FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Pascaly, 17 mai 1891
Nouvelles météorologique : le temps est froid après de grandes chaleurs. À propos de « Ner » [Émilie Dallet], de « John » [Marie-Jeanne Dallet] et du jeune Vercamen. Elle envoie à Pascaly un imprimé de l'Union lombarde pour la paix, trop long pour être traduit, a fortiori sans dictionnaire. Elle a lu dans Le Temps un article traitant de l'arbitrage entre les États-Unis et l'Italie à la suite du lynchage d'Italiens à La Nouvelle-Orléans (Louisiane) soumis au tsar. Dans le post-scriptum elle signale qu'il neige et que le soleil fait son apparition.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 11 novembre 1892
Souvenirs des soirées de musique passées avec Antoniadès à Paris. Sur leur voyage à La Rochelle et Bordeaux ; lui donne son adresse à Nîmes mais souhaite qu'elle reste secrète. Demande des nouvelles du jeune major Ladislas et si M. Moschos est toujours résolu à partir aux États-Unis. Sur sa pratique du hautbois ; location d'un piano à Nîmes pour Marie-Jeanne.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 11 janvier 1893
Plusieurs points sur le service du journal Le Devoir : expédition du numéro de janvier 1893 à Guise ; abonnement de monsieur Loubris aux États-Unis ; réabonnement de Luigi Giudice, Augustin Sabaté ; cessation du service pour monsieur Delanoue à Bardonnèche (Italie) ; ne pas envoyer de traites aux abonnés ayant déjà réglé ni à ceux dont l'abonnement est supprimé. Madame Morisseau résidant au Familistère chez Bernardot en ce moment, lui demander si elle perçoit désormais l'abonnement de son mari décédé. Demande à Doyen de présenter à la famille Bernardot son meilleur souvenir et le prie de se faire remettre par François Bernardot un exemplaire de la feuille 3 du livre Le Familistère de Guise pour envoi à Marie Moret. Sur l'adresse de monsieur Martens. En post-scriptum, demande à Doyen de lui envoyer à Nîmes les correspondances autographiques du Bureau international de la paix et le rapport de la Fédération des sociétés féministes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 10 mars 1893
Sur des abonnements au journal Le Devoir : proposition d'échange à titre gratuit du Devoir avec L'Église de l'avenir en remplacement de l'abonnement arrivant à échéance de Charles Humann ; changement d'adresse de Charles Doerflinger de Suisse aux États-Unis ; interruption de l'échange avec Le Réveil du peuple de Dijon qui ne paraît plus ; en attente de plus amples informations sur La Vraie République ; le non-renouvellement de l'abonnement de Morisseau. Sur une conférence de François Bernardot à Gand. Marie Moret accepte de prêter le bureau du journal à Doyen, comme avec Champury, mais refuse de le vendre. Joint à sa lettre celle d'Émilie demandant l'envoi des catalogues des nouveautés d'été reçus à Guise en leur deux noms.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Roger et Laporte, 18 août 1893
Sur les étiquettes du Devoir à imprimer : 5 F les mille exemplaires ; demande de précisions. Sur les enveloppes d'expédition du Devoir : Roger et Laporte proposent de livrer à Guise les exemplaires du Devoir tout enveloppés pour 5 F ; Marie Moret souhaite un papier plus résistant que celui proposé par l'imprimeur, pour l'expédition à l'étranger, notamment. Rappelle sa demande d'estimation de coût du tirage à part en 200 exemplaires de l'article « Bibliographie ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 mars 1853
Godin indique à Cantagrel qu'il a oublié son adresse et qu'il lui fait remettre sa lettre par son associé qui lui livrera une cuisinière. Il lui annonce qu'il revient de Paris où il a pris connaissance de sa lettre sur les essais phalanstériens d'Amérique, confrontés aux difficultés de réalisation du travail attrayant. Godin juge que les premiers disciples de Fourier ont négligé l'étude des questions pratiques ; leur bonne opinion des hommes pour entrer dans la voie du travail attrayant n'est pas plus fondée que leur croyance en la vertu du suffrage universel en 1848. Godin explique que la grande industrie tend à un résultat opposé à celui du travail attrayant car elle procède par la division des tâches à l'infini pour assujettir l'individu. Il confie à Cantagrel que la constitution d'un ménage sociétaire présente de l'intérêt, qu'il ne croit pas à une réalisation phalanstérienne en France et qu'il pourrait concentrer ses efforts à la réalisation « à côté de mon établissement [d']une cité ouvrière dans laquelle un véritable confortable serait accordé à mes ouvriers eu égard à l'état dans lequel ils vivent ». Godin demande à Cantagrel s'il peut lui expédier deux tonneaux de vin ordinaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 11 décembre 1853
