FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 2 mars 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin reproche à Lecoq de Boisbaudran de le laisser sans nouvelles de l'avancement de son travail, alors que ses adversaires sont actifs. Il communique à Lecoq de Boisbaudran la copie du nouveau relevé effectué par le notaire Gauchet dans la comptabilité industrielle du Familistère. Godin évoque les lettres anonymes qu'il reçoit et soupçonne son ancien comptable Vigerie d'en être l'instigateur et la femme de celui-ci d'en être l'autrice.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1862
Godin accuse réception de la lettre d'Émile qui annonce son arrivée à Londres en bonne santé. Godin souhaite qu'Émile s'occupe du retour des marchandises exposées et qu'il rentre à Guise. Il lui transmet l'avertissement de monsieur Vigerie de prendre garde aux étrangleurs de Londres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 septembre 1865
Godin avertit Émile qu'il a écrit la veille à Auguste Oyon pour le prévenir qu'Émile ira l'inviter lui et sa femme à la distribution des récompenses de l'enfance. Sur le recrutement de l'économe du Familistère. Godin a écrit à Cantagrel pour faire passer une annonce dans les journaux, mais n'a pas eu de réponse à sa lettre. Il demande à Émile d'aller s'informer chez Cantagrel et de lui proposer de faire paraître l'annonce dans L'Association, journal des sociétés coopératives qui a publié un compte rendu de la brochure d'Auguste Oyon sur le Familistère, et aussi de lui demander s'il veut bien réceptionner les lettres de candidature. Godin souhaite qu'Émile se rende à la régie générale des annonces au 8, place de la Bourse pour faire paraître l'annonce dans les grands journaux, et qu'il demande à Auguste Oyon ou à Jean-Baptiste Noirot, rue des Saints-Pères, de l'accompagner à la régie générale et au bureau du journal L'Association au 26, rue des Grands-Augustins ; il souhaite aussi qu'Émile s'entende avec l'un ou l'autre pour lui renvoyer les lettres de candidature. Il signale à Émile qu'il n'a pas encore reçu de réponse du préfet à la demande d'autorisation de l'organisation de la fête de l'Enfance et d'ouverture à cette occasion d'un débit de boissons. Il veut qu'Émile parle de cette question à Noirot, qui pourrait obtenir l'intervention du colonel Favé, et de lui faire la description de cette fête qui fait la joie de la population mais qu'on menace d'interdire parce que le bal n'est pas autorisé et qu'un débit de boissons est ouvert à des personnes qui n'habitent pas au Familistère. Godin incite Émile à se rendre dans les bureaux d'abonnement de la presse au 123, rue Montmartre pour voir les gravures de la Révolution française qu'il désire posséder et qu'il pourrait acheter au prix de 15 F si elles étaient de qualité. Il transmet les compliments de monsieur et madame Vigerie et transmet les siens et ceux de Marie Moret à monsieur et madame Oyon. Une copie de l'annonce de l'offre d'emploi d'économe du Familistère suit la copie de la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 25 février 1861
Godin avertit Brullé que monsieur Vigerie arrivera le lendemain après-midi pour procéder à l'inventaire et à la clôture de l'exercice écoulé. Godin lui précise qu'il ne peut accompagner Vigerie en raison de la préparation de l'Exposition universelle de Londres et du train des affaires. Il annonce qu'il a traité un marché de fonte avec Cambier et demande à Brullé de lui communiquer le besoin en fonte de l'usine de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, avril 1862
Sur la revente d'une partie des bâtiments de l'usine. Godin demande des informations sur l'augmentation de la valeur des terrains et sur une rue projetée par la commune de Schaerbeek. Il communique à Brullé le projet d'une circulaire (copiée sur les folios 222r et 223v), relatives aux avantages accordés aux clients des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 5 juillet 1862
Godin annonce à Brullé que monsieur André va lui succéder à la direction de l'usine de Laeken, où il va se rendre en compagnie d'A. Vigerie. Godin demande à Brullé des renseignements d'ordre domestique pour faciliter la vie à Laeken de monsieur André qui viendra sans sa femme dans un premier temps et occupera les appartements de Godin en attendant que Brullé libère le rez-de-chaussée. Godin ne souhaite pas causer de dérangement au couple Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 19 août 1862
