FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 6 mars 1896
Sur l'envoi du numéro d'octobre 1895 du Devoir à Joseph Victorion : la vente par numéro ne se fait pas ; est-ce pour compléter une collection ? En cas de demande similaire, en demander les raisons pour la satisfaire ou non. Facture 1 F (ancien prix d'un numéro) à Joseph Victorion. Marie Moret retourne à Buridant la carte postale de Victorion, jointe d'une lettre de Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 21 mars 1896
Marie Moret empêchée dans sa correspondance avec Flore Moret à cause de la douleur à sa main droite. Envoie à Flore Moret la brochure d'Henri Roehrich La mission de la femme et les questions sociales et espère qu'elle reçoit toujours Le Devoir. Sur la santé de Jules Pascaly, affecté par le décès de son frère, et celle du mari d'Élise Pré. Informe Flore Moret qu'Émilie Dallet lui écrira bientôt.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 28 avril 1896
Sur la réorganisation du service de la maison de Marie Moret dont il faudra qu'elle s'occupe à son retour. Sur l'intérêt d'Élise Pré à trouver du travail à l'usine ou au Familistère, maintenant que son mari est décédé. La loterie du Familistère tirée le 26 avril 1896 rappelle à Marie Moret l'invitation de monsieur Leblon, maire de Flavigny (Aisne), à participer à la tombola pour les soldats de Madagascar. Ayant confié l'affaire à Piponnier et étant occupée de son côté, Marie Moret a oublié la tombola mais se réjouit de savoir qu'elle s'est bien déroulée. Fabre touché par les paroles de Flore Moret.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 29 avril 1896
Jeanne Dallet a bien reçu la carte de madame Piponnier. Antoine Piponnier de retour de Paris. Marie Moret informe qu'elle écrit à Buridant, lui demandant l'envoi de la liste des récompenses exceptionnelles distribuées à la fête du Travail pour qu'elle soit publiée dans le numéro de juin 1896 du Devoir. Sur la demande de monsieur Zavattari : Marie Moret envoie les bilans de la Société du Familistère de 1893 à 1895 et prie Piponnier d'envoyer à Zavattari les brochures des bilans de 1890 à 1893.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 8 mai 1896
Marie Moret propose de nouveau à Élise Pré de la réoccuper s'il n'y a pas de place disponible à l'usine ou dans les services du Familistère, en venant travailler chez elle à partir du 11 mai 1896 de 8 h à 19 h. Buridant et sa femme continuant de dormir chez Marie Moret dans la chambre où coucheront Émilie et Marie-Jeanne Dallet, Élise ne pourra préparer celle-ci que le matin de leur arrivée. Demande à Élise de faire le nettoyage général de ses appartements sans décrocher les tableaux. Buridant pourra aussi lire cette lettre. Fait le point sur le carnet des dépenses : la somme restante suffira jusqu'à leur retour, puis Marie Moret donnera 20 F à Élise Pré ; convient d'un salaire de 20 centimes de l'heure pour la journée de nettoyage. Dans la mesure où Élise Pré sera occupée à plein temps par Marie Moret, Émilie Dallet écrit à madame Louis pour l'entretien de son appartement.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 13 mai 1896
Donne des nouvelles de leur départ prochain de Nîmes et demande des nouvelles de l'état de santé du fils de Juliette Cros. Marie Moret contente que Juliette Cros lui retourne Le psychisme expérimental. Transmet le message de Fabre, occupé à travailler sur un article portant sur « la concurrence asiatique et l'avenir des ouvriers européens ».

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 27 juin 1896
Lettre remise à Sophie Quet par Auguste Fabre avec un billet de 50 F pour sa rémunération de juin 1896. Espère que la santé de Sophie s'améliore. Qu'elle n'oublie pas la provision de bois à faire en juillet. Sur les arrangements de Sophie pour les fourrures et tapis de la maison de Nîmes. En post-scriptum, demande à Sophie Quet de presser l'envoi des blanchisseuses en dentelles, mesdemoiselles Vandenski.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 29 juillet 1896
Lettre remise à Sophie Quet par Auguste Fabre avec un billet de 50 F pour sa rémunération de juillet 1896. La famille Moret-Dallet se réjouit de la bonne santé de Sophie Quet. Informe qu'elle a joint 50 F à la lettre envoyée à Fabre afin de régler les dépenses faites pour le compte de Marie Moret. Sur les grandes chaleurs à Nîmes et à Guise et leurs conséquences sur la végétation et les cultures.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 12 août 1896
A lu la carte postale de Lucy Latter du 7 août et lui souhaite de belles vacances. Émilie et Jeanne Dallet débordées de travail pour la préparation de la fête de l'Enfance et Marie Moret occupée par Le Devoir. Recommandation d'ouvrage sur la psychologie éducative : informe qu'Émilie Dallet se renseigne ; la référence est notée en post-scriptum. Envoie un exemplaire du numéro d'octobre 1895 du journal Le Devoir, dans lequel Marie Moret fait référence à un article publié page 620 [une note bibliographique sur les Annales des sciences psychique].

