FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret indique à Jules Prudhommeaux qu'en raison d'une étude qu'elle veut achever pendant son séjour à Guise, elle n'a pas le loisir de lire le livre L'être subconscient , et lui demande si elle peut le conserver pour le lire plus tard. À propos d'un emploi à Nîmes que pourrait occuper Jules Prudhommeaux sur le conseil d'E. Dupuy, qui pourrait lui permettre de travailler à sa thèse sans interrompre sa carrière universitaire. Elle remercie Jeanne Prudhommeaux de ses efforts pour réunir les journaux qui rendent compte de la conférence d'Auguste Fabre sur le Familistère prononcée à Lyon. Elle souhaite l'amélioration de la santé de mademoiselle Irma. Elle transmet son souvenir à monsieur et madame Prudhommeaux [parents de Jules]. Elle informe Jules Prudhommeaux qu'une lettre de monsieur et madame Charles Babut lui annonce le prochain mariage de leur fils Henri Babut, toujours à Landouzy, avec une demoiselle de Condé-sur-Noireau. Elle félicite Jules Prudhommeaux pour sa puissance de travail qui lui permet de faire une révision du manuscrit du livre de Noyes.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à monsieur Gardet l'envoi d'un foyer en fonte émaillée en noir et de tuyaux ; elle lui demande de conserver les objets jusqu'à son retour à Nîmes ou jusqu'à ce qu'Auguste Fabre lui demande de les livrer chez elle et de les mettre en place. Elle transmet son souvenir à madame Gardet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros et son mari pour l'envoi de pêches. Sur le projet de visite de Juliette Cros au Familistère : Marie Moret recommande de venir assister à la fête de l'Enfance, qui a lieu le premier dimanche de septembre ; elle indique qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont actuellement occupées aux examens et seront ensuite absorbées par les préparatifs de la fête de l'Enfance ; elle espère que Juliette et son mari pourront rester au Familistère avec Auguste Fabre après la fête de l'Enfance.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à une lettre de Jules Prudhommeaux du 19 juillet 1899. Elle informe Jules Prudhommeaux, qui se trouve à Lyon et qui a écrit à Auguste Fabre avant de partir de Montluçon, que ce dernier séjourne au mois d'août chez sa fille Juliette Cros à Castelsarrasin et qu'il doit venir avec Juliette et Antoine Médéric Cros assister à la fête de l'Enfance au Familistère de Guise ; elle lui signale qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont absorbées par la préparation de la fête de l'Enfance et qu'il fait très chaud actuellement à Guise. Elle évoque le service militaire que doit accomplir Prudhommeaux, le travail de révision par Prudhommeaux de la traduction du livre de Noyes, sa possible nomination à Nîmes, la nouvelle visite qu'Henri Babut a faite au Familistère il y a dix jours, et « ce brave monsieur Gouté ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie donne de ses nouvelles à la famille Cros : sa dernière lettre à Juliette Cros remonte au 25 avril 1900 ; la famille Moret-Dallet a quitté Nîmes un mois plus tard, laissant Auguste Fabre avec Jules Prudhommeaux ; elle est avec Émilie Dallet au Familistère depuis 10 jours, Marie-Jeanne Dallet étant restée à Paris avec des parents [de Corbeil] pour voir l'Exposition universelle ; les affaires de l'Association du Familistère vont bien. Marie Moret poursuit sa lettre en décrivant ses études sur la matière. Elle indique à Cros qu'elle a lu dans la Revue scientifique l'article de G. Le Bon sur la lumière noire et l'article sur la pluie et l'électricité atmosphérique. Elle s'est abonnée à la Revue générale des sciences pures et appliquées, dont elle a acquis l'année 1899. Elle écrit : « La formule de Claude Bernard, « Les propriétés vitales ne sont autre chose que des complexes des propriétés physico-chimiques » me paraît se vérifier d'une manière éclatante. » Elle mentionne des expériences chimiques et physiques d'Armand Gautier, de Bredig et von Berneck, et de Loeb [décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées], qui lui semblent confirmer cette idée. Elle a pris connaissance du programme du prochain congrès international de physique présenté par Charles-Édouard Guillaume et