Godin avertit qu'André et Vigerie arriveront le jeudi 20 août par le train de 3 heures 15 ; il lui demande d'envoyer la voiture pour les prendre à la gare.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 24 août 1862
Godin explique à Brullé qu'il veut entièrement réformer les moyens d'administration de l'usine de Laeken et qu'il va confier à André la responsabilité de cette transformation. Il demande à Brullé d'établir l'inventaire de l'usine de Laeken pour pouvoir évaluer les effets de la nouvelle direction, et lui indique qu'à partir de l'inventaire, toutes les dépenses seront ordonnées par André. Il précise qu'André sera de fait le seul directeur de l'usine et que Brullé lui apportera son concours en conservant la responsabilité des recettes et des ventes jusqu'à la fin de la convention établie entre eux. Il l'informe que Vigerie ne partira pas de Laeken avant que la situation de l'usine soit arrêtée ; il demande à Brullé de voir Demeure avec Vigerie pour mettre ce dernier au courant des procès. Godin transmet ses salutations à madame Brullé. Dans le post-scriptum rédigé dans la marge de la lettre Godin signale à Brullé qu'il communique une copie de sa lettre à Vigerie.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 24 février 1863
Opérations comptables de l'usine de Laeken. Dans le post-scriptum, Godin annonce que Vigerie se rendra à Laeken le 26 février 1863 par le train de 3 heures.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 9 juin 1863
Godin crédite le compte de l'usine de Laeken de la somme de 212,40 F à verser aux femmes de maçons belges [travaillant à Guise] : Marie-Françoise Moulard-Bodainghem à Céroux-Mousty et Marie-Thérèse Frappez-Lechien à Gosselies. Le post-scriptum porte sur des déclarations en douane.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Demeure, 10 juillet 1863
Godin annonce à Demeure que son « principal employé », Vigerie, va se rendre à Bruxelles, et lui demande de lui remettre l'état des frais de ses différentes affaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à C. J. Van Gennip, 14 juillet 1863
Godin annonce à Van Gennip que Vigerie, son « principal employé » va profiter d'un voyage à Bruxelles pour se rendre à Amsterdam pour régler la restitution du dépôt de marchandises et solder le compte de Van Gennip.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à J. C. Sanders, 14 juillet 1863
Godin annonce à Sanders que Vigerie, son « employé principal », va se rendre à Amsterdam pour s'entendre éventuellement avec lui pour le dépôt de marchandises et la représentation de la maison Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Delloye, Tiberghien et Cie, 14 juillet 1863
Godin informe la banque que Vigerie, son employé principal, va se rendre en Hollande pour trouver des débouchés à ses produits ; il demande à la banque de bien vouloir lui donner des lettres d'introduction à ses correspondants dans les principales villes des Pays-Bas afin qu'il se renseigne sur les maisons avec lesquelles il pourrait faire des affaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Coquenet et Van Heusden, 13 août 1863
Godin demande à Coquenet et Van Heusden de remplir une formalité pour sceller leur accord sur la distribution des marchandises Godin-Lemaire aux Pays-Bas, conclu lors du voyage de Vigerie à Amsterdam.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Van Elewyck, 19 mars 1864
Godin annonce à Van Elewyck que d'après Vigerie il y a une amélioration dans l'usine de Laeken, qu'il prévoit de s'y rendre pour le constater lui-même et qu'il voudrait discuter avec Van Elewyck de ce qu'il y a à y faire et notamment de la question du relèvement du ventilateur à fleur de sol. Vigerie a informé Godin que Van Elewyck voudrait apprendre le « hollandais » si Godin payait les frais de cet apprentissage : Godin lui accorde de porter la dépense aux frais de l'usine de Laeken ; toutefois, Godin ne voudrait pas que ce travail d'apprentissage d'une langue puisse nuire au travail d'administration et de fabrication de Van Elewyck. Vigerie a proposé que Van Elewyck s'occupe de l'atelier d'émaillage : Godin voudrait en discuter avec ce dernier. Godin demande à Van Elewyck de retrouver et de lui envoyer un carnet de dessins de machines resté à Laeken dans lequel se trouve un spécimen de transmission de mouvement rectiligne et curviligne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Coquenet et Van Heusden, 25 avril 1864
Godin répond aux lettres du 23 mars et du 11 avril 1864 de Coquenet et Van Heusden sur leur accord commercial : les deux parties parviennent à s'entendre. Godin annonce à Coquenet et Van Heusden que Vigerie ira les voir au mois de juin prochain pour conclure leur accord.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 juillet 1861
