FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie de partager l'heureux souvenir de son mari. Suite à la remarque de Deville qui dit que Marie Moret et Godin ont pensé ensemble certaines propositions, elle répond qu'elle recevait de lui "tout le pain de l'intelligence et du cœur". Grâce au monde spirituel, la différence d'âge entre eux n'existe plus et que Godin en profite. Deville approuve la ligne de conduite du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Est intéressée par un ouvrage qui traite de l'application des doctrines de Swedenborg à la solution des questions sociales. Livre dans 15 jours à l'imprimerie le manuscrit de son mari. Rapporte le changement du rédacteur en chef du Devoir. Sur la position de Godin sur le spiritisme qu'il percevait comme une introduction à l'étude de Swedenborg. Refuse l'invitation d'Humann car elle se perçoit comme "une vraie sauvage".

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Envoie ses vœux pour la nouvelle année. Année 1888 très difficile qui se finit par la faillite de la Compagnie du canal de Panama. Godin a également acheté quatre actions mais la perte dans sa fortune est insignifiante. Marie Moret est obligée de restreindre ses dépenses pour continuer à soutenir Le Devoir et éditer les manuscrits de son mari. Elle a dû se séparer de ses appartements, ne garde qu'un cheval et supprime les abonnements de propagande. Remercie pour les renseignements sur la loi de la liberté de la presse du 29 juillet 1881 et informe le procureur de la République que Le Devoir devient mensuel. Envisage de passer l'hiver prochain dans le sud pour la bonne santé de Marie-Jeanne et Émilie Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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S'excuse pour le retard de sa réponse et envoie ses vœux pour la nouvelle année. L'année 1888 a été très difficile avec entre autres la mort de Godin et la faillite de la Compagnie du canal de Panama. Le Devoir devient une revue mensuelle. Travaille sur l'édition du manuscrit de son mari. Se réjouit des nouvelles partagées.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Est touchée par la lettre envoyée et envoie ses meilleurs vœux pour la nouvelle année. Joint le dernier numéro du Devoir. Heureuse de l'affectueux souvenir que Champury porte à Pascaly et Godin. Inquiète de la situation politique et envisage de partir. Sur la santé fragile d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Est touchée par les fleurs envoyées pour le souvenir de Godin. Envoie ses meilleurs vœux pour la nouvelle année.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie pour ses conseils et met de côté la Compagnie du canal de Panama. Inquiète pour l'année 1889 et d'une potentielle guerre. Envisage donc de s'installer dans le sud-ouest et épargne pour cela. Craint un cas semblable à la guerre de 1870. Souhait qu'Amédée trouve de nouveaux placements. Envoie le dernier numéro du journal Le Rentier. La famille Moret est également atteinte par la faillite de la Compagnie du canal de Panama.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Annonce l'envoi du manuscrit de Godin à Veuve Éthiou Pérou et fils et lui demande s'il lui convient d'éditer cet ouvrage. Demande que lui soit envoyé le nouvel en-tête de la maison d'édition pour la disposition de la feuille de titre pour qu'elle puisse livrer le manuscrit. Prévoit d'envoyer une épreuve et une partie de l'introduction. Envisage de tirer 500 à 700 exemplaires.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Envoie par colis postal recommandé la première partie du volume du manuscrit de son mari. L'ouvrage sera en cinq parties. Envoie également la feuille de titre en précisant qu'il manque le nouvel en-tête de la maison d'édition. Sur la disposition du portrait de Godin, des titres, des chapitres. Signale des modifications à apporter. Demande l'envoi des épreuves en plusieurs exemplaires. Souhaite se fixer sur le nombre d'exemplaires à tirer. Sur le papier choisi, les caractères et la couverture.