FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 637 résultats dans 19517 notices du site.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Goupil et Cie (Boussod, Valadon et Cie), 28 février 1888
Marie Moret souhaite savoir quand elle pourra recevoir l'épreuve de la photographie de Godin, ainsi que le prix de la retouche et des épreuves qu'elle a demandées.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 29 février 1888
Marie Moret annonce à Ganault qu'elle envoie à Offroy et Cie des coupons de titres de rente pour en encaisser le montant et en créditer le compte de Godin. Sur la modification des statuts de l'Association du Familistère : Tisserant doit lui confirmer la légitimité de la modification de l'article relatif au titre d'associé ; elle le prévient qu'elle lui soumettra ainsi qu'à Tisserant le projet de lettre qu'elle va écrire à Vavasseur sur ce sujet. Elle l'informe que Bernardot est allé à Vervins et a vu Falaize à propos de la succession de Godin : elle a écrit à Falaize que seul Ganault, en qualité d'exécuteur testamentaire, a le pouvoir de lui donner des instructions sur la succession de Godin. Elle demande à Ganault s'il a reçu sa lettre du 25 février 1888 relative au mausolée de Godin. Sur le chantage exercé par Marcel Laporte : Marie Moret raconte à Ganault que Marcel Laporte, fils naturel prétendu d'Émile Godin, a demandé si une part lui avait été réservée dans le testament de Godin, qu'il est venu à Guise lui apporter une lettre de menaces en vue d'obtenir quelque chose ainsi qu'un article de lui contre Godin refusé par le Nouvelliste et qu'il a écrit une nouvelle lettre de menaces à son retour à Alger ; elle demande à Ganault comment empêcher le chantage exercé par Laporte ; elle rapporte que la veuve d'Émile Godin aurait proposé 1 000 ou 2 000 F à Laporte pour récupérer des lettres par lesquelles Émile lui aurait promis 10 000 F ; elle précise que Laporte est employé à la compagnie du chemin de fer Paris, Lyon, Méditerranée et se demande s'il faut saisir le procureur de la République ou avertir son employeur. Elle transmet à Ganault le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa lettre. Elle l'informe que madame Brullé a été heureuse d'avoir de ses nouvelles et qu'elle compatit à la perte de son enfant de 6 ans, elle qui craint la perte imminente de son mari. Elle explique à Demeur qu'elle est « mère par ma sœur » qui a eu trois petites filles, dont 2 ont disparu à l'âge de 2 et 4 ans, et qu'elle éprouve « le sentiment de l'isolement et du vide, quand on perd le compagnon de toute l'existence ». Elle évoque le souvenir de leur fréquentation à Laeken il y a 25 ans. Elle demande à Demeur s'il est devenu spiritualiste comme le fut Godin. Elle lui annonce qu'elle lui écrit une deuxième lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ernest Dubois, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Dubois pour son affectueuse lettre du 19 janvier. Elle lui explique que ses multiples préoccupations l'ont empêché de lui répondre plus tôt. Elle l'assure que son cœur est uni à celui de Dubois et elle l'informe que Marie-Jeanne Dallet est maintenant plus grande que sa mère.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Raoux, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Raoux pour sa lettre du 5 février 1888, à laquelle elle répond tardivement en raison des occupations qui l'accablent. Elle le remercie pour sa photo-biographie et la collection de brochures qu'il lui a envoyées. Elle lui annonce qu'elle lui enverra un portrait photographique de Godin réalisé il y a douze ans ainsi qu'un portait d'elle-même.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Armand Grebel, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Grebel pour son télégramme du 18 janvier 1888, en son nom, en celui d'Émilie Dallet et en celui de Marie-Jeanne Dallet, qui est désormais plus grande que sa mère. Elle lui explique qu'elle n'a pu répondre plus tôt en raison des occupations qui l'accablent. Elle l'assure qu'elle est proche de lui par la pensée : « "La pensée fait la présence" dit Swedenborg, "et l'amour fait la conjonction" ». Elle lui demande de ses nouvelles et elle imagine qu'un jour elle pourrait aller en voyage près de chez lui qui habite dans le pays de la famille Dallet. Elle ajoute que Marie-Jeanne Dallet est grande, qu'elle va toujours à l'école et qu'elle a quinze ans.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard et Élisa Champury, 2 mars 1888