Godin rend compte à Cantagrel des suites qu'il donne au courrier reçu en réponse à l'offre d'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il a retenu 7 candidatures dont il transmet à Cantagrel le classement par ordre de mérite en sollicitant son aide pour les juger. Cantagrel a proposé l'assistance de son ami Pernet-Vallier dans l'appréciation des candidatures. Godin présente des éléments de jugement des candidatures. Outre les mérites, il faut évaluer le caractère des candidats. En plus de la comptabilité industrielle, il y a la comptabilité de l'essai domestique : « Indépendamment des deux établissements d'industrie que je possède et dont un souffre des négligences de son administration, vous le savez, je me livre aux tâtonnements des essais pratiques d'économie sociale domestique au profit de mes ouvriers. La tâche est laborieuse et doit être atteinte avec courage et volonté pour écarter les difficultés inhérentes à tout commencement. Le contrôle et la comptabilité ont en ceci un rôle nouveau à accomplir et cette organisation va me servir de pierre de touche sur le comptable organisateur que je croirai pouvoir admettre. » Chaque candidat doit fixer les émoluments auxquels il prétend, que Godin ne discutera pas, car celui qui sera choisi doit trouver une position qui corresponde à l'évaluation qu'il fait de ses capacités. Godin note le peu de candidatures venues de province. À propos du Bulletin de la Société européo-américaine du Texas : Godin avertit Cantagrel qu'il a reçu une sotte lettre de Paulin, et il lui fait part de son étonnement que les corrections qu'il avait faites n'ont pas été prises en compte. À la suite de la lettre, sur les folios 195v et 196r, Godin établit la liste des noms adresses et qualités des 7 candidats retenus, dont A. Vigerie, résidant au 77 Grande Rue de La Chapelle ; il communique aussi à Cantagrel le texte de la lettre qu'il leur a écrite, dans laquelle il précise que l'emploi est lié à deux établissements industriels, dont l'un à Guise occupant 700 ouvriers et l'autre à Bruxelles, et à une habitation pour 400 personnes pour laquelle le travail comprend les opérations d'approvisionnement et de consommation (combustibles, comestibles, étoffes, épicerie, café, cuisine alimentaire, restaurant, etc.)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 22 juillet 1861
Godin remercie Pernet-Vallier pour son efficace concours dans le choix d'un candidat à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il l'informe qu'il a classé ainsi les candidats d'après les notes qu'il lui a adressées : Vigerie, Wagner, Bonnevent, Branfaut, Roussilin, Nancy. Godin signale que Roussilin et Nancy sont trop jeunes pour l'emploi et peuvent être écartés sauf avis contraire de Pernet-Vallier. Il confirme à Pernet-Vallier que ses notes sur les quatre autres candidats sont en accord avec ses propres impressions. Godin demande à Pernet-Vallier d'examiner si des emplois secondaires ne conviendraient pas à certains candidats à l'emploi de comptable : chef d'expédition aux appointements de 2 000 F ou voyageur de commerce. Godin demande l'avis de Pernet-Vallier sur Vincent, dont le ton militaire pourrait nuire à la clientèle s'il était voyageur de commerce, ou sur Boileau, dont il n'est pas sûr qu'il se livrerait à l'activité des ateliers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 28 juillet 1861
Sur l'offre d'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce à Pernet-Vallier qu'il doit écarter la candidature de Bonnevent, qui lui a fait part de son mécontentement à propos du retard mis à choisir un candidat. Il lui demande des renseignements sur Boileau et Vincent, susceptibles d'occuper un emploi de voyageur de commerce. Dans le post-scriptum, il indique à Pernet-Vallier que Nancy et Vigerie lui ont également écrit à propos du retard du choix d'un candidat, mais en termes très convenables, qu'il a laissé comprendre à Nancy qu'il était trop âgé, et il a fait savoir à Vigerie que sa candidature était toujours en cours d'examen.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 12 septembre 1861