Lucien Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et se dit impatiente de lire les exposés : « Convaincue que la science me fournira des conclusions appuyant les vues de Claude Bernard, Berthelot, W. Crookes, etc., etc. sur les relations entre le vie et le mode de mouvement dit matière, c'est-à-dire voyant que j'aurai une belle réponse de la science aux aspirations de Godin, je vais – en attendant le congrès d'août – préparer les pages de mes « Documents biographiques » qui doivent amener les données scientifiques en cause, en commençant par montrer le mouvement de la pensée de Godin, de 1856 à 1859, lorsqu'après l'échec de la tentative du Texas, il reprend l'idée de fonder lui-même une cité ouvrière modèle, se livre à ce sujet à des études doctrinales et architecturales et s'arrête enfin aux vues philosophiques et sociales exposées dans son volume "Solutions sociales", vues que je désire tant appuyer de conclusions scientifiques du jour. » Marie Moret ajoute que dans ces études scientifiques, elle « voit arriver la démonstration du mot de Swedenborg : "L'amour est la substance même." »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de Molines père et fils du 1er février 1900, et annonce l'envoi d'un chèque de 6,30 F à monsieur F. Foulquier à Nîmes.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 406 F à l'imprimeur Chastanier à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de Sophie Quet du 2 juillet 1900. Elle lui envoie un billet de 50 F pour ses appointements du mois de juillet. Elle informe Sophie Quet que Fabre est arrivé au Familistère le 27 juillet au matin, qu'il fait très chaud à Guise, qu'elle ne supporterait pas la chaleur encore plus forte de Nîmes, et que Marie-Jeanne Dallet est remise de son indisposition et s'occupe de la préparation de la fête de l'Enfance. Elle transmet ses compliments à mademoiselle Pintard. Elle remercie Sophie Quet d'avoir fait des confitures. Elle suppose que Jules Prudhommeaux sera rentré chez lui à l'arrivée de sa lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre d'Ambroise Rétout du 4 août 1900, qu'elle cite (« C'est presque un revenant qui vous écrit »), en lui écrivant qu'elle-même est une revenante du temps où, il y a cinquante ans, Godin concevait son œuvre, épisode de la vie du fondateur du Familistère qu'elle étudie pour la publication des « Documents biographiques ». Elle remercie Rétout pour sa sympathie à l'égard du journal Le Devoir, auquel il s'est réabonné. Elle lui explique qu'elle se consacre presque exclusivement à la publication des « Documents biographiques », qu'elle craint de ne pouvoir achever avant sa mort, et qu'ainsi, il lui est difficile d'apprécier les documents envoyés par Rétout [un article de Rétout sur la remise du drapeau à la section locale des vétérans, paru dans un journal de Domfront]. Elle lui donne des nouvelles de sa famille : les Moret-Dallet passent la moitié de l'année à Nîmes, où s'imprime Le Devoir ; Émilie Dallet s'occupe des écoles du Familistère ; Marie-Jeanne Dallet « est l'âme des fêtes de l'Enfance » et elle est une photographe talentueuse, comme Rétout pourra en juger d'après la brochure Le Familistère illustré ; Marie-Jeanne et Émilie Dallet ont contribué au texte de la brochure.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Jacob Cornelis van Marken que leur ami commun Auguste Fabre a rapporté de l'Exposition universelle sa brochure L'organisation sociale dans l'industrie, qui traite du classement des capacités, sujet dont Marie Moret sait l'importance grâce à Godin. Elle souhaite faire un compte rendu de la brochure dans le journal Le Devoir : « Mon journal n'a pas de lecteurs pour ainsi dire à l'heure présente, mais je l'envoie dans des bibliothèques publiques en France et à l'étranger pour mettre à la disposition des lecteurs futurs les enseignements sociaux pratiques dérivant des faits qui y sont relevés. » En raison de la publication dans les numéros prochains du journal des comptes rendus des congrès coopératifs de l'Exposition universelle, de la fête de l'Enfance et de l'assemblée générale de l'Association du Familistère, elle se voit toutefois obligée de repousser à décembre la publication de son article sur la brochure de van Marken. Elle le remercie ainsi que madame van Marken [Agneta Matthes] pour le travail que les deux accomplissent. Elle envoie à son correspondant un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré. Parmi les auteurs et autrices de cet ouvrage se trouvent Auguste Fabre, caché sous l'initiale "F", ainsi qu'Émilie et Marie Jeanne Dallet (cette dernière autrice des photographies et d'une partie du texte), cachées sous l'initiale "D". Marie Moret exprime à van Marken son regret de ne pas connaître le néerlandais pour pouvoir lire le journal de celui-ci, le Messager de la fabrique.