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Depuis le décès de Godin, Marie Moret s'est occupée de la Gérance puis a démissionné pour se consacrer aux manuscrits de son mari. De ce fait, elle n'a pas le temps d'examiner les écrits de Lacroix. Ne possédant pas la fortune de son mari, Marie Moret a dû faire des économies en se séparant des appartements pour les visiteurs. L'Association du Familistère reste prospère. Achève l'édition d'un manuscrit qui sera en vente à l'Exposition universelle.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Informe Buridant que le roman En famille sera reproduit dans Le Devoir : demande l'envoi à Nîmes de l'ouvrage, s'il était envoyé par erreur au Familistère. Sur la disparition de l'appareil photographique de Marie-Jeanne Dallet : « l'enquête se poursuit "sur tous les réseaux" ». Indemnisation possible si l'appareil n'est pas retrouvé. Sur la production d'articles en fonte ordinaire et les économies de temps et de matière que les travailleurs pourraient réaliser au coulage s'ils étaient « conscients de l'œuvre, soucieux de conserver et leurs hauts salaires et les débouchés indispensables ». Arrivée prochaine du Devoir de décembre 1897 à Guise pour lancer les expéditions avant Noël. Rappelle à Buridant de lui demander de l'argent si besoin. Refus d'échanger Le Devoir avec « cet absurde Antéchrist ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret absorbée par son travail sur la reconstitution de la vie de Godin entre 1853 et 1856, notamment les expériences socialistes aux États-Unis. Demande à Buridant des nouvelles de monsieur Pierquet, un des derniers européens survivants ayant participé à la colonie fondée par Victor Considerant, et s'il vit toujours dans les mansardes n° 3 et 4 du pavillon central du Familistère. Décompte des exemplaires du numéro de novembre 1897 du Devoir : Buridant en a reçu 328, servi 282 aux inscrits du registre, mis 22 de côté pour les collections et 3 pour messieurs Roi, Daux et Dequenne : il devrait lui en rester 21. Besoin d'un fonds de 15 exemplaires pour chaque numéro, en plus des 22 pour les collections. Refuse de donner les adresses demandées par monsieur Roi. Souhaite qu'Élise Pré trouve rapidement un travail. Sur les 11 000 fourneaux de différence avec la production de l'an dernier de l'usine : « il était temps qu'une main ferme prît le gouvernail. » Accuse réception du roman En famille et d'une lettre d'Hector Malot. Demande quand auront lieu les prochaines élections municipales de Guise. Buridant souffre de maux d'estomac : Marie Moret lui conseille de surveiller son régime alimentaire.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur le travail de Marie Moret sur les expériences socialistes aux États-Unis : « Durant chaque matinée, j'ai l'air d'être ici [Nîmes] à travailler ; en réalité, je remonte le cours du temps et suis là-bas aux États-Unis […]. Je suis à Réunion aussi. » Marie Moret se fait « commissionnaire » du souvenir de Brisbane, Cantagrel, Considérant ou Godin : « "Faites donc passer un souvenir de nous à notre bon ami Pierquet". » Transmet les vœux de bonne santé de la famille Moret-Dallet et de Fabre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Vœux de nouvelle année à Flore Moret. Sur la disparition de l'appareil photographique de Marie-Jeanne Dallet : Flore Moret a proposé de donner 50 F pour l'achat d'un nouvel appareil, mais Marie-Jeanne Dallet peut disposer d'un fonds alimenté par « M. Godin », et elle préfère prendre son temps pour se fixer sur un meilleur appareil. Touchée des souvenirs et vœux de bonne année de monsieur Devillers et de madame Roger. La femme de Pascaly toujours malade : Pascaly touché de l'intérêt de Flore Moret. Marie Moret transmet les vœux de nouvelle année de Pascaly et de Fabre à Flore Moret, et convoque aussi « nos aimés du monde spirituel »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie madame Dubos-Foy pour ses vœux de nouvelle année et lui adresse les siens en retour. Ne pourra envoyer à madame Dubos-Foy un portrait photographique d'elle qu'à son retour au Familistère en mai 1898, mais elle va demander au gérant du Devoir de lui envoyer la photogravure d'un portrait de Godin. Envoie un exemplaire de La fille de son père. En post-scriptum, accuse réception du mandat postal de 10 F pour le réabonnement de madame Dubos-Foy au journal Le Devoir et prend note de sa nouvelle adresse.