Marie Moret remercie le couple Champury pour leurs lettres des 17 janvier et 11 février 1888, auxquelles elle n'a pu répondre plus tôt en raison des occupations qui l'accablent. Elle leur explique qu'elle espère que « bonne, modeste et touchante » Armide puisse trouver un emploi dans les services du Familistère. Elle assure Édouard Champury qu'il a eu des successeurs au Devoir mais pas de vrais remplaçants : « Nul n'a été comme vous de cœur avec mon mari. » Moret et Émilie Dallet s'associent au sentiment de Champury « contre l'œuvre démoralisante de certains journaux et certains romanciers, hélas ! déplorablement nombreux », et elle le remercie de lui avoir signalé le nouveau livre de Sully Prudhomme, Le bonheur. Elle transmet les amitiés de la famille Moret-Dallet à la famille Champury, « y compris le grand Albert ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 2 mars 1888
Marie Moret informe Ganault qu'Offroy et Cie ont encaissé les coupons de rente 2 % et en ont crédité le compte de Godin mais qu'ils sont soulevé la question d'une répartition. Elle remercie Ganault de ses indications sur ce qui se passe du côté de Falaize et sur Marcel Laporte et son article ignoble contre Godin ; elle lui annonce qu'elle pourrait transmettre un double des documents à la gendarmerie de Guise et au procureur de Vervins si Marcel Laporte revenait à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Trouilloud, 3 mars 1888
Marie Moret adresse à monsieur Trouilloud un exemplaire du Devoir du 22 janvier 1888 qui contient la biographie de Godin, ainsi qu'un exemplaire du 5 février 1888, dont l'« Avis au lecteur » montre que le journal a la rédaction qu'il lui faut. Elle lui explique que Le Devoir n'a pas besoin de nouvelle collaboration, que le journal a plus de matières qu'il ne peut publier, qu'il doit rester dans la ligne pacifique et progressive de Godin et qu'il n'est soutenu que par ses ressources personnelles.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Alphonse Delpech, 15 juillet 1867
Émile Godin explique à Delpech qu'il n'a pas communiqué sa lettre à son père, malade depuis 8 jours. Il demande à Delpech d'en informer Jules Favre.

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Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 20 juillet 1867
Émile Godin regrette de n'avoir pas pu aller voir François Cantagrel dans sa « solitude » de Fontenay-aux-Roses, pendant les jours qu'il a passés à Paris. Il lui explique qu'à son retour de Paris le 12 juillet, il a trouvé son père très malade en proie à de grandes souffrances névralgiques. Il transmet son souvenir à madame Cantagrel.

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Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 23 juillet 1867
À propos d'une médaille et de plaques émaillées à présenter aux visiteurs de l'Exposition universelle. Émile Godin informe Cantagrel que son père se porte mieux grâce au beau temps et à un traitement hydrothérapique.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 26 juillet 1867
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Émile Godin demande à Cantagrel d'aller voir Émile Barrault, 33 boulevard Saint-Martin à Paris, pour reprendre le dossier qui lui avait été confié par son père, et le confier à une autre personne afin d'obtenir la nullité d'un certificat d'addition. Il lui communique une lettre de Lecoq de Boisbaudran qui mentionne les adresses de deux personnes. Dans le post-scriptum, il informe Cantagrel que son père est d'une grande faiblesse.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 28 juillet 1867
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Émile Godin indique à Cantagrel que son père pense qu'il ferait bien d'aller voir messieurs Perpigna et Cavé pour savoir s'il peut leur confier le dossier. Il ajoute que son père connaît Desnos et qu'on peut trouver facilement des personnes aussi capables que lui. Il l'informe que la santé de son père se rétablit et transmet ses civilités à madame Cantagrel.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Denisart, Alfred
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brianchon, 16 juillet 1867
Sur l'emploi d'émailleur. Denisart répond à la lettre de Brianchon à la place de Godin, souffrant. Denisart assure Brianchon que Godin maîtrise la chimie des émaux ; il veut savoir si le candidat a des notions de la décoration au pinceau. Il rappelle la proposition de Godin d'offrir au candidat les frais de voyage à Guise.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin au Journal de l'Aisne, 14 juin 1868
Émile Godin transmet au Journal de l'Aisne la copie d'une lettre que son père a écrite au Journal de Saint-Quentin en réponse à un article paru le 12 juin 1868 et qui complète celles que le Journal de l'Aisne a publiées en 1867.