Godin rappelle à Victor Considerant que la lettre du 18 octobre 1853 qu'il a reçue de lui laissait espérer une autre lettre l'invitant à venir le visiter pour parler des manifestations occultes qui se produisent en France et des projet de Considerant en Amérique. Godin assure Considerant de son soutien. Godin revient sur la question des tables parlantes à laquelle Considerant ne semble pas accorder d'intérêt. Godin évoque les conseils donnés par Considerant à lui-même et à Hennequin, lequel, pourtant, a encore eu des révélations de « l'âme de la terre » sur la tâche qu'il devait remplir « pour écarter de la Théorie de Fourier les erreurs dans lesquelles ce grand génie était tombé. » Godin évoque les manifestations occultes qui se présentent à lui : « [J]e crois que les phalanstériens devront trouver là un motif de ralliement pour se réconforter ensemble aux sources nouvelles qui viennent de jaillir pour moi. ». Il exprime son désir d'en discuter avec Considerant à Barvaux. Le commentaire manuscrit de Godin dans la marge de la copie fait état de la réception de la lettre par Victor Considerant : Godin explique notamment que ses révélations lui faisaient croire à cette époque que le phénomène des tables parlantes était dû à des influences humaines armées de moyens pour agir sur l'esprit de leurs semblables, et que Considerant était en tête de ceux qui usaient de ces moyens.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 17 avril 1885
Marie Moret a bien reçu l'exemplaire de la nouvelle édition de Papa's Own Girl et adresse à John Lovell un exemplaire des Solutions sociales. Godin et Moret espèrent que ce dernier ouvrage pourra paraître in extenso aux États-Unis. Marie Howland avait demandé de transmettre les clichés « des huttes et cavernes » ; Godin a fait tirer de nouvelles épreuves des gravures que Marie Moret envoie à Marie Howland ; Godin se chargera de faire parvenir l'ensemble des clichés des gravures de Solutions sociales, à la condition qu'une édition de son livre aux États-Unis soit certaine. Godin pourra rédiger une préface pour l'édition américaine, mais souhaiterait aussi apporter des corrections au volume. Marie Moret espère aussi que Lovell entreprendra la publication du volume Le Gouvernement. Moret espère que Howland a bien reçu les numéros exceptionnels du Devoir et juge la comédie Les petites Godin « absolument vulgaire ». Malgré son titre, cette pièce n'a rien à voir avec le fondateur du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 mai 1854
Godin félicite Émile pour ses progrès scolaires continus et se réjouit de devoir bientôt verser de l'argent dans la tirelire d'Émile. Il le remercie pour l'envoi de sa narration sur l'été et souhaite lire celle sur le printemps. À la demande d'Émile, Godin propose un sujet de narration : « Fais-moi le plaisir de prendre le chemin de fer et la locomotive, examiné [sic] comme produit de la science de l'homme et comparé [sic] aux transports ordinaires. » Sur le projet de Considerant de fonder une colonie en Amérique : Godin évoque la région décrite par Considerant dans son ouvrage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 juin 1854
Godin écrit à Émile à son retour de Bruxelles où il est parti le 18 juin dernier et d'où il est revenu ce matin même. Il félicite Émile pour ses succès scolaires et espère qu'il va passer en classe de troisième. Il lui annonce que le projet de Considerant de fonder une colonie en Amérique prend de grandes proportions.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 6 mars 1894
Sur la diffusion du Devoir et les différences entre le registre de Marie Moret et celui de Doyen. 78 services à l'étranger pour Marie Moret alors que Doyen en compte 77 : Doyen n'a pas compté Silberling de Roumanie, qui doit toutefois envoyer sa nouvelle adresse et pour qui les numéros du Devoir sont en réserve. Après suppression de Charles Raymond de Lockport (New York, États-Unis) et de Loubris de Sommerville (États-Unis), il reste 76 services à l'étranger.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Daniel Follansbee Morrill, 15 juin 1894