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de Lucy Latter du 12 août 1900, qui était accompagnée de fleurs des Alpes. Elle explique le retard de sa réponse par l'urgence de son travail : « J'ai 60 ans et tant à écrire encore sur la vie et les travaux de Godin que je crains toujours que ma vie s'achève avant ma tâche. Je ne suis pas allée voir l'Exposition à Paris afin de ne pas me détourner de mon travail. » Elle indique à Lucy Latter que sa nouvelle adresse est inscrite dans le registre des abonné·es au Devoir et la remercie pour l'usage que sa correspondante compte faire du journal [en confier les numéros à une institution]. Elle adresse à Lucy Latter la brochure Le Familistère illustré : Marie-Jeanne Dallet est l'autrice des photographies reproduites dans la brochure, et de même que sa mère, a concouru au texte ; Marie-Jeanne pose derrière les enfants de la figure 25 (page 42), dont la photographie a été faite par sa mère ; Émilie Dallet se trouve dans l'allée du jardin sur la figure 36 (page 51) ; sur la figure 44 (page 58), Marie Moret est assise derrière Louis-Victor Colin lisant son rapport, et l'on voit la tête d'Émilie Dallet à gauche en bas ; Godin est représenté sur un portrait en tête de la brochure et, en pied, sur une vue dans le jardin (page 75). Elle indique à Lucy Latter qu'elle ne songe pas à aller en Angleterre en raison du travail qui la retient en France, et qu'à Nîmes, où elle passe l'hiver et où s'imprime Le Devoir, elle travaille comme si elle était au Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour la nouvelle caisse de pêches, arrivées en parfait état. Elle indique à Juliette Cros que la famille Moret-Dallet s'apprête à déguster la courge envoyée par Auguste Fabre et arrivée trois jours auparavant, au moment où madame Louis avait justement fait provision de courges du pays. Elle souhaite que le temps soit aussi superbe à Castelsarrasin et à Nîmes qu'il l'est à Guise. Elle attend une lettre d'Auguste Fabre à propos de clichés se trouvant à Nîmes. Elle a bien reçu les lettres de Juliette Cros et de Fabre expédiées de Castelsarrasin les 15 et 17 septembre 1900, et elle évoque le travail fait sur des chaises par Auguste Fabre et Antoine Médéric Cros. Elle signale à Juliette Cros que le numéro d'octobre du journal Le Devoir contient le compte rendu de la fête de l'Enfance [à laquelle cette dernière a assisté]. Elle l'informe qu'elle n'a encore rien lu d'intéressant à lui communiquer sur le Congrès de psychologie. Le texte manuscrit au crayon bleu sous la signature de la copie de la lettre est un post-scriptum par lequel Marie Moret remercie Juliette Cros pour un nouvel envoi de pêches arrivé après qu'elle ait achevé sa lettre et lui signale que les fruits murissent rapidement.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Justin Godart pour sa lettre du 22 septembre 1900 et l'envoi des numéros de la Revue des questions sociales. Elle envoie à Justin Godart six exemplaires de la brochure Le Familistère illustré, que Justin Godart propose de placer. Elle remercie Justin Godart de sa proposition de choisir une bibliothèque lyonnaise où déposer le journal Le Devoir. Elle lui indique qu'elle sert depuis février 1896 le journal à la bibliothèque du Lycée au 27, rue Gentil, où elle a envoyé des ouvrages de Godin et des brochures. Elle lui fait part de la réflexion d'un notable de Nîmes, qui désignait les bibliothèques des chambres de commerce comme de bons asiles pour la revue, et l'interroge à ce propos sur la bibliothèque de la chambre de commerce de Lyon. Elle attend de nouvelles informations de Justin Godart au sujet des bibliothèques de Lyon avant de prendre une décision.