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Dossogne, 14 août 1896
Envoie ses meilleurs vœux à la famille Dossogne. Émilie et Jeanne Dallet en pleine préparation de la fête de l'Enfance. Marie Moret s'excuse pour le laconisme de sa correspondance : ne pouvant écrire que le matin sous peine de faire des insomnies, elle se concentre sur son travail pour Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 30 août 1896
Envoie un billet de 50 F pour la rémunération de Sophie pour le mois d'août 1896. Déplore que le petit jardin ait été abîmé. Émilie et Jeanne Dallet aux préparatifs de la fête de l'Enfance. Demande à Sophie, si Fabre est rentré à Nîmes, de lui présenter ses meilleurs souvenirs et de lui dire qu'elle lui a envoyé une lettre à Corbarieu. Remercie Sophie Quet des renseignements sur le bois et les confitures d'abricot.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 12 septembre 1896
Remercie la banque d'avoir répondu à sa demande de renseignements concernant le transfert de titres à un tiers. Au sujet du transfert des titres bancaires de Marie Moret en cas de décès : Émilie et Jeanne Dallet sont ces seules héritières, elle n'a pas d'autres parents ; les certificats de décès sont, comme en Suisse, délivrés par un notaire ; à Guise, le notaire de Marie Moret est Aimé Flamant, également maire de Guise. Un certificat de propriété délivré par Aimé Flamant en sa qualité de notaire sauvegarderait pleinement sans autre formalité la responsabilité propre de la banque. Marie Moret demande à ce que toute démarche soit facilitée pour Émilie et Jeanne Dallet si elle venait à décéder.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 29 septembre 1896
Lettre remise à Sophie Quet par Auguste Fabre avec un billet de 50 F pour sa rémunération de septembre 1896. Fabre à Guise début septembre et succès de la fête de l'Enfance : « Elle a été bien belle, les enfants étaient bien heureux. » La famille Moret-Dallet songe aux préparatifs de leur voyage à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 5 octobre 1896
Remercie Juliette Cros de l'envoi de la caisse de raisins noirs qu'elle pensait être envoyée de Nîmes. Pensant que Juliette Cros a sans doute prolongé ses vacances à Corbarieu, Marie Moret a retardé l'envoi de cette lettre et le numéro de septembre du Devoir pour les envoyer à Castelsarrasin. L'assemblée générale de l'Association coopérative du Familistère s'étant tenue la veille [4 octobre 1896], Marie Moret songe aux préparatifs de retour à Nîmes. Sur la rapidité de l'apprentissage de l'anglais par Auguste Fabre. Transmet la confirmation de l'envoi de la lettre d'Émilie Dallet. Sur le compte-rendu de la fête de l'Enfance dans Le Devoir et la participation de Marie-Jeanne Dallet à l'organisation de la matinée théâtrale.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 23 octobre 1896
Annonce l'arrivée d'une lettre chez Fabre. Fabre étant déjà parti de Nîmes, Marie Moret énonce le contenu de la lettre qui concerne Sophie Quet : elle lui demande de regarder chaque jour dans la boite aux lettres pour leur correspondance et l'envoi du règlement de son mois d'octobre si la famille Moret-Dallet n'est pas descendue à Nîmes d'ici la fin du mois. Jointe à cette lettre, une lettre de Jeanne et 3 enveloppes prêtes. Préviendra Sophie Quet de leur date d'arrivée à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Aimé Flamant, 28 octobre 1896
Envoi de 100 F pour le bureau de bienfaisance de Guise au nom de Marie Moret et de la famille Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 29 octobre 1896
Lettre recommandée contenant 50 F en règlement du mois d'octobre de Sophie. Informera Sophie de leur date de départ pour Nîmes. La famille Moret-Dallet contente de retrouver Sophie. Sur le temps froid et pluvieux à Guise. Donne des nouvelles de Fabre et Pascaly, tous deux à Paris.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 1er novembre 1896
Prévient Sophie Quest que la famille Moret-Dallet partira de Guise le 4 novembre 1896 et arrivera à Nîmes le 5 novembre vers 9 h 00 ou 10 h 00 si elle manque la correspondance à Tarascon. Fabre part de Paris ce jour [1er novembre 1896] ; Marie Moret lui adressera à Nîmes une lettre le priant de donner à Sophie de quoi préparer leur arrivée. Demande à Sophie d'acheter du miel pour le café, du charbon et du petit bois si nécessaire. L'adresse d'expédition des journaux auxquels la famille Moret-Dallet est abonnée a été changée, certains arriveront à Nîmes d'ici leur arrivée. Prévient de l'arrivée possible de deux commandes, l'une du Printemps, l'autre des Grands magasins du Louvre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 7 novembre 1896
