FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Amédée Moret, 26 août 1889
Envoi de la procuration sollicitée par Amédée Moret à la suite du décès de la tante Lucie. Marie Moret prévient son frère de son arrivée à Paris le jeudi 29 août 1889.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Peumery, 23 décembre 1889
Sur un mandat postal de 8 F perçu à Saint-Quentin (Aisne) par un autre que Peumery.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 25 juillet 1891
Sur une maladie d'Antoniadès. Sur le second volume d'un livre de Deluc. Invitation à séjourner à Lesquielles avec détails sur le voyage en chemin de fer depuis Paris.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles de Boyve, 24 décembre 1891
Envoi d'un mandat postal de 5 F pour réabonnement au journal L'Émancipation de Marie Moret et de M. Lebègue, tisserand à Saint-Quentin, à l'insu duquel elle fait servir le journal. Elle transmet son souvenir à Auguste Fabre.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Maria Pognon, 25 août 1891
Réponse à une lettre de Maria Pognon en date du 24 août 1891 : la Société du Familistère n'a pas l'imprimerie pour activité mais la fabrication d'appareils de cuisson et de chauffage ; Marie Moret fait imprimer le journal Le Devoir chez Baré à Guise et la Société du Familistère a parfois recours à M. Peumery, directeur de l'imprimerie du journal Le Glaneur à Saint-Quentin ; projet de visite de Maria Pognon au Familistère de Guise ; insertion de « L'appel aux femmes » de Maria Pognon dans le numéro d'août 1891 du Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 9 septembre 1870
Godin félicite Jules Favre pour le langage tenu par le ministre des affaires étrangères du gouvernement de la Défense nationale dans sa circulaire [parue dans le Journal officiel du 6 septembre 1870], glorieuse page d'histoire selon Godin. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Favre qu'il part pour Paris où il espère pouvoir se rendre utile à la patrie, en passant par Saint-Quentin pour se rendre compte de ce qui s'y passe. Godin joint à sa lettre une note intitulée « Défense nationale pour le Département de l'Aisne », datée du 9 septembre 1870 : il appelle à réorganiser l'administration du département ; il décrit l'état de découragement de la garde mobile et donne l'exemple des 1 500 gardes mobiles stationnés à Guise, qui « fuiraient devant quatre Uhlans » et sont dans l'incapacité d'assurer la surveillance des 60 000 kg de poudre stockées dans le fort de la commune ; il réclame qu'on nomme de nouveaux chefs à la garde mobile dans l'Aisne et le Nord pour lui donner un nouvel élan patriotique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pernet, 19 septembre 1870
Godin demande à Pernet, directeur de la succursale de la Banque de France à Saint-Quentin, de lui donner des nouvelles de la demande de virement adressée à la Banque de France [à Paris] le 3 septembre 1870.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur M. Conte, 28 octobre 1872
Jean-Baptiste André Godin répond à monsieur Conte au sujet de son fils qui prétend à un emploi à l'usine du Familistère. Godin ne donne pas suite à la demande de celui-ci et expose les motifs de sa décision : Godin avait accepté de donner un emploi de voyageur de commerce au jeune homme alors que celui-ci lui avait dissimulé des renseignements ; il lui a accordé des appointements pendant les quatre mois d'études qu'il a suivies au sein de l'usine du Familistère ; le jeune homme a commencé à voyager pendant que Godin se trouvait à Versailles ; Godin a eu connaissance que ses frais de voyage, 20 F par jour, excédaient les frais des autres voyageurs de la manufacture, aussi l'a-t-il congédié. Godin fait le compte des effets que le jeune homme a laissé chez monsieur Berns, d'une moindre valeur que ce qu'indique monsieur Conte.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 6 août 1868
Visite de Delpech au Familistère le dimanche 9 août 1868 : Godin indique à Delpech qu'il pourra assister à la distribution mensuelle des récompenses aux enfants des écoles et qu'il enverra une voiture le chercher à la gare de Saint-Quentin. Sur la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin pense qu'Esther Lemaire va se pourvoir en cassation [à la suite du jugement du tribunal d'Amiens].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Journal de l'Aisne, 23 janvier 1869
Sur les projets du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin. Godin demande au Journal de l'Aisne de publier sa lettre en réponse à la lettre du Journal de Saint-Quentin sur les tracés du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 9 janvier 1869