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Réabonnement de madame Dubos-Foy au Devoir : transmet le mandat poste de 10 F et la nouvelle adresse de l'abonnée et demande à Buridant de lui envoyer une photogravure de Godin, et lui donne les indications pour la trouver chez elle.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Annonce l'envoi du numéro de novembre 1897 du Devoir contenant le compte-rendu de l'assemblée générale annuelle de la Société du Familistère, dont la raison sociale est désormais Colin et Cie. Si madame Howland souhaite plus de renseignements, elle peut s'adresser au Department of Labor de Washington, où le Devoir est régulièrement adressé. Marie Moret vieillit, elle doit réduire sa correspondance pour se concentrer sur son travail de rédaction de la biographie complète de Godin. « Je vis constamment dans la pensée de mon mari en raison de la nature de mon travail ; je suis donc avec lui autant qu'il m'est possible maintenant. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret ne peut se rendre utile pour la protégée de madame Dubos-Foy, n'ayant pas beaucoup de relations et limitant son entourage à sa sœur et sa nièce : « ma vie de jeune fille, puis de femme, je l'ai passée en ermite, pour ainsi dire, dans le Familistère. […] Je suis une sauvage sous ce rapport. » Elle ne peut non plus lui assurer un travail au Familistère, les emplois étant réservés aux familles y habitant. Elle ne saurait dire combien gagne une lectrice ou une femme de chambre.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Réponse à la proposition de monsieur Bridel du 15 février 1898 : Marie Moret obligée de refuser car elle s'occupe déjà à plein temps du Devoir et de la rédaction des Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste-André Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Envoie 50 F pour les appointements d'avril 1898 de Buridant. Albert Patte, jeune homme pour qui Godin a obtenu une bourse il y a 11 ans, remplace désormais Buridant à la fonction d'économe du Familistère. Sur les ballots du Devoir : sauf indication contraire, ils continueront d'être livrés en gare. Demande d'échange du service du Devoir avec La Revue [de] statistique à étudier. Abonnement échu de madame Cavelier : lui servir gratuitement le journal désormais. La fête du Travail approchant, Marie Moret demande la liste des récompenses et le programme de la fête pour les publier dans Le Devoir. Si la liste est trop longue, en demandera une copie à Colin : « Je voudrais bien qu'elle fût longue, cela indiquerait une poussée des esprits vers des préoccupations bien essentielles au maintien de la prospérité de l'entreprise. » Transmet la demande d'Émilie Dallet pour l'entretien de son jardin et le règlement de monsieur Dréville. Prie Buridant de demander à madame Louis de faire réparer la roulette du pied du canapé du cabinet de travail de Marie Moret.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie Lucy Latter pour son portrait et annonce l'envoi de deux photographies de Godin et d'elle-même dès son retour à Guise, dans un mois environ.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Demande la mise à disposition du cliché du portrait de Godin vu de face au format carte de visite, fait par Émile Compiègne à Guise en mai 1878, pour réaliser des diapositives.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Avant achat du cliché, Marie Moret désire s'assurer qu'il s'agit bien du bon portrait de Godin et qu'il est en bon état. Demande le nombre de clichés de Godin, vu de face, grandeur carte de visite, en possession d'Émile Compiègne et s'il en existe sous d'autres vues et en autres grandeurs.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Réponse à la lettre du 12 mai 1898 d'Émile Compiègne et à l'envoi de 5 portraits photographiques demandés : le portrait de Godin qui satisfait le plus Marie Moret est la vue « i » mais elle déplore un jeu de lumière dans les yeux, créant une divergence. Pour vérifier que cela disparait bien à la projection, demande l'envoi de diapositives sur verre pour projection des 5 clichés envoyés.