Marie Moret en retard dans sa correspondance avec Johnston : les préparatifs de son déplacement dans le midi de la France pour passer l'hiver lui ont pris tout son temps. Sur le paquet remis par Johnston à Fabre lors du congrès des coopérateurs à Paris, à l'intention de Marie Moret et contenant une lettre, un foulard et 6 imprimés dont un avec le portrait de Johnston ayant causé « le plus vif plaisir à toute la famille. » Sur la question de Johnston concernant l'existence d'entreprises similaires à celles de Leclaire ou de Godin à Paris : Marie Moret et Fabre en ont discuté et Fabre répondra lui-même à la question prochainement. Transmet les remerciements de Fabre pour les portraits de Robert Owen et les meilleurs souvenirs d'Émilie et Jeanne Dallet. Sur l'admiration du foulard par la famille Moret-Dallet et par Fabre : « nous félicitons vivement les auteurs de ce joli travail. » En post-scriptum, espère que Johnston a bien reçu de la Société du Familistère les documents demandés.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 8 novembre 1896
La famille Moret-Dallet arrivée à Nîmes jeudi 5 novembre 1896. Demande des nouvelles du Familistère. Inscriptions au registre des services gratuits du Devoir : Jules Prudhommeaux à Montluçon et Félix Dallet à Bordeaux. Envoi prochain des 310 exemplaires du numéro du Devoir de novembre 1896. Va presser l'exécution du numéro de décembre pour faire les expéditions avant Noël. Prie Buridant de demander à madame Louis des nouvelles d'un avis de réception et le remercie pour les différents envois.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 9 novembre 1896
Marie Moret déçue que Jules Prudhommeaux soit à Montluçon plutôt qu'à Nîmes, où elle l'imagine « travaillant parfois de concert avec nous », mais elle se réjouit de son travail de traduction de l'anglais. Informe avoir inscrit Prudhommeaux au registre des abonnés du Devoir à Montluçon et qu'il recevra bientôt le numéro d'octobre 1896. Fait savoir par Fabre que le service du Devoir continuera au 26, cours Morand à Lyon « où le Devoir a des lecteurs ». À propos d'un nouveau roman dans Le Devoir : Sans famille arrive à sa fin et Marie Moret sollicite Prudhommeaux sur le choix d'une œuvre, de préférence du domaine de la Société des gens de lettres avec qui elle a un accord ; elle aimerait mettre en avant la note spiritualiste, « faisant appel aux sentiments les plus élevés. » Presse « l'Amiral » [Auguste Fabre], qui prend une leçon d'anglais au moment où écrit Marie Moret, d'écrire à Prudhommeaux, et transmet les meilleurs souvenirs de « tout l'équipage. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 novembre 1896
Sur la reprise des dissensions entre la ville et le Familistère que Marie Moret déplore « le triomphe des malentendus ». Questions sur la composition de la commission et les élections. À propos de la caisse de secours mutuels au Familistère : Marie Moret tient de Godin un exemplaire du règlement de l'usine de 1857, dont la rubrique « des secours » traite des avances faites aux ouvriers nécessiteux et d'une « caisse des amendes ». Ce document ne mentionne pas les cotisations des ouvriers mises en place dès 1865 au Familistère, avant la constitution des caisses de prévoyance en 1870. Pose plusieurs questions sur les cotisations des ouvriers : leur date d'introduction dans l'usine, leur taux, leur obligation. Demande si Piponnier pourrait se procurer le vieux règlement de l'usine ou de l'ancienne caisse de secours. Sur l'article consacré au Familistère dans le journal L'Illustration. En post-scriptum, informe de la bonne réception de l'objet envoyé par Piponnier et indique que la chaufferette réparée a fait l'admiration de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 novembre 1896
Sur les deux articles de mauvaise qualité parus dans L'Illustration au sujet du Familistère : permet de comprendre comment la classe dirigeante, à qui le journal est adressé, est informée de la question sociale. Remercie Piponnier pour les informations au sujet des cotisations des ouvriers au fonds de secours mutuels. Sur la création de la caisse de secours en 1852, alimentée jusqu'en 1860 par les amendes et présidée par un comité de 6 délégués (nombre augmentant jusqu'à 18 en 1880). En parallèle, un comité chargé des réclamations fondu avec le comité de la caisse mutuelle de l'usine en un comité unique de 20 membres. À propos du comité des surveillants du travail et de leur élection : ont-elles toujours eu lieu ? Marie Moret en possession des résultats d'élection de 1869 mais les surveillants ont été en fonction dès 1863. Sur les