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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Cambier et Cie, 13 mai 1863
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : commande de 50 tonnes de fonte à livrer par bateau à Laeken avant le curage du canal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Cambier et Cie, 19 juin 1863
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin rappelle à Cambier et Cie sa commande du 13 mai 1863 de 50 tonnes de fonte ; il avertit que l'usine de Laeken manque de fonte et que le chômage des canaux de Bruxelles va commencer prochainement. Il lui rappelle aussi une commande de fonte pour l'usine de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 10 juillet 1863
Informations relatives à l'usine de Laeken : opérations comptables ; retraits d'argent à la banque ; compte Van Gennip ; déclaration en douane. Le post-scriptum annonce l'arrivée de Vigerie par le chemin de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 7 août 1863
Sur la location des jardins de Laeken : Godin informe André que mademoiselle Perpète de Tirlemont est venue le voir à Guise et a sollicité une réduction de prix pour les trois premières années de location des jardins ; Godin a consenti à louer au prix de 1 520 F la première période de trois ans en reportant la différence sur les autres années du bail, soit 1 950 F pour chacune des autres périodes de trois ans ; le bail serait de 9 ans avec possibilité d'y mettre un terme de trois ans en trois ans ; Godin souhaite obtenir la superficie des terrains compris entre les habitations occupées par André et les bâtiments de l'usine et celle du terrain situé derrière le grand bâtiment, car il veut se réserver la possibilité d'en disposer et de les soustraire à l'exploitation ; mademoiselle Perpette (sic) n'a pas encore décidé, elle demande que le loyer soit de 1 800 F les six dernières années et doit s'en entretenir avec sa mère ; Godin réclame qu'un arpentage des terrains soit réalisé rapidement ; mademoiselle Perpète offre pour garantie un an de location d'avance et un immeuble à Tirlemont ; Godin demande à André d'obtenir des renseignements sur la famille, qui réside au n° 16, rue des Voyageurs à Tirlemont.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 12 août 1863
Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : comptabilité de l'usine ; demande l'envoi des dessins et tarifs réclamés le 7 août 1863 ; demande de confirmer à Coquenet et Van Heusden [qu'un voyageur de commerce va visiter la Belgique] ; transmet une lettre à remettre à Van Laer ; demande d'imprimer immédiatement une circulaire selon un modèle joint [non copié] destinée aux clients belges en tenant compte de l'itinéraire de monsieur Ville annexé à la lettre pour que l'avis de passage de celui-ci ne précède pas de plus de 8 jours sa visite ; il précise que monsieur Ville partira le 17 août ; sur l'organisation du voyage de monsieur Ville ; il confirme à André que le voyageur ne montrera les produits de Guise que lorsqu'il aura échoué à placer ceux de Laeken ; il annonce l'expédition à venir de marchandises aux Pays-Bas et à Laeken. Dans le premier post-scriptum, Godin informe André que monsieur Ville ne visitera pas Bruxelles et il lui demande d'aller voir tous ses clients dans la ville, et il l'avertit également qu'il a dû supprimer une partie de l'itinéraire en raison des difficultés de communication (Brugelette, Hannut, Nederbrakel, Salm-Château, Vielsalm). Le deuxième post-scriptum est relatif à des renseignements insuffisants fournis par Delloye, Tiberghien et Cie sur deux marchands des Pays-Bas, Van der Sande et Cie à Amsterdam et Fellows et Heigermans [Heyermans] et Cie à Rotterdam, renseignements que Coquenet pourrait fournir. La copie de la lettre est suivie de l'itinéraire en Belgique du voyageur monsieur Ville, intitulé « Août 1863. Itinéraire du voyage de M. Rémi Ville en Belgique », qui comprend 143 étapes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 3 septembre 1863
Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : expéditions de marchandises en Belgique et aux Pays-Bas ; demande si Fellows et Heyermans ont une maison à Liverpool et d'attendre les renseignements sur eux avant d'expédier des marchandises ; sur les lithographies représentant les modèles sur les tarifs ; il propose d'essayer de vendre les produits vernissés en piteux état ; Godin annonce qu'il renonce à signer le bail de location des jardins de Laeken avec madame Peters [Perpète ?], sur laquelle il ne dispose pas de renseignements suffisants et qui n'a pas répondu au modèle de bail qui lui a été soumis, et qu'il reste engagé avec Alderson ; sur le dépôt de Van Gennip passé à Coquenet et Heusden ; communication d'une lettre de Coquenet du 28 août 1863 et de la réponse de Godin ; expédition de marchandises à Laeken pour Coquenet et Heusden ; sur le voyage de Rémi Ville.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 25 septembre 1863
Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : comptabilité ; exposition des produits à Laeken : les meubles vernissés de Guise dans le grand salon et les produits de Laeken dans l'ancienne salle d'exposition ; tableau de prix de différents modèles de cheminée en francs pour la Belgique et en florins pour les Pays-Bas ; sur le prix en Belgique des appareils fabriqués en France.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Louis Ackermans, 27 septembre 1863
Godin répond à une demande de Louis Ackermans du 25 septembre 1863 en lui communiquant le tarif des différents modèles d'un calorifère marbré n° 5 ; il lui précise qu'il n'expédie jamais franco de port et lui indique à titre indicatif que le transport d'un appareil de Guise à Paris coûte environ 3 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Ville, 8 novembre 1863
Godin explique à Rémi Ville qu'il lui avait demandé, en se rendant en Belgique, « d'oublier chez vos clients que vous apparteniez à la maison de Guise », ce qu'il n'a pas fait chez Wiesenbach d'Arlon en prenant une commission conditionnelle, qui est refusée. Godin expose les différences entre le tarif de Guise et celui de Laeken et renvoie Ville à monsieur André pour des informations complètes sur les bonifications accordées par Laeken. Il indique qu'il adresse sa lettre à Laeken, ne sachant où se trouve Ville suite à un changement d'itinéraire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à l'administrateur gérant des charbonnages de l'Agrappe, 30 décembre 1863
Godin commande 5 tonnes de charbon de forge aux charbonnages de l'Agrappe pour son usine de Laeken, sur la digue orientale du canal de Vilvorde, à livrer en gare de Bruxelles-Allée verte. Il espère obtenir le charbon à un prix moins élevé en s'adressant directement au charbonnage plutôt qu'à ses agents à Bruxelles, messieurs Delcourt et Joliot.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 11 janvier 1864
Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : l'émaillage a repris le matin même ; livraison du charbon de l'Agrappe à débiter du compte de l'usine de Laeken ; retraite de monsieur Van Laer et nouveau voyage de Rémi Ville en Belgique dans les principaux centres uniquement et avec des frais moins élevés ; envoi de modèles d'appareils de chauffage pour être fabriqués à Laeken ; recommandations pour l'établissement de l'inventaire de l'usine de Laeken.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 4 avril 1864
Godin demande à Eugène André s'il peut venir à Guise aider Émile Godin à faire des dessins dont le besoin est urgent.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur le chef de la gare du Nord, 27 octobre 1893
Demande d'information sur les horaires des trains de Guise à Saint-Quentin et de Saint-Quentin à Paris pendant le service d'hiver.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur le chef de la gare de Guise, 28 octobre 1893
Demande d'information sur les horaires des trains de Guise à Saint-Quentin et de Saint-Quentin à Paris pendant le service d'hiver qui serait en vigueur à partir du 3 novembre 1893.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 28 juillet 1894
Donne des nouvelles de l'arrivée de Fabre à Guise le 26 juillet ; sur le beau temps. Marie Moret joint à sa lettre une enveloppe toute prête pour que Sophie puisse adresser un mot à Fabre si besoin. Sur la joie d'Élise Pré d'avoir des nouvelles de Sophie.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au Bon Marché (Morin, Fillot, Ricois et Cie), 20 septembre 1894
Accuse réception d'une lettre du Bon Marché à propos d'un retour à laquelle elle ne comprend rien : explique qu'il y a deux veuves Godin à Guise, qu'il y a dû avoir une erreur d'adresse. Rappelle sa commande du 17 septembre 1894 et leur demande de la fixer aussitôt.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Bernardot, 19 novembre 1894
Retourne à Bernardot un article de Higgs et le remercie. Au sujet de cet article et de la compréhension de Godin par Higgs. Erreur de Higgs sur la paternité de l'expérience fouriériste du Texas qu'il attribue à Considerant et à Cabet. Sur le beau temps dans le sud et la pluie à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 19 mars 1856
À propos d'une maison d'habitation à Guise pour Jacques-Nicolas Moret. Godin annonce à son cousin qu'il vient de visiter une maison convenable près de son établissement de Guise, dont le loyer est de 300 F, qui comprend 5 pièces habitables, un grenier, une cave, une pompe, un beau petit jardin donnant sur la rivière. Il lui demande de lui faire savoir quand sa liquidation se réalisera pour pouvoir réserver la maison si c'est encore possible. Il informe Jacques-Nicolas Moret qu'en raison de son mauvais état de santé, il n'a pas répondu à Jules et Charles qui lui demandaient un emploi, qu'il ne peut leur offrir, et il le prie de l'excuser auprès d'eux. Il ajoute qu'il est encore d'une santé fragile et attend le retour du printemps pour se rétablir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 28 mars 1856