À propos de Pernet-Vallier. Godin informe Cantagrel qu'il pense confier à Pernet-Vallier des affaires. Il demande à Cantagrel de remercier Pernet-Vallier de l'avoir aidé à faire le choix de Vigerie pour le poste de comptable des Fonderies et manufactures du Familistère, qu'il est heureux d'avoir rencontré pour le seconder dans la tâche qu'il s'est fixée. Godin demande à Cantagrel de publier dans les journaux une nouvelle offre d'emploi. Sur le Familistère : Godin demande à Cantagrel de lui indiquer le moyen de réunir une collection de livres pour un cabinet de lecture, de façon à donner une lecture variée et attrayante ; Godin soumet à Cantagrel l'acquisition des œuvres de Balzac illustrées par Furne, un Traité d'astronomie à l'usage des gens du monde par Arago, et il lui demande conseil pour la littérature contemporaine, qu'il connaît peu ; il remercie Cantagrel de l'aider à constituer une « collection de livres les plus propres à faire sortir la masse de l'ornière des préjugés tout en ayant le mérite de l'attirer », ce qui justifie son désir d'avoir des livres illustrés, qu'on aime à revoir. Sous la signature de Godin, au bas du folio 226v, se trouve le texte d'une offre d'emploi pour la direction des fonderies et du travail de 300 mouleurs, et pour le travail d'outillage mécanique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 16 décembre 1861
Godin annonce à Brullé qu'il arrivera à Bruxelles jeudi prochain par le train de 3 heures 45 et qu'il sera accompagné d'A. Vigerie, administrateur comptable de ses établissements et de Marie Moret. Il avertit Brullé que son intention de rendre l'usine de Laeken plus prospère requiert de mettre en œuvre l'article relatif à leur liberté commune de leur convention du 29 novembre 1859. Il salue madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 8 février 1862
Godin autorise Armengaud à faire les modifications entendues avec Vigerie pour la régularisation d'un brevet. Il lui demande quand il sera en règle en Angleterre et s'il est nécessaire d'être patenté pour éviter que ses produits ne tombent dans le domaine public du fait de leur présentation à l'Exposition universelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lambert, 8 février 1862
Godin accepte la proposition que Lambert a faite à Vigerie lors de leur entretien, de venir faire un essai de 15 jours à l'usine de Guise pour lequel il serait rémunéré 112,50 F. Godin exprime toutefois ses doutes sur ses aptitudes, car Vigerie lui a rapporté que Lambert ne connaît pas le dessin alors qu'il doit non seulement exécuter le travail, mais aussi le diriger en ce qui concerne la construction ou la pose du matériel d'outillage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Piétremont, 8 juin 1862
Godin exprime son regret que madame Piétremont ne puisse venir plus tôt à Guise. Il l'avertit que Vigerie la verra le mardi ou le mercredi suivant pour faire le choix du mobilier de l'asile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Piétremont, 1er juillet 1862
Godin demande à des nouvelles à madame Piétremont, qui devait arriver à Guise à la fin du mois de juin selon Vigerie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 février 1863
Godin relate à Oudin-Leclère que son fils vient d'être condamné à Guise à un an de prison et A. Vigerie à 3 jours de prison après s'être rendus au bal du lundi gras. Il voit dans l'événement un effet de la jalousie à son égard. Il explique que son fils s'est battu avec un jeune homme et le propriétaire de la salle du bal et que Vigerie s'en est mêlé. Godin demande à Oudin-Leclère s'il faut faire appel du jugement : « Sans doute s'incliner et s'exécuter, car les passions qui tirent les ficelles et restent derrière le rideau à Guise n'auraient-elles pas la puissance d'agir jusqu'au tribunal de Vervins. » Il précise que Vigerie se trouve actuellement à Bruxelles et il voudrait que son fils puisse l'y rejoindre. Il informe Oudin-Leclère qu'un ordre daté du 3 février les enjoint à se rendre en prison sous huit jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 mars 1863
Sur l'affaire Émile Godin et Vigerie. Godin envoie à Oudin-Leclère les pièces de l'affaire. Il l'informe que monsieur Hennequierre recommande de ne pas faire appel, car il pense que la peine de prison pourra être portée à son maximum. Il lui annonce que Vigerie se propose d'aller le voir dimanche ou un autre jour avec lui-même qui doit rendre visite à monsieur Vilcocq pour lui présenter l'affaire sous son véritable jour.