charges et responsabilités matérielles des surveillants du travail qui déterminent leur élection. Élection inscrite dans le pacte statutaire par Godin, qui l'a jugée « pratique et bonne ». Marie Moret désireuse de discuter avec Aimé Quent à Guise ; si Piponnier vient à discuter avec lui, Marie Moret transmet son meilleur souvenir et ses remerciements anticipés à Aimé Quent pour son témoignage sur les surveillants du travail. Elle rédige une série de questions sur l'élection et les responsabilités des surveillants d'atelier. Au sujet de la Sainte-Catherine à Guise : espère que la fête a été belle et demande quel rôle a joué Antonia. Demande des nouvelles de la famille de Piponnier et donne des nouvelles météorologiques à Paris et à Nîmes. Sur les dissentiments municipaux qui divisent la ville et font craindre pour les élections. nouvelles du Familistère : madame Garbe qui doit « cultiver maintenant la faculté de réfléchir avant de parler » et le cas de madame Génot, moins grave que celui de madame Gardet. S'excuse pour la longueur de la lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 16 décembre 1896
Estime que les exemplaires du Devoir de décembre doivent être parvenus à Buridant, en cas contraire ils ont dû s'égarer. Remercie à nouveau Buridant de l'initiative de l'envoi des 3 numéros de L'Illustration contenant les articles sur le Familistère. Émilie Dallet et Marie Moret le remercient pour l'envoi de plusieurs choses. Marie Moret refuse la demande d'échange avec Le Voltaire, Le Christ anarchique et Le Maître phonétique. Remercie Buridant pour ses indications sur La Revue féministe et sur les élections municipales. Demande l'envoi d'un colis de 5 kilogrammes d'exemplaires de Solutions sociales ainsi que le relevé de compte du Devoir après les expéditions du numéro de décembre. Envoie 100 F pour renouveler les provisions du compte. Demande si les journaux locaux ont continué d'être envoyés au Familistère malgré l'arrêt de service du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 20 décembre 1896
Sur les élections municipales à Guise : constitution du conseil municipal et retrait de F. Bernardot. Les fantaisies de L'Illustration font douter Marie Moret de la crédibilité du journal : donne l'exemple d'un article sur les immeubles à 29 étages de New York où Marie Moret aimerait être. Remercie Piponnier du temps qu'il lui consacre pour ses recherches et est contente d'être fixée sur la date du paiement des salaires par sections. Marie Moret travaille en ce moment sur l'École sociétaire de la période d'avant 1840. Quelques considérations spirites de l'esprit de Marie Moret enfermé dans une « lourde chrysalide ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Dossogne, 28 décembre 1896
La famille Moret-Dallet adresse ses vœux à Marie Dossogne pour la nouvelle année 1897. Peinées de la maladie d'Aline Dossogne, les Moret-Dallet envoient 100 F pour aider financièrement Marie Dossogne. Sur la santé des Moret-Dallet, suffisante pour Marie et Émilie, parfaite pour Jeanne.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 28 décembre 1896
Malgré son envie, Marie Moret ne peut plus écrire aussi souvent qu'avant à Flore Moret. Remercie Flore pour les lettres envoyées, auxquelles Jeanne et Émilie Dallet ont déjà répondu. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet à Nîmes : Jeanne se perfectionne dans ses études, Émilie prépare une deuxième édition de La méthode et Marie prépare le nouveau numéro du Devoir. Sur les rêves de Marie Moret dans lesquels elle voit parfois Godin : « Je crois que dans le profond du sommeil, bien souvent nous sommes avec nos aimés disparus d'ici, sans que nous en ayons le souvenir en nous réveillant. » Marie Moret et Fabre présentent leurs vœux à Flore Moret pour la nouvelle année.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 29 décembre 1896
La famille Moret-Dallet et Fabre envoient leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année à Piponnier et sa famille : Marie-Jeanne Dallet sensible au mot d'Antonia Piponnier ; Marie, Jeanne et Émilie embrassent madame Piponnier et espèrent qu'elle a reçu les fleurs peintes par Marie-Jeanne. Marie Moret remercie Piponnier pour les renseignements sur la banque Offroy et Cie. Piponnier en voyage à Laeken en janvier 1897. Marie Moret occupée à la correction des épreuves du journal Le Devoir de janvier 1897. Sur les élections municipales à Guise : Fabre du même avis que Piponnier sur les difficultés de la nouvelle municipalité à se soutenir. Analogie faite par Piponnier entre météorologie et politique ; Marie Moret fait référence aux immeubles de 29 étages [de New York].

