FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur E. Jandelle, 24 septembre 1897
Marie Moret signale à son correspondant qu'elle ne peut être la destinataire du courrier qu'il a écrit à madame veuve Godin au Familistère, et lui retourne sa lettre. Il existe trois veuves Godin à Guise : veuve Godin-Chambriard, veuve Émile Godin-Rouchy au château du Faÿ près de Guise et elle-même. Marie Moret signale à son correspondant qu'elle n'est pas propriétaire du Familistère, qu'elle ne possède pas de biens à Paris, mais que madame veuve Godin-Rouchy a des possessions à Paris.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 16 octobre 1897
Réponse à la lettre de la Banque cantonale de Berne du 14 octobre 1897 : demande d'acheter pour son compte 12 obligations 3,5 % du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne de 1 000 F chacune et de lui adresser un nouveau certificat de dépôt comprenant les 233 obligations qu'elle possède déjà et les 12 nouvelles obligations, au nom de Marie Adèle Moret veuve de Jean-Baptiste André Godin, domiciliée au Familistère à Guise.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à l'administrateur du Journal de Genève, 11 novembre 1897
Confirme sa demande de changement d'adresse d'expédition du journal en date du 30 octobre 1897. Le journal est à nouveau expédié au Familistère et non à Nîmes. Envoie un mandat postal de 9,50 F pour recevoir « Le porte-feuille artistique ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à l'administrateur de La Mode illustrée, 11 novembre 1897
Confirme sa demande de changement d'adresse d'expédition du journal en date du 31 octobre 1897. Le journal est à nouveau expédié au Familistère et non au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au chef de la gare de Nîmes, 22 novembre 1897
Marie Moret récapitule l'affaire de la disparition du matériel photographique, soustrait aux colis expédié de Guise par Henri Buridant à elle-même à Nîmes : elle a payé 40 F de transport ; les caisses sans le matériel photographique ne pesaient plus que 150 kg ; la valeur de l'appareil photographique et de ses accessoires est de 398 F ; le 13 novembre, un signalement des objets disparus a été remis à l'employé de la gare de Nîmes pour les recherches de police. Marie Moret demande des informations sur la suite de l'affaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 11 mai 1895
Réception de documents pour la composition du journal Le Devoir. En attente d'informations sur les fêtes du Travail à Guise et à Laeken ; a reçu la liste des deux personnes récompensées à la fête du Travail : « Je le regrette. J'aurais voulu avoir à en enregistrer 50 ». Le numéro de mai du journal est en cours d'expédition à Guise. Envoi d'un mandat de 10 F d'Irénée Priqueler pour son réabonnement au Devoir. En post-scriptum : en attente du nouveau tarif postal pour les journaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 11 mai 1895
Marie Moret sur le point de rentrer au Familistère. Envoie le numéro du Devoir contenant la nécrologie de Tito Pagliardini. Réception du faire-part de décès de Pagliardini (« d'un si joli travail artistique »). Demande l'envoi d'un numéro du journal Baby de 1889 qui comprend un article de Pagliardini : « Plea for the children of the masses ». Remercie Lucy Latter pour l'envoi des documents en anglais ayant servi à la rédaction de la nécrologie de Pagliardini.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à l'administrateur du Journal de Genève, 14 mai 1895
Envoie 50 centimes en timbres postaux pour le changement d'expédition du journal, à adresser au Familistère de Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à l'administrateur du journal Le Temps, 14 mai 1885
Envoie 50 centimes en timbres postaux pour le changement d'expédition du journal, à adresser au Familistère de Guise à compter du 17 mai 1895.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 15 mai 1895
Informe la Banque de Berne qu'elle va quitter Nîmes pour le Familistère de Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 15 mai 1895
Accuse réception de la somme de 2 000 F demandée et informe de son retour au Familistère de Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à mademoiselle Chevrot, 16 mai 1895
Réponse à la carte de mademoiselle Chevrot en date du 13 mai 1895, annonçant le décès de son père, Alfred Chevrot, abonné au journal Le Devoir : cessation de l'abonnement.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 18 mai 1895
Départ de Nîmes retardé de deux ou trois jours : prière de remettre à Élise Pré 60 F pour payer le transport des malles à papiers susceptibles d'être livrées avant l'arrivée de Marie Moret au Familistère. Maladie de la fille de Doyen. Remerciements pour l'envoi du mot sur la fête du Travail de Laeken. La circulaire postale n'est pas encore parvenue à Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henry Herth, 24 mai 1895