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie un billet de 50 F à Sophie Quet pour ses appointements du mois de septembre. Elle lui indique qu'elle a bien reçu sa lettre du 31 août 1900, qui parlait des hirondelles encore présentes et d'un formidable orage. Elle lui signale qu'Émilie Dallet lui a écrit pour la remercier de l'envoi de citrons, qu'il commence à geler à Guise la nuit, et que la date de son départ pour Nîmes approche. Elle évoque le ménage fait par Sophie Quet dans le cabinet de réserve en arrière de sa chambre, et lui demande si le magasin auparavant occupé par monsieur Dalson est loué, et dans ce cas quelle activité s'y fait.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Molines père et fils qu'elle envoie un chèque de 406 F à monsieur Chastanier, imprimeur à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Armand Grebel pour l'envoi de deux brochures, Boucherie des familles et Boulangerie des familles, qu'elle donnera à lire à Auguste Fabre quand elle sera à Nîmes. Elle lui demande d'envoyer à Fabre le négatif de la photographie [de la Boucherie des familles] dont il est question dans sa lettre du 21 septembre 1900, que celui-ci pourrait utiliser dans ses conférences avec projections lumineuses qu'il compte donner sur le mouvement coopératif en France et à l'étranger. Elle lui précise que l'adresse de Fabre est la même que la sienne à Nîmes : dans la maison dont il est propriétaire habitent également 9 ou 10 familles, dont la famille Moret-Dallet. Sur Fabre et la coopération : « La coopération est, aux yeux de M. Fabre, une véritable École sociologique primaire où l'ouvrier peut apprendre à reconnaître : d'une part, l'importance et la difficulté d'une bonne administration des choses ; d'autre part, les lacunes de son propre entendement et, conséquemment, la nécessité pour lui de se perfectionner beaucoup, s'il veut arriver à améliorer sa condition sociale. » Elle demande à laquelle des deux coopératives, de boulangerie ou de boucherie, a été attribuée une médaille d'argent, et espère que la Boucherie des familles n'a pas été obligée de liquider ses opérations, malgré ses difficultés. Elle lui indique qu'il pourra lire dans Le Devoir de novembre 1900 le compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère, dont les affaires prospèrent et qui a été récompensée à l'Exposition universelle par un Grand prix, des mentions hors concours, et des médailles d'or, d'argent et de bronze. Elle ajoute qu'il pourra lire dans le même numéro du journal des renseignements sur les établissements de van Marken à Delft aux Pays-Bas.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 100 F à Théophile Tholozan à Nîmes.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie aux Grands magasins du Louvre un chèque de 102,05 F, retourne une écharpe en peluche de soie noire qu'elle veut échanger, et commande différents articles : une écharpe en peluche de soie noire, une paire d'amazones cyclistes en jersey noir, 1 paire de sandales pour homme, 2 amazones autruche noire, 2 paire de gants en soie noire, 2 paires de gants en satin de laine noire, 2 paires de gants en mérinos jersey noir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret adresse un chèque à Théophile Tholozan pour la souscription au bénéfice du fonds de propagande publiée par le journal L'Émancipation le 15 septembre 1900. Elle remercie Tholozan pour l'appréciation de la brochure Le Familistère illustré par L'Émancipation du 15 octobre 1900, qui lui rappelle l'article de Granpadès sur sa visite au Familistère paru dans L'Émancipation du 15 septembre 1900. Elle l'informe que la famille Moret-Dallet prépare son voyage à Nîmes qui aura lieu au début du mois de novembre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à Sophie Quet à la suite de l'accident, la veille au Familistère, d'une personne qui a glissé et s'est cassée la jambe. Dans la crainte que cela lui arrive à Nîmes, elle recommande à Sophie Quet de laver les sols sans y laisser de traces de cire ou de pétrole, par exemple en appliquant de l'eau très chaude mélangée à du carbonate de soude.