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 30 décembre 1896
Marie Moret contente d'avoir fait plaisir à Marie Buridant par son cadeau. La famille Moret-Dallet et Fabre envoient à Buridant et sa famille leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année. Marie Moret, sa famille et Fabre compatissent à la douleur de madame Buridant. Remercie Buridant pour les nouvelles de mademoiselle Demolon, le mot concernant la facture, les divers envois. Au sujet des cartes de visite : demande à Buridant de lui faire un envoi tous les 3 jours à partir du 2 ou 3 janvier 1897. Suspendre le service du Devoir avec le journal Il Secolo et auprès d'Aimé Flamant. Quatre exemplaires du Devoir sont déposés à la mairie de Guise, il n'y a pas lieu d'inscrire également le maire dans les services du journal. Attend avant de prendre une décision concernant Le Saint-Quentinois. Refus d'échange de service du Devoir avec trois autres journaux et suppression du service avec La Revue mutualiste qui a cessé de paraitre. Demande l'envoi du nouveau numéro des Annales des sciences psychiques. À propos des élections municipales : « il semble que la ville est coupée en deux et que la marche des choses doit être à la fois difficile et précaire. » En post-scriptum, demande à Buridant de transmettre ses meilleurs vœux à madame Roger.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 3 janvier 1897
Marie Moret ayant mal à la main, elle n'a pu répondre plus tôt à Isanie Ducruet. Remercie Isanie de ses vœux de bonheur et de santé pour la nouvelle année et lui transmet les siens, de même qu'à Joseph et Maria. Réponse à la lettre d'Isanie de novembre 1896 : Isanie tentait de se figurer un Familistère à 10 étages, Marie Moret lui fait part de sa lecture d'un article sur les maisons à 29 étages de New York ; sur la difficulté de replacer les fonds des titres de la Société du Familistère. Réponse à la lettre d'Isanie de décembre 1896 : Marie Moret du même avis qu'Isanie concernant les élections municipales de Guise « c'est un vrai gâchis. » Sur les occupations de Fabre et de la famille Moret-Dallet à Nîmes : Marie-Jeanne se consacre à la musique et à la peinture, et Émilie aux écoles [du Familistère].

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 24 janvier 1897
Départ de Fabre de Nîmes pour rejoindre Juliette Cros dont une personne proche vient de décéder. La famille Moret-Dallet présente ses condoléances à madame Boudet et toute la famille de Juliette Cros.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 29 janvier 1897
Prévient Flore Moret qu'elle enverra le lendemain, en recommandé, 50 F pour le Bureau de bienfaisance de Guise qui fait face à des charges exceptionnelles à cause de la Maison Chenest. Demande à Flore Moret de remettre l'argent à monsieur Catrin pour le Bureau. Donne des nouvelles : Fabre revenu de chez Juliette Cros, le beau temps et la bonne santé de tous.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 30 janvier 1897
Envoie 50 F pour le Bureau de bienfaisance de la ville de Guise que Flore Moret doit remettre à Catrin ou Devillers. Remercie Flore pour son entremise. Tout va bien à Nîmes : la famille Moret-Dallet l'embrasse et Fabre lui présente ses hommages sympathiques et respectueux. En post-scriptum, rassure Flore Moret : si elle ne peut remettre l'argent à quelqu'un, Marie Moret s'arrangera. Informe qu'elle reçoit une lettre de Roger à ce même sujet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 30 janvier 1897
Accuse réception des divers envois de Buridant et le remercie. Difficultés de communication avec Antoniadès en Turquie : les lettres passent mais peut-être pas les journaux. Sur un oubli commis par l'imprimerie Veuve Laporte dans le précédent numéro du Devoir, que Buridant a remarqué. Accorde 3,3 % de remise au prix des livres demandés par Leymarie. Suppression du service d'échange du Devoir avec Le Jardin. Donnera bientôt à Buridant une nouvelle liste de lecteurs à qui envoyer Le Devoir. Suppression de monsieur Besnard du registre des abonnés. Sur le relevé de compte de Marie Moret aux économats du Familistère : monsieur Bocheux peut-il le transmettre à Buridant ou faut-il contacter monsieur Alizart ? En post-scriptum, Marie Moret demande à Buridant de lui communiquer le nombre restant d'exemplaires des numéros du Devoir de janvier à octobre 1896, et de janvier 1897.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 1er février 1897