Sur les projets du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin. Godin demande à Gilbert Stenger de publier dans son journal l'article qu'il lui a envoyé sur les chemins de fer dans l'Aisne avant la réunion du conseil général de l'Aisne. Godin informe Stenger qu'un rédacteur du Courrier de l'Aisne fait des démarches auprès de la municipalité de Guise au sujet du chemin de fer entre Guise et Saint-Quentin et que cela a peut-être à voir avec les élections.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Soye, 7 septembre 1870
Sur les élections législatives à l'assemblée constituante. Godin demande à Soye-Godelle, dont la candidature aux élections législatives a été annoncée par les journaux de Vervins, s'il se rendra à Saint-Quentin à la réunion des délégués des cantons de l'Aisne pour former une liste de candidats démocratiques et républicains.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Félix Achard, décembre 1870
À propos de la nomination d'un commissaire cantonal du 2e Bataillon de mobilisés de l'Aisne. Godin, qui préside désormais la commission municipale, informe le préfet de l'Aisne qu'il avait révoqué monsieur Castagny, commissaire cantonal nommé par le maire de Guise, que Castagny avait fait recours auprès d'Anatole de La Forge, alors préfet de l'Aisne, qui avait ordonné sa réintégration. Godin fait le récit de son entrevue à Saint-Quentin avec Anatole de La Forge et monsieur Gronier sur ce sujet : Gronier aurait abusé de la confiance d'Anatole de La Forge. Godin fait part des manœuvres qui ont présidé à la nomination actuelle de Castagny.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la Banque de France à Tours, 4 octobre 1870
Godin demande au directeur de la Banque de France d'autoriser, compte tenu de la guerre et de l'absence de communications avec Paris, le versement de sommes de son compte à la Banque de France à Paris, crédité de 455 000 F le 12 septembre 1870, dans une succursale de la Banque à Saint-Quentin ou à Lille pour lui permettre de payer les salaires des 900 ouvriers qu'il emploie à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Victor Poulliaude de Carnières, à Ernest Guillemin et à Maximilien Mailliet, vers 1871
À propos des droits de péage sur le canal de la Sambre à l'Oise et sur la Sambre canalisée : les droits de péage élevés sont une grande difficulté pour les cantons riverains et empêche la concurrence avec les chemins de fer. Le conseil général de l'Aisne pourrait se prononcer pour le rachat de ces voies fluviales ; Godin demande à ses correspondants s'il peuvent soutenir ce projet auprès du conseil général du Nord.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique, 26 janvier 1844
À la suite de la publication dans La Démocratie pacifique du 12 janvier 1844 d'un article reprenant, mais de manière incomplète, les informations communiquées par Godin sur les conditions d'existence des ouvriers tisserands, celui-ci complète sa description pour donner la matière d'un nouvel article dans le journal et ainsi donner aux lecteurs une idée plus exacte de la réalité. Le post-scriptum de la lettre est relatif à l'adresse d'expédition de La Démocratie pacifique à Godin et au réabonnement au journal de Lhermitte à Esquéhéries.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 8 décembre 1845
À propos d'une circulaire du 16 août mentionnée dans la « Petite correspondance » [de La Démocratie pacifique]. Godin demande l'envoi des titres correspondants aux souscriptions qu'il a déposées à Paris et qu'Allyre Bureau avait promis d'envoyer chez monsieur Doloi à Saint-Quentin. Godin demande qu'on lui adresse des almanachs, et il envoie 8 F pour l'abonnement au numéro de quinzaine [de La Démocratie pacifique] de messieurs Gosse à Prisches, Viéville-Charlemagne à Esquéhéries et Élisée Drucbert rue du Palais-de-justice à Saint-Quentin. Godin reproche à ses correspondants la publication du feuilleton du dernier numéro de quinzaine de la Démocratie pacifique : « On ne devrait pas en infliger de pareils à La Démocratie pacifique ; douze grandes colonnes de papier noircies ! Rien n'a pu rester dans la mémoire de ce que je me suis efforcé d'y lire que la couleur. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 12 janvier 1846
Godin demande que monsieur Gosse de Prisches (Nord), nouveau sympathisant phalanstérien, soit inscrit dans la série du dévouement au nombre des actionnaires de La Démocratie pacifique pour la somme de 100 F ; il demande à ce que le titre soit envoyé chez lui et non à Prisches ou chez Doloi à Saint-Quentin. Sur la rente de l'École sociétaire : Godin et Lhermitte versent deux cents francs ; encouragements de Godin. Godin envoie 9 F pour deux abonnements au numéro de quinzaine de La Démocratie pacifique aux noms de Pierre Vaudois à Prisches par Landrecies (Nord) et de Salandre-Dessons à Sains-Richaumont par Guise (Aisne). Sur le titre de monsieur Moricourt-Viéville.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 14 mars 1848