Réponse à la lettre de Henry Herth en date du 11 mai 1895. Sur l'envoi au Familistère des bottines commandées. Lui rappelle que l'envoi devait avoir lieu le 21 mai 1895.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Émile Venet, 10 juin 1895
Demande si monsieur Venet peut venir la voir au Familistère pour le payer des travaux réalisés dans la maison de Lesquielles-Saint-Germain.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 20 juin 1895
Au sujet d'une lettre de James Johnston à Dequenne et Cie sollicitant la permission de visiter le Familistère et les ateliers de l'usine en compagnie d'une dizaine de coopérateurs du 27 au 29 juin 1895.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Eugénie Louis, 16 octobre 1895
Arrivée de la famille Moret-Dallet à Nîmes lundi matin vers 9 h 30. Beau temps à Nîmes. Demande des nouvelles d'habitants et d'habitantes du Familistère : madame Roger, Louisette, Élise, Césaire Louis (parti faire ses 28 jours), l'enfant et la mère de madame Louis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alfred Neymarck, 31 octobre 1895
Marie Moret rappelle à son correspondant, directeur du journal Le Rentier qu'elle a demandé le 9 octobre 1895 le changement d'adresse d'expédition à Nîmes du journal auquel elle est abonnée. Elle reçoit le journal encore au Familistère.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 17 février 1896
Marie Moret plaint Élise Pré et son mari, dont elle a reçu des nouvelles par Buridant. Informe Buridant qu'elle a envoyé au Familistère plusieurs exemplaires de l'Almanach de la coopération française : à Buridant, à madame Louis et à Élise Pré. Demande de lui renvoyer ses feuilles de contribution pour Guise et Lesquielles-Saint-Germain. Informe Buridant de l'arrivée prochaine des exemplaires du Devoir au Familistère et demande l'état du compte du journal.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, le 25 février 1896
Accuse réception de la lettre de Buridant en date du 23 février 1896. Sur les comptes du Devoir. Comparaison des deux registres des abonné·es au journal Le Devoir : 20 services à 3 centimes, 64 services à 15 centimes, 131 services à 5 centimes ; 48 services « à la main » ; 22 exemplaires pour les collections ; 288 exemplaires utilisés sur un total de 300 exemplaires imprimés, soient 12 exemplaires restants. Il est resté 14 exemplaires du numéro de février 1896 sur les 302 reçus : ils pourront être diffusés aux penseurs qui s'intéressent aux essais de représentation libre du travail que Marie Moret publie dans Le Devoir avec les « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin ». À propos d'une convention dont Marie Moret s'entretient avec Piponnier. Réponses aux interrogations et informations de la lettre de Buridant : attendre avant d'envoyer Le Devoir en échange de La Résurrection ; sur les feuilles de contribution de Marie Moret ; remerciements d'Émilie Dallet pour son intervention au sujet de son jardin ; Marie Moret d'accord avec l'effacement du registre d'Aldor Rohan et l'envoi à monsieur Carret d'un exemplaire du Devoir ; « Merci de nous tenir au courant des nouvelles du vrai "chez nous", le Familistère » ; départ de monsieur André. Marie Moret demande à Buridant d'adresser Les États unis d'Europe à Jules Pascaly.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 16 janvier 1873
Grebel s'est plaint auprès de Godin que son fils Émile se sert de Chimot pour faire des travaux : Godin lui répond qu'il aurait dû rappeler à Émile que Chimot devait s'occuper des dessins du brevet. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des usines Godin-Lemaire : sur l'usage de la fonte malléable après 1863 ; sur l'évaluation de l'outillage de l'usine et du matériel du Familistère. Sur la santé de Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 8 mai 1873
Godin répond à la lettre de Quaintenne du 4 mai 1873 sollicitant un emploi et un logement au Familistère. « J'ai craint, lui fait observer Godin, que, par un entraînement trop ordinaire chez les membres de l'École sociétaire de Fourier, vous n'ayez vu ma fondation à Guise sous un jour trop favorable à vos espérances. Je suis loin pour ma part de croire encore qu'il soit possible de régénérer le monde comme par enchantement. » Il tente de dissuader Quaintenne de s'installer au Familistère, mais lui demande toutefois à quels émoluments il prétend. Il regrette de n'avoir pas été présent au Familistère lors de la visite de Quaintenne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 8 juillet 1873
Godin, qui confie sa lettre à son fils Émile, annonce à Dequenne que Quaintenne va arriver au Familistère et il lui demande de veiller à ce que celui-ci prenne en charge à sa place la surveillance de tous les travaux à faire dans le Familistère et dans l'usine en dehors de la fabrication. Godin espère que Dequenne pourra s'entendre avec Quaintenne et qu'il pourra se consacrer davantage à la surveillance et à la direction de l'émaillage et de la fonderie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 16 juillet 1873