Marie Moret soulagée par la lettre d'Antoniadès du 22 janvier 1897 : elle était inquiète de n'avoir eu aucune nouvelle de lui et de voir Le Devoir d'octobre 1896 retourné à l'expéditeur. Informe qu'elle lui enverra le numéro de février 1897 à la fin du mois. Donne des nouvelles : c'est le quatrième hiver que la famille Moret-Dallet passe à Nîmes, Émilie Dallet s'occupe toujours des écoles du Familistère et a ajouté un livret à sa Méthode de lecture, Jeanne Dallet peint, joue de la musique et s'initie à la photographie, Pascaly toujours à Paris et rédacteur du Devoir. Marie Moret n'a plus de nouvelles de Gaston Piou de Saint-Gilles depuis 3 ou 4 ans, peut-être parti habiter en Allemagne. Exprime les souhaits de bonheur de la famille Moret-Dallet à l'adresse de la famille d'Antoniadès.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 13 février 1897
Réponse à la lettre de Flore Moret en date du 1er février 1897 : s'excuse pour sa réponse tardive car ses matinées sont occupées au travail sur les documents biographiques de Godin, et elle traite la correspondance urgente en début d'après-midi avant d'aller marcher un peu. Beau temps à Nîmes : le feu n'est allumé que le soir. Nouvelles de la famille : Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre se consacrent à la photographie ; Émilie Dallet prépare la deuxième édition de sa méthode de lecture et copie des pages pour Marie Moret ; Marie-Jeanne prend une leçon de peinture dans le salon au moment où Marie Moret écrit ; Auguste Fabre adresse ses hommages à Flore Moret. Remise faite par Flore Moret à monsieur Catrin de la part de Marie Moret. À propos du tissage dans le nord de la France : le journal Le Temps indique que cette industrie n'y est pas florissante en ce moment ; Marie Moret déplore que les ouvriers tisseurs de Guise aient de la peine à retrouver du travail ; espère que le neveu de Flore Moret, employé aux écritures, ait conservé son travail. Transmet ses salutations à monsieur Devillers et à madame Roger.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, les 22 et 23 février 1897
Nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre « se sont mis à la photographie » ; envoi prochain de spécimens de leurs travaux ; Auguste Fabre, qui a perdu son fils il y a un an, vient de perdre son petit-fils et sa belle-mère : « L'énigme de nos apparitions et disparitions terrestres ne cesse de se rappeler à chacun de nous. » Questions à son « cher collaborateur » relatives aux recherches historiques de Marie Moret pour mettre en relation l'activité sociale et l'activité industrielle de Godin : nombre de travailleurs occupés chaque année entre 1849 et 1855 ; nombre de modèles en 1851, en 1853 et en 1880. Lettre poursuivie le 23 février 1897. Marie Moret a rêvé de Piponnier et des tracas que ses recherches sont susceptibles de lui causer. Envoi de photographies de Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre : photographie d'un portrait demi-nature de Godin peint il y a deux ans par un artiste de Nîmes, que Marie Moret a déjà montré à Piponnier au Familistère ; une vue générale de « La fontaine, promenade publique de Nîmes, partie du bas seulement » ; un aperçu de la partie haute de la promenade avec une allée qui passe par la « grotte ». Projet de parler de photographie avec Piponnier. Demande des nouvelles de la famille Piponnier.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 5 mars 1897
Réponse à la lettre de Piponnier en date du 2 mars 1897. Sur les essais photographiques de Marie-Jeanne Dallet et d'Auguste Fabre : les deux vues des jardins de La Fontaine ont été réalisées avec l'aide du professionnel qui les a initiés à la photographie ; la vue du portrait de Godin est entièrement d'eux, plaque et épreuve. À propos de fleurs peintes à l'huile envoyées par Marie-Jeanne Dallet à Antonia Piponnier : Marie Moret ne trouve pas trace d'un accusé de réception de la part d'Antoine Piponnier. Remercie Piponnier pour les documents envoyés : demande de confier à Henri Buridant le dossier sur le Texas, qui lui en fera l'envoi ; Marie Moret ne s'en servira peut-être pas pour les « Documents biographiques » de Godin : « Mais il faut toujours que je commence par m'assimiler tous les documents qu'il m'est possible de rassembler sur les faits qui se présentent, sauf, ensuite, à les écarter ou les utiliser selon qu'ils se rattachent ou non à mon plan. » Réunion de la famille Piponnier à Armentières. Remercie Piponnier pour ses mots touchant les deuils de Fabre et de sa fille.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Bernardot, 7 mars 1897