Godin informe ses correspondants qu'il vient d'écrire à Glatigny et Godon de Laon et à Curé de Fagniers pour leur proposer de s'unir afin de s'adjoindre un journal, par exemple Le Courrier de Saint-Quentin, pour diffuser leurs idées auprès des travailleurs en distribuant gratuitement le journal dans les auberges et les lieux publics. Godin affirme qu'ils ne pourront obtenir une majorité qu'avec le concours des travailleurs, et leur annonce qu'il se rendra le lendemain avec Véran Sabran pour mettre à exécution ce projet. Il demande quels rapports ses correspondants ont avec monsieur Dufour et s'ils connaissent des personnes pouvant l'aider. Il leur indique qu'il se trouvera au Café français. Godin envoie 8 F pour l'abonnement à La Démocratie pacifique de monsieur Gosse de Petit-Fayt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Glatigny, Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Véran Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise d'un procès en contrefaçon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, vers le 8 novembre 1849
Godin répond à la lettre de Victor Considerant du 27 septembre 1849 relative au besoin de rallier des personnes à la cause phalanstérienne. Godin lui explique qu'il a écrit dans ce sens à tous ses amis sincères, mais qu'il ne partage pas l'espoir exprimé par Considerant dans le numéro 11 du Bulletin phalanstérien et dans sa lettre d'un soutien de l'opinion démocratique en France et dans le département de l'Aisne en particulier à la cause phalanstérienne et à la réalisation directe de ses théories. Il explique que les seuls amis de la cause sont ceux qui ont étudié, ce qui les distingue des partisans du socialisme confus, et qu'à Saint-Quentin même, ceux que Considerant avait acquis à la cause ont reculé devant le socialisme après la Révolution de février 1848. « [N]ous ne pouvons guère attendre aide et protection que sous le patronage d'un gouvernement partisan des réformes sociales qui en imposera à l'opinion publique ». Godin proclame qu'il croit à la puissance de l'idée, supérieure à la volonté humaine. Il indique qu'il ne connaît pas Jules Leroux et transmet ses sentiments affectueux à François Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon ou Ferdinand Guillon, 4 mai 1853
Réponse à une lettre de Guillon du 25 avril 1853 demandant des renseignements sur des travaux d'irrigation et de drainage dans l'Aisne. Godin communique à Guillon les informations obtenues auprès de la préfecture de l'Aisne : le conseil général s'est peu occupé de la question ; les ingénieurs à Laon et à Vervins n'ont fait que commencer des études hydrauliques ; rien n'a été entrepris par aucune compagnie ; quelques propriétaires privés sont disposés à s'occuper de l'amélioration de leurs terres par leur assèchement ; certains s'occupent d'assèchement de marais près de Laon, dans la Somme ou à Saint-Quentin. Godin est prêt à fournir d'autres renseignements à Guillon : « J'ai désiré et désire encore que les phalanstériens soient un peu moins civilisés dans leurs échanges de services. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marcaille et fils, 16 octobre 1846
Sur une livraison de boules commandées par la manufacture Godin-Lemaire et facturées le 30 septembre par Marcaille et fils : le colis n'est pas parvenu à Saint-Quentin et n'a pu être retiré par la compagnie de roulage de Guise ; Godin est en attente de la livraison pour faire une nouvelle commande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Héron, 21 octobre 1846
Godin donne suite à la lettre de monsieur Héron du 24 juillet 1846 sur l'envoi de marchandises à Bordeaux : Godin informe Héron qu'après avoir sollicité le roulage de Rouen sans résultat, il s'est adressé à Saint-Quentin, et l'informe qu'il peut faire transporter un fourneau de Guise à Bordeaux en 26 jours au prix de 18 F les cent kilos, soit 23 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jacquet-Robillard, 9 décembre 1846
Godin annonce à Jacquet-Robillard qu'il a confié au roulage de Saint-Quentin le transport des cuisinières qu'il a commandées, et lui en adresse la facture.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ducastel, 11 décembre 1846
Godin annonce à Ducastel qu'il a remis à Saint-Quentin à Louis Allain, transporteur du roulage de Rouen, la cuisinière demandée, mais avec des perfectionnements.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Damaye, 16 janvier 1847