Auteur·e : Lefèvre, A.
A. Lefèvre à monsieur Prudhomme, 10 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. A. Lefèvre demande à Prudhomme de déposer à la préfecture la prestation de serment et la procuration de Jules Favre qu'il a reçues le matin même. Il lui demande de télégraphier chez monsieur Godin ou chez monsieur Devillers l'heure du dépôt. Il lui demande également de lui communiquer la liste des électeurs des communes dont il lui envoie la liste.

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Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Edmond Thiébault, 2 août 1869
Émile Godin prévient Thiébault que son père se trouve à Charleville à l'hôtel du Lion d'argent ; il lui recommande de lui écrire à Metz au Grand hôtel de Metz pour qu'il lui fixe un rendez-vous à son retour à Charleville.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Claire Muller, après le 5 septembre 1872
Marie Moret propose à madame Muller qu'elle-même et Godin aillent lui porter l'exemplaire des cahiers de comptabilité des enfants du Familistère qu'elle voulait consulter afin d'avoir la possibilité de voir ses classes Fröbel. Elle demande à madame Muller si les vacances sont terminées et si ses classes ont repris leur cours régulier. Elle lui demande également s'il existe une école normale ou une institution pour la formation des institutrices à la méthode Fröbel. Elle lui explique la difficulté de recruter au Familistère une institutrice formée à la méthode Fröbel : seule, elle se trouverait isolée ; mariée, son mari devrait trouver un emploi dans l'usine. C'est pourquoi la solution pourrait être d'envoyer des jeunes filles du Familistère dans une école-modèle de la méthode Fröbel.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, les 30 et 31 décembre 1891
Envoi d'un télégramme au sujet de l'envoi de cette lettre. Très mauvais temps qui a raison de la santé de Marie Moret et de Pascaly. Sur la lecture des ouvrages scientifiques de Gaston et l'envoi d'autres livres. Marie Moret fait part des critiques sur le ton « soutenu » du journal Le Devoir, son traitement des problèmes sociaux et répond à la critique de Gaston sur l'introduction de romans et nouvelles « pour pères de famille ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Delbruck, 16 janvier 1892
Réabonnement de M. Delbruck au journal Le Devoir. Sur la propagande des ouvrages de réforme sociale : Marie Moret encourage Delbruck et donne l'exemple de son travail avec les œuvres de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur J. Nicolau, 23 janvier 1892
Sur recommandation de Mme Sibilat, institutrice au Familistère, envoi d'ouvrages de Godin à Nicolau.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Maximilien Silberling, 25 janvier 1892
Réabonnement de Silberling au journal Le Devoir. Remerciements pour l'éloge de Silberling des idées et des oeuvres de Godin. Sur l'importance du travail dans « l'évolution universelle ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ernesto Teodoro Moneta, 27 janvier 1892
Sur un article paru dans Le Devoir de janvier 1892 au sujet des positions de l'Union lombarde. Doit refuser une proposition de soutien financier de Moneta et explique que ses ressources financières ne lui permettent pas d'aider les causes défendues par Godin (paix, féminisme, mouvement ouvrier, etc.). Sur l'administration et l'édition du Devoir, la gestion de la Société du Familistère de Guise et la Société de paix du Familistère dont Marie Moret est membre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur J. Dumas, 26 février 1892
M. Dumas-Faucher se proposait d'écrire la biographie de Godin, offre que Marie Moret décline puisqu'elle-même s'occupe de rassembler les documents dans le but de la rédiger. Elle fait référence aux biographies de Godin parue dans la galerie Les Hommes d'aujourd'hui et lui conseille de lire l'ouvrage de M. Bernardot dans lequel se trouve une biographie de Godin. Elle lui envoie la couverture du journal Le Devoir annonçant la deuxième édition du livre de Bernardot.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur J.-V. Fauré, 9 mars 1892
Envoi de plusieurs brochures et d'un numéro du Devoir. Regrette de ne pas pouvoir répondre à la question de M. Fauré au sujet d' « aisances de Lorraine » et de contacts dans le Pas-de-Calais. Post-scriptum au sujet d'un opuscule de Louis Varlez pouvant intéresser M. Fauré.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 10 mars 1892