Félicite Bernardot pour son premier article sur Godin paru dans le numéro de mars 1897 du journal The Avenue et félicite la traductrice « car le style est à la fois substantiel, simple et clair ; trois qualités que j'ai vues réunies plus souvent chez les américains que chez les anglais ». Marie Moret a ouvert dans le numéro de février 1897 du Devoir un « nouveau sillon » pour la « Biographie complète » de Godin ; vie de Godin de 1840 à 1852 : « Sa figure grandit de plus en plus dans ma pensée, à mesure que je le saisis dans les années où je ne vivais pas à côté de lui et qui me le révèlent sous des aspects qui complètent ceux sous lesquels je l'ai connu. » Travail accompli pour « quelques rares penseurs du moment présent convaincus que l'économie sociale ne se constituera vraiment à l'état de science qu'en employant le procédé scientifique : la vérification expérimentale. C'est pourquoi en cette matière, échecs et succès, tout doit être relevé ». Demande des nouvelles de la famille de Bernardot. Informe Bernardot : qu'Émilie Dallet a bien reçu sa lettre du 27 février 1897 et la photographie de Paul Bernardot ; que Jeanne a bien reçu la lettre de Madeleine Bernardot et qu'elle promet d'envoyer une photographie du portrait de Godin. Remercie Bernardot pour le mot adressé à Auguste Fabre à l'occasion du décès de son petit-fils, un an après le décès de son fils ; le faire part de décès de son petit-fils a été adressé de Tarn-et-Garonne à Bernardot par la mère de l'enfant.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Daniel Follansbee Morrill, 5 mai 1897
Accuse réception de la lettre du 13 avril 1897 contenant un chèque de 3 dollars pour le réabonnement de Daniel Follansbee Morrill au journal Le Devoir. À propos de Godin, qui aurait eu le même âge que Morrill, et de renseignements que celui-ci aimerait obtenir : les « Documents biographiques » de Godin répondront peut-être à son attente. Avec Émilie et Marie-Jeanne Dallet, remercie Morrill et sa femme pour leur bon souvenir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 16 mai 1897
Informe Flore Moret de son arrivée à Guise samedi [22 mai 1897]. Justifie la brièveté de sa lettre par le travail de correspondance et de relecture d'épreuves qu'elle doit encore faire. Compliments d'Auguste Fabre et d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 18 mai 1897
Envoi de 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse de la correspondance de la banque avec la famille Moret-Dallet et de l'expédition des cours de la bourse jusqu'à la fin de l'été.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Sibra-Rucquoi, 16 juin 1897
Confirme les termes de la lettre écrite à monsieur Sibra-Rucquoi par Marie-Jeanne Dallet qui contenait un mandat postal de 6,45 F pour solde des travaux de son correspondant. Envoie un petit châle à teindre dans la même teinte loutre que le jersey envoyé récemment à Sibra-Rucquoi ; demande le prix de ce dernier travail et la date de retour du jersey et du châle. Prie Sibra-Rucquoi de libeller complètement l'adresse de Marie Moret au Familistère de Guise car il existe plusieurs veuves Godin à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 29 juin 1897
Envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour ses appointements du mois de juin 1897. Demande de ses nouvelles. Nouvelles de Guise : chaleurs étouffante et orages, mais bonne santé de la famille. Rappel de quelques tâches domestiques : entretien des lainages, bordures des tapis et dessus du lit de Marie Moret à réparer. Le post-scriptum évoque une photographie sur laquelle Sophie Quet apparaît dans la cour de la maison de Nîmes, et les travaux photographiques de Marie-Jeanne Dallet au Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame veuve Laporte, 14 juillet 1897
Renvoie l'épreuve du tiré à part de « Le Féminisme » avec le bon à tirer. Transmet ses meilleurs sentiments et ceux d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet et d'Auguste Fabre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Pascaly, 24 juillet 1897