Godin répond à une lettre de Jacques-Nicolas Moret qui semble exprimer des regrets de s'être engagé à venir travailler avec lui à Guise. Godin examine les raisons de ces regrets : la cession de son fonds de commerce et de son atelier, et la vente de sa maison. Il conclue ainsi : « Cela revient à dire : examinez quelle indemnité il vous faudrait pour quitter votre établissement et attendre l'occasion de vous en défaire. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Augustine Brullé, 2 avril 1856
Godin annonce à madame Brullé qu'il sera heureux de recevoir sa visite sur son chemin de retour à Bruxelles. Il lui communique les horaires de train de Paris à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 12 avril 1856
Sur le déménagement de Jacques-Nicolas Moret à Guise. Godin informe Jacques-Nicolas Moret qu'à la suite de sa dernière lettre, il a réservé la maison qu'il occupera à Guise. Il lui demande de lui communiquer la quantité et le poids des meubles qu'il va expédier à Saint-Quentin pour les faire prendre à Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 16 avril 1856
Sur le déménagement de Jacques-Nicolas Moret à Guise. Godin décrit à Jacques-Nicolas Moret la possibilité de faire transporter ses meubles par un voiturier de Brie-Comte-Robert jusqu'à Guise, en particulier un voiturier nommé Delavierre qui se trouvera le samedi suivant à l'hôtel Saint-Magloire au 166, rue Saint-Denis à Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lequin, 15 avril 1856
Godin répond à une lettre de Lequin du 31 mars 1856 lui annonçant son intention de venir à Guise du 20 au 25 avril. Godin lui communique les horaires des trains de Paris à Saint-Quentin et il lui indique à Guise l'hôtel de Pierre, hôtel de voyageurs, et l'hôtel de la Couronne, hôtel des riches du pays. Il lui signale qu'il doit se rendre à Paris à la fin du mois d'avril et demande à Lequin de l'avertir s'il devait différer sa venue.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Boureau, 4 mai 1856
Godin répond à un candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Alfred Boureau d'éclaircir un point de sa candidature : Boureau a quitté Varigny, car il y était accablé de travail ; cependant Godin prévient que l'emploi à pourvoir nécessite « des soins attentifs et soutenus joints à une participation active en tout ce qui touche les rapports commerciaux, la comptabilité et à ce que la fabrication a de commun avec eux pour l'achat des matières premières, le soin des débouchés et de la vente, toutes choses dans lesquelles viennent prendre place la correspondance, la direction des voyages, les renseignements sur les produits similaires qui peuvent surgir au dehors, l'envoi en temps opportun des circulaires et des tarifs annuels, enfin les vues d'ordre et d'économie générale ». Godin précise que le travail dans les bureaux se fait de 7 à 8 heures du matin jusqu'à 7 heures du soir, voire davantage au moment de presse des expéditions. Godin mentionne la présence de 200 ouvriers à Guise. Il demande à Boureau ce que la description du poste lui inspire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 16 juin 1856
Godin fixe les conditions du recrutement de Dolot dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : appointements de 300 F par mois dès son entrée qui pourront être modifiées par des émoluments fixes de 170 F par mois auxquels s'ajoutera une participation aux bénéfices qui portera la rémunération à au moins 3 600 F pour la première année. Godin demande à Dolot si ces conditions lui conviennent et le cas échéant la date de son arrivée à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 18 juin 1856
Godin exprime son accord avec la lettre de Dolot du 17 juin 1856 excepté sur un point : il aura la direction des employés de bureau, mais n'aura que des observations et des conseils à donner au personnel de la fabrication. Godin lui annonce qu'il doit partir dans deux jours pour Dunkerque pour y recevoir de la fonte venue d'Angleterre ; il propose de lui écrire de Dunkerque la date de son retour à Guise afin que Dolot puisse venir à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 18 septembre 1858
Godin explique à Charles Sardou qu'il répond tardivement à sa lettre du 8 septembre 1858 en raison de son départ de Guise et de son absence depuis lors. Il demande à Sardou quelle est la personne de Guise qui connaît la Clef de la vie. Il lui demande d'adresser sa correspondance à Guise où il va rentrer prochainement, et il lui transmet les sympathies de mademoiselle Marie [Moret].