Questions sur l'invitation de Gaston à l'Élysée. Vœux de bonheur et de succès pour son anniversaire. Le remercie pour ses explications sur les électrodes, demandées dans la lettre du 2 mars 1892. Se plaint du peu de temps à sa disposition. Elle revoit avec nostalgie les discours et conférences de Godin de 1862 pour leur publication dans Le Devoir. Admiration de l'oeuvre et de la personne de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Béquet, 9 avril 1892
Au sujet d'une aide financière que Marie Moret ne peut apporter et explication de sa situation financière. Lui fait parvenir le dernier numéro du journal Le Devoir dans lequel est mentionné le nom de la Société pour la propagation de l’allaitement maternel, fondée par Mme Béquet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ugo Rabbeno, 11 avril 1892
Accuse réception du livre et de la lettre. Transmet le dernier numéro du journal Le Devoir en complément des livres envoyés par Bernardot à Rabbeno.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au Grand Hôtel à Bruxelles, 17 avril 1892
Marie Moret se plaint du désagrément de certaines chambres de l'hôtel, où elle est descendue plusieurs fois avec Godin, en raison du bruit de la rue ou des odeurs des halles. Demande où pourrait-elle trouver de la tranquillité lors de sa venue prochaine et des précisions sur les tarifs des repas.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Owen Greening, 8 juillet 1892
Le remercie de l'invitation des coopérateurs anglais à venir en Angleterre et des pensées sympathiques à l'égard de Godin. Ne pouvant voyager, Bernardot ira représenter le Familistère. Au sujet de l'invitation de l'Harmonie du Familistère à Londres par Broomhall : lui recommande de contacter Dequenne car elle ne s'occupe pas de ces questions administratives.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 4 septembre 1892
Revient au Familistère pour la Fête de l'Enfance mais a laissé à Lesquielles la lettre d'Antoniadès. Au sujet du voyage de Marie prévu à Paris puis finalement annulé car visiteurs et visiteuses ont afflué au Familistère. Marie heureuse du voyage d'Antoniadès et lui souhaitant le meilleur dans ses résultats aux examens. Envoi du nouveau numéro du journal Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Frédéric Paulhan, 15 septembre 1892
A obtenu son adresse par Fabre ; adresse ses remerciements pour l'envoi de la Revue scientifique et pour l'étude « sur l'œuvre du Familistère et son fondateur » qu'elle estime être très bien faite, notamment sur la portée morale des œuvres analogues. Envoi de La République du Travail.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Boyve, 19 septembre 1892
Envoi de la plaque de cuivre, portrait en photogravure de Godin, réalisée pour La République du travail.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 6 décembre 1892
Emménagement à Nîmes qui a retardé l'écriture de cette lettre. Sur la mort de Lucien, fils de Tisserant, et celle de « votre petite Lilie ». Partage la tristesse de Tisserant en attendant leur « réunion nouvelle ». Philosophie sur la mort. Fabre, qui a lui aussi perdu un fils, Émilie, Marie-Jeanne et elle offrent leurs condoléances. Explique être venues dans le sud pour la température, le temps plus clément mais aussi pour « la vraie, la vivante chaleur de l'affection » d'amis chers.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 4 mars 1896
Informe qu'elle retourne à Alizart les documents transmis à Piponnier par Buridant. Sur les citations du Règlement général du Familistère et du Règlement des employés que Marie Moret retrouve dans les documents consultés. Marie Moret reconnaît que J. Alizard semble comprendre les idées de Godin mais se demande s'il a de l'« amour » pour elles : demande à Piponnier de l'éclairer à ce sujet et l'informe de l'envoi de plusieurs ouvrages et brochures à Alizart, en espérant que cela lui fasse plaisir. Sur la reconnaissance : « C'est le fait des grandes âmes ; et celles-ci sont si rares qu'il faut toujours commencer par ne pas compter sur elles. Mais quelle joie intime et profonde quand on les trouve ! » Demande à Piponnier de chercher dans les archives d'autres documents portant sur les tentatives d'organisation du travail qui ont précédé l'association comme la liasse des contre-engagements. A lu les réflexions de Piponnier sur la direction commerciale. post-scriptum informant du retour du froid à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Alizart, 4 mars 1896
