 décembre 1865
Godin rappelle à Girard frères que sa lettre du 29 décembre leur a fait part de la reprise d'essai de main courante émaillée. Il leur demande de lui fournir des renseignements sur J. George, des magasins de la ville de Toulouse au 1 rue Saint-Rome, qui postule à l'emploi d'économe du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry de Chavannes, 31 janvier 1867
Godin répond à la lettre de Henry de Chavannes du 22 janvier 1867 lui demandant des renseignements sur l'éducation des enfants du Familistère : il a demandé à la directrice générale de l'enfance de rédiger une note à son intention et le renvoie à son article paru dans l'Annuaire de l'Association.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Roberts, 11 août 1866
Godin remercie Roberts pour les ouvrages qu'il lui a expédiés et pour l'envoi accompagnant sa lettre du 3 août. Godin fait une brève description des logements, des magasins, de la crèche et des écoles du Familistère, et il donne des chiffres de la rentabilité du capital qui y est investi. Il lui indique le but du Familistère, qui est de faire des locataires les actionnaires de leur propre maison. Il évoque les conférences données à la population et le conseil composé de 12 membres.
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