À propos du numéro d'août 1897 du journal Le Devoir : Marie Moret a reçu hier soir le manuscrit des articles de Pascaly, « Chronique parlementaire » et « Faits politiques et sociaux » ; Auguste Fabre est d'avis d'abréger les « Faits politiques et sociaux » pour ne conserver que « Soleure et Perth » [les comptes rendus des congrès coopératifs de Soleure et Perth] ; en attente des épreuves des pages « Godin » et « Féminisme » pour déterminer la suite du contenu du numéro. Projet de sortie de Marie Moret « for photographies » en raison du beau temps. Envoi d'un chèque de 300 F à Pascaly. Moret et Fabre signalent à Pascaly les articles du Journal de Genève : sur l'« Électricité », sur la « République coopérative » de Debs aux États-Unis et sur le congrès coopératif suisse. Reçoit le manuscrit des pages sur la paix : Marie Moret choisira une ou deux pages et gardera le reste pour le mois prochain. Elle donne un premier état du chemin de fer du numéro de septembre 1897. Marie Moret indique à Pascaly que sa lettre a été interrompue par la visite d'Antoine Piponnier, par celle d'Alizart, venu parler photographie, et enfin par la sortie avec Fabre et Marie-Jeanne Dallet (« John »). À propos de Rouanet. Recommande à Pascaly l'asa foetida pour le mal de gorge. Informe Pascaly que Fabre a envoyé à Jules Prudhommeaux une lettre de Babut.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 30 juillet 1897
Réponse à la lettre de Sophie Quet du 28 juillet 1897. Envoi d'un billet de 50 F à Sophie Quet pour ses appointements de juillet 1897. Travaux domestiques que doit accomplir Sophie Quet. Nouvelles du Familistère : Émilie et Marie-Jeanne Dallet préparent la fête de l'Enfance ; Auguste Fabre retenu au Familistère par des travaux.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 12 août 1897
Prévient Juliette Cros que son père Auguste Fabre est parti en bonne santé de Guise le matin pour Paris et qu'il se rendra ensuite chez elle. Remercie Juliette Cros et son mari pour les pêches qu'elle a envoyées. Demande des nouvelles de leur fils. Émilie et Marie-Jeanne Dallet préparent la matinée théâtrale de la fête de l'Enfance du mois de septembre prochain avec une centaine d'enfants sur scène.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Théophile Tholozan, 15 août 1897
Remercie Tholozan pour sa lettre du 12 août 1897. Sur le changement d'imprimeur du Devoir. Marie Moret fait l'historique de l'affaire : avertie en juin du départ de madame Laporte, elle était « depuis longtemps fatiguée de la marche incertaine de la maison » et pensait à changer d'imprimeur ; a essayé de confier l'impression aux soins de Pascaly à Paris, sans résultat ; s'est entendue avec l'imprimerie Chastanier de Nîmes ; sur un plan des ouvriers de l'imprimerie Veuve Laporte, auxquels Marie Moret demande à Fabre de répondre ; Fabre leur promet des travaux plus importants que Le Devoir. Fabre à Paris puis chez sa fille avant son retour à Nîmes. Remerciements à Tholozan pour son intervention.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 18 septembre 1897
Réponse à la lettre d'Antoniadès du 3 et 15 août 1897 dans laquelle Antoniadès donne des nouvelles de lui « au milieu des terribles événements dont [son] pays a été le théâtre. » Rappelle à Antoniadès ses envois de Nîmes de février 1897 et lui demande si le journal Le Devoir lui est parvenu, un numéro lui étant revenu. Elle ne peut indiquer à Antoniadès s'il existe à Nîmes un lycée admettant des étrangers, comme le fait celui de Marseille. Réflexions d'Antoniadès sur le journal Le Temps, que Marie Moret lit chaque jour. Question d'Antoniadès sur la bonté et réflexions de Marie Moret à ce propos : « Celui qui la possède est rattaché par elle au principe même de la vie ». Le souvenir d'Antoniadès souvent évoqué au Familistère ou pendant les promenades à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la fête de l'Enfance des 5 et 6 septembre 1897, dont Marie-Jeanne Dallet a été la directrice : la matinée théâtrale montrait une masse de costumes allégoriques. Sur les écoles du Familistère, dont s'occupe toujours Émilie Dallet. Sur l'Association du Familistère : Louis-Victor Colin, homme de grande capacité industrielle, a remplacé François Dequenne à la tête de la société. Jules Pascaly s'occupe toujours du Devoir ; il a vu récemment Gaston Piou de Saint-Gilles revenant d'Allemagne et cherchant une place à Paris ; Marie Moret n'a pas de nouvelles de lui ni de sa famille.
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