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 juillet 1859
Godin a reçu à son retour de Bruxelles la lettre de Véran Sabran du 25 juin 1859, qui lui faisait part de la mort de son frère : « Mais nous pouvons croire que le défunt trouve moins que nous à s'en plaindre [de son décès] est un sentiment de consolation qui peut adoucir la tristesse de cette perte pour vous. » Godin invite Véran Sabran à Guise lorsqu'il se rendra à Origny. Il lui fait part du dérangement de sa santé. Il demande à Sabran d'informer Bourdon de porter à son compte de la rue de Beaune 50 F destinés à Julien Blanc et 25 F pour un autre ami nécessiteux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delachevardière, 22 décembre 1860
Godin répond à une lettre de Delachevardière du 21 décembre 1860 qui se propose de venir à Guise. Godin lui demande que son frère doit d'abord lui répondre personnellement pour lui communiquer des renseignements sur ses capacités en comptabilité et lui indiquer quels sont les émoluments auxquels il prétend.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 12 janvier 1861
Sur l'établissement de l'usine à gaz des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin fait la demande d'autorisation d'établir une usine à gaz pour l'éclairage de son établissement, usine qui pourrait servir à l'éclairage de la ville dans le cas d'un accord avec la municipalité. Godin explique au préfet que les pièces du dossier d'autorisation ont été envoyées à la mairie de Guise, que l'enquête de comodo et incomodo s'est déroulée du 23 novembre 1860 au 3 décembre 1860, mais qu'il s'est aperçu que le maire de la ville n'avait pas envoyé à la préfecture les procès-verbaux de l'enquête et a proposé au conseil municipal de délibérer sur son projet d'usine à gaz, soi-disant en raison d'un rapport de la commission d'hygiène qui n'avait en réalité pas été consultée. Le conseil municipal a repoussé unanimement le projet, poursuit-il, et les procès-verbaux d'enquête se trouvent toujours dans le cabinet du maire. Godin attribue les difficultés qui lui sont causées à une mesquine hostilité. Dans la mesure où le préfet Chamblain lui avait donné, à l'occasion de sa visite de l'été dernier, l'assurance de sa bienveillance, Godin demande au préfet d'ordonner la suite de l'enquête : « Vous trouverez que quand le gouvernement de l'empereur fait si largement appel à l'accord de toutes les forces intelligentes de la nation, il serait heureux que les agents de l'administration locales ne fissent pas obstacles à ses dessins. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gustave Goffard, 12 janvier 1861
Godin demande à Goffard de venir à nouveau à Guise s'entretenir avec lui de l'emploi qu'il souhaite occuper dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui propose de se faire accompagner par madame Goffart pour examiner ce qui est possible à son sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Ville, 29 janvier 1861
Godin répond à une lettre de Rémi Ville en lui indiquant qu'il n'a pas pris de décisions sur son embauche, et en lui proposant de venir faire un essai à Guise aux appointements de 1 000 F comme il l'a souhaité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Collin, Denis et fils, 31 janvier 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise et sur l'industrie à Fourmies. Godin demande à Collin ce qui se fait à Aubenton au sujet du chemin de fer. Il lui rappelle que Collin lui avait promis de lui fournir une statistique de l'industrie à Fourmies, dont il a besoin pour faire imprimer une étude comparée du tracé du chemin de fer par Guise et la vallée de l'Oise avec le tracé de Landrecies à Bazuel par Le Nouvion, La Capelle et Hirson. Godin précise que la zone de Guise comprend 70 199 habitants et que celle du Nouvion comprend 49 026 habitants, que les communes situées à moins de deux kilomètres du tracé par Guise sont au nombre de 26 peuplées de 29 000 habitants tandis que celles situées sur le tracé par le Nouvion sont au nombre de 9 peuplées de 12 000 habitants, qu'il y a 600 habitants par kilomètre sur le tracé de Guise contre 300 habitants par le tracé du Nouvion, et que la meunerie le long du tracé du Nouvion est trois fois moins importante que le long du tracé de Guise. Il ajoute que l'étude du tracé par Landrecies n'a pas été faite et que le tracé est presque en ligne droite de Landrecies à Hirson en passant par Le Nouvion et La Capelle. Il conclut en félicitant Collin de sa nomination dans la commission d'enquête.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 8 février 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin évoque une contribution de la ville de Guise favorable au tracé du chemin de fer par Aubenton. Godin fait valoir que les tracés par Guise et par Aubenton sont solidaires, l'un étant la continuation naturelle de l'autre, et qu'ils sont les plus courts. Godin demande son avis à Collin et l'avertit qu'une pétition va être imprimée et envoyée à toutes les communes intéressées par le tracé par Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 juillet 1861