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Antoine Médéric Cros qu'elle achève le premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin, qui devrait paraître en décembre 1901, qu'elle en a rédigé l'introduction, qu'elle a entamé le deuxième volume pour lequel elle s'intéresse au « fond scientifique des vues doctrinales de Godin », et qu'elle peut maintenant répondre aux lettres d'Antoine Médéric Cros, à qui elle n'a pas écrit depuis le 5 septembre 1900. À propos de la publication des volumes du Congrès international de physique : la publication se fait attendre et ni Guillaumin et Cie ni La Revue générale des sciences pures et appliquées n'ont pu la renseigner sur la question. Elle demande à Antoine Médéric Cros si la Revue rose a publié un compte rendu du congrès. Elle l'informe qu'elle a écrit à quinze académies des sciences, dont la liste a paru dans la Revue générale des sciences pures et appliquées pour leur proposer de collectionner Le Devoir ; quelques unes ont répondu favorablement. Elle lui indique que la famille Moret-Dallet prépare son retour à Nîmes, mais que le voyage pourrait être retardé à cause de la fièvre typhoïde qui, d'après les journaux, règne dans le Midi, fièvre qu'elle a contractée quand elle était jeune et à laquelle elle ne veut pas exposer Marie-Jeanne Dallet. À propos du congrès spirite : Juliette Cros a écrit à Émilie Dallet qu'il n'était pas utile de lui envoyer un compte rendu ; Marie Moret n'a en tout état de cause rien à lui envoyer car les journaux se contentent de publier le compte rendu de La Fronde. Marie Moret signale à Antoine Médéric Cros que le compte rendu de la fête de l'Enfance a paru dans le numéro d'octobre du Devoir, qu'il a dû recevoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à monsieur Chastanier le manuscrit des « Documents biographiques » pour le numéro du mois de décembre 1900 du journal Le Devoir et l'informe qu'elle sera à Nîmes à partir du samedi 17 novembre 1900.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 12 novembre 1900. Elle l'informe que l'épidémie [de fièvre typhoïde] qui a affecté une caserne de Nîmes ne s'est pas étendue à la ville et qu'Auguste Fabre lui a conseillé de venir à Nîmes, où elle arrivera samedi matin 17 novembre 1900 vers 9 h 00. Elle lui indique qu'elle n'a « pas dormi de la nuit, ce qui me paralyse pour tout. » Elle remercie Antoine Médéric Cros pour son aide précieuse, transmet à lui et Juliette Cros ses sentiments affectueux, est heureuse de les savoir en bonne santé et lui exprime la satisfaction de la famille Moret-Dallet relative au mot qu'il a écrit à propos de Marie-Jeanne Dallet.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret suppose qu'Eugénie Louis a dit à Henri Buridant que la famille Moret-Dallet est bien arrivée à Nîmes. Elle informe celui-ci qu'un employé de la gare de Guise lui a réclamé 0,25 F pour un envoi de livres en Norvège, et qu'elle lui a dit que c'est à lui qu'il devait s'adresser. Elle l'informe également que le voiturier monsieur Marchand lui a dit qu'il fallait repeindre le landau, qu'elle lui a demandé qu'un monsieur Lesage fasse l'évaluation du prix de la peinture et de communiquer ce prix à Buridant. Elle lui demande de lui envoyer des exemplaires du numéro de novembre du journal Le Devoir dès leur réception. Elle l'informe qu'elle a prié Césaire Louis de demander à monsieur Houdin de communiquer à Buridant l'« État civil » et le « Mouvement des assurances » du mois de septembre 1900. Elle lui demande le numéro du logement de monsieur Vaudois, et des nouvelles de la santé de monsieur Henquet. Elle espère que tout se passe bien au Familistère, accuse réception de ses envois et transmet son souvenir aux personnes du Familistère, dont madame Roger.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie la banque pour sa lettre du 11 avril 1901. Elle explique à son correspondant qu'elle ferait volontiers ce qu'il demande, mais qu'elle est absorbée par le travail de publication des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » et qu'elle vit « à peu près en recluse » en partie au Familistère de Guise et en partie à Nîmes. Elle demande à la banque de vendre ses obligations Jura-Simplon et d'acheter en échange 18 obligations de l'emprunt 3,5 % des chemins de fer de la Confédération suisse de 1899. Elle demande d'acheter en plus sur son crédit à la banque 20 obligations du même emprunt, soit en tout 38 titres d'une valeur de 1 000 F qui doivent être revêtus du timbre français de 1 %.