Sur un voyage de Tisserant à Guise : Godin lui communique les horaires du chemin de fer et il lui indique qu'il pourra visiter l'usine avec Alphonse Grebel. Sur la préparation des émaux à appliquer sur la fonte. Dans le post-scriptum, Godin ajoute que Tisserant sera reçu chez lui à Guise par son fils et que Grebel lui a écrit que Paris n'a pas pris de brevet d'émaillage en 1840, ni Rogeat en 1853, ni Harel ou Henrich en 1855.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Kate Stanton, 9 mars 1874
Godin répond à une lettre de Kate Stanton du 15 février 1874. Il lui explique qu'il n'est pas sûr de pouvoir se trouver à Guise cet été pour la recevoir, en raison des travaux législatifs et des embarras que la réaction cléricale lui crée pour les écoles du Familistère et leur enseignement. Il lui confie qu'il n'a pu encore réaliser l'association du travail et du capital au Familistère : « Vous ne verriez donc à Guise dans le Familistère et dans la manufacture qu'une administration dirigeant sous le principe d'autorité commun à toutes les entreprises actuelles, ce que j'aurais voulu voir diriger par le concours des volontés de toutes les personnes qui y participent » Godin signale cependant qu'il existe à Guise des hôtels près du Familistère, qu'il pourra donner les instructions pour la renseigner et qu'il s'efforcera de la rencontrer à cette occasion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pailhoux, 13 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à un courrier de Pailhoux, en lui expliquant que le Familistère a été édifié pour acquitter une dette à l'égard des ouvriers de l'usine de Guise, mais qu'il n'est pas exclu qu'il puisse accueillir des personnes locataires étrangères aux services de l'usine ou du Familistère. Godin prévient Pailhoux que le Palais du travail n'est pas un séjour paisible pour rentiers : il abrite « une population virile, active, jeune et travailleuse » et une enfance nombreuse ; en outre, le Familistère n'est pas près de Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 7 août 1873
Godin annonce à Antoine Pernin qu'il l'attend au Familistère et qu'il souhaite lui parler de sa fonction avant que celui-ci quitte Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 mai 1874
Godin a reçu une lettre d'Alphonse Grebel l'informant que Duchateau et Rouchy ont été invités à supprimer leurs conduites de gaz : Godin estime que Duchateau est sous la pression de Maillet [maire de Guise] et il s'oppose à la suppression des conduites qu'il a passées à sa demande ; Godin exige que rien ne soit écrit à ce sujet et que l'on en parle le moins possible. Grebel a appris à Godin que la municipalité interdit tout bal public : il recommande de ne pas se mettre en contravention sous ce rapport, mais incite son fils Émile à continuer à organiser un bal de société dans le foyer du théâtre en veillant à ne laisser entrer que les personnes invitées ; « C'est un devoir pour nous de faire respecter nos libertés publiques, mais nous devons d'un autre côté ne pas donner à nos adversaires la satisfaction de nous mettre en défaut. » Godin demande à Émile de lui écrire si Maillet n'a pas répondu à l'offre qu'il a faite au bureau de bienfaisance. Il l'informe que Quaintenne lui a écrit qu'il allait partir du Familistère et se demande s'il faut encore employer ses services à l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Carred, 9 septembre 1874
Sur la diffusion des idées de Godin et l'imitation du modèle du Familistère. Carred a écrit le 20 août dernier à Godin pour lui parler de ses livres et de la doctrine de la vie, et a supposé qu'il prêtait aux hommes des sentiments élevés que peu d'entre eux développent. Godin lui répond qu'il ne s'abuse pas sur le mérite des hommes, au contraire. « Remarquez donc que j'ai dû créer, fonder et ensuite écrire », ajoute Godin qui indique qu'il ne peut faire part au public de vérités nouvelles car il ne peut même pas trouver un secrétaire pour l'aider à le faire. Godin est d'accord que le Familistère devrait être imité mais il ne peut s'y consacrer lui-même autrement que par la parole.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Pouliquen, 19 février 1875
Godin accuse réception de la lettre de Pouliquen du 15 février. Il l'informe qu'il a averti son fils Émile, qui lui rendait visite à Versailles, de son intention de s'installer au Familistère. Godin demande à Pouliquen quand il va se rendre à Guise et il lui suggère de lui rendre auparavant une nouvelle visite.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 1er mars 1875