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie G. Francolin de son intérêt pour Le Devoir et lui envoie les numéros parus depuis août 1897.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Au sujet du livre de John Humphrey Noyes, History of American socialisms : son exemplaire (adressé par Noyes lui-même à Godin) étant resté à Nîmes, Marie Moret attend le retour d'un ami [Auguste Fabre] pour pouvoir indiquer à monsieur De Queker si le volume est en vente à New York.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Émile Compiègne ne pouvant fournir les diapositives sur verre des cinq portraits de Godin (deux de profil, deux de trois-quarts, un de face), Marie Moret doit différer son choix définitif. Demande le coût des cinq clichés.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Envoie un mandat poste de 103 F en paiement des cinq clichés des portraits de Godin sur plaques de verre dans une boite de bois recommandée. Fais confiance au photographe pour l'emballage et l'expédition des clichés. Demande les dates des poses de Godin pour ces clichés.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Rappelle à Albert de Rochas d'Aiglun que Le Devoir a consacré en 1896 un article à son ouvrage L’Extériorisation de la motricité. Au sujet des études de l'auteur, que Marie Moret relie aux études sociales rédigées il y a cinquante ans par des swedenborgiens comme Parke Godwin ou William Henry Channing, dont elle traite dans les « Documents pour une biographie complète » de J.-B. A. Godin. Elle demande la reproduction dans Le Devoir de l'article d'Albert de Rochas d'Aiglun « Les frontières de la physique » paru dans la Revue spirite. Pour justifier sa demande, elle explique que Le Devoir a peu d'abonnés et qu'il est surtout distribué en service gracieux dans les bibliothèques ; elle propose de le servir à la bibliothèque de l'École Polytechnique. Annonce l'envoi des numéros de mai et de juin 1898 du Devoir, qui présentent le mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1852. Sur Eugène Nus, ami d'Albert de Rochas d'Aiglun et de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Accuse réception du mandat poste de 10 F pour le réabonnement de Glady Cavelier au Devoir, malgré la proposition de service gratuit. Décès du fils de Glady Cavelier : considérations sur le monde spirituel.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret reconnaissante de la bonté d'Albert de Rochas d'Aiglun à son égard. Explique qu'elle fut à la tête du conseil de gérance de l'Association coopérative du capital et du travail quelques mois pour assurer la succession de Godin et faciliter la transition du pouvoir. Sur les travaux d'Albert de Rochas d'Aiglun qui aident « à l'évolution sociale » et apparaissent « à bon nombre [...] comme une aurore ». Remercie son correspondant pour l'envoi de ses Instructions et fait part de son vif intérêt pour les ouvrages qu'il a écrits. Sur le bonheur rare d'Albert de Rochas d'Aiglun d'avoir des enfants qui le comprennent et le suivent : Marie Moret a ce même bonheur avec sa nièce Marie-Jeanne Dallet « dont l'âme inexprimablement droite et vaillante fait notre principale joie à sa mère et à moi. » Demande l'adresse d'envoi des épreuves de l'article « Les frontières de la physique », dans le Dauphiné ou à Paris. Annonce que la brochure sera mise en page d'ici le milieu du mois prochain [mi-août 1898]. La Revue spirite ne sera pas mentionnée dans la brochure.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Réponse à la lettre de Marie-Louise Gagneur du 7 août 1898 : cela fait 10 ans que Marie Moret a quitté la gérance de la Société du Familistère, poste qu'elle a occupé 5 mois. N'entendant rien en industrie, elle consacre désormais son temps à la rédaction des « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste-André Godin », qui paraît dans Le Devoir. Annonce l'envoi du bilan de l'exercice de la Société du Familistère pour l'année 1896-1897, de Mutualité sociale, du numéro de juin 1898 du Devoir qui traite de la fête du Travail du Familistère de mai 1898, de la déposition de Godin dans l'enquête sur les associations ouvrières [Étude sociale n° 5] et de la brochure sur les maisons unitaires [brochure d'Auguste Fabre sur les gratte-ciels américains] .

