FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marguerite Philip, 30 décembre 1891
Nomination de Marguerite Philip à Cœuvres ; souvenir de Marguerite Philip petite fille sur les balcons du Familistère ; nouvelles de la famille Moret-Dallet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Granet, 6 novembre 1868
Godin répond à la lettre de Granet du 29 octobre 1868 demandant des plans du Familistère : il lui indique qu'il n'a pas fait imprimer ces plans et lui communique deux photographies du Familistère, l'une prise du côté de la ville, l'autre du côté des jardins ; il le renvoie à la lecture des articles parus dans l'Annuaire de l'Association.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Gaildreau, 13 septembre 1869
À propos de l'édition de Solutions sociales. Godin envoie un chèque de 240 F à Jules Gaildreau. Godin fait la critique des trois « vues » [probablement des lithographies] réalisées par Gaildreau d'après des photographies du Familistère : elles manquent de vie, le pittoresque y fait défaut et l'architecture n'a pas la fermeté de lignes désirée. Godin fait remarquer un grave défaut dans la représentation des soupiraux du pavillon central et demande à Gaildreau une correction avant tirage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Loisy, 2 octobre 1871
Godin répond à un futur employé du Familistère qu'il espère pouvoir mettre à sa disposition un logement de 5 chambres au Familistère malgré les difficultés que cela représente et lui indique que son entrée en fonctions dans l'usine aura lieu au plus tard le 1er novembre 1871.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gustave Brocher, 3 avril 1893
Réponse à une lettre de Gustave Brocher en date du 29 mars 1893 sollicitant des informations sur le Familistère : Marie Moret conseille le livre de Bernardot Le Familistère de Guise dont elle se propose de lui envoyer un exemplaire de la deuxième édition dès sa parution prochaine. Envoie plusieurs ouvrages et revues pouvant fournir des éléments de réponse : numéros de septembre 1892, octobre 1892 et janvier 1893 Devoir ; un numéro de L'Émancipation contenant l'article « Jean-Baptiste André Godin et les assurances mutuelles du Familistère de Guise » ; La République du travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Petit, 17 mars 1863
Godin communique à Petit, avocat à Amiens, des informations sur le Familistère, qui est en cours d'agrandissement. Il explique : que l'ensemble des habitations ne formera qu'un seul édifice jusqu'à loger 2 000 personnes ; que 100 familles, soit 400 personnes y logent actuellement ; que les loyers varient en fonction de la taille des appartements, qui ont 1 à 5 pièces ; que le loyer est de 5 F par mois et par pièce de 16 m² ; que les locataires sont des employés et ouvriers de l'usine ; que la cité ouvrière se rattache à l'usine du fait de ses locataires, mais qu'il s'agit d'une entreprise séparée. Godin ne veut en dire davantage sur ce qu'il faut réaliser dans l'architecture moderne pour élever l'habitation de l'homme au niveau des progrès de l'industrie, de la science et de la richesse publique, car il espère un jour écrire sur la question.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Sophie Vauthier, 9 juillet 1862
Godin répond à la lettre de Sophie Vauthier du 8 juillet 1862. Il lui communique les informations sur l'asile du Familistère dont elle doit prendre la direction : 40 ou 50 enfants au début ; salle pouvant accueillir 80 à 100 enfants ; l'asile provisoire ouvre de 8 heures du matin et 6 heures du soir ; la directrice pourra loger dans un appartement meublé du Familistère, dont le prix de location est de 7 à 10 F par mois, et s'approvisionner dans les magasins du Familistère ; Godin possède tous les ouvrages de Marie Pape-Carpantier dont il veut suivre la méthode et s'est procuré auprès de la maison Hachette les livres et tableaux utiles. Godin espère l'arrivée prochaine de Sophie Vauthier après la défection de la directrice auparavant pressentie. Il lui donne des informations sur le voyage de Paris à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Fourrier, 8 janvier 1864
Godin regrette d'avoir répondu à la lettre de Fourrier du 23 novembre uniquement par l'envoi de la cuisinière demandée. Godin indique à Fourrier qu'il pratique le spiritisme. Il lui confie qu'il admire le génie de Charles Fourier mais qu'il ne croit pas à la décrépitude de la civilisation en phase de lente agonie comme celui-ci l'a prédit. Godin explique à Fourrier qu'il fait construire un palais d'habitation dans lequel vivent 100 familles, 400 personnes, et que sa partie centrale, en cours d'achèvement, va pouvoir accueillir 500 personnes. Il se défend d'avoir réalisé l'harmonie, dont les âmes humaines incarnées sont incapables. Il considère qu'il met en pratique les principes de la véritable charité et critique les fouriéristes enthousiastes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pailhoux, 13 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à un courrier de Pailhoux, en lui expliquant que le Familistère a été édifié pour acquitter une dette à l'égard des ouvriers de l'usine de Guise, mais qu'il n'est pas exclu qu'il puisse accueillir des personnes locataires étrangères aux services de l'usine ou du Familistère. Godin prévient Pailhoux que le Palais du travail n'est pas un séjour paisible pour rentiers : il abrite « une population virile, active, jeune et travailleuse » et une enfance nombreuse ; en outre, le Familistère n'est pas près de Paris.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 6 août 1887