Remercie Alizart pour l'envoi des trois documents qu'elle lui retourne : un projet de Règlement général (groupes et unions), un projet de Règlement des employés, une déclaration de Godin sur l'institution d'un conseil d'administration pour l'usine. Les documents lui ont été utiles pour son travail et ses études sur « les vraies conditions d'organisation du travail. » Sur la volonté éditoriale du Devoir de se préoccuper aussi des tentatives faites ailleurs.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Bernardot, 21 mars 1896
Marie Moret félicite Bernardot de la réussite des études de ses enfants et des premiers succès de Kiriquette. Envoie à Angéline Bernardot la brochure d'Henri Roehrich La mission de la femme et les questions sociales. Sur l'appréciation de la portée sociale de « Robert Owen » par Bernadot et les enseignements qui peuvent en être tirés : « L'homme a besoin d'une grande culture intellectuelle et morale pour être en état de se gouverner lui-même. » Marie Moret regrette qu'il ne s'agisse que d'une lapalissade. Pense reproduire en 1897 dans Le Devoir des descriptions d'entreprises sociales bien faites aux États-Unis pour « convaincre les lecteurs ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 22 mars 1896
Marie Moret rappelle son travail concernant les enseignements contenus dans la tentative de représentation libre du travail par les groupes, unions de groupes et conseils d'unions. Sur les conseils d'unions du Familistère et de l'usine et la nomination des administrateurs du Familistère le 5 janvier 1878. Première séance du comité d'administration du Familistère le 14 janvier 1878 avec les nommés : Dequenne, Briquet, Adolphe Godin pour le travail, et Épaulard et J.-B. A. Godin pour le capital. Marie Moret se tourne vers François Dequenne pour connaitre les noms des administrateurs élus au nom du travail par le conseil des unions de l'usine en janvier 1878. Explique que l'intérêt de cette recherche est résumé page 96 de la brochure « Robert Owen » que Marie Moret envoie à Dequenne, offerte par Fabre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur du Musée social, 23 mars 1896
Remerciements pour l'envoi des numéros 1 et 2 de la circulaire du Musée social. Propose un service gratuit du Devoir pour la bibliothèque du Musée social et envoie les numéros de janvier et février 1896. Demande confirmation du transfert de la collection des œuvres de Jean-Baptiste André Godin présentées à l'Exposition d'économie sociale de 1889, du Conservatoire des arts et métiers au Musée social. Sous réserve de la réponse du directeur du Musée social, elle enverra plusieurs volumes publiés par Godin à la bibliothèque.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Vaillant, 27 mai 1896
Réponse à la lettre de monsieur Vaillant du 24 mars 1896 : Marie Moret très touchée par son appréciation de l'œuvre de Godin. Lui envoie plusieurs ouvrages écrits par Godin.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 7 novembre 1896
Marie Moret en retard dans sa correspondance avec Johnston : les préparatifs de son déplacement dans le midi de la France pour passer l'hiver lui ont pris tout son temps. Sur le paquet remis par Johnston à Fabre lors du congrès des coopérateurs à Paris, à l'intention de Marie Moret et contenant une lettre, un foulard et 6 imprimés dont un avec le portrait de Johnston ayant causé « le plus vif plaisir à toute la famille. » Sur la question de Johnston concernant l'existence d'entreprises similaires à celles de Leclaire ou de Godin à Paris : Marie Moret et Fabre en ont discuté et Fabre répondra lui-même à la question prochainement. Transmet les remerciements de Fabre pour les portraits de Robert Owen et les meilleurs souvenirs d'Émilie et Jeanne Dallet. Sur l'admiration du foulard par la famille Moret-Dallet et par Fabre : « nous félicitons vivement les auteurs de ce joli travail. » En post-scriptum, espère que Johnston a bien reçu de la Société du Familistère les documents demandés.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 novembre 1896