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Prévient que l'imprimerie Chastanier devrait bientôt envoyer à Albert de Rochas d'Aiglun une épreuve de la brochure Les Frontières de la physique et de sa couverture. Marie Moret invite de Rochas d'Aiglun à visiter le Familistère prochainement pour en comprendre le fonctionnement. Se propose de le loger chez elle au lieu de loger à l'hôtel. Sur la vie de la famille Moret-Dallet au Familistère : « Madame Veuve Dallet et sa fille sont mes camarades de table. » Présente Émilie, qui s'occupe des services de l'Enfance et Marie-Jeanne qui la seconde dans cette tâche ; Marie-Jeanne est l'autrice des clichés photographiques envoyés à Albert de Rochas d'Aiglun. « Notre vie est très occupée et des plus simples. On se couche de bonne heure. Il n'y a rien à voir dans le pays en dehors du Familistère. C'est, vous le voyez, Monsieur, une station de plein repos que nous vous offrons et en plein milieu ouvrier. » Exprime une réserve sur l'entretien des espaces communs du Familistère qui n'est pas dans l'état dans lequel « le fondateur eût voulu les voir toujours ». Un idéal social encore insuffisant est la cause de cette négligence. Sur l'importance des travaux de son correspondant qui « élèveront l'homme au dessus de la simple recherche des satisfactions matérielles individuelles » et les résistances que ses idées doivent rencontrer. Fait un parallèle avec les difficultés de compréhension de l'œuvre de Godin, dans laquelle bien peu voient « autre chose qu'un caprice d'un chef d'industrie ». En post-scriptum, demande l'adresse d'expédition des 150 exemplaires de la brochure, à l'Agnelas ou à Paris.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Correction du nom de Marie Moret inscrit par la banque sur sa souscription à l'emprunt Jura-Simplon noté « Madame veuve Marie Moret » : Moret est son nom de naissance, elle est la veuve de Jean-Baptiste André Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Réponse à la lettre du 31 août 1898 de Louis Bertrand. Marie Moret renvoie son correspondant à la lecture du Devoir d'avril 1898 pour répondre à ses questions sur la fondation de la succursale belge [de la Société du Familistère]. Envoie à Louis Bertrand l'ouvrage de Bernardot, le bilan de la Société du Familistère de l'année 1896-1897 (présent dans Le Devoir de novembre 1897) et l'Étude sociale n° 5.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Réponse à la lettre de Marie-Louise Gagneur du 1er septembre 1898 : Marie Moret lui envoie l'Étude sociale n° 5. Référence de Marie-Louise Gagneur à une brochure avec plan, peut-être Le Familistère de 1885 ou Solutions sociales dont Marie Moret envoie également un exemplaire. Rajoute à son envoi le livre de Bernardot dans lequel sa correspondante trouvera une vue à vol d'oiseau et un plan du Familistère ainsi que « la plus complète biographie de J. B. A. Godin parue à ce jour et la partie essentielle du testament de ce grand novateur. »

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie Juliette Cros pour sa lettre du 24 septembre 1898 et l'envoi de la caisse de fruits. Sur l'intérêt porté par la famille Moret-Dallet et Juliette Cros aux ouvrages d'Albert de Rochas d'Aiglun qui démontrent les liens entre le plan de la vie terrestre et celui du monde spirituel. Informe avoir reçu une lettre de Fabre dans laquelle il se proposait de transmettre à Juliette Cros une lettre d'Émilie Dallet envoyée par erreur à Nîmes. La famille Moret-Dallet ravie des mots de Juliette sur la fête de l'Enfance, dont le récit paraîtra bientôt dans Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Léopold Mabilleau pour sa carte et l'envoi de la copie de la lettre qu'il a écrite à Louis-Victor Colin, qui est de retour au Familistère et va lui répondre par télégramme ; elle remercie Mabilleau et ses amis pour la sympathie dont ils font preuve à l'égard de l'œuvre de Godin.