Accuse réception de la lettre du 5 juin 1894 de monsieur Morrill et du chèque de 5 F pour son réabonnement au <em>Devoir</em>. Le remercie pour sa « persistante sympathie » pour le journal. Au sujet des États-Unis qui inaugureront le « nouveau monde social économique ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste François Ragot, 26 novembre 1856
Godin demande à Ragot des renseignements sur madame veuve [nom indéchiffrable] qui demeurait autrefois chez son gendre monsieur Gant à Reims. Godin souhaite savoir si la dame est vivante, si elle se porte bien et si elle a quitté Reims. Godin précise que ces renseignements lui sont demandés par un de leurs amis en Amérique.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 11 décembre 1886
Marie Moret remercie Marie Howland pour les vœux parus dans son journal à l'occasion de son mariage. Elle évoque ses amis en visite au Familistère et répond aux questions posées par Marie Howland dans sa lettre du 28 septembre : méthode d'arithmétique des écoles du Familistère, nomination des surveillances du travail de l'usine. Elle la renvoie aux statuts de l'Association du Familistère de Guise qui contient toutes les informations pratiques. A reçu onze brochures de Social solutions et attend la douzième qui doit contenir la traduction de l'Étude sociale n° 1.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 mai 1872
À la suite de la lettre de Tito Pagliardini du 14 mars précédent, Godin demande des nouvelles de sa santé et de celle de sa femme. Il l'autorise à faire ce qu'il veut du texte ou des gravures de Solutions sociales. Il lui annonce que le Harper's Magazine qui se tire à New York à 175 000 exemplaires a publié en avril 1872 toutes les planches et vues du Familistère parues dans Solutions sociales avec de nombreuses citations du texte du livre. Il l'informe que la traduction complète du livre en anglais devrait bientôt paraître aux États-Unis. Il émet des réserves sur la construction d'un Palais social en Angleterre « car il ne suffit pas de se mettre en possession des dispositions matérielles, il faut faire pénétrer dans les esprits la pensée religieuse et morale indispensable au succès ». À propos de la traduction par la Société de l'hygiène publique de quelques chapitres de Solutions sociales : Godin comprend qu'on élimine les deux premières parties mais il considère que les deux dernières sont solidaires et qu'autrement, on risque de faire du Familistère un instrument d'exploitation. Il transmet ses amitiés et celles de Marie Moret aux époux Pagliardini.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Bernardot, 21 mars 1896
Marie Moret félicite Bernardot de la réussite des études de ses enfants et des premiers succès de Kiriquette. Envoie à Angéline Bernardot la brochure d'Henri Roehrich La mission de la femme et les questions sociales. Sur l'appréciation de la portée sociale de « Robert Owen » par Bernadot et les enseignements qui peuvent en être tirés : « L'homme a besoin d'une grande culture intellectuelle et morale pour être en état de se gouverner lui-même. » Marie Moret regrette qu'il ne s'agisse que d'une lapalissade. Pense reproduire en 1897 dans Le Devoir des descriptions d'entreprises sociales bien faites aux États-Unis pour « convaincre les lecteurs ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 11 avril 1897
Émilie Dallet a écrit à Buridant à propos de la proposition de monsieur Tardier relative à son jardin. Diverses questions touchant au Devoir : arrêt d'abonnement de monsieur Arnal (Gard) ; renouvellement des abonnements de messieurs Pagel (Oise), Claude Ferdinand (États-Unis) et Irénée Priqueler (Haute-Saône) ; sur la circulaire et le journal annoncés par Claude Ferdinand. Sur la réception par Marie Buridant du petit poisson qui lui était destiné. Sur le mal dont souffre monsieur Rousselle. Le beau temps tarde à venir. Compliments à la famille Rousselle et à mesdames Louis, Allart et Roger. Réception de la lettre de madame Louis du 5 avril 1897 : Marie Moret s'est entendu avec monsieur Picot pour la chaise longue de son appartement. En post-scriptum : questions sur le nombre de récompenses exceptionnelles distribuées à la fête du Travail, et sur le déroulement de la fête du Travail.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 19 avril 1897