Godin rend compte à Cantagrel des suites qu'il donne au courrier reçu en réponse à l'offre d'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il a retenu 7 candidatures dont il transmet à Cantagrel le classement par ordre de mérite en sollicitant son aide pour les juger. Cantagrel a proposé l'assistance de son ami Pernet-Vallier dans l'appréciation des candidatures. Godin présente des éléments de jugement des candidatures. Outre les mérites, il faut évaluer le caractère des candidats. En plus de la comptabilité industrielle, il y a la comptabilité de l'essai domestique : « Indépendamment des deux établissements d'industrie que je possède et dont un souffre des négligences de son administration, vous le savez, je me livre aux tâtonnements des essais pratiques d'économie sociale domestique au profit de mes ouvriers. La tâche est laborieuse et doit être atteinte avec courage et volonté pour écarter les difficultés inhérentes à tout commencement. Le contrôle et la comptabilité ont en ceci un rôle nouveau à accomplir et cette organisation va me servir de pierre de touche sur le comptable organisateur que je croirai pouvoir admettre. » Chaque candidat doit fixer les émoluments auxquels il prétend, que Godin ne discutera pas, car celui qui sera choisi doit trouver une position qui corresponde à l'évaluation qu'il fait de ses capacités. Godin note le peu de candidatures venues de province. À propos du Bulletin de la Société européo-américaine du Texas : Godin avertit Cantagrel qu'il a reçu une sotte lettre de Paulin, et il lui fait part de son étonnement que les corrections qu'il avait faites n'ont pas été prises en compte. À la suite de la lettre, sur les folios 195v et 196r, Godin établit la liste des noms adresses et qualités des 7 candidats retenus, dont A. Vigerie, résidant au 77 Grande Rue de La Chapelle ; il communique aussi à Cantagrel le texte de la lettre qu'il leur a écrite, dans laquelle il précise que l'emploi est lié à deux établissements industriels, dont l'un à Guise occupant 700 ouvriers et l'autre à Bruxelles, et à une habitation pour 400 personnes pour laquelle le travail comprend les opérations d'approvisionnement et de consommation (combustibles, comestibles, étoffes, épicerie, café, cuisine alimentaire, restaurant, etc.)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brochot, 28 octobre 1861
Godin précise à Brochot ce que seraient ses fonctions s'il décidait de venir à Guise. Il l'informe qu'il ne l'emploierait pas à la direction de la fonderie, mais qu'il aurait soin de l'emballage des produits, de leur mise en magasin et de leur expédition. Il lui laisse entendre qu'il pourrait ensuite devenir chef des expéditions aux appointements de 1 200 F. Il lui suggère de visiter l'usine avant de s'installer définitivement à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Vannaisse, 1er novembre 1861
Godin invite Vannaisse à venir à Guise se rendre compte en quoi consiste la fonction d'économe du Familistère, mais il demande avant de se déplacer de lui indiquer à quels appointements il prétend pour cet emploi et qu'elles activités il a exercé auparavant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brochot, 2 novembre 1861
Godin informe Brochot que sa rémunération s'élèvera à 150 F par mois, plus 8 F pour contribution au loyer de son logement, qu'il accepte qu'il vienne à Guise avant tout engagement définitif, qu'il lui verserait 50 F s'il ne l'embauchait pas et 30 F pour son voyage s'il était embauché.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Godet, 12 février 1862
Godin explique à Godet que Maillet lui demande d'augmenter à 300 F le chiffre de 250 F qu'il avait offert pour faciliter l'arrivée à Guise d'un chef de musique avec en contrepartie l'obligation de donner aux musiciens et élèves de son établissement deux leçons par semaine et d'y faire une répétition générale, ainsi que de transposer la musique d'abonnement de 24 morceaux par an. La somme de 300 F engage Godin à souhaiter qu'un compromis soit établi entre lui et le chef de musique.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lambert, 12 février 1862
Godin accuse réception de la lettre de Lambert du 9 février 1862. Il lui indique que rien ne s'oppose à ce qu'il effectue à Guise sa période d'essai et qu'il attend son arrivée sous 8 jours. Il précise qu'une allocation lui sera versée s'il ne s'installe pas définitivement à l'usine de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 27 mai 1862