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Auteur·e : Fabre, Auguste (1839-1922)
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La lettre d'Auguste Fabre fait suite à la visite du Familistère par Luigi Luzzatti pendant laquelle ce dernier a exprimé le désir de connaître l'origine des idées qui ont poussé Godin à édifier le Familistère. Fabre a tenu sa promesse de lui adresser par les soins de Marie Moret les « Documents biographiques » qu'elle publie dans Le Devoir depuis février 1897. Auguste Fabre signe la lettre en qualité d'« ancien économe du famillistère de Guise ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie Luzzatti pour la bienveillance et la sympathie dont il a fait preuve à son égard lors de sa visite du Familistère. Demande à Luzzatti l'adresse à laquelle elle pourrait envoyer les exemplaires du Devoir promis par Auguste Fabre [lettre d'Auguste Fabre à Luigi Luzzatti, 27 octobre 1898] et lui servir régulièrement le journal ; elle ne souhaite pas adresser ces exemplaires à l'adresse de Paris communiquée par le comte Collarini pour ne pas l'embarrasser pendant son voyage. Marie Moret unit en pensée le nom de Luigi Luzzatti à ceux de Jean-Baptiste André Godin et d'Edward Vansittart Neale.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Réponse à la lettre d'Isabelle Bogelot du 6 novembre 1898. Marie Moret pense comme sa correspondante que « la vie s'écoule avec une rapidité inquiétante tant qu'on se sent quelque chose à faire » ; aussi faut-il ne pas se distraire de sa tâche personnelle. Marie Moret explique qu'elle est sollicitée à chaque fois que le nom de Godin ou du Familistère paraît dans la presse avec un peu d'éclat, mais qu'elle a choisi de de ne pas disperser les moyens qu'elle a de servir l'évolution sociale.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie monsieur Plaisant et le colonel Laussedat des paroles que lui a communiquées Jules Pascaly. Informe Plaisant qu'elle lui envoie une collection complète du journal Le Devoir, journal hebdomadaire fondé par Jean-Baptiste André Godin en 1878 et transformé en publication mensuelle en 1889. Marie Moret décrit en détail la publication dans le journal des manuscrits de Godin et des documents biographiques du fondateur du Familistère. Elle exprime sa reconnaissance à Plaisant et Laussedat pour leur volonté de « donner l'asile sûr du Conservatoire  à tout ce qui se rattache à l'œuvre de J. Bte André Godin. » Marie Moret joint à son envoi plusieurs ouvrages de Godin ainsi que le livre de François Bernardot sur le Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos des essais phalanstériens aux États-Unis. Marie Moret fait part à Jules Prudhommeaux de la lettre du professeur Espinas, qui a consulté Le Devoir au Musée social, souscrit un abonnement au journal pour 1899 et demande les numéros de l'année 1898 dans lesquels se trouvent l'historique de la propagande fouriériste aux États-Unis. Marie Moret juge que l'essai de la North American Phalanx, décrit dans le livre de John Humphrey Noyes, a inspiré Victor Considerant pour sa tentative du Texas, et que « de la série des tentatives américaines couronnée par celle du Texas, Godin tira des enseignements précieux. » Elle indique que la publication dans Le Devoir de la tentative du Texas, pour être exacte et instructive, prendra trois ans à raison de douze chapitres par an. Ce délai de publication ne permettra pas de satisfaire la curiosité de personnes comme Espinas, regrette Marie Moret, aussi écrit-t-elle à Jules Prudhommeaux qu'elle serait heureuse qu'il s'empare du sujet dans son étude et qu'elle pourrait lui communiquer les chapitres en préparation de l'historique du Texas ; elle aurait « la satisfaction de voir mettre sous leur vrai jour, le plus tôt possible, une somme d'idées qui me sont très chères. » Dans le post-scriptum, elle informe Jules Prudhommeaux que la conférence d'Auguste Fabre à Paris aura lieu le 7 février 1899 sous la présidence de Waldeck-Rousseau et que Juliette Cros arrive le lendemain à Nîmes ; elle transmet son souvenir à la sœur de Jules Prudhommeaux.