Sur la situation comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire et du Familistère. Godin juge que les résultats qu'on lui présente n'ont jamais été aussi peu clairs et il estime qu'il est urgent de trouver un chef de comptabilité habile. Il demande une série de renseignements sur les résultats d'inventaire. Dans le post-scriptum, Godin demande à son fils si Chevrolat a été remplacé au restaurant et lui demande d'en parler à François Dequenne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 novembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à son fils Émile qu'il lui communique une lettre adressée à Alphonse Grebel au sujet de difficultés signalées par Édouard Larue. Il souhaite que son fils rassemble en toute discrétion des éléments lui permettant d'apprécier sa situation d'un point de vue nouveau. Il lui explique que le jugement de la cour d'Amiens a reconnu que Godin travaillait pour son propre compte depuis le 1er janvier 1864, que les bénéfices depuis ce jour lui appartenaient et qu'il devait payer à Esther Lemaire la moitié des loyers des choses de la communauté et 6 % des valeurs industrielles qui ne produisent pas de loyer. Il demande à Émile de lui communiquer les bénéfices de l'usine de Guise, du Familistère et de l'usine de Laeken de 1864 à 1875 pour qu'il puisse calculer ce qui lui revient et ce qui revient à Esther Lemaire. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : sur le calcul du prix de revient des marchandises produites dans un deuxième établissement en France selon la présence ou non de charbon dans le sous-sol ; dans le cas de la présence de charbon, il est persuadé qu'il aurait un avantage pour une grande partie du marché, en France, en Suisse et en Italie ; dans le cas où il ne trouverait pas de charbon, Godin explique à son fils qu'il devrait se contenter de faire de la seconde fusion et qu'il devrait s'installer plus près de Paris dans la région de Montereau ou de Montargis, où il ferait arriver avantageusement, grâce à la concurrence des canaux et des chemins de fer, la fonte et le charbon d'Angleterre et de Belgique. Le post-scriptum porte sur les intentions d'Esther Lemaire à l'égard du jugement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Levasseur que Fauvelle va venir visiter l'usine de Guise mercredi prochain et que ce dernier lui a demandé de télégraphier à Hirson si la visite était empêchée. Godin confirme que la visite de Levasseur et de Fauvelle pourra avoir lieu mais que lui-même se trouvera à Paris. Il précise qu'Émile Godin les guidera dans l'usine et que Marie Moret les guidera dans le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Déclaration d'ouverture d'une librairie au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin communique au préfet de l'Aisne la déclaration d'ouverture d'une librairie au Familistère adressée au ministre de l'Intérieur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Muller du 26 février 1877. Il lui explique qu'il fabrique des appareils de chauffage et de cuisson domestiques pour les ménages ouvriers, qu'il n'accorde pas de confiance dans les appareils conçus pour chauffer plusieurs pièces, et que ses appareils de chauffage sont portatifs et s'adaptent à toutes les cheminées. Il indique à Muller qu'il n'a pas de dessins de ferrures intérieures et qu'il a utilisé dans les logements qu'il a fait construire les serrures de la marque AAG, les paumelles de bonne qualité des Ardennes et les crémones à poignée tournante du commerce. Il explique que les lieux d'aisance sont de deux sortes : les uns avec siège, les autres avec cuvette au ras du sol ; les cuvettes sont en fonte, fabriquées dans son établissement. Il précise que l'édifice qu'il a fait construire groupe les logements comme dans un hôtel et que les lieux d'aisance avec cuvette au ras du sol servent au dépôt des ordures ménagères. Il lui remet une lithographie représentant les cuvettes avec soupape placée dans la conduite d'eau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond aux questions posées sur le Familistère par Émile Cacheux dans sa lettre du 24 avril 1877. Les coûts de construction : 760 000 F pour les immeubles d'habitation et 300 000 pour les bâtiments annexes. Population du Familistère : 860 personnes vivant dans 328 logements. Frais d'entretien : de 3 à 4 000 F par an. Impôts : impôts fonciers de 1 075,05 F ; impôts des portes et fenêtres de 878,60 F. Amortissement : facultatif. Alimentation en eau : une pompe fonctionnant 8 heures par jour élève 30 000 litres par jour dans les réservoirs ; 20 litres par jour pour les besoins de chaque personne. Assurances : comprises dans le loyer. Les fosses communiquent avec la rivière par des conduites souterraines. Godin suppose que Cacheux a reçu les tarifs de ses produits. Dans le post-scriptum, Godin transmet les compliments de son fils Émile.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Auvray qu'il lui a envoyé le 28 août 1877 un chèque de 129 F pour l'envoi de 20 numéro de La France à l'économe du Familistère à Guise, et il indique qu'un seul numéro est arrivé. Il lui remet un nouveau chèque de 23 F pour envoyer le journal pendant 15 jours aux adresses dont il joint la liste.