Marie Moret accuse réception de la lettre de Neale du 4 août 1887. Elle lui explique qu'Ugo Rabbeno et de Boyve devraient visiter le Familistère au moment du congrès coopératif de Tours et qu'ils pourraient loger dans deux des trois chambres d'amis du couple Godin, que la troisième chambre lui serait réservée, mais que Holyoake et sa fille seraient alors obligés de loger dans un hôtel de Guise. Elle signale à Neale que le dimanche n'est pas un jour favorable pour la visite du Familistère et de l'usine et qu'en outre l'assemblée générale de la Société du Familistère aura lieu le 25 septembre 1887, jour de l'arrivée des Holyoake.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 19 septembre 1887
Sur la visite de Neale au Familistère. Marie Moret pense que Neale qui se trouve à Tours avec Rabbeno saura avant elle le jour de la venue de ce dernier. Elle informe Neale que de Boyve a écrit qu'il retournera auprès de sa femme malade et n'accompagnera pas Rabbeno au Familistère. Elle suppose que, le congrès de Tours s'achevant le lendemain mardi, Rabbeno viendra au Familistère avant lui et qu'ainsi les chambres d'amis seront libres pour lui et la famille Holyoake. Elle demande à Neale de s'entendre avec Rabbeno sur cette question. Elle propose à Neale, s'il arrive le samedi 24 septembre avec les Holyoake, d'assister le dimanche à l'assemblée générale des associés de l'Association du Familistère et de montrer le lundi aux Holyoake tout ce qui constitue l'Association.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Roberts, 11 août 1866
Godin remercie Roberts pour les ouvrages qu'il lui a expédiés et pour l'envoi accompagnant sa lettre du 3 août. Godin fait une brève description des logements, des magasins, de la crèche et des écoles du Familistère, et il donne des chiffres de la rentabilité du capital qui y est investi. Il lui indique le but du Familistère, qui est de faire des locataires les actionnaires de leur propre maison. Il évoque les conférences données à la population et le conseil composé de 12 membres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 8 janvier 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur du Familistère. Godin demande à Grebel de communiquer aux experts les plans des deux immeubles du Familistère qu'il aura retrouvés dans les archives et l'estimation de la construction du bâtiment nouveau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 8 janvier 1873
Sur monsieur Lamy-Vassal et sur le dépôt d'un brevet ; sur le brevet d'une chaîne à maillons graisseurs. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des usines Godin-Lemaire et du Familistère. À propos de l'estimation du Familistère, Godin fait remarquer que les maçonneries du Familistère nouveau ont été mieux faites que celles du premier et la construction plus soignée ; il demande à Grebel de remettre le devis des écoles et du théâtre ainsi que celui de la nourricerie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux candidats à l'emploi d'économe du Familistère, 6 mars 1873
Godin propose aux candidats à l'emploi d'économe un concours sur le plan de comptabilité et de contrôle des services du Familistère. Godin énumère les services : l'entretien des parties publiques du palais d'habitation, crèche, écoles, magasins, casino, estaminet, théâtre, buanderie, cuisine alimentaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 11 juin 1873
Godin accuse réception de l'étude faite par Quaintenne d'un marché couvert pour la ville de Guise et de la lettre annonçant son arrivée au Familistère au début du mois de juillet 1873. Godin espère que l'économe pourra donner satisfaction à ses demandes ; il doute que le logement souhaité de 6 pièces, dont deux sont séparées, soit bien commode. Il lui annonce qu'à son arrivée à Guise, il s'occupera des aménagements de la buanderie et des lavoirs, « en même temps que du parti à tirer de la piscine qui peut-être est une idée un peu hasardée parmi celles que j'ai traduites en pratique », afin qu'elle rende quelque service pour l'enfance et pour la population de l'établissement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Théodore Tressens, 11 juin 1873
Godin demande à Tressens de faire ce qu'il peut pour satisfaire les demandes de Quaintenne. Il lui indique qu'un logement dans un des angles de derrière du Familistère aurait été plus commode pour Quaintenne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 juin 1874
Godin retourne un chèque signé à Eugène André. Sur une exposition. Sur le remplacement d'Eugène André à la direction de Laeken et la santé d'André : Godin propose à André de reprendre le logement du Familistère libéré par Quaintenne et évoque la possibilité pour André de reprendre son ancien logement avec deux pièces supplémentaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 6 juillet 1874
Godin transmet à Eugène André la réponse du directeur général des douanes sur le transport de son mobilier. Il accuse réception des lettres d'André des 26, 27 et 28 juin 1874. Il suppose que son fils Émile lui a indiqué que le logement de Quaintenne est vacant et qu'il pourra s'y installer ; il lui fait observer que la possibilité d'un logement à l'usine doit être examinée car tous les locaux y sont occupés. Godin informe André que plusieurs candidats se sont proposés pour la direction de Laeken et que son candidat préféré est affecté d'une légère surdité ; il lui demande si cela pourrait empêcher qu'il occupe convenablement la fonction ; il précise qu'il s'appelle Philippon, qu'il est élève de l'École centrale, qu'une partie de sa famille habite à Bruxelles, qu'il est marié et qu'il a deux enfants et qu'il avait ouvert un atelier de construction rue Saint-Maur à Paris, cédé à la suite des événements de la guerre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie 100 F à Tisserant et lui renvoie 4 lettres arrivées en son absence. Sur le procès avec Émile Godin : sur l'établissement du compte d'Émile et la question du taux des intérêts et des amortissements ; Godin veut que la cour décide qu'il n'est pas tenu de fournir à son fils Émile le logement et qu'aussitôt le compte réglé, celui-ci devra libérer les appartements qu'il occupe au Familistère.

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