Sur la reprise des dissensions entre la ville et le Familistère que Marie Moret déplore « le triomphe des malentendus ». Questions sur la composition de la commission et les élections. À propos de la caisse de secours mutuels au Familistère : Marie Moret tient de Godin un exemplaire du règlement de l'usine de 1857, dont la rubrique « des secours » traite des avances faites aux ouvriers nécessiteux et d'une « caisse des amendes ». Ce document ne mentionne pas les cotisations des ouvriers mises en place dès 1865 au Familistère, avant la constitution des caisses de prévoyance en 1870. Pose plusieurs questions sur les cotisations des ouvriers : leur date d'introduction dans l'usine, leur taux, leur obligation. Demande si Piponnier pourrait se procurer le vieux règlement de l'usine ou de l'ancienne caisse de secours. Sur l'article consacré au Familistère dans le journal L'Illustration. En post-scriptum, informe de la bonne réception de l'objet envoyé par Piponnier et indique que la chaufferette réparée a fait l'admiration de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 novembre 1896
Sur les deux articles de mauvaise qualité parus dans L'Illustration au sujet du Familistère : permet de comprendre comment la classe dirigeante, à qui le journal est adressé, est informée de la question sociale. Remercie Piponnier pour les informations au sujet des cotisations des ouvriers au fonds de secours mutuels. Sur la création de la caisse de secours en 1852, alimentée jusqu'en 1860 par les amendes et présidée par un comité de 6 délégués (nombre augmentant jusqu'à 18 en 1880). En parallèle, un comité chargé des réclamations fondu avec le comité de la caisse mutuelle de l'usine en un comité unique de 20 membres. À propos du comité des surveillants du travail et de leur élection : ont-elles toujours eu lieu ? Marie Moret en possession des résultats d'élection de 1869 mais les surveillants ont été en fonction dès 1863. Sur les charges et responsabilités matérielles des surveillants du travail qui déterminent leur élection. Élection inscrite dans le pacte statutaire par Godin, qui l'a jugée « pratique et bonne ». Marie Moret désireuse de discuter avec Aimé Quent à Guise ; si Piponnier vient à discuter avec lui, Marie Moret transmet son meilleur souvenir et ses remerciements anticipés à Aimé Quent pour son témoignage sur les surveillants du travail. Elle rédige une série de questions sur l'élection et les responsabilités des surveillants d'atelier. Au sujet de la Sainte-Catherine à Guise : espère que la fête a été belle et demande quel rôle a joué Antonia. Demande des nouvelles de la famille de Piponnier et donne des nouvelles météorologiques à Paris et à Nîmes. Sur les dissentiments municipaux qui divisent la ville et font craindre pour les élections. nouvelles du Familistère : madame Garbe qui doit « cultiver maintenant la faculté de réfléchir avant de parler » et le cas de madame Génot, moins grave que celui de madame Gardet. S'excuse pour la longueur de la lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 28 décembre 1896
Malgré son envie, Marie Moret ne peut plus écrire aussi souvent qu'avant à Flore Moret. Remercie Flore pour les lettres envoyées, auxquelles Jeanne et Émilie Dallet ont déjà répondu. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet à Nîmes : Jeanne se perfectionne dans ses études, Émilie prépare une deuxième édition de La méthode et Marie prépare le nouveau numéro du Devoir. Sur les rêves de Marie Moret dans lesquels elle voit parfois Godin : « Je crois que dans le profond du sommeil, bien souvent nous sommes avec nos aimés disparus d'ici, sans que nous en ayons le souvenir en nous réveillant. » Marie Moret et Fabre présentent leurs vœux à Flore Moret pour la nouvelle année.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 15 janvier 1897
Décès de la mère de madame Buridant : la famille Moret-Dallet de tout cœur avec la famille Buridant. Godin décédé ce jour huit ans plus tôt « Heureux ceux qui ont vécu en se rendant utiles aux autres, leur renaissance au-delà de la mort du corps est pleine de joies. » En post-scriptum, accuse réception des envois de Buridant.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Dubos-Foy, 22 janvier 1897