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre qu'il lui a adressée [à Nîmes] le 25 avril 1901 et à celle qu'il lui a adressée à Guise. Elle l'autorise à traduire [en flamand] la brochure sur l'histoire de Ralahine, le remercie d'avoir traduit celle sur l'histoire des pionniers de Rochdale, et évoque la brochure d'Auguste Fabre sur Robert Owen [envoyée à Anseele le 23 avril 1901]. Elle donne des informations biographiques sur Auguste Fabre. Excellent connaisseur du mouvement social en France et à l'étranger, économe du Familistère pendant deux ans, un des principaux auteurs de la brochure Le Familistère illustré, ancien travailleur manuel en qualité de chef d'industrie mécanique à Nîmes, Auguste Fabre est parfaitement qualifié « pour traiter avec vous les divers aspects de la fondation que vous projetez, relativement à l'œuvre même de Godin. » Elle lui envoie gracieusement la première édition de Mutualité sociale, qui comprend les statuts et règlements in extenso de la Société du Familistère. Elle lui indique qu'elle ne dispose pas de la 2e édition qui comprend des modifications de détail opérées sur ces statuts. Elle lui annonce qu'Auguste Fabre traitera avec lui « cette question de pacte social », qu'il lui écrira à propos de l'important document que constitue sa discussion avec monsieur Solvay, et qu'elle enverra le surlendemain en colis postal à la Librairie ouvrière de Gand les ouvrages qu'il demande [plusieurs exemplaires de Solutions sociales, du Gouvernement... et de La politique du travail...].

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret commande 1 200 kg de chatilles de charbon à livrer chez elle dans la matinée. Elle demande de payer à la livraison car elle quitte Nîmes dans la semaine.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe son correspondant qu'elle prépare son départ de Nîmes et qu'elle répondra à sa lettre du 21 mai à son retour au Familistère de Guise. Elle a prié Auguste Fabre de répondre à Gaston Collon sur une question étrangère à Marie Moret relative au Midi, réponse qu'elle joint à sa lettre. Elle transmet à Léon Denis l'expression de ses meilleurs sentiments.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Flore Moret que la famille Moret-Dallet quittera Nîmes le jeudi 30 mai 1901 pour arriver à Guise le vendredi 31 mai à 4 h 15 de l'après-midi. Elle l'informe qu'elle écrira à monsieur Marchand pour le transport en omnibus et en camion. Elle invite Flore Moret à dîner le soir de son arrivée à Guise. Elle transmet ses pensées à madame Roger et les hommages d'Auguste Fabre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Henri Buridant que la famille Moret-Dallet quittera Nîmes le jeudi 30 mai 1901 pour arriver à Guise le vendredi 31 mai à 4 h 15 de l'après-midi. Elle demande à Buridant de ne plus rien lui adresser à Nîmes à partir du mercredi 29 mai, sinon un télégramme. Elle l'informe qu'elle écrit à madame Louis pour lui indiquer que Buridant tient des fonds à sa disposition pour les besoins de la maison. Elle prévient Buridant qu'elle lui enverra l'état des caisses et colis lorsque ceux-ci seront expédiés.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Eugénie Louis que la famille Moret-Dallet quittera Nîmes le jeudi 30 mai 1901 pour arriver à Guise le vendredi 31 mai à 4 h 15 de l'après-midi. Elle lui indique qu'elle écrira à monsieur Marchand et qu'elle écrit à Henri Buridant pour qu'il lui remette les fonds dont elle aura besoin. Elle l'informe qu'elle a demandé à Flore Moret de dîner chez elle le soir de son arrivée. Elle évoque les caisses et colis expédiés à l'adresse de Buridant , et transmet ses pensées à madame Roger.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe la banque qu'elle quitte Nîmes pour retourner au Familistère de Guise.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret rappelle à Philippe Schwartz qu'Émilie Dallet lui a parlé de travaux à exécuter pendant l'absence de Nîmes de la famille Moret-Dallet. Marie Moret souhaite s'entendre avec Philippe Schwartz avant son départ.