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin demande à Véran Sabran de l'aider à secourir l'un de ses premiers employés, Vigerie, dont les appointements font l'objet d'une opposition pour plus de 7 000 F et qui risque de perdre sa position. Il l'informe que le passé de cet employé est obscur pour lui et qu'il sait seulement qu'il avait été en faillite avec un associé du nom de Fusy. Il souhaiterait que l'opposant, Édouard Paris résidant au 9 rue des Prêcheurs à Paris, puisse transiger et accepter une somme au lieu de tout perdre si Vigerie est renvoyé. Godin indique qu'il a jusqu'ici renvoyé rigoureusement tout employé ou ouvrier dont les appointements faisaient l'objet d'une opposition et qu'il pourrait être amené à faire de même pour Vigerie, qui perçoit 3 000 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin fait part à Véran Sabran de son soupçon que Vigerie ne soit la victime de la rivalité qui existe à son égard. Il lui exprime le plaisir qu'il aura de l'accueillir à Guise avec des amis, et leur faire voir les travaux des nouvelles constructions du Familistère, à la condition qu'ils se garde de rien écrire ou dire sans son autorisation « car je tiens au silence au par-dessus (sic) toute chose ».

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 5 décembre 1863
Émile Godin demande à Cantagrel pourquoi il est sans nouvelles de son père, parti de Guise le 1er décembre. Il demande à Cantagrel de dire à Godin qu'un bateau de fonte est arrivé lundi. Il lui donne des nouvelles de son grand-père et lui annonce que Vigerie lui a dit qu'un nouveau placard en forme de décret avait paru. Il décrit l'essai qui a été fait de la fonte, juge qu'elle est de bonne qualité et indique qu'il fait décharger le bateau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Allez, 15 juin 1862
Godin se réjouit de l'annonce par Vigerie de la visite d'Allez à Guise du 20 au 25 juin 1862. Il lui demande s'il lui est possible de repousser un peu son voyage car il a besoin d'une quinzaine de jours pour remettre ses fours en marche et fabriquer des appareils dont il voudrait lui faire la présentation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Allez frères, 5 juillet 1862
Godin annonce à Allez frères qu'il ne peut recevoir leur visite à Guise car il doit partir pour l'Angleterre pendant une dizaine de jours. Il leur indique qu'il serait heureux de les rencontrer à l'Exposition universelle de Londres si, comme l'a évoqué Vigerie, ils font le voyage. Godin précise qu'il séjournera à l'hôtel New York au 1 et 2 Leicester Street, Leicester Square, à partir du 9 juillet 1862.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur C. H. Furcy, 5 octobre 1862
Sur la réalisation de gravures sur bois d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire exécutées d'après photographies.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère que Favre lui a indiqué qu'il pourrait plaider le 25 février sauf s'il devait plaider à la Cour d'assises de Montpellier à la même période. Il lui signale qu'il voudrait éviter d'aller à Vervins et que Vigerie connaît aussi bien l'affaire que lui-même.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 31 mars 1864
Godin met Favre au courant de la visite à Laeken d'un individu enquêtant sur ses relations avec Marie Moret au temps où elle s'y trouvait et interrogeant les personnes autrefois attachées à la maison Godin-Lemaire de Laeken ; l'individu viendrait de Guise et serait envoyé par Esther Lemaire. Il lui remet le rapport que lui a fait Vigerie sur cet individu. Godin commente quelques points du rapport. L'individu serait Joseph Godin, son cousin germain, un triste niais ; l'individu s'est intéressé à la fièvre typhoïde contractée par Marie Moret et aux soins que Godin lui a prodigués pendant 8 jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 28 mai 1864
Jean-Baptiste André Godin a reçu la lettre de Brullé du 20 mai 1864 par l'intermédiaire de monsieur A. Vigerie. Brullé demande à Godin de bien vouloir faire passer de l'argent à sa servante. Godin lui propose de verser la somme au Comptoir d'escompte de Paris, et qu'il fera verser le même montant à Isabelle à Bruxelles. Godin adresse ses compliments à madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 24 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin adresse à Versigny sa correspondance avec son cousin Moret et les pièces comptables qui établissement la régularité du compte de ce dernier.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 1er mars 1865
Émile Godin annonce à son père qu'il a retrouvé la copie de la lettre de monsieur Joudrain, qu'il a autorisé Nozal à rentrer et l'a envoyé auprès du cousin Moret. Il demande à son père, en séjour à Paris, de bien vouloir aller au siège du journal La Presse afin d'y trouver 16 gravures de la Révolution française ainsi qu'un planisphère Babinet. Il transmet enfin ses bons souvenirs au couple Cantagrel et à leur enfant, ainsi que ses civilités à madame Vigerie, à sa famille et à « Andrée ».