Marie Moret signale à Piponnier deux articles du numéro d'avril 1897 du Devoir : l'article p. 204-205 sur le but social de la comptabilité selon Godin et « M. de Rochas et la vie future ». Demande à Piponnier si les récompenses exceptionnelles seront nombreuses à la prochaine fête du Travail. Sur une série d'incidents au Familistère, qui doivent y provoquer des discussions nombreuses. Sur les mesures que devraient comporter les statuts pour le classement des membres de l'Association dans les différentes catégories. Remerciements pour la lettre écrite par Piponnier au milieu de lourdes occupations, « si vive, si alerte et si bien documentée qu'elle nous a transportées comme par magie au Familistère même ». L'histoire en cours de l'Association du Familistère méritera d'être rapportée comme ce fut fait pour les essais sociaux aux États-Unis ou comme Marie Moret le fait dans Le Devoir pour les travaux de Godin, « parce que sur ce terrain nouveau, il faut éclairer la marche pour ceux qui suivront ». Sur la famille de Piponnier : études de Marcel, Robert et Antonia, à l'École de ménage.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Pascaly, 24 juillet 1897
À propos du numéro d'août 1897 du journal Le Devoir : Marie Moret a reçu hier soir le manuscrit des articles de Pascaly, « Chronique parlementaire » et « Faits politiques et sociaux » ; Auguste Fabre est d'avis d'abréger les « Faits politiques et sociaux » pour ne conserver que « Soleure et Perth » [les comptes rendus des congrès coopératifs de Soleure et Perth] ; en attente des épreuves des pages « Godin » et « Féminisme » pour déterminer la suite du contenu du numéro. Projet de sortie de Marie Moret « for photographies » en raison du beau temps. Envoi d'un chèque de 300 F à Pascaly. Moret et Fabre signalent à Pascaly les articles du Journal de Genève : sur l'« Électricité », sur la « République coopérative » de Debs aux États-Unis et sur le congrès coopératif suisse. Reçoit le manuscrit des pages sur la paix : Marie Moret choisira une ou deux pages et gardera le reste pour le mois prochain. Elle donne un premier état du chemin de fer du numéro de septembre 1897. Marie Moret indique à Pascaly que sa lettre a été interrompue par la visite d'Antoine Piponnier, par celle d'Alizart, venu parler photographie, et enfin par la sortie avec Fabre et Marie-Jeanne Dallet (« John »). À propos de Rouanet. Recommande à Pascaly l'asa foetida pour le mal de gorge. Informe Pascaly que Fabre a envoyé à Jules Prudhommeaux une lettre de Babut.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 22 août 1897
Envoie à Chastanier un exemplaire du numéro d'août 1897 du journal Le Devoir imprimé chez Veuve Laporte. Elle fait remarquer à Chastanier que la couverture de cet exemplaire est manquée, recommande à Chastanier de choisir pour la couverture du journal un papier de la bonne teinte et de bonnes dimensions, comparable à la couverture du numéro spécimen de juillet 1897, et demande un échantillon de ce papier. Demande à Chastanier de veiller à la solidité du papier des enveloppes d'expédition du Devoir, dont elle envoie un nombre relativement important à l'étranger ; envoie un exemplaire des enveloppes utilisées par l'imprimerie Veuve Laporte, qu'elle juge d'une qualité convenable. Le post-scriptum informe Chastanier de la réception des épreuves du premier article du numéro de septembre 1897 du journal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 5 juin 1874
Godin demande à Leroux de lui procurer un recueil des principales constitutions anciennes et modernes d'Europe, avec les constitutions des cantons suisses et celles des États-Unis. Il précise qu'il possède la constitution fédérale suisse, la constitution fédérale des États-Unis et celle de la Belgique. Il précise qu'il voudrait les constitutions de la France de 1791, 1793, 1795 et de l'an VIII, les chartes de 1814 et de 1830, et les constitutions de 1848 et du 14 janvier 1852.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 17 décembre 1874