Sur la livraison d'une cuisinière : Damaye a demandé le 13 janvier qu'elle ne lui soit pas expédiée ; Godin explique que le voiturier Vaillant l'a chargée le même jour mais qu'il l'a brisée à Saint-Quentin, qu'il n'en a pas informé Damaye et qu'il l'a ramenée à Guise ; Godin demande à Damaye s'il veut encore la cuisinière, sinon il demandera des dommages et intérêts au voiturier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 16 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin ne peut retourner à Oudin-Leclère l'original d'un document que Delabarre ne lui a pas remis ; il demande à Oudin-Leclère quelles sont les raisons avancées par Degon pour faire appel du jugement du tribunal de Vervins nommant un expert de Saint-Quentin et s'il a proposé d'autres experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Mové, 17 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande des renseignements relatifs aux connaissances pratiques et théoriques et à la probité de monsieur Dijon, fabricant de cuisinières à Saint-Quentin, pressenti pour être expert dans le procès pour contrefaçon ; Godin demande si Mové connaît des personnes de talent et désintéressées qui pourraient servir d'experts ; il précise que le tribunal de Laon nommera les experts le 23 janvier 1847.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jacquet-Robillard, 1er mars 1847
Facturation de marchandises et recouvrement de créances. Godin indique qu'il a placé dans l'emballage de la dernière cuisinière livrée un paquet de 50 limes qu'il demande à Jaquet-Robillard de retailler, mais il lui fait remarquer que ses prix sont trop élevés. Godin commande 50 limes en acier fondu de la meilleure qualité, à remettre à Saint-Quentin au voiturier Vaillant, le transport par Cambrai étant trop cher.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecointe, 17 avril 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Lecointe qu'il avait été désigné comme expert par le tribunal de Vervins, mais qu'il n'a pu obtenir son acceptation en raison du départ de Lecointe pour Saint-Omer : Godin demande à Lecointe s'il peut compter sur lui en tant qu'expert dans l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Depret-Béghin, 25 mai 1847
Godin répond à la lettre de Depret-Béghin en l'informant que ses prix [de coke] ne sont pas avantageux. Il commande à Depret-Béghin 4 meules anglaises de 1 mètre [et 40 centimètres] de diamètre à livrer à Saint-Quentin ou à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la maison Allez, 9 juin 1847
Godin exprime à la maison Allez son regret que son messager habituel ait négligé d'emporter les échantillons qui lui étaient destinés ; Godin informe Allez qu'il les a expédiés par le roulage de Saint-Quentin et envoie la facture de 572 F ; il donne des explications sur le fonctionnement d'une cuisinière à trois fours ; il assure la maison Allez qu'il peut lui expédier les cuisinières qu'elle souhaite, demande des précisions sur les quantités à expédier et communique le prix des appareils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélémy Godin, vers le 24 juin 1847
Au sujet du placement des marchandises de la manufacture Godin-Lemaire : Godin n'a pas encore reçu de Saint-Quentin les tarifs de la manufacture, aussi les enverra-t-il à son frère à Épernay ou à Château-Thierry ; Godin encourage son frère à ne pas délaisser des villes ; il le félicite d'avoir placé des produits à Rethel ; il signale à Barthélémy que de Laon une voiture peut le conduire à Liesse, Rozoy-sur-Serre, Aubenton, etc. ; il lui indique qu'il n'a pas encore reçu de réponse aux lettres écrites aux marchands avant le départ de Barthélémy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Evrard-Henocque, 1er juillet 1847
Godin envoie une facture de 183 F pour des marchandises livrées chez Auran à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la maison Allez, 2 juillet 1847
Godin envoie une facture pour l'expédition de marchandises par le roulage de Saint-Quentin. Il informe la maison Allez qu'il a écrit à Brie-Comte-Robert pour que des marchandises lui soient envoyées. Il indique qu'il s'occupe activement de faire exécuter les 65 cuisinières à cinq ouvertures commandées par la maison Allez, mais qu'une demande d'une telle quantité était inattendue et qu'il craint qu'il ne puisse fournir à temps une partie des appareils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jacquet-Robillard, 21 juillet 1847
Godin envoie à Jacquet-Robillard une caisse de limes dont le transport coûte 4,10 F ; il lui demande de traiter aussi avantageusement les transports des marchandises qui lui sont destinées par le moyen du roulage Derez-Pierrez de Saint-Quentin. Godin avertit Jacquet-Robillard qu'il émet un mandat de 119,30 F à échéance du 5 septembre 1847, et lui envoie une facture de marchandises d'un montant de 102 F, compris dans le mandat, et une autre facture de 164 F pour deux cuisinières qui lui seront livrées avant huit jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 14 septembre 1847
Godin remet aux Hauts-fourneaux du Nord la somme de 2 011,80 F payable à Saint-Quentin au 25 septembre 1847. Godin conteste que la fonte qui lui a été livrée soit entièrement de première qualité, et il souhaite que les 50 tonnes de fonte dont il confirme la commande soient d'une qualité plus régulière.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Foy, 14 septembre 1847