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 2 mars 1865
Émile Godin informe son père qu'il va lui expédier à Paris une lettre de monsieur Vigerie contenant un travail qui lui avait été demandé avant son départ pour Paris. Il lui signale qu'il pleut de façon continue à Guise et que l'Oise commence à sortir de son lit. Il l'informe enfin qu'il a demandé à monsieur Cornil de livrer de la fonte à Bohain-en-Vermandois car il est sans nouvelles des bateaux. Dans le post-scriptum, il signale le passage de la lettre de Vigerie sur le besoin d'argent de celui-ci.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 16 mars 1865
Émile, ne sachant si son père est encore en sa compagnie à Paris, l'informe qu'un accident déplorable a eu lieu à l'usine de Guise le matin à 7 h 30 : une meule s'est brisée en trois, le meuleur Viéville a été tué sur le coup et Dacheux a été blessé grièvement. Émile Godin a prévenu le brigadier de gendarmerie et le commissaire de police. Il informe Cantagrel que l'enterrement de Viéville aura lieu le samedi à 10 h 00, et que selon Vigerie, le rapport du commissaire est conforme aux faits. Il ajoute que « 1 000 cancans se font dans Guise ». Dans le post-scriptum, Émile Godin signale qu'un incendie est survenu la nuit précédente dans le pavillon de monsieur Wateau et que les pompiers du Familistère étaient les premiers sur les lieux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mai 1865
Sur le départ de Vigerie. Godin explique à Oudin-Leclère que Vigerie, qui est poursuivi, lui a annoncé son prochain départ et qu'il cherche déjà à lui trouver un successeur ; que l'assignation qui lui a été faite sur les appointements de Vigerie sera de courte durée. Il lui signale que Vigerie a prélevé deux mois d'appointements d'avance et lui demande quoi faire pour en obtenir le remboursement. Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il intente un procès pour contester devoir payer le tarif de la chaux hydraulique pour de la chaux vive, qu'il va perdre ce procès, mais qu'il veut à cette occasion publier un petit exposé énumérant les refus que lui oppose la ville de Guise depuis qu'il s'y trouve : il demande conseil à Oudin-Leclère sur cette publication ; il lui précise qu'il est conseiller municipal et veut s'opposer à une interprétation arbitraire du tarif de l'octroi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 mai 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : Godin se met à la disposition de Cantagrel malgré ses embarras domestiques et judiciaires pour accueillir 6 personnes : il l'informe que Sauvestre a exprimé le désir d'y participer et qu'il a invité Pernet-Vallier. Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : il lui indique qu'il peut se rendre auparavant à Paris à propos des candidatures à l'emploi de chef comptable, mais que cela n'est pas urgent car Vigerie n'est pas pressé de partir ; il demande des informations sur Castellan, candidat qui se dit phalanstérien et lui indique qu'il devra se soumettre à la loi commune de Pernet-Vallier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 août 1865
Godin avertit Cantagrel que rien n'est arrêté pour son voyage à Paris. Il expose à Cantagrel sa difficulté à recruter des personnes qui comprennent le but du Familistère, difficulté sur laquelle le départ de Vigerie a mis l'accent. Godin se demande par quel moyen il pourrait trouver un économe du Familistère. Il regrette qu'il n'y ait pas d'organe de presse s'occupant des questions sociales ou de l'association du capital et du travail dans lesquels il pourrait faire paraître une annonce ; il envisage d'aller à Paris pour examiner la possibilité de faire paraître des articles dans les journaux des sociétés coopératives. Il informe Cantagrel qu'il ne fonde plus d'espoir dans Charles Alfred d'Inville et qu'il cherche des personnes dévouées à une idée supérieure à celle de leurs intérêts. Il demande à Cantagrel de lui communiquer le nom des organes de publicité qui s'occupent des questions qui intéressent les hommes qu'il lui faut.