Lettre modèle de réponse à une candidature faisant suite à l'offre d'emploi publiée dans les journaux par Laffitte, Bullier et Cie. La lettre donne des précisions sur les usines de Laeken et de Guise et demande au candidat de fournir des renseignements complets sur son compte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Duchange fils, 30 mai 1862
Godin répond à une candidature faisant suite à l'offre d'emploi publiée dans les journaux par Laffitte, Bullier et Cie. Il précise que l'usine de Belgique est celle de Laeken et qu'en France, l'emploi est relatif au travail des machines. Il demande à Duchange des renseignements sur ses aptitudes en comptabilité ou en mécanique, sur sa situation familiale et sur sa capacité de faire un cautionnement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Herbecq, 30 mai 1862
Godin répond à une candidature faisant suite à l'offre d'emploi publiée dans les journaux par Laffitte, Bullier et Cie. Il précise que l'usine de Belgique est celle de Laeken et qu'en France, l'emploi est relatif au travail des machines. Il demande à Herbecq des renseignements sur les aptitudes de son fils.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Burin, 11 juin 1862
Godin informe Burin que sa candidature à un emploi dans l'usine de Guise n'a pas été retenue et que la direction de l'usine de Laeken n'est pas dans ses aptitudes. Il lui retourne ses certificats.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Robbe, 11 juin 1862
Godin informe Robbe que sa candidature à un emploi dans l'usine de Guise n'a pas été retenue et que la direction de l'usine de Laeken n'est pas dans ses aptitudes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur E. Gentil, 11 juin 1862
Godin informe Gentil que sa candidature à un emploi dans l'usine de Guise n'a pas été retenue et que la direction de l'usine de Laeken n'est pas dans ses aptitudes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Franck, 11 juin 1862
Godin répond à une offre de services de Frank en lui disant qu'il n'a pris aucune résolution à l'égard de sa proposition et en l'invitant à venir en discuter avec lui à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Étanne fils, 11 juin 1862
Godin informe Étanne que sa candidature à l'emploi de direction de l'outillage de l'usine de Guise n'a pas été retenue et que la direction de l'usine de Laeken n'est pas dans ses aptitudes. Il lui indique qu'il ne s'oppose pas à une visite d'Étanne à Guise, mais sans engagement de sa part.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Désiré Mariolle-Pinguet, 3 septembre 1862
Godin répond à Mariolle-Pinguet qui lui a demandé une note sur les appareils de chauffage et de cuisson présentés à l'Exposition universelle de Londres. Godin fait valoir l'importance que les Anglais ont donnée, contrairement aux Français, à leur exposition d'appareils de chauffage et de cuisson. Il explique que la manufacture de Guise a exposé 16 des 17 appareils présentés dans la section des constructions civiles. Il indique que les appareils anglais présentaient des surfaces métalliques polies et sont vendus à un prix accessible seulement aux grandes fortunes, tandis que la manufacture de Guise a exposé des appareils accessibles à toutes les fortunes, étudiés pour économiser le combustible, et pour certains d'entre eux recouverts d'émaux vitrifiés à l'imitation de la porcelaine ou du marbre avec des reflets métalliques d'or, d'argent et d'acier polis. Il juge que les appareils de Prusse et de Norvège ont exposé des appareils similaires qui se sont inspirés de ceux de la manufacture de Guise par l'emploi de la fonte de fer en remplacement de la tôle de fer. Godin souhaite, non par vaine gloriole, mais pour la réputation du département de l'Aisne, qu'il fasse en sorte que la commission internationale n'oublie pas la manufacture de Guise qui est la première du monde en son genre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 février 1863
Godin relate à Oudin-Leclère que son fils vient d'être condamné à Guise à un an de prison et A. Vigerie à 3 jours de prison après s'être rendus au bal du lundi gras. Il voit dans l'événement un effet de la jalousie à son égard. Il explique que son fils s'est battu avec un jeune homme et le propriétaire de la salle du bal et que Vigerie s'en est mêlé. Godin demande à Oudin-Leclère s'il faut faire appel du jugement : « Sans doute s'incliner et s'exécuter, car les passions qui tirent les ficelles et restent derrière le rideau à Guise n'auraient-elles pas la puissance d'agir jusqu'au tribunal de Vervins. » Il précise que Vigerie se trouve actuellement à Bruxelles et il voudrait que son fils puisse l'y rejoindre. Il informe Oudin-Leclère qu'un ordre daté du 3 février les enjoint à se rendre en prison sous huit jours.
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