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Auvray deux timbres postaux en paiement de deux abonnements de 15 jour au journal La France à adresser à monsieur Macon-Lamotte, barbier à Étreux, et à monsieur Gantoi-Macon à Étreux. Il lui rappelle que les abonnements souscrits le 28 septembre 1877 ne parviennent toujours pas à l'économe du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Édouard de Pompéry a communiqué à Godin une lettre que Champury lui a écrite au sujet du journal hebdomadaire qu'il veut fonder à Guise. Godin note que Champury parle dans sa lettre d'appointements de 250 F par mois et d'un logement au lieu de 200 F dont il avait été question entre eux. Il veut savoir la part que Champury prendrait dans le travail et l'organisation du journal, qui pourrait devenir quotidien si la publicité le permet, d'autant que Champury veut conserver les occupations dont il est actuellement chargé. Il l'avertit qu'il ne lui fournira pas de logement mais que les bureaux du journal seront au Familistère. Godin expose à Champury l'esprit dans lequel le journal est fondé : organe d'une expérience sociale menée sans bruit, il sera fait avec maturité et réflexion tout en cherchant à avoir des lecteurs, à l'écart des polémiques, consacré à l'étude des questions qui intéressent le progrès social et l'amélioration de la vie humaine. Il demande à Champury ce qu'il a fait en matière de journalisme, quelle part il prendrait dans la rédaction et l'administration du journal et à quels appointements il prétend.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin attire l'attention du président de la Société musicale du Familistère sur l'abus que certains des membres de la société font de leur instrument en dehors des répétitions et concerts. Il lui explique qu'à l'occasion de la dernière Fête du Travail, les musiciens ont joué « des airs de saltimbanque » dans la rue du Familistère après le bal. Cela constitue pour lui un tapage nocturne, et il ajoute que la police aurait pu "justement intervenir". Il suggère que la société musicale introduise dans son règlement un article encadrant l'usage des instruments, faute de quoi l'administration du Familistère pourrait infliger des amendes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Gosselet du 1er décembre 1878 qui lui demandait une coupe de son sondage de Guise. Il lui explique qu'il a commencé un nouveau sondage pour approvisionner en eau le Familistère et son usine et qu'il avait retardé sa réponse pour lui donner des renseignements plus précis grâce à celui-ci. Ce nouveau sondage traînant en lenteur, il lui promet une réponse prochaine.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin constate la rupture de son fils avec lui. Il veut faire cesser le désordre que son fils Émile introduit par son comportement violent à l'égard du personnel de l'usine et du Familistère. Il lui rappelle les articles du code pénal pouvant sanctionner ses agissements. Il lui indique qu'il est prêt à le doter de la fortune nécessaire, à condition qu'Émile ne s'immisce plus dans la direction et l'administration du Familistère et de l'usine et qu'il ne vive plus sous son toit. Il avertit Émile qu'il agira à son égard suivant la réponse qu'il fera à Tisserant.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin indique à Maquin qu'il suffit qu'il se présente à la caisse du Familistère avec son titre acquitté avec timbre à 0,10 F pour que le montant soit soldé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande au préfet l'autorisation d'élever des parapets sur les rives de l'Oise et du Canal des usines par mesure de sécurité pour la population du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Desmoulins du 25 mars 1884, qui lui propose d'être vice-président du comité de la Fédération pour la paix, et à celle qu'il a écrite la veille à Deynaud. Il lui annonce qu'il refuse la fonction de vice-président, qu'il ne pourrait remplir utilement, mais que le journal Le Devoir fera son possible pour le succès de la Fédération pour l'arbitrage et la paix internationale. Il lui indique qu'il pourra l'accueillir au Familistère le dimanche suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pavy qu'il l'accepte pour occuper l'emploi de garçon de cave au Familistère de Guise aux appointements de 125 F par mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin confirme à Manier qu'il ne peut s'occuper d'un organe de presse autre que celui du Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Dauge qu'Aurélien Scholl a déjà été invité à venir au Familistère et qu'il le recevra avec plaisir avec ce dernier. Sur le prix de ses actions [du Courrier de l'Aisne].
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