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 18 janvier 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin confirme à Lecoq de Boisbaudran que le travail de son notaire Borgnon, qui s'est séparé de son confrère qui sert les intérêts d'Esther Lemaire, lui fournira un bon état des lieux. Il explique que le travail de Borgnon contrarie le projet de ses adversaires d'un partage immédiat de la communauté de biens sur la base de l'inventaire du 30 janvier 1864. Il signale à Lecoq de Boisbaudran que ses adversaires cherchent à s'adjoindre les services de son ancien comptable Vigerie, et il l'informe qu'il craint qu'ils veuillent provoquer une expertise. Godin demande conseil à Lecoq de Boisbaudran au sujet d'une éventuelle expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 janvier 1866
Godin rappelle à Cantagrel sa lettre du 9 janvier 1866 au sujet de Maurice La Châtre. Il lui annonce que Jacquet lui intente un procès et lui réclame 800 000 F. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur une lettre de Vigerie demandant à Godin s'il veut s'attacher ses services, que convoitent les partisans d'Esther Lemaire, ce qui ressemble selon Godin à une tentative de chantage ; il demande à Cantagrel d'étudier Vigerie quand il le verra. Sur le bail du magasin de la rue de la Coutellerie à la suite de la faillite de Milloche. Godin demande à Cantagrel s'il a renoncé à son article pour la revue de César Daly et s'il attend pour cela la photographie du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech les pièces relatives à un procès qu'il veut intenter à Jacquet auprès de la cour d'Amiens. Godin résume l'affaire : Godin a conclu une convention avec Jacquet en janvier 1865 pour exploiter ses brevets ; Jacquet est venu à l'usine de Guise de février à août 1865 pour faire fabriquer ses appareils ; il s'installa à Paris pour vendre lui-même ses produits ; il choisit des émaux décoratifs qui n'offrent pas de garanties hygiéniques ; il fit analyser ces émaux par Salvetat, qui les jugea dangereux pour la santé, et il lui intenta un procès en lui réclamant 800 000 F ; il obtint un arrêté du maire de Reims interdisant la vente d'appareils Jacquet ; le tribunal de Vervins a ordonné une expertise ; Godin n'accepte pas l'expertise et fait appel car Jacquet a choisi lui-même l'émail dont il ne s'est jamais plaint. Godin voit dans l'affaire Jacquet la main des agents d'Esther Lemaire par l'entremise de Vigerie, son ancien comptable. Jacquet a demandé à Godin des marchandises d'une valeur de 10 000 F et refuse de les payer, bien qu'un seul des sept appareils fabriqués soit concerné par le procès ; Godin a fabriqué 20 000 F de marchandises qu'il n'est pas nécessaire d'émailler ; si les marchandises ne convenaient pas à Jacquet, il aurait pu lui en faire part. Godin juge que le concours de monsieur Dauphin va lui être nécessaire dans cette affaire dans laquelle Jacquet se présente comme le défenseur de l'intérêt public sacrifiant ses propres intérêts et fait passer Godin pour un empoisonneur public. Godin juge que l'arrêté de Reims, qui interdit la vente de tous ses ustensiles de cuisine, dépasse le but qu'il s'est fixé et lui cause un préjudice ; il veut restreindre l'interdiction aux seuls appareils Jacquet. Il demande son avis à Delpech. Dans le post-scriptum, Godin informe Delpech qu'il ajoute à son envoi des lettres de messieurs Didier et Houlon de Reims.
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