Sur la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin rappelle que la précédente assemblée des actionnaires de la société n'a pu se tenir en raison de l'absence d'un grand nombre de membres et de l'absence de nouvelles de l'agent de la société au Texas. Une nouvelle convocation devait avoir lieu. Godin s'inquiète de ne rien avoir reçu car il juge la situation assez grave. Il regrette que l'administration de la société n'ait rien fait pour prolonger l'existence légale de la société en Amérique. Il informe Cantagrel qu'il est passé l'avant-veille rue Vivienne pour parler de cette question avec lui, mais que le concierge lui a appris qu'il était sorti. Il demande à Cantagrel ce qu'il compte proposer aux actionnaires comme solution la moins défavorable.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin explique comment il entend commencer la publication du journal du Familistère : une feuille hebdomadaire « pour tâter le terrain », entre la revue et le journal ; trouver des lecteurs en donnant de la variété et en se mettant à la portée de leur intelligence ; se placer sur le terrain de l'expérience des choses de la vie sociale. Il envisage que le journal comprenne : un bulletin politique ; un exposé des réformes à introduire dans la législation ; une rubrique des faits relatifs à la liberté de conscience et au mouvement des opinions religieuses ; une rubrique consacrée à l'association du capital et du travail, à l'organisation du Familistère et à l'organisation du travail en Europe et en Amérique ; une chronique locale et départementale des faits d'intérêt public ; les nouvelles scientifiques et industrielles ; un bulletin des affaires de l'Association du Familistère ; les annonces [publicitaires}. Godin imagine que Champury soit le rédacteur en chef et le gérant du journal, mais avec un comité de direction pour éviter que le journal représente une personnalité plutôt que des idées et des principes. « Chaque numéro doit, en toute circonstance, comprendre le bulletin politique, la chronique et les nouvelles intéressantes dans le mouvement des idées » et Champury devrait en assumer la rédaction. Les articles de fond, ajoute Godin, seraient rédigés par Champury ou un collaborateur du journal. Champury n'a jamais été journaliste, aussi Godin lui demande s'il peut s'astreindre à un travail régulier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. D'après la lettre de Champury du 11 janvier, Godin et lui sont d'accord sur les principes du journal. Sur le format du journal : Godin donne sa préférence au format des grands journaux qui, plié trois fois, donne 8 feuillets et limite la quantité de texte. Champury se chargera de la rédaction de la partie indispensable de chaque numéro. Godin demande à Champury d'estimer ses appointements sur cette base, considérant qu'un numéro par mois aura deux pages consacrées à des articles industriels ou d'économie domestique qui lui seront livrés, et que le numéro de chaque semaine pourra avoir deux pages consacrées aux questions sociales également livrées par un collaborateur. Il convient que le journal du Familistère comme tous les journaux de province fera des emprunts à d'autres publications pour remplir ses colonnes, mais pense qu'il faudrait les choisir dans les journaux étrangers. Godin ajoute que Champury pourra compter sur ses contributions et sur celle d'un homme attaché particulièrement à l'œuvre du Familistère, possédant bien la langue anglaise, connaissant les États-Unis et les expériences sociales qui s'y sont déroulées [Antoine Massoulard].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin adresse au préfet le certificat de jouissance des droits civiques et politiques d'Antoine Massoulard, gérant du journal. Godin informe le préfet que la date de 1874 s'explique par le fait que Massoulard a quitté la France à cette époque pour aller en Amérique, d'où il est revenu en septembre 1877 pour venir au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Édouard de Pompéry pour ses lettres des 18 et 27 août 1878 et l'envoi de la circulaire du commissaire des États-Unis. Il l'informe qu'il avait déjà envoyé au Petit Journal les numéros du journal Le Devoir contenant les articles relatifs à la question sociale à l'intention de monsieur Escoffier, qui n'a rien répondu : « Mais la vérité, c'est que comme toujours, ce qui se fait en