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie un chèque de 250 F en paiement d'un paletot qui sera expédié vers le 2 juin 1901 au Familistère de Guise. Elle informe son correspondant qu'elle quittera Nîmes le jeudi suivant, que la correspondance doit lui être adressée au Familistère et qu'elle commandera un nouveau vêtement à son retour à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 250 F à Bessand père et fils, Stasse et Cie (La Belle jardinière). Elle l'informe qu'elle quitte Nîmes au cours de la semaine pour se rendre au Familistère de Guise où doit lui être adressée la correspondance.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande à Émile Venet-Baudeville de venir lui remettre le mémoire acquitté par monsieur Tettier des travaux réalisés pour un montant de 88 F.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande à la librairie de lui envoyer non à Nîmes mais au Familistère le numéro du 29 juillet 1901 de L'Indicateur des chemins de fer, qui présente le service d'été des réseaux de la Compagnie de chemins de fer du Nord et de la Compagnie Paris, Lyon et Méditerranée.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception du vêtement payé le 27 mai 1901. Elle envoie par colis à La Belle jardinière deux jaquettes pour servir de modèles à deux nouvelles jaquettes, l'une en drap souple genre zibeline, l'autre en alpaga ; elle donne des prescriptions pour la confection des deux vêtements. Elle commande également une jupe en alpaga noir à réaliser suivant la note jointe à la lettre (et copiée à la suite de celle-ci). Elle demande le prix et le délai de réalisation du travail.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret donne suite à sa lettre du 13 avril 1901 en adressant à monsieur Barni des numéros de mai 1899 à décembre 1900 du journal Le Devoir, qu'il reçoit régulièrement depuis janvier 1901, afin qu'il puisse disposer du début de l'historique de la tentative des phalanstériens français au Texas.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la facture du 12 juin 1901 de Jules Guin et lui envoie un chèque de 17,90 F. Dans le post-scriptum, elle accuse réception de l'envoi de Jules Guin.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe la banque qu'elle envoie à Jules Guin à Nîmes un chèque de 17,90 F.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour leur lettre du 20 juin 1901. Elle explique que le retard de sa réponse est dû aux envois qu'elle a faits aux bibliothèques étrangères, à la reprise de son « vrai travail » et aux corrections des épreuves du Devoir. Elle les remercie pour la description de la scène de la réception [par le public de la conférence donnée par Cros] de la photographie de Marie-Jeanne Dallet. Leur mot sur Saint-Gaudens l'a poussé à ouvrir le livret d'ouvrier de son père. Elle nomme les étapes du parcours de son père : Paris, Meaux, Libourne, Bordeaux (où il est rejoint par Godin), Toulouse chez Daussonne jeune pendant deux mois à partir du 23 avril 1836, Montrejeau (toujours avec Godin) chez le serrurier Pierre Pic pendant trois mois à partir du 24 juillet 1836, Montpellier, Nîmes, Marseille (où Moret et Godin se séparent), Lyon, etc. Elle demande qu'Antoine Médéric Cros conserve les articles de journaux qui évoqueraient sa conférence [sur le Familistère] pour les communiquer à Auguste Fabre et à elle-même. Elle lui annonce que Marie-Jeanne Dallet lui écrira à propos des vues photographiques pour les conférences ; elle lui indique que Mutualité sociale se trouve chez Guillaumin et Cie et qu'elle peut lui fournir des exemplaires du Familistère illustré. Elle informe Juliette Cros que leur voyage [de retour à Guise] a été pénible à cause de la chaleur. Elle lui indique qu'Auguste Fabre devait s'occuper des travaux de maçonnerie ; le 16 juin dernier, il a écrit qu'il ne disposait pas encore du maçon. Elle lui fait part de sa satisfaction d'avoir retrouvé son grand cabinet de travail en comparaison de celui de Nîmes, tellement chauffé par la toiture qu'on ne peut plus s'y tenir à partir de 11 h 00. Elle transmet à Juliette et Antoine Médéric Cros les pensées d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet et le souvenir de Flore Moret.