Accuse réception de la lettre de madame Dubos-Foy du 20 janvier et du mandat poste de 10 F pour le réabonnement au service du journal Le Devoir. Au sujet du vœu de madame Dubos-Foy que Marie Moret soit de nouveau unie à Godin dans la vie spirituelle : les conditions de la vie terrestre dont elle bénéficie actuellement, qui permettent aux « êtres bien inférieurs » d'être aidés et guidés par « des êtres très grands et très bons » ; le classement des êtres selon leurs mérites dans la vie spirituelle ; l'aspiration de Marie Moret à être de nouveau guidée par Godin dans la vie spirituelle. Touchée par ce vœu, Marie Moret souhaite à madame Dubos-Foy d'être réunie avec ceux qui lui sont chers. Sur le principe de « vivre pour l'humanité » exprimé par madame Dubos-Foy et partagé par Marie Moret et Godin « toutes les fonctions de la vie, même les plus usuelles, peuvent être accomplies dans un esprit qui les rattache au bien de l'humanité ». Marie Moret souhaite offrir plusieurs ouvrages à madame Dubos-Foy.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 7 février 1897
À propos d'un bal organisé au Familistère le soir du 7 février 1897 pour venir en aide aux ouvriers sans travail de la filature Chenest à Guise ; la famille a envoyé de l'argent au bureau de bienfaisance de la ville. Remerciements adressés à Alfred Bocheux pour l'envoi du relevé de son compte au Familistère. Demande à Buridant des exemplaires du Devoir d'août à octobre 1896. Signale le changement d'adresse de Henri Babut, qui bénéficie du service gratuit du Devoir : remplacer M. Henri Babut, 1, rue Bourdaloue à Nîmes (Gard) par M. Henri Babut, pasteur, à Landouzy-la-Ville (Aisne). Informe Buridant que les exemplaires du numéro de février 1897 ont été expédiés de Nîmes et que le nom du gérant n'a pas été oublié. Informe Buridant que le petit-fils d'Auguste Fabre, âgé de 5 ans, est décédé. Marie Moret travaille sur la vie de Godin en 1848. Compliments à mesdames Roger, Louis et Allart.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, les 22 et 23 février 1897
Nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre « se sont mis à la photographie » ; envoi prochain de spécimens de leurs travaux ; Auguste Fabre, qui a perdu son fils il y a un an, vient de perdre son petit-fils et sa belle-mère : « L'énigme de nos apparitions et disparitions terrestres ne cesse de se rappeler à chacun de nous. » Questions à son « cher collaborateur » relatives aux recherches historiques de Marie Moret pour mettre en relation l'activité sociale et l'activité industrielle de Godin : nombre de travailleurs occupés chaque année entre 1849 et 1855 ; nombre de modèles en 1851, en 1853 et en 1880. Lettre poursuivie le 23 février 1897. Marie Moret a rêvé de Piponnier et des tracas que ses recherches sont susceptibles de lui causer. Envoi de photographies de Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre : photographie d'un portrait demi-nature de Godin peint il y a deux ans par un artiste de Nîmes, que Marie Moret a déjà montré à Piponnier au Familistère ; une vue générale de « La fontaine, promenade publique de Nîmes, partie du bas seulement » ; un aperçu de la partie haute de la promenade avec une allée qui passe par la « grotte ». Projet de parler de photographie avec Piponnier. Demande des nouvelles de la famille Piponnier.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 5 mars 1897
Réponse à la lettre de Piponnier en date du 2 mars 1897. Sur les essais photographiques de Marie-Jeanne Dallet et d'Auguste Fabre : les deux vues des jardins de La Fontaine ont été réalisées avec l'aide du professionnel qui les a initiés à la photographie ; la vue du portrait de Godin est entièrement d'eux, plaque et épreuve. À propos de fleurs peintes à l'huile envoyées par Marie-Jeanne Dallet à Antonia Piponnier : Marie Moret ne trouve pas trace d'un accusé de réception de la part d'Antoine Piponnier. Remercie Piponnier pour les documents envoyés : demande de confier à Henri Buridant le dossier sur le Texas, qui lui en fera l'envoi ; Marie Moret ne s'en servira peut-être pas pour les « Documents biographiques » de Godin : « Mais il faut toujours que je commence par m'assimiler tous les documents qu'il m'est possible de rassembler sur les faits qui se présentent, sauf, ensuite, à les écarter ou les utiliser selon qu'ils se rattachent ou non à mon plan. » Réunion de la famille Piponnier à Armentières. Remercie Piponnier pour ses mots touchant les deuils de Fabre et de sa fille.
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