France a peu de valeur pour les Français. » Godin demande à Édouard de Pompéry s'il ne veut pas rédiger un article pour Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le souhait de Massoulard de revenir au Familistère. Godin remercie Massoulard pour les témoignages de sympathie qu'il lui a donnés dans ses lettres à Marie Moret, mais il lui rappelle les incidents qui ont eu lieu entre eux. Il lui rappelle qu'alors qu'il était en Amérique, il déclarait vouloir être attaché à l'œuvre du Familistère, qu'il l'avait associé à la rédaction du journal Le Devoir et qu'il lui en avait confié la gérance, mais qu'il avait renoncé à participer à la rédaction du journal après que Godin ait demandé une modification à un de ses articles, puis qu'il s'était retiré de la gérance. Il lui rappelle encore qu'il lui avait confié l'économat sous le contrôle et la direction de monsieur Épaulard, mais qu'il s'est soustrait à la hiérarchie des fonctions. Il le prévient que les employés supérieurs du Familistère et de son usine ont gardé le souvenir de ces aspects de son caractère. Godin n'est pas d'accord avec la façon dont Massoulard justifie son comportement dans sa lettre du 19 septembre 1879 : sur la persuasion, l'opposition cordiale et le respect d'autrui. Godin pense que Massoulard pourrait rendre des services à l'association du Familistère ; il accepterait le retour de Massoulard à la condition d'être conciliant et d'accepter les remontrances sur son comportement. Il l'avertit qu'il ne peut faire son retour qu'à titre de disciple car l'œuvre de l'association est tellement avancée qu'il s'agit de suivre la voie qu'il a tracée.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse deux exemplaires de Mutualité sociale à Neale qui doit traduire en anglais les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il demande à Neale son avis sur la transformation du journal Le Devoir en journal des réformes sociales en France, en Angleterre, en Allemagne et en Amérique, sous la forme d'une revue mensuelle de 64 pages intitulée Revue des réformes sociales. Il prend l'exemple du journal hebdomadaire , à la fois journal d'information et revue d'études sociales. Il demande à Neale s'il est en relation avec Schulze-Delitzsch en Allemagne, avec lequel il aimerait correspondre, et s'il connaît des journaux allemands avec lesquels il pourrait échanger le journal Le Devoir. Sur les relations que pourraient entretenir les écoles socialistes. Sur la coopération en Angleterre et le congrès coopératif de Newcastle. Godin remercie Neale pour lui avoir communiqué l'adresse du Cooperative World.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à Garcin son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il le prie d'attirer l'attention de ses lecteurs sur cet ouvrage. Il lui demande s'il peut lui indiquer un rédacteur du journal Le Devoir qui connaisse mieux les questions sociales que Champury, qui doit prochainement partir. Il lui signale qu'il veut faire du Devoir une revue des réformes sociales en Europe et en Amérique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Garcin qu'il paye Champury 250 F par mois. Il lui explique que le journal Le Devoir a les traducteurs et correspondants pour se tenir au courant des faits socialistes en Angleterre et en Amérique mais n'est pas en mesure de le faire pour l'Allemagne, c'est pourquoi il désire un rédacteur sachant l'allemand.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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En réponse à la lettre d'Audigier du 24 janvier 1881, Godin l'informe que d'après ses renseignements, les personnes qui s'occupent d'éducation en Amérique sont absolument favorables à l'école mixte.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à une lettre de son « aimée disciple », qu'il remercie pour la compréhension de sa doctrine. Il fait l'historique de ses relations avec Marie Howland, traductrice de Solutions sociales, qui était en 1872 « imbue des idées de Fourier ». Sur la doctrine de la vie, la religion de la vie et le culte du travail. Sur le bonheur individuel et sur la vie spirituelle. Sur l'édition anglaise de Solutions sociales et de Mutualité sociale. Sur le rôle des femmes dans la propagation des idées de Godin.
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