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 417 F à monsieur Chastanier, imprimeur à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur la reconstitution des collections du Devoir à Guise et à Schaerbeek. Marie Moret envoie à Louis-Victor Colin 21 des 23 numéros manquants à la collection du Devoir de Schaerbeek : elle propose de donner une année 1890 complète en échange de l'année dépareillée si le numéro d'octobre 1890 n'est pas retrouvé, mais ne peut faire de même pour l'année 1895 dont il manque le numéro de janvier. Sur la reconstitution de l'année 1888 [de la collection de la bibliothèque du Familistère de Guise] : Marie Moret rappelle à Colin qu'elle lui a remis des numéros le 12 août 1901 et lui indique qu'elle lui fournira encore 13 numéros qui se trouvent à Nîmes ; ces numéros sont en partie en doublon des 15 numéros retrouvés par Colin à l'usine de Guise. Elle demande à Colin de lui indiquer quels sont les numéros en doublon.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Sophie Quet pour sa lettre du 2 septembre 1901. Elle lui envoie un billet de 50 F pour ses appointements du mois de septembre 1901. Elle lui souhaite d'avoir aussi beau temps à Nîmes qu'à Guise et d'être en bonne santé. Elle lui indique qu'Auguste Fabre ne va pas tarder à rentrer à Nîmes et qu'elle-même ne va pas tarder à se préparer à y retourner. Elle l'informe qu'elle écrit au tapissier Schwartz pour lui demander de replacer dans son appartement la table de toilette et les 9 chaises qu'il devait réparer et qu'elle sollicitera Auguste Fabre pour savoir si le travail est bien fait. Elle demande à Sophie Quet de faire en sorte que les carreaux de l'appartement ne glissent pas et elle est satisfaite de savoir qu'elle dispose d'une échelle pour laver les vitres des fenêtres. Elle annonce à Sophie Quet qu'il n'y a plus d'hirondelles à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi de raisins blancs et noirs, dont elle a admiré la taille de grains. Elle leur annonce que la famille Moret-Dallet commence à préparer son retour à Nîmes. Elle leur indique qu'elle n'a pas reçu de lettre d'Auguste Fabre, parti de Paris en parfaite santé, parti de même de Lyon le 28 septembre selon une lettre de Jules Prudhommeaux et rentré à Nîmes le 29 ou le 30 septembre dernier. Elle s'excuse du décousu de sa lettre en raison des épreuves [du Devoir] qu'elle doit corriger.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 406 F à monsieur Chastanier, imprimeur à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 55,60 F à Philippe Schwartz à Nîmes.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 3 octobre 1901 et les extraits de textes qu'elle comprenait. Elle lui donne les nouvelles d'Auguste Fabre que lui a communiquées Jules Prudhommeaux, qui se trouve à Nîmes : il est fort occupé car il doit préparer le logement du futur ménage et courir après les maçons. Sur le rapport de Jules Prudhommeaux au congrès de Glasgow : le rapport a été accepté mais peu apprécié par les vieilles dames et les vieux messieurs imbus d'idées religieuses. Elle lui indique que « des tambours et trompettes me rompent la tête et m'enlèvent tout recueillement » à cause d'un concours d'archers se terminant par une fête au théâtre du Familistère. Elle l'informe qu'Auguste Fabre a apprécié son travail, et qu'aux vacances de Pâques, époque à laquelle Antoine Médéric et Juliette Cros viennent à Nîmes, elle en sera à la révision finale de son travail pour l'impression des pages sur Lord Kelvin. Elle remercie à nouveau Antoine Médéric Cros pour le colis des diverses variétés de raisin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe sa correspondante qu'elle a écrit à Auguste Fabre à Castelsarrasin, et qu'elle pourra lire la lettre avant de la renvoyer à Nîmes. Sur la visite au Familistère de la famille Cros : arrivée prévue vendredi 1er septembre vers 6 h du soir. Marie Moret recommande à Juliette Cros de prendre des vêtements chauds en prévision du retour de l'humidité après la sécheresse inhabituelle, et parce que « le vent froid s'est déjà fait sentir ». Elle prévient que l'herbe est jaunie et que les forains vont s'installer sur la place mais se réjouit que Juliette Cros restera suffisamment longtemps pour voir la place du Familistère nette et paisible, débarrassée de son « attirail de fête » et dominée par la statue de Godin.
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