Godin accuse réception d'un versement de 2011,80 F encaissable à Saint-Quentin le 25 septembre 1847.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Tricqnaux, 23 octobre 1847
Godin avertit son correspondant que le voiturier n'a pas pu charger ses marchandises, qu'il les chargera le lendemain et arrivera lundi à Saint-Quentin (Aisne) pour les déposer chez messieurs Direz-Pierret. Il lui adresse la facture de 399 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 novembre 1847
Godin répond à une lettre d'Oudin-Leclère. Il l'informe que Delabarre lui a appris qu'il reste 39 poêles sur les 70 saisis chez Degon : « Je vois avec la plus vive répugnance la tournure que prend cette affaire. ». Sur l'expertise des produits de Godin et de Degon : Godin pense que les experts sont de mauvaise foi et ont des préventions à l'égard des brevets d'invention ; il rapporte à Oudin-Leclère que l'expert du Cateau a déclaré récemment à Guise que Godin fait des bénéfices énormes de 50 000 F par an, qu'il voulait le voir échouer dans le procès et ensuite fabriquer des poêles comme lui, que 20 000 F de dommages et intérêts seront attribués à Degon, et que le procès-verbal de l'expertise sera rédigé pour l'empêcher de faire appel ; Godin considère que Lecointe et Deslauriers ne valent pas mieux que l'expert du Cateau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Defauton, 8 décembre 1847
Godin informe Defauton qu'il cherche un moyen pour lui expédier la cuisinière demandée ; il ne souhaite pas l'envoyer par bateau à Creil car les gelées peuvent interrompre la navigation à tout moment ; il demande à Defauton s'il peut enlever l'appareil à Saint-Quentin, Ham ou Roye

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Foy, 24 décembre 1847
Godin accuse réception d'un effet sur Saint-Quentin envoyé par Foy le 22 décembre pour solder son compte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Jacques-François Glatigny, Jules-Charles Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Adolphe Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérants de La Démocratie pacifique, 14 mars 1848
Godin informe ses correspondants qu'il vient d'écrire à Glatigny et Godon de Laon et à Curé de Fargniers pour leur proposer de s'unir afin de s'adjoindre un journal, par exemple Le Courrier de Saint-Quentin, pour diffuser leurs idées auprès des travailleurs en distribuant gratuitement le journal dans les auberges et les lieux publics. Godin affirme qu'ils ne pourront obtenir une majorité qu'avec le concours des travailleurs, et leur annonce qu'il se rendra le lendemain avec Adolphe Sabran pour mettre à exécution ce projet. Il demande quels rapports ses correspondants ont avec monsieur Dufour et s'ils connaissent des personnes pouvant l'aider. Il leur indique qu'il se trouvera au Café français. Godin envoie 8 F pour l'abonnement à La Démocratie pacifique de monsieur Gosse de Petit-Fayt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 21 avril 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin accuse réception d'un effet de 438,50 F impayés dont il reste débiteur ; il informe les Hauts-fourneaux du Nord qu'après avoir attendu longtemps leur fonte, il a dû s'approvisionner ailleurs et que les « événements récents » ne lui permettent pas de leur faire une nouvelle commande ; il les informe également qu'il a été avisé que plusieurs remises qu'il leur a faites n'ont pas été payées et qu'il les réglera rapidement avec de bonnes valeurs de portefeuille. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il remet des fonds à monsieur Lécuyer de Saint-Quentin venu exiger le paiement de deux traites [au bénéfice des Hauts-fourneaux du Nord].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, vers le 4 juillet 1848
Godin demande à Léon Magnier de faire insérer une lettre dans les journaux de la ville, Le Courrier et Le Guetteur : « Au train où marche la réaction, les phalanstériens de notre contrée manqueront bientôt de sûreté. Je forme des vœux pour vous voir échapper à cette réprobation générale des socialistes. » Godin remercie Magnier pour les judicieuses observations contenues dans sa dernière lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise du procès en contrefaçon Degon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 4 septembre 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : à la suite du renvoi par les Hauts-fourneaux du Nord d'effets impayés, Godin solde son compte en leur adressant un mandat de 687,90 F à percevoir à Reims au 15 septembre 1848 ; il commande un bateau de fonte de première qualité qu'il propose de payer comptant.
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