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret complète la réponse que Louis-Victor Colin a faite à Posner en réponse à sa lettre du 30 mars 1899. En plus des ouvrages envoyés par Colin, le livre de Bernardot sur le Familistère et Mutualité sociale, Marie adresse à Posner Solutions sociales et trois brochures qui traitent de l'œuvre de Godin, et commente brièvement les ouvrages. Elle ajoute à son envoi sept photographies, dont un portrait de Godin à l'âge de 53 ans, un portrait d'elle-même et cinq vues du Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Armand Grebel pour sa lettre du 2 mai 1899. Elle indique à Grebel qu'elle a écrit au gérant du Devoir pour qu'il lui adresse à nouveau le numéro d'avril 1899 du journal et qu'il supprime la mention du 4, rue de Duras dans l'adresse de Grebel. Elle félicite Grebel pour son « Rapport sur la Boucherie des familles » – « La boucherie est une des branches de la coopération les plus difficiles à bien administrer », écrit-elle en faisant référence à la coopérative de boucherie de Nîmes dont elle est membre – : sur ses effets sur la qualité de la viande ; sur la difficulté du recrutement des administrateurs. « Les coopératives ont ce grand mérite d'initier l'ouvrier aux nécessités et aux difficultés d'une bonne administration des choses, c'est une leçon d'un grand prix. » Sur la valeur morale de certaines jeunes personnes, parmi lesquelles Marie-Jeanne Dallet, dont les vues photographiques contribuent au rayonnement du Familistère. Marie Moret indique à Grebel que ses matinées sont consacrées à la rédaction des « Documents biographiques de Jean-Baptiste André Godin », qu'elle voudrait achever avant de quitter ce monde. Elle demande à Grebel s'il existe à La Rochelle une bonne bibliothèque, où elle pourrait déposer une collection du Devoir comme elle le fait déjà pour une cinquantaine de bibliothèques. Dans le post-scriptum, elle annonce à Grebel qu'Auguste Fabre, qui prononce des conférences sur le Familistère illustrées des vues prises par Marie-Jeanne Dallet et dont il est question dans Le Devoir de septembre 1898, lui écrit une lettre, et elle remercie Grebel pour l'envoi d'une médaille.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Adèle Herbron qu'elle a repris sa correspondance avec monsieur Dufour pour compléter la collection du Devoir de la bibliothèque de Corbeil avec les numéros des années 1889 à 1897 qui comprennent les débuts des « Documents biographiques de J.-B. A. Godin ». Elle signale à sa cousine qu'à la page 69 de l'année 1897 sont évoqués le séjour de Godin chez son oncle Moret à Crécy, puis son tour de France avec « papa ». Elle lui indique qu'elle va exposer dans Le Devoir la philosophie religieuse de Godin et « ses vues sur ce que nous appelons la mort ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Paul Boilley pour l'envoi de son livre De la production industrielle. Association du capital, du travail et du talent dédié à la mémoire de Jean-Baptiste André Godin. Elle lui indique que le journal Le Devoir ne pourra en rendre compte dans son numéro du mois de juillet 1899, mais qu'elle et Jules Pascaly en prendrons connaissance pour le signaler dans un autre numéro.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret exprime au maire de Nîmes combien elle est sensible à sa décision de donner le nom de Godin à une des rues de la ville.

Mots-clés :

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Armand Grebel pour sa lettre du 27 juillet 1899. Elle l'informe qu'elle va envoyer à monsieur Musset plusieurs brochures et une collection des numéros du Devoir de 1893 à 1897, qui comprend les « Documents biographiques » jusqu'à l'expérience de formation des groupes et unions par Godin. Elle lui donne des nouvelles du Familistère : Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont actuellement occupées aux examens scolaires et aux préparatifs de la fête de l'Enfance, à laquelle Auguste Fabre et sa famille pourraient assister. Elle indique à Grebel qu'elle communiquera à Fabre sa promesse de photographies.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe monsieur Musset qu'elle lui envoie plusieurs brochures (dont la liste est copiée à la fin de la lettre) et une collection des numéros du Devoir de 1893 à 1897, qui comprend les « Documents biographiques » jusqu'à l'expérience de formation des groupes et unions par Godin. Elle lui demande de faire part au maire de La Rochelle qu'elle a été sensible aux mots qu'il lui adressés le 15 juillet 1899 à la suite de son premier envoi.
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